« Mur des sables » : différence entre les versions
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Le '''mur des Sables''' |
Le '''mur des Sables,''' également appelé « mur marocain », « mur de défense » ou « mur de sécurité » au [[Maroc]] et « [[mur de la honte]] » par ses opposants, est une [[barrière de séparation]] érigée au [[Sahara occidental]] par le Maroc à partir d'{{date||août|1980}} et achevée en [[1987]]. Il sert, au moins officiellement, au Maroc, à se protéger d'attaques, cela allant de pair avec l'affirmation de sa souveraineté sur l'ancienne colonie du « [[Sahara espagnol]] », en opposition aux revendications d'indépendance portées par le [[Front Polisario]]. Ce mur est gardé par environ {{unité|100000|soldats}} marocains<ref>James Minahan, ''Encyclopedia of the Stateless Nations: S-Z'' {{isbn|0-313-31617-1}}, {{p.|1628}}</ref>. |
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== Histoire == |
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{{Article détaillé|Guerre du Sahara occidental|Liste des attaques du Front Polisario sur le mur des sables}} |
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Le Maroc contrôle seul l'ancien Sahara espagnol depuis 1979 et le retrait de la [[Mauritanie]]. Ce contrôle est reconnu par une partie de la communauté internationale. |
Le Maroc contrôle seul l'ancien Sahara espagnol depuis 1979 et le retrait de la [[Mauritanie]]. Ce contrôle est reconnu par une partie de la communauté internationale. |
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L'édification du mur ({{ |
L'édification du mur ({{unité|2720|km}}) s'est faite en plusieurs étapes<ref name ='LePoint désert'>{{Article |auteur1= |titre=Sahara occidental : le mur du désert |périodique=[[Le Point]] |jour=10 |mois=janvier |année=2008|issn=0242-6005|url = http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-01-10/sahara-occidental-le-mur-du-desert/924/0/218059}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Ridha Kéfi |titre=Voyage dans le fief du Polisario |périodique=[[Jeune Afrique]] |jour=27 |mois=octobre |année=2003 |pages= |issn=1950-1285 |lire en ligne= http://www.jeuneafrique.com/66375/archives-thematique/voyage-dans-le-fief-du-polisario/?art_cle=LIN26103voyagoirasi0 }}</ref>{{,}}<ref>[http://www.franceculture.fr/emission-grande-traversee-les-hommes-aux-semelles-de-vent-itinerances-en-mediterranee-episode-5-les- « les Sahraouis, enfants des nuages »], [[France Culture]], 10 juillet 2015</ref>. Les travaux ont débuté en {{date|août 1980}}, quelques semaines après la seconde bataille de l'[[Djebel Ouarkziz|Ouarkziz]] qui permet au Maroc de briser le [[siège de Zag]], grande place forte marocaine. Parti de l'Ouarkziz, le premier mur long de 300 km atteint Smara en {{date|mars 1981}}, et est prolongé encore de 300 km pour englober [[Laâyoune]] et [[Boujdour]] à partir de {{date|juin 1982}}. Le deuxième mur part de [[Boukraa]] dès le {{date|19 décembre 1983}}. Il contourne Amgala et s'achève à Krebichet ({{date|20 février 1984}}), dans le but de couper la route de l'Atlantique au Polisario et de verrouiller la frontière mauritanienne. Le troisième mur, construit entre le {{date|19 avril 1984-}} et {{date|10 mai 1984}}, isole [[Jdiriya]] et [[Haouza]], qui était la capitale provisoire de la [[RASD]]. Le quatrième mur, achevé le {{date|15 janvier 1985}}, englobe [[Mahbès]] et [[Farsia]] et verrouille la frontière algérienne<ref name="Lemonde.fr-Les murs">{{article |url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1985/03/20/les-murs_2742325_1819218.html|journal = [[Le Monde]]|titre=Les "murs"|date = 20 mars 1985}}</ref>. Entre le {{date|15|mai|1985-}} et {{date|20|août|1985}} est construit le cinquième mur qui permet de protéger Guelta Zemmour et [[Oum Dreyga]], mais qui pousse également les indépendantistes à franchir les frontières mauritaniennes pour pouvoir passer dans la partie sud du Sahara occidental puisqu'il restait en effet un étroit passage par lequel le Polisario pouvait transiter sans pénétrer en [[Mauritanie]]<ref name="Lemonde.fr-Les murs2">{{article |url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/02/28/la-guerre-au-bulldozer_2924362_1819218.html|journal = [[Le Monde]]|titre=La guerre au bulldozer|date = 28 février 1986}}</ref>. Le sixième mur ({{date|16|février|1987-}} - {{date|16|avril|1987}}) s'étend sur 550 km jusqu'à [[Guerguerat]]<ref name="Lemonde.fr-Les murs3">{{article |url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/04/19/maroc-le-mur-de-defense-au-sahara-occidental-atteint-la-cote-atlantique_4052844_1819218.html|journal = [[Le Monde]]|titre=MAROC : le mur de défense au Sahara occidental atteint la côte atlantique.|date = 19 avril 1987}}</ref>. |
