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« Al-Hadi (Abbasside) » : différence entre les versions

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| légende = Dirham de Al-Hadi datant de l'an 170 de l'Hégire
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| date de décès = 14 septembre 786
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| nature du décès = étouffé par des esclaves
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'''Abou Mouhammad Moussa ben Mouhammad al-Mahdi''' (en {{lang-ar|أبو محمد موسى بن محمد المهدي}}), connu sous le [[nom de règne]] (''[[Noms de personnes en arabe#Laqab (لقب)|laqab]]'') d''''Al-Hadi''' (en {{lang-ar|الهادي}}), né en {{date de naissance|||764}} à [[Ray (Téhéran)|Ray]]<ref>{{Ouvrage|langue=ar|auteur1=ʻAlī Miṣrī|titre=Tarikh muluk al-'Arab al-shu 'ara'|volume=3|passage=74|lieu=[[Damas|Dimashq]]|éditeur={{Lien|langue=ar|trad=دار الكتاب العربي|fr=Dar al-Kitab al-Arabi|texte=Dār al-Kitāb al-ʻArabī}}|date=2001}}</ref> et mort le {{date de décès|14|septembre|786}} à Issabad, est le {{4e}} [[calife]] de la dynastie des [[Abbassides]].


{{arabe|'''Al-Hâdî Mûsâ ibn al-Mahdî'''|الهادي موسى بن المهدي}} également connu sous son nom de règne ([[Noms de personnes en arabe|''laqab'']]) {{arabe|'''Al-Hâdî '''|اهادي : le guide}}, né en 764 et mort en 786 est le quatrième calife abbasside qui succède à son père [[Al-Mahdi (Abbasside)|Al-Mahdî]] en 785 et règne jusqu'à sa mort en 786. Son frère [[Harun ar-Rachid|Hârûn ar-Rachid]] lui succède.
Il gouverne le [[califat abbasside|califat de Bagdad]] de la mort de son père [[Al-Mahdi (Abbasside)|Al-Mahdi]] en [[785]] à la sienne, en [[786]]. Son frère [[Hâroun ar-Rachîd|Haroun ar-Rachid]] lui succède.


== Histoire ==
== Histoire ==
Al-Hâdî était l'aîné des fils du calife [[Al-Mahdi (Abbasside)|Al-Mahdî]]. Il avait été désigné comme successeur devant son frère al-Rachîd qui était le préféré de leur mère [[Al-Khayzuran|al-Khayzurân]]. Au moment de la mort de leur père, Al-Hâdî était au Tabaristan à faire la guerre contre le gouverneur local en rébellion, alors que son frère [[Harun ar-Rachid|al-Rachîd]] était à Bagdad. Al-Rachîd et donna l’ordre de partir vers le Tabaristan pour remettre à al-Hâdî les insignes du califat. Les troupes stationnées à Bagdad refusèrent de prêter serment sur le nom d'Al-Hâdî si elles ne recevaient pas deux ans de solde en cadeau. Le vizir de la maison [[Barmécides|barmécide]], Yaḥyā négocia et donna dix-huit mois de solde sur le champ. Al-Hâdî sembla très satisfait des initiatives de Yaḥyā<ref name=":0" />.
Al-Hadi était l'aîné des fils du calife [[Al-Mahdi (Abbasside)|Al-Mahdî]]. Il avait été désigné comme successeur devant son frère [[Hâroun ar-Rachîd|Haroun]] qui était le préféré de leur mère [[Al-Khayzuran|Khaïzourane]]. Au moment de la mort de leur père, Al-Hadi était stationné à [[Gorgan]] pour combattre {{Lien|langue=en|trad=Sharwin I|fr=Sharvin Ier|texte=Sharvine}}, alors que son frère Haroun était à [[Bagdad]]. Haroun donna l'ordre de partir vers le [[Tabarestan|Tabaristan]] pour remettre les insignes califales à al-Hadi. Les soldats de la garnison de Bagdad refusèrent de prêter allégeance (''[[bay'a]]'') à al-Hadi si ils ne recevaient pas en échange deux ans de solde<ref>{{harvsp|id=Belʻami|Belʻami 1874|p=446}}.</ref>. Le [[grand vizir]] de la maison [[Barmécides|barmécide]], [[Yahya ben Khalid|Yahya]], négocia et donna dix-huit mois de solde sur-le-champ. De retour à Bagdad le {{date-|31|août|785}}, al-Hadi sembla très satisfait des initiatives de Yahya<ref>''Ibid.'', p. 447''</ref>.


