Français : Ce véhicule ne prend pas de voyageurs. Il n'en prendra vraisemblablement plus, et repose sur un terrain privé, où l'herbe doit être plus verte que chez le voisin... curieux pour un dauphin, emblème d'Irisbus.

Mais à 20 ans, cet Ares présente encore pas trop mal extérieurement. Peut-être une nouvelle vie sur les routes africaines, comme certains collègues, ne le tentait-il pas ? Mystère.

J'avoue sécher sur ce modèle, très répandu sur nos routes à une époque. Jamais conduit, il me semble.

Irisbus, constructeur franco-italien né en 1999 de la réunion des branches transport en commun Renault et IVECO (en d'autres termes FIAT), a de ce fait une gamme très étendue. J'ai connu chez l'ex-régie le FR1 et sa planche de bord bizarre à tachygraphe central (à l'époque, disques papier !), sa direction au diamètre de braquage médiocre, même pour un véhicule de ce gabarit. L'Illiade lui ayant succédé, tournant tout aussi mal. Puis en scolaire, le RVI Tracer à moteur central, à l'origine châssis camion porteur rhabillé à la hâte. Belle carrière, cependant, au sein des forces armées françaises...

Pour l'exotisme, ce fût ensuite le Karosa C935 Recreo. Produit nous arrivant tout droit de Tchéquie, où Renault a racheté un carrossier local au cours des années 1990. Seul car en plus de 15 ans de conduite TC, pour ma part, équipé d'une boite manuelle 5, comme sur les voitures... on s'y fait d'autant vite que l'engin, plus court que ses confrères, tourne sur place !

Changement de décor chez IVECO, avec le châssis EuroRider accommodé à toutes les sauces. Parfois pour le meilleur, souvent le pire... le Crossway représente un sacré progrès ! Malgré un faisceau électrique capricieux, péché mignon des productions transalpines.

Mais Ares, définitivement non. Pour moi il s'agit d'un modèle de tracteur agricole, toujours chez Renault !