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Depuis son achèvement en 1987, le Maroc considère le |
{{Refnec|Depuis son achèvement en 1987, le Maroc considère que le mur remplit son rôle de défense puisque depuis sa construction, la présence du [[Front Polisario]] aurait fortement diminué de l'autre côté du mur. Depuis le cessez-le-feu de 1991, le Front affirme avoir sous son contrôle toute la région située à l'est du mur. Le mur a permis au Maroc de renforcer son contrôle sur plus des deux tiers du territoire du Sahara occidental.|date=19 mai 2023}} |
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La construction du mur des Sables a été le sujet d'un soutien coopératif de certains Alliés du Maroc, notamment avec l’aide de techniciens français, d’experts israéliens et du soutien financier de l’Arabie saoudite |
La construction du mur des Sables a été le sujet d'un soutien coopératif de certains Alliés du Maroc, notamment avec l’aide de techniciens français, d’experts israéliens et du soutien financier de l’Arabie saoudite<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Comment la construction du Mur des Sables a permis au Maroc de renverser la vapeur au Sahara |url=https://oss-info.fr/2020/08/01/comment-la-construction-du-mur-des-sables-a-permis-au-maroc-de-renverser-la-vapeur-au-sahara/ |site=OSS Info |date=2020-08-01 |consulté le=2021-12-19}}</ref>. |
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== Description du mur == |
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Le mur n'est pas continu ; des obstacles naturels ont été utilisés pour sa construction. Au nord de [[Gueltat Zemmour]], la barrière est constituée d'un chapelet de forts et postes d'artillerie distants les uns des autres{{sfn|Garfi|p = 121}}. |
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=== Systèmes de détection === |
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=== Armement === |
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L'armée marocaine a mis en place des batteries d'artillerie et déployé des champs de [[mine terrestre|mines antipersonnel]]. |
L'armée marocaine a mis en place des batteries d'artillerie et déployé des champs de [[mine terrestre|mines antipersonnel]]. Les estimations vont de {{formatnum:200000}} à 10 millions<ref>[http://blog.mondediplo.net/2013-11-07-Quand-le-cinema-se-refugie-dans-le-desert ''Quand le cinéma se réfugie dans le désert'']. [[Le Monde diplomatique]], 7 novembre 2013</ref>{{,}}<ref name=RFI>[http://www1.rfi.fr/actufr/articles/112/article_80149.asp ''Sahara Occidental : Le fléau des mines'']. Archives [[Radio France internationale]], 15 avril 2009</ref> implantées tout au long du mur des Sables. L’[[ONU]] a comptabilisé trente-cinq types de mines antipersonnel et vingt-et-un types de mines antichars. Fabriquées dans douze pays différents dont l’[[Italie]], l’[[Espagne]], la [[Russie]] ou encore [[Israël]]<ref name=RFI/>, les mines sont en métal ou en plastique afin d’éviter leur détection. |
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=== Unités diverses === |
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Plusieurs unités d'infanterie marocaines sont chargées de la protection du mur. Les premières, les plus nombreuses, sont les BIS ([[Bataillon d'infanterie en secteur (Maroc)|bataillons d'infanterie en secteur]]). Plus en retrait se trouvent les RIM (régiments d'infanterie motorisée/mécanisée) et les GEB ([[Groupe d'escadrons blindés (Maroc)|groupes d'escadrons blindés]]), équipés de [[char de combat|chars de combat]] [[Char M48|M48A5]], [[Char M60|M60A3]], [[SK-105]], [[Panhard AML 60|AML-20-60-90]], [[AMX-10 RC]]. Enfin, on trouve les GAR ([[groupes d'artillerie royale]]), munis d'[[AMX-13#Les_modèles_destinés_à_l'artillerie_sol-sol|AMX Mk 61]], [[Canon de 155 mm Mle F3 Automoteur|AMX 155 F3]] de [[M-109]] et [[M-110]]. |
