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« avoir un deuxième bureau » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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'''Avoir un deuxième bureau''' est une expression populaire qui a maintenant cours dans tout l’[[Afrique]] francophone et qui signifie « avoir une maîtresse, tromper sa femme ».
'''Avoir un deuxième bureau''' est une expression populaire qui a maintenant cours dans tout l’[[Afrique]] francophone et qui signifie « avoir une maîtresse, tromper sa femme ».

Version du 5 octobre 2012 à 17:48

Modèle:Pour Wiktionnaire Modèle:sources Avoir un deuxième bureau est une expression populaire qui a maintenant cours dans tout l’Afrique francophone et qui signifie « avoir une maîtresse, tromper sa femme ».

Il existerait plusieurs origines mais un seul sens.

Une première origine, qui est située au Sénégal, pendant la Seconde Guerre mondiale, voudrait que l’expression vienne des militaires français en poste à Dakar est qui trompaient « secrètement » leur femme, restée en France, avec des Sénégalaises (d’où un parallèle avec le « Deuxième bureau » de l’état-major militaire qui est d’ailleurs supprimé plus ou moins à la même période)

Une deuxième origine plus récente, plutôt située en Afrique équatoriale française, voudrait que l’expression ait pris naissance au sein de la bourgeoisie africaine. Les hommes monogames, qui pour des raisons de statut social face au polygamisme musulman, se donnaient une maîtresse officielle. Ils voyaient celle-ci dans la journée aux heures de bureau, la fin d’après-midi et le soir étant réservés à la femme officielle.

La multiplication des maîtresses donna naissance au « troisième bureau », puis au « quatrième bureau » et parfois plus. Au Zaïre, la femme légitime est souvent appelée « premier bureau ». Au Mali, la maîtresse de passage, non officielle, est souvent qualifiée de « porte », qui ensuite ouvrira peut être sur un nouveau bureau. Au Bénin et en Côte d’Ivoire, la femme qui a un amant nomme celui-ci un « sous-marin ». On retrouve notamment l'expression de premier, deuxième, voire troisième bureau employée au Burkina Faso où elle recouvre la même signification qu'au Zaïre ou encore qu'en Afrique équatoriale française.

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