« Folklore » : différence entre les versions
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Ce combat a lieu sur la Grand Place de Mons le dimanche de la Trinité à 13:00 précises. Saint Georges, symbolisant le Bien, est chargé de mettre hors d'état de nuire le dragon, symbolisant le mal. Dans cette lutte, Saint Georges est aidé par les Chinchins, des hommes portant autour de la taille une forme de cheval faite en osier et recouverte de peau. Le dragon est quant à lui aidé par les Diables. Ces protagonistes portent une salopette noire dans le dos de laquelle est peinte une figure grimaçante. Ils sont armés de vessies de porc à l'aide desquelles ils assènent des coups au public tentant de s'emparer de la queue du dragon. On trouvera également les Hommes de Feuille, recouverts de feuilles de lauriers qui soutiennent la queue du dragon. Enfin les Hommes Blancs, chargés de porter le dragon. |
Ce combat a lieu sur la Grand Place de Mons le dimanche de la Trinité à 13:00 précises. Saint Georges, symbolisant le Bien, est chargé de mettre hors d'état de nuire le dragon, symbolisant le mal. Dans cette lutte, Saint Georges est aidé par les Chinchins, des hommes portant autour de la taille une forme de cheval faite en osier et recouverte de peau. Le dragon est quant à lui aidé par les Diables. Ces protagonistes portent une salopette noire dans le dos de laquelle est peinte une figure grimaçante. Ils sont armés de vessies de porc à l'aide desquelles ils assènent des coups au public tentant de s'emparer de la queue du dragon. On trouvera également les Hommes de Feuille, recouverts de feuilles de lauriers qui soutiennent la queue du dragon. Enfin les Hommes Blancs, chargés de porter le dragon. |
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Tout le combat répond à une chorégraphie bien précise. Alors que Saint Georges tourne dans l'arène dans le sens horloger, le dragon tourne dans le sens anti-horloger. On retrouve donc ici l'opposition bien-mal, ordre-désordre. Durant le combat, Saint Georges tente à plusieurs reprises de tuer la Bête à l'aide de lances. Après plusieurs tentatives infructueuses, le saint finit par terrasser le dragon d'un coup de pistolet. |
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Pendant toute la durée du combat, les porteurs du dragon font plonger la queue dans le public qui tente alors de s'emparer du crin qui constitue la queue du dragon. Ce crin a pour vertu de porter bonheur pendant un an à celui qui le porte. |
Pendant toute la durée du combat, les porteurs du dragon font plonger la queue dans le public qui tente alors de s'emparer du crin qui constitue la queue du dragon. Ce crin a pour vertu de porter bonheur pendant un an à celui qui le porte. |
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Version du 14 octobre 2004 à 13:33
Le Folklore est un concept ethnographique de légendes, ou de superstitions anciennes sur une population ethnique ; en d'autres mots, l'histoire orale d'une culture particulière.
Le concept date du XIXe siècle (idéologie du nationalisme romantique), qui a conduit à une refonte des traditions orales pour servir les buts des idéologies modernes. Il a fallu attendre le XXe siècle pour que les ethnographes commencent à aborder le folklore de manière objective. Arnold Van Gennep fut un des premiers à établir les bases de l'étude du foklore.
Le terme a été inventée en 1846 par un Anglais qui a voulu employer un terme anglo-saxon pour ce qui s'appelait alors "popular antiquities". Johann Gottfried von Herder a préconisé la première fois l'enregistrement et la conservation délibérés du folklore pour documenter l'esprit, la tradition, et l'identité authentiques des peuples germaniques ; la croyance qu'il peut y avoir une telle authenticité est l'un des principes du nationalisme romantique que Herder a développé.
Folklore de France
Littérature folklorique
Musique Foklorique
Manifestations folkloriques
Folklore de Belgique
Littérature folklorique
Musique Foklorique
Manifestations folkloriques
Le carnaval de Binche
La ducasse de Mons
La ducasse de Mons connaît son apogée lors du combat de Saint Georges contre le dragon. Ce combat est également appellé Lumeçon.
