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Modification de Grande synagogue de Lyon

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Le vendredi {{date-|10 décembre 1943}}, alors que l'office du soir a commencé depuis vingt minutes, l'officiant entonne le [[cantique]] [[Lekha Dodi]] et, comme le veut la tradition se retourne ainsi que les fidèles en direction de la porte pour accueillir le [[chabbat]]. À ce moment-là, deux [[Grenade (arme)|grenades]] sont lancées dans la synagogue par des individus réussissant à s'enfuir en voiture. Le fait qu'il n'y ait que huit blessés légers s'explique par la position des fidèles au moment de l'attentat. Les agresseurs ne seront jamais identifiés<ref>[http://judaisme.sdv.fr/traditio/shabath/kahn.htm#rt3 « Des Shabathoth qu'on n'oublie pas! »] par Alain Kahn, sur ''judaisme.sdv.fr''</ref>.
Le vendredi {{date-|10 décembre 1943}}, alors que l'office du soir a commencé depuis vingt minutes, l'officiant entonne le [[cantique]] [[Lekha Dodi]] et, comme le veut la tradition se retourne ainsi que les fidèles en direction de la porte pour accueillir le [[chabbat]]. À ce moment-là, deux [[Grenade (arme)|grenades]] sont lancées dans la synagogue par des individus réussissant à s'enfuir en voiture. Le fait qu'il n'y ait que huit blessés légers s'explique par la position des fidèles au moment de l'attentat. Les agresseurs ne seront jamais identifiés<ref>[http://judaisme.sdv.fr/traditio/shabath/kahn.htm#rt3 « Des Shabathoth qu'on n'oublie pas! »] par Alain Kahn, sur ''judaisme.sdv.fr''</ref>.


Le {{date-|13 juin 1944}}, la [[milice française]] pénètre dans la synagogue et arrête toutes les personnes présentes. Le secrétaire du consistoire et le premier ministre officiant sont arrêtés, ainsi que le concierge et sa femme ainsi que la femme de ménage. Toutes les personnes arrêtées ce jour-là sont d'abord internées à la [[prison Montluc]] avant d'être transférées le {{date-|30 juin}} au [[camp de Drancy]], puis déportées à [[Auschwitz (camps)|Auschwitz]] le {{date-|31 juillet}} suivant.
Le {{date-|13 juin 1944}}, la [[milice française]] pénètre dans la synagogue et arrête toutes les personnes présentes. Le secrétaire du consistoire et le premier ministre officiant sont arrêtés, ainsi que le concierge et sa femme ainsi que la femme de ménage. Toutes les personnes arrêtées ce jour là sont d'abord internées à la [[prison Montluc]] avant d'être transférées le {{date-|30 juin}} au [[camp de Drancy]], puis déportées à [[Auschwitz (camps)|Auschwitz]] le {{date-|31 juillet}} suivant.


Dans son témoignage du {{date-|12 avril 1945}}, Eugène Weill mentionne que quand il se rendit à la synagogue le {{date-|2 septembre 1944}}, jour de la libération de Lyon :
Dans son témoignage du {{date-|12 avril 1945}}, Eugène Weill mentionne que quand il se rendit à la synagogue le {{date-|2 septembre 1944}}, jour de la libération de Lyon :

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