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Dès 2012, le concept de l'informatique en brouillard a émergé d'une généralisation des idées de l'informatique en nuage à la périphérie des réseaux, notamment pour répondre aux besoins de performances liés à l'utilisation d'un grand nombre de capteurs ou d'objects connectés dans un contexte de traitement en temps réel<ref name=":0">{{Article|langue=EN|auteur1=|prénom1=Flavio|nom1=Bonomi|prénom2=Rodolfo|nom2=Milito|prénom3=Jiang|nom3=Zhu|prénom4=Sateesh|nom4=Addepalli|titre=Fog computing and its role in the internet of things|périodique=MCC '12 Proceedings of the first edition of the MCC workshop on Mobile cloud computing|éditeur=ACM|date=2012-08-17|isbn=9781450315197|issn=|doi=10.1145/2342509.2342513|lire en ligne=http://dl.acm.org/citation.cfm?id=2342509.2342513|consulté le=2018-04-10|pages=13–16}}</ref>.
Dès 2012, le concept de l'informatique en brouillard a émergé d'une généralisation des idées de l'informatique en nuage à la périphérie des réseaux, notamment pour répondre aux besoins de performances liés à l'utilisation d'un grand nombre de capteurs ou d'objects connectés dans un contexte de traitement en temps réel<ref name=":0">{{Article|langue=EN|auteur1=|prénom1=Flavio|nom1=Bonomi|prénom2=Rodolfo|nom2=Milito|prénom3=Jiang|nom3=Zhu|prénom4=Sateesh|nom4=Addepalli|titre=Fog computing and its role in the internet of things|périodique=MCC '12 Proceedings of the first edition of the MCC workshop on Mobile cloud computing|éditeur=ACM|date=2012-08-17|isbn=9781450315197|issn=|doi=10.1145/2342509.2342513|lire en ligne=http://dl.acm.org/citation.cfm?id=2342509.2342513|consulté le=2018-04-10|pages=13–16}}</ref>.


En Novembre 2015, le consortium OpenFog est créé, sous l'impulsion de [[ARM (société)|ARM]], [[Cisco Systems|Cisco]], [[Intel]], [[Microsoft]], et l'[[Université de Princeton]] (membres fondateurs)<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Janakiram|nom1=MSV|titre=Is Fog Computing The Next Big Thing In Internet of Things?|périodique=Forbes|date=18/4/2016|issn=|lire en ligne=https://www.forbes.com/sites/janakirammsv/2016/04/18/is-fog-computing-the-next-big-thing-in-internet-of-things/#1d068cd0608d|consulté le=2018-04-10|pages=}}</ref>. Ce consortium, qui compte 62 membres (sociétés industrielles et universités) en avril 2018<ref>{{Lien web|titre=Membership Information {{!}} OpenFog Consortium|url=https://www.openfogconsortium.org/membership-information/#member-companies|site=www.openfogconsortium.org|consulté le=2018-04-10}}</ref>, a pour but de définir un [[Architecture (informatique)|cadre architectural]] et des [[standards ouverts]] pour l'informatique en brouillard, afin de faciliter l'interopérabilité de ses composantes et la mise à l'échelle des capacités géodistribuées<ref>{{Lien web|titre=Membership Information {{!}} OpenFog Consortium|url=https://www.openfogconsortium.org/membership-information/#introduction|site=www.openfogconsortium.org|consulté le=2018-04-10}}</ref>.
En novembre 2015, le consortium OpenFog est créé, sous l'impulsion de [[ARM (société)|ARM]], [[Cisco Systems|Cisco]], [[Intel]], [[Microsoft]], et l'[[Université de Princeton]] (membres fondateurs)<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Janakiram|nom1=MSV|titre=Is Fog Computing The Next Big Thing In Internet of Things?|périodique=Forbes|date=18/4/2016|issn=|lire en ligne=https://www.forbes.com/sites/janakirammsv/2016/04/18/is-fog-computing-the-next-big-thing-in-internet-of-things/#1d068cd0608d|consulté le=2018-04-10|pages=}}</ref>. Ce consortium, qui compte 62 membres (sociétés industrielles et universités) en avril 2018<ref>{{Lien web|titre=Membership Information {{!}} OpenFog Consortium|url=https://www.openfogconsortium.org/membership-information/#member-companies|site=www.openfogconsortium.org|consulté le=2018-04-10}}</ref>, a pour but de définir un [[Architecture (informatique)|cadre architectural]] et des [[standards ouverts]] pour l'informatique en brouillard, afin de faciliter l'interopérabilité de ses composantes et la mise à l'échelle des capacités géodistribuées<ref>{{Lien web|titre=Membership Information {{!}} OpenFog Consortium|url=https://www.openfogconsortium.org/membership-information/#introduction|site=www.openfogconsortium.org|consulté le=2018-04-10}}</ref>.


== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==

Version du 3 décembre 2018 à 15:05

Le fog computing[1] ou informatique en brouillard ou informatique géodistribuée, ou encore infonébulisation (au Canada francophone)[2] consiste à exploiter des applications et des infrastructures de traitement et de stockage de proximité, servant d'intermédiaire entre des objets connectés et une architecture informatique en nuage classique.

Le but est d'optimiser les communications entre un grand nombre d'objets connectés et des services de traitement distants, en tenant compte d'une part des volume de données considérables engendrés par ce type d'architecture (mégadonnées) et d'autre part de la variabilité de la latence dans un réseau distribué, tout en donnant un meilleur contrôle sur les données transmises.

Origine

Dès 2012, le concept de l'informatique en brouillard a émergé d'une généralisation des idées de l'informatique en nuage à la périphérie des réseaux, notamment pour répondre aux besoins de performances liés à l'utilisation d'un grand nombre de capteurs ou d'objects connectés dans un contexte de traitement en temps réel[3].

En novembre 2015, le consortium OpenFog est créé, sous l'impulsion de ARM, Cisco, Intel, Microsoft, et l'Université de Princeton (membres fondateurs)[4]. Ce consortium, qui compte 62 membres (sociétés industrielles et universités) en avril 2018[5], a pour but de définir un cadre architectural et des standards ouverts pour l'informatique en brouillard, afin de faciliter l'interopérabilité de ses composantes et la mise à l'échelle des capacités géodistribuées[6].

Caractéristiques

Une informatique géodistribuée se caractérise[3] en général par:

  • la mise en oeuvre d'un grand nombre de capteurs intelligents ou d'objects connectés,
  • l'utilisation de l'informatique dans le nuage,
  • des volumes de données importants à traiter,
  • une sensibilité à la latence des communications dans le réseau,
  • une large distribution géographique des objects connectés et/ou la prise en compte de leur localisation,
  • une hétérogénéité des équipements,
  • l'utilisation de réseaux sans-fils et/ou d'équipements mobiles.

Outre la décentralisation des traitements et l'optimisation des communications, l'informatique géodistribuée permet un meilleur contrôle des équipements et des flux d'informations et une meilleure sécurité[7].

Notes et références

  1. Mourad Krim, « Comprendre le fog computing en sept questions », sur journaldunet.com, (consulté le )
  2. « informatique géodistribuée », sur www.granddictionnaire.com (consulté le )
  3. a et b (en) Flavio Bonomi, Rodolfo Milito, Jiang Zhu et Sateesh Addepalli, « Fog computing and its role in the internet of things », MCC '12 Proceedings of the first edition of the MCC workshop on Mobile cloud computing, ACM,‎ , p. 13–16 (ISBN 9781450315197, DOI 10.1145/2342509.2342513, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Janakiram MSV, « Is Fog Computing The Next Big Thing In Internet of Things? », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Membership Information | OpenFog Consortium », sur www.openfogconsortium.org (consulté le )
  6. « Membership Information | OpenFog Consortium », sur www.openfogconsortium.org (consulté le )
  7. Guillaume Serries, « Fog Computing : tout comprendre pour sortir du flou », ZDNet France,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Cloud computing

Internet des objets

Informatique distribuée

Liens externes

Site officiel du consortium OpenFog