« Groupes ethniques de Chine » : différence entre les versions
→Réactions des Han : supp paragraphe "certains chinois" : On fait dire ce que l'on veut avec une phrase commancant par "certains chinois". |
→Sinisation des provinces de l'ouest : paragraphe déjà present dans Tibet |
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La RPC doit faire face aux mouvements d’indépendance du [[Tibet]], du Xinjiang et, dans une moindre mesure, de la Mongolie Intérieure. Beaucoup de Tibétains et d’Ouighours considèrent leurs territoires comme des pays qui leur appartiennent de plein droit. Ils ressentent la loi chinoise comme l'expression d'un colonialisme. Ainsi, des groupes pour l’indépendance et beaucoup d’observateurs étrangers critiquent la politique de la RPC envers les minorités. |
La RPC doit faire face aux mouvements d’indépendance du [[Tibet]], du Xinjiang et, dans une moindre mesure, de la Mongolie Intérieure. Beaucoup de Tibétains et d’Ouighours considèrent leurs territoires comme des pays qui leur appartiennent de plein droit. Ils ressentent la loi chinoise comme l'expression d'un colonialisme. Ainsi, des groupes pour l’indépendance et beaucoup d’observateurs étrangers critiquent la politique de la RPC envers les minorités. |
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==== Sinisation des provinces de l'ouest ==== |
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L'afflux de Han au Xinjiang et au Tibet, depuis les années 50, fait l'objet de critiques. Avant les reformes économiques, beaucoup d’entre eux étaient ouvriers, soldats et prisonniers contraints de s’installer dans ces régions où des organisations telles que la Société de Construction et de Production du Xinjiang les prennaient en charge. Les réformes économiques récentes et le développement du tourisme dynamisèrent l'économie du Xinjiang et du Tibet, ce qui a causé un vaste flux d’immigration économique. |
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De plus, le gouvernement de Pékin a mis en place des programmes favorisant le déplacement de paysans des régions surpeuplées vers les zones moins peuplées comme le Tibet et le Xinjiang. Des avantages financiers proposés aux cadres, enfin, ne produisirent pas de résultat notable car ils ne demeurent que temporairement sur place. |
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Les groupes pour l’indépendance considèrent ces pratiques comme chauvines et coloniales, destinées à augmenter la proportion de Chinois Han et à consolider l'occupation du [[Tibet]] ou à interdire à d'autres ethnies d'accéder à l'indépendance. Au Xinjiang, en particulier, les statistiques officielles montrent que les Chinois Han ont augmenté considérablement en nombre ces cinquante dernières années. |
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Version du 17 septembre 2006 à 13:43
La république populaire de Chine reconnaît sur son territoire 56 nationalités. Mentionnée sur la carte d'identité, cette nationalité permet d'appliquer une discrimination positive, afin de préserver la culture et la langue des peuples non Hans.
Notion de Nation-Ethnie en Chine
Cette notion est typiquement chinoise (RPC + Taiwan). Le terme nationalité est ici à prendre au sens de Nation, et non de citoyenneté (significations confondues en France). Une nation correspond globalement à une ethnie, un peuple uni par une culture, une langue, une religion ou des traditions propres, bien que cette notion d'ethnie soit vague, selon les critères considérés (langue, religion, géographie ou coutumes).
La nationalité Han constitue la majorité (plus de 92% de la population) et les 55 autres sont appelées des minorités.
Chaque chinois ayant une certaine filiation (un grand père) à l'une de ces 55 nations peut demander à appartenir à cette minorité. Cette nationalité permet à certaines nations d'avoir deux enfants, un bonus de point au concours national (handicap de la langue, à l'équivalent BAC). Les régions ou villes autonomes (c'est à dire d'une minorité) ont des quotas de fonctionnaires et de conseillers municipaux (PCC) de leur ethnie dans la mairie.
Parmi les 55 ethnies minoritaires, à l'exception des Hui et des Mandchous qui utilisent le mandarin, 53 ont leur propre langue, 21 possèdent leur propre écriture et utilisent 27 systèmes d'écriture.
