Modification de Club du Panthéon
Apparence
Cette modification va être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous, puis publier si c’est bien ce que vous voulez faire.
Version actuelle | Votre texte | ||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
Le club du Panthéon se montre d'abord très respectueux de la légalité, presque conformiste, en refusant de recevoir les députés de la [[Convention nationale|Convention]] déclarés inéligibles pour mieux prouver son attachement aux institutions nouvelles. |
Le club du Panthéon se montre d'abord très respectueux de la légalité, presque conformiste, en refusant de recevoir les députés de la [[Convention nationale|Convention]] déclarés inéligibles pour mieux prouver son attachement aux institutions nouvelles. |
||
Le club attire rapidement beaucoup de monde : de 934 adhérents le [[29 novembre|9 frimaire]], il en compte rapidement {{ |
Le club attire rapidement beaucoup de monde : de 934 adhérents le [[29 novembre|9 frimaire]], il en compte rapidement {{formatnum:2000}} membres. En [[ventôse]] [[an IV]], le club a {{formatnum:2400}} membres. Parmi ses membres, on compte [[Félix Lepeletier]], [[Pierre-Antoine Antonelle]], [[Sylvain Maréchal]]. Ami de ce dernier, [[Nicolas Edme Restif de La Bretonne]] assiste également à des réunions du club<ref>Jean Maitron (dir.), ''Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français : 1789-1939'', Éditions de l'Atelier/Éditions Ouvrières, 1997, 437{{Nb p.}}, {{p.}}359 {{ISBN|2708232932}}.</ref>. Le peintre [[François Topino-Lebrun]] le fréquente aussi, ainsi que [[Marc Antoine Jullien (de Paris)|Jullien de Paris]], proche d'[[Pierre-Antoine Antonelle|Antonelle]] et rédacteur à ''L'Orateur plébéien<ref>[[Pierre Serna]], ''La République des girouettes'', Champ Vallon, 2005, {{p.}}277 {{ISBN|2876734133}}.</ref>. |
||
Mais plusieurs de ces députés non réélus, tel [[Jean-Pierre-André Amar]], autrefois membre du [[Comité de sûreté générale]], ainsi que des terroristes comme [[Augustin Darthé|Darthé]], ex-accusateur au [[tribunal révolutionnaire]], ou [[Charles Antoine Guillaume Germain|Charles Germain]], ancien lieutenant de [[ |
Mais plusieurs de ces députés non réélus, tel [[Jean-Pierre-André Amar]], autrefois membre du [[Comité de sûreté générale]], ainsi que des terroristes comme [[Augustin Darthé|Darthé]], ex-accusateur au [[tribunal révolutionnaire]], ou [[Charles Antoine Guillaume Germain|Charles Germain]], ancien lieutenant de [[Hussard (cavalerie)|hussards]], qui gravitent dans l'entourage des panthéonistes, nourrissent rapidement une ambition secrète : celle de convaincre plus ou moins légalement le gouvernement de renoncer à la [[Constitution de l'an III]] pour retrouver les accents les plus convaincants des textes [[constitution de 1793|constitutionnels de 1793]]. |
||
Sans faire partie du club du Panthéon, [[Gracchus Babeuf]] est l'un des principaux orateurs de ce club, où il développe sa doctrine de l’« égalité », considérée comme la base du [[communisme]], et qu'il publie dans son journal, ''le Tribun du peuple''. Ce journal est fréquemment applaudi au club, dont les séances sont souvent présidées par [[Philippe Buonarroti]], ami de Babeuf. |
Sans faire partie du club du Panthéon, [[Gracchus Babeuf]] est l'un des principaux orateurs de ce club, où il développe sa doctrine de l’« égalité », considérée comme la base du [[communisme]], et qu'il publie dans son journal, ''le Tribun du peuple''. Ce journal est fréquemment applaudi au club, dont les séances sont souvent présidées par [[Philippe Buonarroti]], ami de Babeuf. |