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En plus de ces groupes, des hélicoptères de type [[CH-47 Chinook]] et AB-205 (transport de parachutistes et de commandos), des drones de type [[General Atomics MQ-9 Reaper]] et des avions de chasse [[Mirage F1]] et [[F16]] sont en état d'alerte constante. Cette aviation peut éventuellement intervenir contre des incursions. |
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== Galerie == |
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Fichier:Mahbes.jpeg|Mur au sud d'Al Mahbes. |
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== Notes et références == |
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== Voir aussi == |
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* {{ouvrage|auteur1=Alexandra Novosseloff|auteur2=Frank Neisse|champ libre=avant-prop. [[Jean-Christophe Rufin]] ; préf. [[Serge Sur]]|titre=Des murs entre les hommes|lieu=Paris|éditeur=[[La Documentation française]]|année=2007|pages totales=211|passage=p. ?|isbn=9782110068385|oclc=300431686}}{{référence incomplète}} |
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* * {{ouvrage|lang=ar|auteur = [[Abdelhak El Merini]]|titre = الجيش المغربي عبر التاريخ |traduction titre = L'Armée marocaine à travers l'Histoire|éditeur = Dar Nachr Al Maârifa|année = 2000|lieu = Rabat|pages = 586|ISBN=9981-808-42-3|url =https://archive.org/details/aljayshalmaghribi|id = Merini|passage = 493-495}} |
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* [[Guerre du Sahara occidental]] |
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=== Sites externes === |
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* La fiche [[Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental|MINURSO]] de l'ONU: https://peacekeeping.un.org/en/mission/minurso |
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* Le site dédié de la mission MINURSO de l'ONU: [https://minurso.unmissions.org/ United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara] |
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{{Portail|histoire militaire|Maroc|Sahara occidental}} |
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Version du 15 août 2024 à 20:24
Le mur des Sables, également appelé « mur marocain », « mur de défense » ou « mur de sécurité » au Maroc et « mur de la honte » par ses opposants, est une barrière de séparation érigée au Sahara occidental par le Maroc à partir d' et achevée en 1987. Il sert, au moins officiellement, au Maroc, à se protéger d'attaques, cela allant de pair avec l'affirmation de sa souveraineté sur l'ancienne colonie du « Sahara espagnol », en opposition aux revendications d'indépendance portées par le Front Polisario. Ce mur est gardé par environ 100 000 soldats marocains[1].
Histoire
Le Maroc contrôle seul l'ancien Sahara espagnol depuis 1979 et le retrait de la Mauritanie. Ce contrôle est reconnu par une partie de la communauté internationale.
L'édification du mur (2 720 km) s'est faite en plusieurs étapes[2],[3],[4]. Les travaux ont débuté en , quelques semaines après la seconde bataille de l'Ouarkziz qui permet au Maroc de briser le siège de Zag, grande place forte marocaine. Parti de l'Ouarkziz, le premier mur long de 300 km atteint Smara en , et est prolongé encore de 300 km pour englober Laâyoune et Boujdour à partir de . Le deuxième mur part de Boukraa dès le . Il contourne Amgala et s'achève à Krebichet (), dans le but de couper la route de l'Atlantique au Polisario et de verrouiller la frontière mauritanienne. Le troisième mur, construit entre le et , isole Jdiriya et Haouza, qui était la capitale provisoire de la RASD. Le quatrième mur, achevé le , englobe Mahbès et Farsia et verrouille la frontière algérienne[5]. Entre le et est construit le cinquième mur qui permet de protéger Guelta Zemmour et Oum Dreyga, mais qui pousse également les indépendantistes à franchir les frontières mauritaniennes pour pouvoir passer dans la partie sud du Sahara occidental puisqu'il restait en effet un étroit passage par lequel le Polisario pouvait transiter sans pénétrer en Mauritanie[6]. Le sixième mur ( - ) s'étend sur 550 km jusqu'à Guerguerat[7].
