Modification de Íon Dragoúmis
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[[Image:CapturedeThessalonique1912.jpg|thumb|upright=1.5|alt=photographie sépia : des troupes à cheval dans une rue|L'armée grecque pénétrant dans Thessalonique]] |
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La Ligue balkanique ([[Serbie]], [[Monténégro]], [[Bulgarie]] et [[Grèce]]) n'attendait qu'un prétexte pour s'attaquer à l'ancienne puissance dominatrice ottomane. L'occasion<ref group=N>Le Monténégro prétexta n'avoir pas reçu de réponse à sa demande de rectification de sa frontière avec les régions albanaises de l'Empire ottoman.</ref> fut trouvée le {{date|18|octobre|1912}} déclenchant la [[Première Guerre balkanique]]{{sfn|Vacalopoulos|1975|p=215-216}}. Une armée grecque, celle dite « d'Épire », marcha sur [[Ioannina]] qui fut prise en {{date-|février 1913}}<ref>''An Index of events in the military history of the greek nation.'', p. 95-98.</ref>. La principale armée était l'armée de Thessalie, commandée par le diadoque [[Constantin Ier de Grèce|Constantin]]. Elle avait pour objectif [[Thessalonique]] où il fallait arriver avant l'armée bulgare pour pouvoir revendiquer la ville. Cependant, Constantin, en désaccord avec les ordres du gouvernement de Venizelos, préférait marcher vers la Macédoine occidentale sur [[Kozani]] et [[Bitola|Monastir]] qu'il considérait « bastion de l'hellénisme ». Cette attitude du prince héritier ne pouvait que plaire à Dragoúmis. Finalement, le Premier ministre obtint gain de cause et l'armée grecque entra à Thessalonique le {{date-|10 novembre}} <small>({{date-|27 octobre}} julien)</small>, quelques heures seulement avant les troupes bulgares{{sfn|Terrades|2005|p=249-250}}. Aux yeux de Dragoúmis, du Diadoque et de l'état-major, Thessalonique n'était pas un objectif prioritaire. Si la Bulgarie s'en emparait, elle ne pourrait la conserver : Thessalonique n'était pas dans la « grande Bulgarie » du [[traité de San Stefano]]. Elle aurait donc dû restituer la ville lors de la signature du traité de paix. Ils auraient préféré assurer la conquête de la Macédoine. Dragoúmis ne le pardonna pas à Venizelos{{sfn|Terrades|2005|p=255}}. |
La Ligue balkanique ([[Serbie]], [[Monténégro]], [[Bulgarie]] et [[Grèce]]) n'attendait qu'un prétexte pour s'attaquer à l'ancienne puissance dominatrice ottomane. L'occasion<ref group=N>Le Monténégro prétexta n'avoir pas reçu de réponse à sa demande de rectification de sa frontière avec les régions albanaises de l'Empire ottoman.</ref> fut trouvée le {{date|18|octobre|1912}} déclenchant la [[Première Guerre balkanique]]{{sfn|Vacalopoulos|1975|p=215-216}}. Une armée grecque, celle dite « d'Épire », marcha sur [[Ioannina]] qui fut prise en {{date-|février 1913}}<ref>''An Index of events in the military history of the greek nation.'', p. 95-98.</ref>. La principale armée était l'armée de Thessalie, commandée par le diadoque [[Constantin Ier de Grèce|Constantin]]. Elle avait pour objectif [[Thessalonique]] où il fallait arriver avant l'armée bulgare pour pouvoir revendiquer la ville. Cependant, Constantin, en désaccord avec les ordres du gouvernement de Venizelos, préférait marcher vers la Macédoine occidentale sur [[Kozani]] et [[Bitola|Monastir]] qu'il considérait « bastion de l'hellénisme ». Cette attitude du prince héritier ne pouvait que plaire à Dragoúmis. Finalement, le Premier ministre obtint gain de cause et l'armée grecque entra à Thessalonique le {{date-|10 novembre}} <small>({{date-|27 octobre}} julien)</small>, quelques heures seulement avant les troupes bulgares{{sfn|Terrades|2005|p=249-250}}. Aux yeux de Dragoúmis, du Diadoque et de l'état-major, Thessalonique n'était pas un objectif prioritaire. Si la Bulgarie s'en emparait, elle ne pourrait la conserver : Thessalonique n'était pas dans la « grande Bulgarie » du [[traité de San Stefano]]. Elle aurait donc dû restituer la ville lors de la signature du traité de paix. Ils auraient préféré assurer la conquête de la Macédoine. Dragoúmis ne le pardonna pas à Venizelos{{sfn|Terrades|2005|p=255}}. |
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