« Frank Cotroni » : différence entre les versions
m Renommage de catégorie : Modification de la catégorie Catégorie:Québécois condamné pour crime → Catégorie:Personnalité québécoise condamnée pour crime |
|||
Ligne 36 : | Ligne 36 : | ||
[[Catégorie:Décès en août 2004]] |
[[Catégorie:Décès en août 2004]] |
||
[[Catégorie:Décès à 73 ans]] |
[[Catégorie:Décès à 73 ans]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Personnalité québécoise condamnée pour crime]] |
||
[[Catégorie:Mafioso canadien]] |
[[Catégorie:Mafioso canadien]] |
||
[[Catégorie:Mort d'une tumeur au cerveau]] |
[[Catégorie:Mort d'une tumeur au cerveau]] |
Version du 9 avril 2015 à 22:45
Frank Cotroni (1931 - 17 août 2004) était un capo de la mafia de Montréal au Canada, rattaché à la famille Bonanno de New York.
Biographie
Il est le frère de Vic Cotroni et de Pepe Cotroni, originaires de Calabre en Italie. Ses problèmes avec la loi commencent à la fin des années 1960 lorsque ses hommes ratent un braquage de banque.
Cotroni parle mieux le français et l'anglais que l'italien. Son intégration dans le milieu criminel canadien-français était une exception dans le monde de la mafia. Il est bientôt activement recherché par la police pour des affaires d'extorsion contre un résidant grec en 1972. Son clan est impliqué dans des luttes contre Richard Blass.
Il intervient dans l'attentat contre le journaliste Jean-Pierre Charbonneau en 1973. À la même époque, il fut révélé dans la Commission d'enquête sur le crime organisé que son clan entretenait des liens avec les ministres libéraux Guy Leduc et Pierre Laporte.
Cotroni est arrêté pour un trafic de drogue en 1974. Son dessein était d'importer trois millions de dollars de cocaïne en sol américain par le Mexique. Les autorités canadiennes le décrivent comme le dirigeant de la branche canadienne de la famille Bonanno dans une enquête provinciale publiée en 1976.
La Cour suprême du Canada l'envoie aux États-Unis où il doit purger une peine de quinze ans de prison. Cependant, il est relâché en 1979, soit à un tiers de sa peine.
Actif dans le milieu de la boxe, il avait développé des liens avec la famille Hilton dans les années 1980. De nouveau, il est recherché en 1983 pour une affaire de trafic de 5 000 dollars d'héroïne alors qu'il est associé avec le criminel Réal Simard.
En 1984, il apprend la mort de son frère Vic Cotroni alors qu'il est à la prison Parthenais. Ses fils Francesco Cotroni et Paolo Cotroni sont eux-aussi impliqués dans le milieu mafieux. Paolo Cotroni périra dans une affaire de vengeance, le meurtrier connu sous le nom de Alpha Moh est très connu du milieu policier.
De nouveau emprisonné pour huit ans à la fin des années 1980, il sort et bâtit un réseau criminel vers la Colombie. Une enquête de la police italienne met fin à sa liberté.
En raison de sa vieillesse, on lui permet de sortir de la prison de Laval, mais il rompt les conditions qui lui sont dictées. Son dernier projet était d'amener 180 kg de cocaïne au Canada. En conséquence, il est arrêté pour quelques mois en 2002.
Dernières années
Son dernier geste public a été de publier son livre de recettes en 2003. Les médias rapportent qu'il souffre de troubles cardiovasculaires.
Il est décédé d'un cancer du cerveau le 17 août 2004 vers l'âge de 73 ans.
Ses funérailles ont été tenues à l'Église de Notre-Dame-de-la-Défense dans le quartier de la petite Italie. 400 personnes étaient présentes, et il y avait des dizaines de limousines. René Angélil, Claude Blanchard, Michèle Richard et Dino Tavarone ont envoyé des fleurs. Plusieurs policiers étaient présents lorsque soixante-treize colombes ont été relâchées.