D'autres versions mentionnent le fait que c'est [[Al-Khayzuran|al-Khayzurân]] qui aurait œuvré pour maintenir le pouvoir aux mains de ses fils. Après l'accession au pouvoir d'A-Hâdî, al-Khayzurân a voulu continuer à exercer le pouvoir qu'elle détenait du temps d'Al-Mahdî<ref>{{Ouvrage|prénom1=Fatima|nom1=Mernissi|titre=The forgotten queens of Islam|éditeur=Oxford University Press|date=2003|isbn=0-19-579868-6|isbn2=978-0-19-579868-5|oclc=53139275|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/53139275|consulté le=2021-11-11}}</ref>. Al-Hâdî essaya de se défaire de cette tutelle et interdit aux courtisans de rendre visite à sa mère. Il essaya même de l’empoisonner. Lorsque al-Hâdî mourut, elle dit « ''C’est ce que je désirais.''<ref name=":0">Tabari, ''La Chronique (Volume II, L'âge d'or des Abbassides)'', {{p.|122}}</ref> ». La tradition dit qu'Al-Hâdî mourut en trois jours d’un abcès à l’estomac. D’autres disent qu’il est mort ivre étouffé par des esclaves payés par al-Khayzurân.
D'autres versions mentionnent le fait que c'est Khaïzourane qui aurait œuvré pour maintenir le pouvoir aux mains de ses fils. Après l'accession au pouvoir d'al-Hadi, Khaïzourane a voulu continuer à exercer le pouvoir qu'elle détenait du temps d'Al-Mahdi<ref>{{Ouvrage|prénom1=Fatima|nom1=Mernissi|titre=The forgotten queens of Islam|éditeur=Oxford University Press|date=2003|isbn=0-19-579868-6|isbn2=978-0-19-579868-5|oclc=53139275|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/53139275|consulté le=2021-11-11}}</ref>. Al-Hadi essaya de se défaire de cette tutelle et interdit aux courtisans de rendre visite à sa mère. Il essaya même de l’empoisonner<ref>{{harvsp|id=Belʻami|Belʻami 1874|p=454}}.</ref>. Lorsqu'al-Hadi mourut, elle dit : {{Citation|C'est ce que je désirais}}. La tradition dit qu'al-Hadi commença à souffrir d'un [[Ulcère gastroduodénal|abcès à l'estomac]] à [[Hdatta]] et qu'il en mourut trois jours plus tard à Issabad ( son père avait fait construire le {{Lien|langue=ar|trad=قصر السلام العباسي|fr=Palais de la Paix (Abbassides)|texte=palais de la Paix}}), dans la nuit du {{date-|14|septembre-|786-}} au {{date-|15|septembre|786}}. D'autres disent qu'il est mort ivre étouffé par des esclaves payés par Khaïzourane<ref>''Ibid.'', p. 455''</ref>.


C’est sous le règne de Hâdî que des lettrés auraient essayé d’écrire un livre aussi parfait que le [[Coran]]. Ayant échoué dans leur tentative, la thèse de l'inimitabilité et de la perfection littéraire du Coran s’est trouvé confortée.
C'est sous le règne d'al-Hadi que quatre lettrés [[Athéisme|athées]] ([[Ibn al-Muqaffa|Abdallah ibn al-Muqaffa]], {{Lien|langue=ar|trad=صالح بن عبد القدوس|fr=Salih ibn Abd al-Quddus}}, Abdallah ibn Obaïdallah et Abdallah ibn Daoud) auraient essayé d'écrire un livre aussi parfait que le [[Coran]]<ref>''Ibid.'', p. 450''</ref>. Ayant échoué à produire un seul verset dans leur tentative, la [[Dogme de l'inimitabilité du Coran|thèse de l'inimitabilité et de la perfection littéraire du Coran]] s'est trouvé confortée<ref>''Ibid.'', p. 452''</ref>.


