« Alceste » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 18 : | Ligne 18 : | ||
* ''[[Alceste (Euripide)|Alceste]]'', une [[tragédie grecque]] d'[[Euripide]] ; |
* ''[[Alceste (Euripide)|Alceste]]'', une [[tragédie grecque]] d'[[Euripide]] ; |
||
* ''[[Liste des œuvres de Charles Koechlin#Musique de ballet et Musique de scène|Alceste]]'', musique de [[Charles Koechlin|Ch. Koechlin]] pour les chœurs de la [[tragédie grecque|tragédie]] d'[[Euripide]] traduite par [[Henri Marchand]] ; |
* ''[[Liste des œuvres de Charles Koechlin#Musique de ballet et Musique de scène|Alceste]]'', musique de [[Charles Koechlin|Ch. Koechlin]] pour les chœurs de la [[tragédie grecque|tragédie]] d'[[Euripide]] traduite par [[Henri Marchand]] ; |
||
* ''[[Alceste (Lully)|Alceste]]'', une [[tragédie lyrique|tragédie en musique]] de [[Jean-Baptiste Lully]], livret de Philippe [[Quinault]] , Paris, |
* ''[[Alceste (Lully)|Alceste]]'', une [[tragédie lyrique|tragédie en musique]] de [[Jean-Baptiste Lully]], livret de Philippe [[Quinault]] , Paris, 1674; |
||
* ''[[Alceste (Gluck)|Alceste]]'', un [[Opéra (musique)|opéra]] de [[Christoph Willibald Gluck]] sur un livret de [[Ranieri de’ Calzabigi]], créé en [[1767]] (version italienne). Version française, 1776, Paris (Le Blanc du Roullet) |
* ''[[Alceste (Gluck)|Alceste]]'', un [[Opéra (musique)|opéra]] de [[Christoph Willibald Gluck]] sur un livret de [[Ranieri de’ Calzabigi]], créé en [[1767]] (version italienne). Version française, 1776, Paris (Le Blanc du Roullet) |
||
* ''La mort d'Alceste'', 1785, par [[Pierre Peyron]] (musée du Louvre). |
* ''La mort d'Alceste'', 1785, par [[Pierre Peyron]] (musée du Louvre). |
Version du 28 juin 2010 à 15:43
Dans la mythologie grecque, Alceste (en grec ancien Ἄλκηστις / Álkêstis) est la fille de Pélias, roi d'Iolcos en Thessalie, qui envoie Jason conquérir la Toison d'or, et la sœur d'Acaste. Son histoire est racontée par le pseudo-Apollodore dans sa Bibliothèque.
Mythe
Médée découpa un bélier en morceaux et le plongea dans de l'eau bouillante, il en ressortit un agneau. Convaincues par la démonstration de Médée, les sœurs d'Alceste décidèrent dès lors d'en faire autant avec leur père Pélias afin de le rajeunir. Alceste refusa de prendre part à l'expérience. Pélias ne ressortit jamais du chaudron.
Alceste fut donnée en mariage à Admète, roi de Phères, grâce à l'aide d'Apollon, alors condamné par Zeus à être son serviteur. Mais Admète oublia de faire un sacrifice à Artémis à l'occasion de son mariage, et les deux jeunes mariés trouvèrent la chambre nuptiale remplie de serpents. Apollon dut de nouveau intervenir, pour calmer sa sœur. À l'instant de la mort d'Admète, le dieu invoqua les Moires pour le laisser vivre. Celles-ci acceptèrent à condition qu'une autre personne prît sa place. Le père et la mère d'Admète refusèrent, mais par amour, Alceste conclut le marché et s'empoisonna. Héraclès la ramènera des Enfers (selon d'autres traditions, Perséphone décide de renvoyer Alceste chez les vivants).
Ils auront deux enfants, Eumélos et Périmèle.
Évocations artistiques
La légende d'Alceste a inspiré de nombreuses œuvres, dont :
- Alceste, une tragédie grecque d'Euripide ;
- Alceste, musique de Ch. Koechlin pour les chœurs de la tragédie d'Euripide traduite par Henri Marchand ;
- Alceste, une tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully, livret de Philippe Quinault , Paris, 1674;
- Alceste, un opéra de Christoph Willibald Gluck sur un livret de Ranieri de’ Calzabigi, créé en 1767 (version italienne). Version française, 1776, Paris (Le Blanc du Roullet)
- La mort d'Alceste, 1785, par Pierre Peyron (musée du Louvre).
- Alceste est le personnage principal de la comédie Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux écrite par Molière