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« Biocapacité » : différence entre les versions

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La '''biocapacité''', '''capacité biologique''', d’une zone biologiquement productive (appelée aussi zone bioproductive) donnée désigne sa capacité à produire une offre continue en [[ressources renouvelables]] et à absorber les [[déchet]]s découlant de leur consommation, notamment la [[séquestration du dioxyde de carbone]]<ref>[http://www.greenfacts.org/fr/glossaire/abc/biocapacite.htm Glossaire de GreenFacts]</ref>.
La '''biocapacité''', '''capacité biologique''', d’une zone biologiquement productive (appelée aussi zone bioproductive) donnée désigne sa capacité à produire une offre continue en [[ressources renouvelables]] et à absorber les [[déchet]]s découlant de leur consommation, notamment la [[séquestration du dioxyde de carbone]]<ref>[http://www.greenfacts.org/fr/glossaire/abc/biocapacite.htm Glossaire de GreenFacts]</ref>.


La biocapacité est mesurée en [[hectare global|hectares globaux]] (hag, ou gha en anglais), comme l'[[empreinte écologique]]<ref>[http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/glossary/ Glossaire] sur le site de Global Footprint Network]</ref>.
La biocapacité est mesurée en [[hectare global|hectares globaux]] (hag, ou gha en anglais), comme l'[[empreinte écologique]]<ref>[http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/glossary/ Glossaire] sur le site de [[Global Footprint Network]]</ref>.


== Composantes de la biocapacité ==
== Composantes de la biocapacité ==

Version du 21 septembre 2016 à 10:52

La biocapacité, capacité biologique, d’une zone biologiquement productive (appelée aussi zone bioproductive) donnée désigne sa capacité à produire une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation, notamment la séquestration du dioxyde de carbone[1].

La biocapacité est mesurée en hectares globaux (hag, ou gha en anglais), comme l'empreinte écologique[2].

Composantes de la biocapacité

Les composantes de la biocapacité sont les suivantes[3] :

Biocapacité et empreinte écologique : déficit ou excédent écologique

Si l'empreinte écologique (demande) d'une zone dépasse sa biocapacité (offre), cette zone est en déficit écologique et n'est pas utilisée de manière durable. C'est le cas de la France[4] et de la plupart des pays développés (à l'exception des pays fortement boisés : Canada, Russie, Norvège, Brésil).

Si l'empreinte écologique d'une zone est inférieure à sa biocapacité, cette zone est en excédent écologique.

Biocapacité et empreinte écologique : situation actuelle et évolution

C'est dans les années 1980 que l'empreinte écologique de l'humanité a dépassé la biocapacité de la Terre.

Les progrès techniques (intrants agricoles, irrigation...) depuis les années 1960 ont contribué à augmenter la capacité agricole par l'accroissement des rendements moyens par hectare des cultures, portant ainsi la biocapacité totale de la planète de 9,9 à 12 milliards d’hectares globaux entre 1961 et 2010. Mais la population humaine mondiale étant passée de 3,1 à près de 7 milliards d’habitants durant la même période, la biocapacité disponible par tête a été ramenée de 3,2 à 1,7 hag[5].

En 2007, l'empreinte écologique de l'humanité atteignait 18 milliards d'hag, soit 2,7 hag (hectares globaux[Note 1]) par personne, alors que la biocapacité de la Terre n'était que de 11,9 milliards d'hag, ou 1,8 hag par personne, soit une surexploitation écologique de 50 %. Il faudrait donc un an et demi pour régénérer les ressources consommées par l'homme en 2007 et absorber le CO2 produit[6].

En 2008, on estime que 83 % de la population mondiale vit dans des pays où les habitants demandent plus que ce que leurs écosystèmes ne peuvent renouveler[7].

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que 123 pays ont un déficit écologique, notamment le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, l'Europe à l'exception des pays du Nord, les États-Unis, les pays très peuplés (Chine, Inde, Nigeria, Japon, Afrique du Sud...)[8].

Applications

Comment réduire un déficit écologique

Pour réduire le déficit écologique d'une zone, il faut :

Analyse des régions en réduction de biocapacité

La déforestation qui se produit dans plusieurs régions de la planète est responsable de la diminution de la biocapacité.

C'est le cas par exemple :

Références

Notes

  1. Notion d'hectare moyennement productif (forêts très productives, mers moins productives).

Références

  1. Glossaire de GreenFacts
  2. Glossaire sur le site de Global Footprint Network
  3. Les indicateurs synthétiques et le développement, p. 15
  4. Empreinte écologique et biocapacité de la France, sur le site de Global Footprint Network
  5. Empreinte écologique sur le site du WWF France
  6. Rapport Planète vivante 2010 du WWF, partie 1, p. 36
  7. Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie, Atlas de l'empreinte écologique et de la biocapacité des pays membres de la francophonie : Préparer les économies pour la concurrence globale sur les ressources naturelles, Organisation internationale de la Francophonie, coll. « rapport préliminaire », (ISBN 978-2-89481-118-4, lire en ligne).
  8. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Empreinte écologique et biocapacité du Brésil
  10. Empreinte écologique et biocapacité de l'Indonésie
  11. Empreinte écologique et biocapacité du Canada

Articles connexes

Liens externes