Sous son règne s'est aussi développée une contestation religieuse radicale professant le manichéisme ([[Zandaqa|''zindiq'']]) Al-Mahdî en avait fait périr un certain nombre, al-Hâdî poursuivit les persécutions. Il abandonna également la modération de son père à l’endroit des ʿ[[Alides]]. Une révolte ʿalide à [[Médine]] déboucha sur le massacre de Faḫḫ (169/786).
Sous son règne l'[[hérésie]] (''[[zandaqa]]'') athée qui avait faibli du temps de Mahdi se développa à nouveau mais il mit un terme à sa publicité en faisant exécuter ses meneurs<ref>''Ibid.'', p. 449''</ref>{{,}}<ref>''Ibid.'', p. 453''</ref>. Il abandonna également la modération de son père (qui craignait la disparition de la descendance du Prophète) à l’endroit des [[Alides]]. Une révolte alide à [[Médine]] déboucha sur le [[Bataille de Fakh|massacre de Fakh]] (169/786).
D’autres révoltes eurent lieu en Égypte et en Iraq au cours de son règne, mais la question principale resta celle de sa succession. Il tenta d’obtenir de [[Hâroun ar-Rachîd|Hārūn]], conseillé par Yaḥyā al-Barmakī, qu’il renonçât à son droit sur le trône. Celui-ci ayant refusé, il fut jeté en prison, et menacé d’un sort bien pire quand, en 770-786, al-Hādī mourut soudainement, laissant une réputation de dirigeant énergique et brutal, jouisseur. Sa seule réalisation durable fut peut-être l’amélioration des services financiers de l’administration centrale.
D'autres révoltes eurent lieu en Égypte et en Irak au cours de son règne, mais la question principale resta celle de sa succession. Il tenta d'obtenir de [[Hâroun ar-Rachîd|Haroun]], conseillé par Yahya al-Barmaki, qu’il renonçât à son droit sur le trône. Celui-ci ayant refusé, il fut jeté en prison, et menacé d'un sort bien pire quand, en 170/786, al-Hadi mourut soudainement, laissant une réputation de dirigeant énergique et brutal, jouisseur. Sa seule réalisation durable fut peut-être l'amélioration des services financiers de l'{{Lien|langue=ar|trad=النظام الاداري في الدولة العباسية|fr=Administration du califat abbasside|texte=administration centrale}}.

== Notes et références ==
== Références ==
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|colonnes=2}}


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|auteur1=[[Abu Ali Bal'ami|Abou-Ali Moʻhammed Belʻami]]|traducteur=[[Hermann Zotenberg]]|langue originale=persan|titre=Chronique de Abou Djafar-Moʻhammed-ben-Djarir-ben-Yezid Tabari|titre original={{langue|fa|تاریخنامهٔ طبری}}|tome=IV|lieu=[[Nogent-le-Rotrou]]|éditeur=Imprimerie de A. Gouverneur|date=1874|pages totales=665|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=kyBjzpqSG7EC&pg=PA#v=onepage&q&f=false|id=Belʻami}}
* {{Ouvrage |titre=Dictionnaire historique de l'islam |nom1=Janine Sourdel |nom2=[[Dominique Sourdel]] |éditeur=[[PUF]] |collection=Quadrige |année=2004 |isbn=978-2-13-054536-1 |pages=1056}}

=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Abbassides]]
* [[Abbassides]]
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* {{en}} [http://www.answering-islam.de/Main/Books/Muir/Caliphate/chap64.htm ''The Caliphate, its rise, decline and fall'', by William Muir] ''Chapter LXIV, Al-Hadi and Harun ar-Rashid''
* {{en}} [http://www.answering-islam.de/Main/Books/Muir/Caliphate/chap64.htm ''The Caliphate, its rise, decline and fall'', by William Muir] ''Chapter LXIV, Al-Hadi and Harun ar-Rashid''


{{Début dynastie|nom=Moussa al-Hadi}}
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |titre=Dictionnaire historique de l'islam |nom1=Janine Sourdel |nom2=[[Dominique Sourdel]] |éditeur=[[PUF]] |collection=Quadrige |année=2004 |isbn=978-2-13-054536-1 |pages=1056}}
* {{Ouvrage|nom1=[[Tabari]] |traducteur=du persan par Hermann Zotenberg |titre=La Chronique. Histoire des prophètes et des rois |volume=II |éditeur=Actes Sud / Sindbad |collection=Thésaurus |année=2001 |isbn=978-2-7427-3318-7}}.

{{Début dynastie|nom=Al-Hâdî Mûsâ}}
{{Insérer dynastie
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}}
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[[Catégorie:Article dont une information diffère dans l'infobox]]
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[[Catégorie:Naissance en 764]]
[[Catégorie:Décès en 786|Hâdî]]
[[Catégorie:Décès en Irak]]
[[Catégorie:Décès à 22 ans|Hâdî]]
[[Catégorie:Décès en 786]]
[[Catégorie:Décès à Bagdad|Hâdî]]
[[Catégorie:Décès à 22 ans]]
[[Catégorie:Personnage des Mille et Une Nuits|Hâdî]]
[[Catégorie:Personnage des Mille et Une Nuits]]
[[Catégorie:Personnalité du haut Moyen Âge par nom]]
[[Catégorie:Personnalité du haut Moyen Âge par nom]]
[[Catégorie:Calife abbasside du haut Moyen Âge]]
[[Catégorie:Calife abbasside du haut Moyen Âge]]

Dernière version du 12 août 2023 à 22:57

Al-Hadi
Illustration.
Dirham d'al-Hadi, frappé à Harounia (ar) en 786.
Titre
4e calife du califat abbasside

