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« Édit de Restitution » : différence entre les versions

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l’'''Édit de Restitution''' ([[6 mars]] [[1629]]), était pour [[Ferdinand II du Saint-Empire|Ferdinand II]], une tentative de restaurer le règlement religieux et territorial de la [[paix d'Augsbourg]] ([[1555]]) et ainsi de récupérer les biens ecclésisatiques dont les protestants s'étaient peu à peu emparés, profitant de la faiblesse des empereurs précédents.
l’'''Édit de Restitution''' ([[6 mars]] [[1629]]), était pour [[Ferdinand II du Saint-Empire|Ferdinand II]], une tentative de restaurer le règlement religieux et territorial de la [[paix d'Augsbourg]] ([[1555]]) et ainsi de récupérer les biens ecclésisatiques dont les protestants s'étaient peu à peu emparés, profitant de la faiblesse des empereurs précédents.


Le point majeur de l'"Edit de restitution" imposait "la réservation ecclésiastique" sur les territoires des archevêchés de [[Brême]] et de [[Magdebourg]], 12 évêchés et plus de 100 maisons religieuses. Des milliers de protestants ont dû abandonner les lieux où ils vivaient au profit des catholiques, et se réfugier dans des états protestants.
Le point majeur de l'"Edit de restitution" imposait « la réservation ecclésiastique » sur les territoires des archevêchés de [[Brême]] et de [[Magdebourg]], 12 évêchés et plus de 100 maisons religieuses. Des milliers de protestants ont dû abandonner les lieux où ils vivaient au profit des catholiques, et se réfugier dans des états protestants.


Le nord-est de l'Allemagne était plus particulièrement concerné. Dans cette région, l'influence de Ferdinand était jusque là, plus faible. Les administrateurs impériaux désignés pour faire appliquer les règles de l'édit rétablissaient en même temps, l'autorité impériale dans un secteur qui avait profité de la faiblesse de l'empire pendant presque 100 ans. La menace était implicite pour les princes allemands.
Le nord-est de l'Allemagne était plus particulièrement concerné. Dans cette région, l'influence de Ferdinand était jusque là, plus faible. Les administrateurs impériaux désignés pour faire appliquer les règles de l'édit rétablissaient en même temps, l'autorité impériale dans un secteur qui avait profité de la faiblesse de l'empire pendant presque 100 ans. La menace était implicite pour les princes allemands.

Version du 5 juin 2005 à 12:46

l’Édit de Restitution (6 mars 1629), était pour Ferdinand II, une tentative de restaurer le règlement religieux et territorial de la paix d'Augsbourg (1555) et ainsi de récupérer les biens ecclésisatiques dont les protestants s'étaient peu à peu emparés, profitant de la faiblesse des empereurs précédents.

Le point majeur de l'"Edit de restitution" imposait « la réservation ecclésiastique » sur les territoires des archevêchés de Brême et de Magdebourg, 12 évêchés et plus de 100 maisons religieuses. Des milliers de protestants ont dû abandonner les lieux où ils vivaient au profit des catholiques, et se réfugier dans des états protestants.

Le nord-est de l'Allemagne était plus particulièrement concerné. Dans cette région, l'influence de Ferdinand était jusque là, plus faible. Les administrateurs impériaux désignés pour faire appliquer les règles de l'édit rétablissaient en même temps, l'autorité impériale dans un secteur qui avait profité de la faiblesse de l'empire pendant presque 100 ans. La menace était implicite pour les princes allemands.

Wallenstein avait massé une armée de 134 000 fantassins dans la région, prête à imposer l'autorité impériale s'il en était besoin. Aussi les princes allemands ne pouvaient réagir. Ceux-ci se groupèrent alors derrière Maximilien de Bavière pour presser Ferdinand d'écarter Wallenstein. Celui-ci recemment nommé duc de Friedland et de Mecklenbourg, devient gênant. Gustave Adolphe de Suède, roi luthérien soutient lui aussi les protestants. Hors la Suède luthérienne, est l'alliè de la France et de Richelieu qui n'aprécie pas beaucoup les Hagsbourg. Bien que Ferdinand ait agît dans son bon droit, ces mouvements ne tardèrent pas à alarmer les Français.

Dans le même temps, afin d'assurer la dynastie, Ferdinand II voulait que son fils (Ferdinand III) soit élu roi des Romains. Bien que tout puissant à ce moment là, il devait cependant s'en remettre au vote des électeurs pour maintenir sa dynastie au pouvoir. Espérant par la même occassion faire approuver une participation de l'empire plus importante dans les conflits qui se déroulaient Europe, il convoqua une réunion des électeurs à Ratisbone en 1630.

Jean-Georges Ier de Saxe et Georges William de Brandenburg tous deux protestants, entendaient bien protester contre l'Edit de restitution, se rendaient bien compte qu'ils avaient peu à gagner en prenant part dans la guerre. Maximilien de Bavière attendait toujours de Ferdinand le renvoi de Wallenstein.

Pour gagner le vote des électeurs, Ferdinand II sacrifia Wallenstein en août 1630, permettant à celui-ci de démissionner pour sauver la face. Obtenir la destitution du chef militaire le plus puissant du moment, en Europe, était une victoire importante pour les électeurs et Ratisbonne aurait dut être considérer comme défaite pour Ferdinand II. Cependant, le débarquement de Gustave Adolphe avec 4 000 hommes en Pomeranie pendant le mois de juillet 1630, éclipsa l'évènement. Sans Wallenstein, Ferdinand II dû se tourner vers Maximilien de Bavière et le comte de Tilly.