Ce combat a lieu sur la Grand Place de Mons le dimanche de la Trinité à 13:00 précises. Saint Georges, symbolisant le Bien, est chargé de mettre hors d'état de nuire le dragon, symbolisant le mal. Dans cette lutte, Saint Georges est aidé par les Chinchins, des hommes portant autour de la taille une forme de cheval faite en osier et recouverte de peau. Le dragon est quant à lui aidé par les Diables. Ces protagonistes portent une salopette noire dans le dos de laquelle est peinte une figure grimaçante. Ils sont armés de vessies de porc à l'aide desquelles ils assènent des coups au public tentant de s'emparer de la queue du dragon. On trouvera également les Hommes de Feuille, recouverts de feuilles de lauriers qui soutiennent la queue du dragon. Enfin les Hommes Blancs, chargés de porter le dragon.
Tout le combat répond à une chorégraphie bien précise. Alors que Saint Georges tourne dans l'arène dans le sens horloger, le dragon tourne dans le sens anti-horloger. On retrouve donc ici l'opposition bien-mal, ordre-désordre. Durant le combat, Saint Georges tente à plusieurs reprises de tuer la Bête à l'aide de lances. Après plusieurs tentatives infructueuses, le saint finit par terrasser le dragon d'un coup de pistolet. Pendant toute la durée du combat, les porteurs du dragon font plonger la queue dans le public qui tente alors de s'emparer du crin qui constitue la queue du dragon. Ce crin a pour vertu de porter bonheur pendant un an à celui qui le porte.
Les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse
Chaque année, de mai à octobre, un nombre importants de villes et villages situés entre la Sambre et la Meuse voient se dérouler les "Marches". Il s'agit de processions dédiées à un saint et étant accompagnées d'une escorte armée.
Ces processions à caratère religieux trouvent leur origine dans les processions de la fête Dieu. Elles ont le plus souvent été ensuite dédiées à un saint ayant miraculeusement intercédé en faveur de la communauté locale. Bon nombre de marches sont ainsi placées sous le vocable de saint Roch (Thuin, Ham-sur-Heure, Châtelet, Acoz ) qui aurait intercédé en faveur des populations lors des épidémies de peste du XVIIème siècle.
L'origine des escortes armées accompagnant ces processions est quant à elle essentiellement profane. Ces escortes armées sont les héritières des milices urbaines et rurales qui devaient protéger villes et bourgs. Ces milices rendaient également les honneurs lors des manifestations importantes se déroulant dans leurs localités. Avec le temps, ces milices ont disparu et leur rôle a glissé vers des sociétés a caractère plus populaire, "les jeunesses". Ces sociétés regroupant les hommes non mariés étaient le plus souvent chargées de l'organisation des manifestations festives dans les villes et villages. Ces groupements perpetuèrent les traditions en conservant un aspect militaire aux escortes et en les équipant tant bien que mal d'uniformes et armes à feu. Ce furent finalement des costumes imspirés des uniformes des premières armées belges qui furent adoptés. Depuis les années 60, ont voit également de plus en plus d'uniformes inspirés ou copiés sur ceux des armées du 1er empire.
Bien que sujette à diférentes variantes, l'ordonnance de ces processions obéit à quelques règles communes aux diférentes marches. La processions est presque toujours ouverte par un peloton d'hommes portant des uniformes de sapeurs. Reconnaissables par le port du tablier blanc (de toile ou de cuir), ceux-ci ne portent pas d'armes à proprement parler mais une hache. Vient ensuite la batterie. Cette phalange musicale est composée de fifres et tambours exécutant des airs traditionnels. La batterie est parfois accompagnée d'une fanfare. La batterie est suivie par le drapeau. Viennent ensuite les pelotons de tireurs. Ceux-ci peuvent être revêtus de cosutmes de voltigeurs, de grenadiers, de zouaves, etc... Leur rôle principal est de faire parler la poudre lors des décharges (salves) en l'honneur du saint ou des personnalités recevant la procession. Le clergé vient ensuite, accompagnant les reliques et suivi par les pélerins.