(1 an, 1 mois et 21 jours)
Prédécesseur Al-Mahdi
Successeur Haroun ar-Rachid
Biographie
Dynastie Abbassides
Date de naissance
Lieu de naissance Ray
Date de décès (à 22 ans)
Lieu de décès Issabad
Nature du décès étouffé par des esclaves
Père Al-Mahdi
Mère Khaïzourane
Fratrie Haroun (frère)
Ibrahim (demi-frère)
Oulayya (demi-sœur)
Conjoint Loubaba bint Jafar (en)
Enfants Oumm Issa (en) (fille)
Religion Islam
Califes

Abou Mouhammad Moussa ben Mouhammad al-Mahdi (en arabe : أبو محمد موسى بن محمد المهدي), connu sous le nom de règne (laqab) d'Al-Hadi (en arabe : الهادي), né en à Ray[1] et mort le à Issabad, est le 4e calife de la dynastie des Abbassides.

Il gouverne le califat de Bagdad de la mort de son père Al-Mahdi en 785 à la sienne, en 786. Son frère Haroun ar-Rachid lui succède.

Al-Hadi était l'aîné des fils du calife Al-Mahdî. Il avait été désigné comme successeur devant son frère Haroun qui était le préféré de leur mère Khaïzourane. Au moment de la mort de leur père, Al-Hadi était stationné à Gorgan pour combattre Sharvine (en), alors que son frère Haroun était à Bagdad. Haroun donna l'ordre de partir vers le Tabaristan pour remettre les insignes califales à al-Hadi. Les soldats de la garnison de Bagdad refusèrent de prêter allégeance (bay'a) à al-Hadi si ils ne recevaient pas en échange deux ans de solde[2]. Le grand vizir de la maison barmécide, Yahya, négocia et donna dix-huit mois de solde sur-le-champ. De retour à Bagdad le , al-Hadi sembla très satisfait des initiatives de Yahya[3].

D'autres versions mentionnent le fait que c'est Khaïzourane qui aurait œuvré pour maintenir le pouvoir aux mains de ses fils. Après l'accession au pouvoir d'al-Hadi, Khaïzourane a voulu continuer à exercer le pouvoir qu'elle détenait du temps d'Al-Mahdi[4]. Al-Hadi essaya de se défaire de cette tutelle et interdit aux courtisans de rendre visite à sa mère. Il essaya même de l’empoisonner[5]. Lorsqu'al-Hadi mourut, elle dit : « C'est ce que je désirais ». La tradition dit qu'al-Hadi commença à souffrir d'un abcès à l'estomac à Hdatta et qu'il en mourut trois jours plus tard à Issabad (où son père avait fait construire le palais de la Paix (ar)), dans la nuit du au . D'autres disent qu'il est mort ivre étouffé par des esclaves payés par Khaïzourane[6].

C'est sous le règne d'al-Hadi que quatre lettrés athées (Abdallah ibn al-Muqaffa, Salih ibn Abd al-Quddus (ar), Abdallah ibn Obaïdallah et Abdallah ibn Daoud) auraient essayé d'écrire un livre aussi parfait que le Coran[7]. Ayant échoué à produire un seul verset dans leur tentative, la thèse de l'inimitabilité et de la perfection littéraire du Coran s'est trouvé confortée[8].

Sous son règne l'hérésie (zandaqa) athée qui avait faibli du temps de Mahdi se développa à nouveau mais il mit un terme à sa publicité en faisant exécuter ses meneurs[9],[10]. Il abandonna également la modération de son père (qui craignait la disparition de la descendance du Prophète) à l’endroit des Alides. Une révolte alide à Médine déboucha sur le massacre de Fakh (169/786). D'autres révoltes eurent lieu en Égypte et en Irak au cours de son règne, mais la question principale resta celle de sa succession. Il tenta d'obtenir de Haroun, conseillé par Yahya al-Barmaki, qu’il renonçât à son droit sur le trône. Celui-ci ayant refusé, il fut jeté en prison, et menacé d'un sort bien pire quand, en 170/786, al-Hadi mourut soudainement, laissant une réputation de dirigeant énergique et brutal, jouisseur. Sa seule réalisation durable fut peut-être l'amélioration des services financiers de l'administration centrale (ar).

Références

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  1. (ar) ʻAlī Miṣrī, Tarikh muluk al-'Arab al-shu 'ara', vol. 3, Dimashq, Dār al-Kitāb al-ʻArabī (ar),‎ , p. 74
  2. Belʻami 1874, p. 446.
  3. Ibid., p. 447
  4. Fatima Mernissi, The forgotten queens of Islam, Oxford University Press, (ISBN 0-19-579868-6 et 978-0-19-579868-5, OCLC 53139275, lire en ligne)
  5. Belʻami 1874, p. 454.
  6. Ibid., p. 455
  7. Ibid., p. 450
  8. Ibid., p. 452
  9. Ibid., p. 449
  10. Ibid., p. 453

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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