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== Expositions ==
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* 1882 : ''Les Cinq Sens'' à [[Rouen]]<ref>''[[Journal de Rouen]]'', 31 décembre 1882, {{p.|4}}.</ref>
* 1883 : ''Les Cinq Sens'' à [[Rouen]]<ref>''[[Journal de Rouen]]'', 3 janvier 1883, {{p.|3}} {{col.|1}}.</ref>
* 1972 : ''Makart'', à la Staatliche Kunsthalle de [[Baden-Baden]].
* 1972 : ''Makart'', à la Staatliche Kunsthalle de [[Baden-Baden]].
* 2011 : ''Makart. Maler der sinne'', au [[Palais du Belvédère (Vienne)|palais du Belvédère]], à [[Vienne (Autriche)|Vienne]].
* 2011 : ''Makart. Maler der sinne'', au [[Palais du Belvédère (Vienne)|palais du Belvédère]], à [[Vienne (Autriche)|Vienne]].

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Hans Makart
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Johann Evangelist Ferdinand Apolinaris MakartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieux de travail
Mouvement
A influencé
Conjoints
Amalie Makart (d) (de à )
Bertha Linda (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Hans Makart junior (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Hans Makart, né à Salzbourg le et mort à Vienne , est un peintre et décorateur austro-hongrois.

Né en 1840, il reçoit à partir de 1850 une formation à l'Académie des beaux-arts de Vienne auprès de Johann Fischbach et est proche de Fritz Schider[1]. Il vit pendant deux ans à Munich, où il attire l'attention de Karl von Piloty, qui devient son mentor pendant la première moitié des années 1860[2]. Il voyage ensuite en Europe, et séjourne successivement à Londres, Paris et Rome, afin de parachever ses études. Puis il revient s'installer à Vienne en 1869. Cette année-là, il se marie avec la Munichoise Amalie Franziska Roithmayr, mais celle-ci décède dès 1873[3].

Hans Makart a exercé une influence significative sur la peinture, la mode, le style et la décoration théâtrale à l'époque de l'Empire austro-hongrois. C'est une figure célèbre de la culture viennoise. Son importance était considérée par ses contemporains comme équivalente à celle d'un Rubens quelques siècles auparavant. Son influence picturale était relativement conformiste et a suscité ensuite en réaction le mouvement de la Sécession viennoise animé notamment par Klimt[4] (bien que celui-ci ait débuté comme décorateur dans l'équipe de ce Hans Makart et en ai été influencé)[5].

Les Cinq Sens (avant 1872-1879), Österreichische Galerie Belvedere, Vienne.
La Joyeuse Entrée de Charles Quint à Anvers, Kunsthalle de Hambourg.

On connaît quatre autoportraits de l'artiste, dont l'Autoportrait face au chevalet, probablement réalisé pendant son séjour à Munich. Ce dernier est empreint du mythe de la bohème et a été sans doute influencé par son séjour à Paris[6].

Il meurt relativement jeune, à 44 ans, en octobre 1884, de conséquences de la syphilis[2],[5].

Bibliographie

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  • Jacques Le Rider : L'Époque de Hans Makart et Adolf Wildbrandt, in Freud, de l'Acropole au Sinaï : Le retour à l'Antique des Modernes viennois, éditeur : PUF, collection Perspectives germaniques, 2002, (ISBN 213051958X)
  • Léopold Bachelin, Hans Makart et les cinq sens : esquisse esthétique, Sandoz & Thuillier (Paris), 1882.

Expositions

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Notes et références

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  1. (de) « Fritz Schider », in: Allgemeines Künstlerlexikon. Die Bildenden Künstler aller Zeiten und Völker (AKL). vol. 101, Berlin, De Gruyter, 2018, p. 472.
  2. a et b « Makart, Hans », sur Encyclopædia Universalis
  3. (en) « Hans Makart », sur The Art Story
  4. Harry Bellet, « Les Mousquetaires de la Sécession viennoise », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. a et b Serge Sanchez, « Hans Makart, le prince des peintres », dans Klimt, Gallimard, (lire en ligne), p. 34-41
  6. Source : étiquette de description de l'Autoportrait face au chevalet, Wien Museum Karplatz
  7. « Abundantia », sur Musée d'Orsay (consulté le )
  8. Éric Biétry-Rivierre, « Goering prédateur en chef sur Arte », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,‎ 20-21 mars 2021, p. 39 (lire en ligne).
  9. Journal de Rouen, 3 janvier 1883, p. 3 col. 1.
Charlotte Wolter en Messaline (vers 1875), Vienna Museum, Vienne.

Liens externes

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