Depuis son achèvement en 1987, le Maroc considère que le mur remplit son rôle de défense puisque depuis sa construction, la présence du Front Polisario aurait fortement diminué de l'autre côté du mur. Depuis le cessez-le-feu de 1991, le Front affirme avoir sous son contrôle toute la région située à l'est du mur. Le mur a permis au Maroc de renforcer son contrôle sur plus des deux tiers du territoire du Sahara occidental.[réf. nécessaire]
La construction du mur des Sables a été le sujet d'un soutien coopératif de certains Alliés du Maroc, notamment avec l’aide de techniciens français, d’experts israéliens et du soutien financier de l’Arabie saoudite[8].
Description du mur
Géographie
Le mur n'est pas continu ; des obstacles naturels ont été utilisés pour sa construction. Au nord de Gueltat Zemmour, la barrière est constituée d'un chapelet de forts et postes d'artillerie distants les uns des autres[9].
Systèmes de détection
Afin de contrer toute éventuelle attaque-surprise, l'armée marocaine s'est dotée de systèmes de surveillance comme des systèmes d'alarme reliés à des radars de type Rasura[2] et AN/PPS-15.
Armement
L'armée marocaine a mis en place des batteries d'artillerie et déployé des champs de mines antipersonnel. Les estimations vont de 200 000 à 10 millions[10],[11] implantées tout au long du mur des Sables. L’ONU a comptabilisé trente-cinq types de mines antipersonnel et vingt-et-un types de mines antichars. Fabriquées dans douze pays différents dont l’Italie, l’Espagne, la Russie ou encore Israël[11], les mines sont en métal ou en plastique afin d’éviter leur détection.
Galerie
-
Mur à l'est d'Al Mahbes.
-
Mur au sud d'Al Mahbes.
Notes et références
- James Minahan, Encyclopedia of the Stateless Nations: S-Z (ISBN 0-313-31617-1), p. 1628
- « Sahara occidental : le mur du désert », Le Point, (ISSN 0242-6005, lire en ligne)
- Ridha Kéfi, « Voyage dans le fief du Polisario », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne)
- « les Sahraouis, enfants des nuages », France Culture, 10 juillet 2015
- « Les "murs" », Le Monde, (lire en ligne)
- « La guerre au bulldozer », Le Monde, (lire en ligne)
- « MAROC : le mur de défense au Sahara occidental atteint la côte atlantique. », Le Monde, (lire en ligne)
- « Comment la construction du Mur des Sables a permis au Maroc de renverser la vapeur au Sahara », sur OSS Info, (consulté le )
- Garfi, p. 121.
- Quand le cinéma se réfugie dans le désert. Le Monde diplomatique, 7 novembre 2013
- Sahara Occidental : Le fléau des mines. Archives Radio France internationale, 15 avril 2009
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Alexandra Novosseloff et Frank Neisse (avant-prop. Jean-Christophe Rufin ; préf. Serge Sur), Des murs entre les hommes, Paris, La Documentation française, , 211 p. (ISBN 9782110068385, OCLC 300431686), p. ?[réf. incomplète]
- Karine Bennafla, « Illusion cartographique au Nord, barrière de sable à l’Est : les frontières mouvantes du Sahara occidental », L'Espace politique, no 20, (lire en ligne)
- (en) Salvatore Garfi, chap. 4 « Towards an archeology of the berms », dans An Archaeology of Colonialism, Conflict, and Exclusion: Conflict Landscapes of Western Sahara (thèse de doctorat), Université d'East Anglia, , 533 p. (lire en ligne), p. 112-170
- * (ar) Abdelhak El Merini, الجيش المغربي عبر التاريخ [« L'Armée marocaine à travers l'Histoire »], Rabat, Dar Nachr Al Maârifa, , 586 p. (ISBN 9981-808-42-3, lire en ligne), p. 493-495
Articles connexes
Sites externes
- La fiche MINURSO de l'ONU: https://peacekeeping.un.org/en/mission/minurso
- Le site dédié de la mission MINURSO de l'ONU: United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara