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Dernière version du 24 novembre 2023 à 12:10
Naissance | |
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Décès |
(à 44 ans) Vienne (Autriche) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Johann Evangelist Ferdinand Apolinaris Makart |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître | |
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Mouvement | |
A influencé | |
Conjoints | |
Enfant |
Hans Makart junior (d) |
Hans Makart, né à Salzbourg le et mort à Vienne , est un peintre et décorateur austro-hongrois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1840, il reçoit à partir de 1850 une formation à l'Académie des beaux-arts de Vienne auprès de Johann Fischbach et est proche de Fritz Schider[1]. Il vit pendant deux ans à Munich, où il attire l'attention de Karl von Piloty, qui devient son mentor pendant la première moitié des années 1860[2]. Il voyage ensuite en Europe, et séjourne successivement à Londres, Paris et Rome, afin de parachever ses études. Puis il revient s'installer à Vienne en 1869. Cette année-là, il se marie avec la Munichoise Amalie Franziska Roithmayr, mais celle-ci décède dès 1873[3].
Hans Makart a exercé une influence significative sur la peinture, la mode, le style et la décoration théâtrale à l'époque de l'Empire austro-hongrois. C'est une figure célèbre de la culture viennoise. Son importance était considérée par ses contemporains comme équivalente à celle d'un Rubens quelques siècles auparavant. Son influence picturale était relativement conformiste et a suscité ensuite en réaction le mouvement de la Sécession viennoise animé notamment par Klimt[4] (bien que celui-ci ait débuté comme décorateur dans l'équipe de ce Hans Makart et en ai été influencé)[5].
On connaît quatre autoportraits de l'artiste, dont l'Autoportrait face au chevalet, probablement réalisé pendant son séjour à Munich. Ce dernier est empreint du mythe de la bohème et a été sans doute influencé par son séjour à Paris[6].
Il meurt relativement jeune, à 44 ans, en octobre 1884, de conséquences de la syphilis[2],[5].
Œuvre
[modifier | modifier le code]- 1870 : Abundantia. Les dons de la terre, huile sur toile, 162 × 447 cm, Musée d'Orsay, Paris[7]
- 1863-1864 : Sieste à la cour des Médicis (Siesta at the Medici s' Court), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, collection d'Alexandre von Stieglitz, huile sur toile.
- 1873 -1874 : Bacchus et Ariane, au palais du Belvédère, à Vienne.
- 1874-1875 :
- La Chasse sur le Nil de Cléopâtre, musée du Belvédère, Vienne.
- Cléopâtre, Staatsgalerie, Stuttgart.
- 1875 :
- La Mort de Cléopâtre, Museumslandschaft Hessen Kassel, Neue Galerie, Cassel.
- La Lettre d'amour, collection privée.
- 1878 : La Joyeuse Entrée de Charles Quint à Anvers, Kunsthalle de Hambourg.
- vers 1878 : Portrait de Clothilde Beer, huile sur toile, au musée de Salzbourg.
- vers 1880 : La Fauconnière, huile sur toile, 106,3 × 79,8 cm, à la Neue Pinakothek de Munich. Durant le Troisième Reich, elle a appartenu au ministre Hermann Göring, offerte par Adolf Hitler à son affidé en 1938 pour son anniversaire[8].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Le Rider : L'Époque de Hans Makart et Adolf Wildbrandt, in Freud, de l'Acropole au Sinaï : Le retour à l'Antique des Modernes viennois, éditeur : PUF, collection Perspectives germaniques, 2002, (ISBN 213051958X)
- Léopold Bachelin, Hans Makart et les cinq sens : esquisse esthétique, Sandoz & Thuillier (Paris), 1882.
Expositions
[modifier | modifier le code]- 1883 : Les Cinq Sens à Rouen[9]
- 1972 : Makart, à la Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden.
- 2011 : Makart. Maler der sinne, au palais du Belvédère, à Vienne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) « Fritz Schider », in: Allgemeines Künstlerlexikon. Die Bildenden Künstler aller Zeiten und Völker (AKL). vol. 101, Berlin, De Gruyter, 2018, p. 472.
- « Makart, Hans », sur Encyclopædia Universalis
- (en) « Hans Makart », sur The Art Story
- Harry Bellet, « Les Mousquetaires de la Sécession viennoise », Le Monde, (lire en ligne)
- Serge Sanchez, « Hans Makart, le prince des peintres », dans Klimt, Gallimard, (lire en ligne), p. 34-41
- Source : étiquette de description de l'Autoportrait face au chevalet, Wien Museum Karplatz
- « Abundantia », sur Musée d'Orsay (consulté le )
- Éric Biétry-Rivierre, « Goering prédateur en chef sur Arte », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 20-21 mars 2021, p. 39 (lire en ligne).
- Journal de Rouen, 3 janvier 1883, p. 3 col. 1.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- [1] Autoportrait sur un timbre autrichien de 1840