Liste des nationalités chinoises
- Han (汉族 : Hàn Zú)
- Zhuang (壮族 : Zhuàng Zú)
- Mandchous (满族 : Mǎn Zú)
- Hui (回族 : Huí Zú)
- Miaos (苗族 : Miáo Zú) (Hmongs)
- Ouïgours (维吾尔族 : Wéiwúěr Zú)
- Yi (彝族 : Yí Zú)
- Tujia (土家族 : Tǔjiā Zú)
- Mongols (蒙古族 : Měnggǔ Zú)
- Tibétains (藏族 : Zàng Zú)
- Buyei (布依族 : Bùyī Zú)
- Dong (侗族 : Dòng Zú)
- Coréens (朝鲜族 : Cháoxiǎn Zú)
- Bai (白族 : Bái Zú)
- Hani (哈尼族 : Hāní Zú)
- Li (黎族 : Lí Zú)
- Kazakhs (哈萨克族 : Hāsàkè Zú)
- Dai (傣族 : Dǎi Zú, appelée aussi Dai Lue, une des ethnies thaīes)
- She (畲族 : Shē Zú)
- Lisu (傈僳族 : Lìsù Zú)
- Gelao (仡佬族 : Gēlǎo Zú)
- Lahu (拉祜族 : Lāhù Zú)
- Dongxiang (东乡族 : Dōngxiāng Zú)
- Va (佤族 : Wǎ Zú) (Va)
- Sui (水族 : Shuǐ Zú)
- Naxi (纳西族 : Nàxī Zú) (ceci inclut les Mosuo (摩梭 : Mósuō))
- Qiang (羌族 : Qiāng Zú)
- Tu (土族 : Tǔ Zú)
- Xibe (锡伯族 : Xíbó Zú)
- Mulao (仫佬族 : Mùlǎo Zú)
- Kirghizes (柯尔克孜族 : Kēěrkèzī Zú)
- Daur (达斡尔族 : Dáwòěr Zú)
- Jingpo (景颇族 : Jǐngpō Zú)
- Salar (撒拉族 : Sǎlá Zú)
- Blang (布朗族 : Bùlǎng Zú)
- Maonan (毛南族 : Màonán Zú)
- Tajik (塔吉克族 : Tǎjíkè Zú)
- Pumi (普米族 : Pǔmǐ Zú)
- Achang (阿昌族 : Āchāng Zú)
- Nu (怒族 : Nù Zú)
- Ewenki (鄂温克族 : Èwēnkè Zú)
- Gin, (Vietnamiens ou Kinh (京族 : Jīng Zú)
- Jino (基诺族 : Jīnuò Zú)
- De'ang (德昂族 : Déáng Zú)
- Ouzbek (乌孜别克族 : Wūzībiékè Zú)
- Russe (俄罗斯族 : Éluōsī Zú)
- Yugur (裕固族 : Yùgù Zú)
- Bonan (保安族 : Bǎoān Zú)
- Monba (门巴族 : Ménbā Zú)
- Oroqen (鄂伦春族 : Èlúnchūn Zú)
- Derung (独龙族 : Dúlóng Zú)
- Tatars (塔塔尔族 : Tǎtǎěr Zú)
- Hezhen (赫哲族 : Hèzhé Zú)
- Lhoba (珞巴族 : Luòbā Zú)
- Gaoshan (高山族 : Gāoshān Zú)
Un État multi-ethnique
La RPC se définit elle-même comme un État multi-ethnique donnant une autonomie ethnique par le système d’entités administratives autonomes, en accord avec la section 6 du chapitre 3 (articles 111-112) de la Constitution de la République Populaire de Chine détaillée dans la Loi sur l’Autonomie Ethnique Regionale. La politique de la RPC accorde des avantages aux minorités ethniques dans leurs régions telles que la non-limitation du nombre de naissances, des quota d'admission aux écoles et d'emplois dans le gouvernement et dans l'armée. Le chauvinisme Han est officiellement condamné et les 56 minorités disposent officiellement d'un statut égal à celui de l’ethnie majoritaire Han qui seule constitue la nation chinoise (Zhonghua Minzu). Certains, en Chine ou en-dehors, considèrent que cette politique envers les minorités satisfait légitimement leurs revendications en leur donnant un rôle actif dans la RPC, d’autres la critiquent pour des raisons diverses.
Revendications indépendantistes
La RPC doit faire face aux mouvements d’indépendance du Tibet, du Xinjiang et, dans une moindre mesure, de la Mongolie Intérieure. Beaucoup de Tibétains et d’Ouighours considèrent leurs territoires comme des pays qui leur appartiennent de plein droit. Ils ressentent la loi chinoise comme l'expression d'un colonialisme. Ainsi, des groupes pour l’indépendance et beaucoup d’observateurs étrangers critiquent la politique de la RPC envers les minorités.
Voir aussi
Notes
Liens internes
Liens externes
(ca) « Groupes ethniques de Chine », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62.