Folklore Etudiant
La calotte
Couvre-chef distinctif des étudiants universitaires catholiques en Belgique. Librement inspirée du colback de grande tenue adopté par le corps des Zouaves pontificaux dans les années 1860, la calotte est une toque cylindrique, dont le calot est de velours et la couronne d'astrakan (fourrure d'agneau mort-né). Le calot est de couleur lie-de-vin (bordeaux) à Bruxelles et à l’UCL, blanc à Gand (ce qui avec le noir de l’astrakan produit les couleurs de la Cité des Comtes) et vert à Liège.
Signification et Symbolique
Témoin de l'appartenance à une catégorie sociale particulière, la calotte a pu à travers les âges connaître une évolution ou tout au moins un glissemnt dans sa signification et sa symbolique. Quelles que soient les théories avancées sur ses origines, le port de la calotte est avant tout le signe d'une volonté de se démarquer et de s'affirmer comme individu s'inscrivant dans un groupe. En adoptant une coiffe « réglementaire », l'étudiant accepte d'être reconnu comme faisant partie d'un groupe défini. Au delà de cette appartenance, l'étudiant marquera ses particularités par le port d'insignes divers sur son couvre-chef. Ces divers insignes répondent à un code défini par les étudiants eux-même et sujet à modification.
Histoire
Les versions concernant l'introduction de la calotte comme signe distinctif des étudiants catholiques sont multiples et aucune n'a pu être valablement vérifiée. En 1870, les troupes piémontaises de Victor Emmanuel II occupèrent les Etats pontificaux. Des centaines d’étudiants belges s’engagèrent pour défendre la souveraineté papale. Certains racontent que d’anciens Zouaves ont rejoint l’Université catholique de Louvain (UCL) et ont fondé la tradition de la calotte. D'autres rapportent une version selon laquelle Edmond Carton de Wiart, étudiant en droit dans la ville de Leuven, utilisa ce chapeau pour patiner sur un étang en hiver. Quelques jours après, une sorte de mode s'était installée et de plus en plus d'étudiants portaient le même chapeau. Au 19ème siècle, la calotte était l’apanage de l’étudiant catholique (le «calottin »), alors que la penne était celui de l’étudiant libéral (le « gueux »). À cette époque, les agressions entre les deux groupes d’étudiants étaient légion. La calotte est restée le signe distinctif des étudiants catholiques. La fin des années 60 aurait pu sonner la mort de la calotte en raison des courants de pensée hérités de mai 68 et de la scission de l'UCL et de la KUL. Tombée en léthargie, ce sont les Ordres (corporations étudiantes) qui firent office de conservatoire et qui permirent le renouveau de la calotte au début des années 80.
Liens externes
La penne
La penne est le couvre-chef folklorique des étudiants des universités non catholiques de Belgique. Elle est décernée au bleu au terme du baptême.
Le mot « penne » est un mot d’origine wallonne signifiant visière. La penne à visière courte apparaît à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) en 1850. À l’ULg, elle est le couvre-chef de rigueur en 1860. À cette époque, il s’agit d’une « casquette étroite en drap avec visière en toile cirée ». À l’origine, elle était de couleur verte, couleur de l’ULg. Il a fallu attendre 20 ans pour que les couleurs se diversifient. Depuis l’époque romantique, il était d’usage de porter un couvre-chef ; les étudiants le choisirent différent des chapeaux boule et haut de forme des bourgeois (classe dont ils étaient majoritairement issus). La casquette est d’avantage populaire et progressiste. La forme de la penne est non sans rappeler celle de la coiffe estudiantine allemande. La visière s’est progressivement allongée pour atteindre ses dimensions actuelles au cours des années 70.
Voir aussi