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Devenu employé de bibliothèque de l'Office des Statistiques, il était coupé de tout un monde universitaire qui se développe sans lui. Il meurt le 10. mai 1979. Mais son souvenir et son influence demeurent importants en Hongrie. En 1980, un livre de mille pages a été publié en Hongrie dans une édition [[samizdat]]; 76 intellectuels hongrois y ont participé. Il s’agit de l’Almanach István Bibó.
Devenu employé de bibliothèque de l'Office des Statistiques, il était coupé de tout un monde universitaire qui se développe sans lui. Il meurt le 10. mai 1979. Mais son souvenir et son influence demeurent importants en Hongrie. En 1980, un livre de mille pages a été publié en Hongrie dans une édition [[samizdat]]; 76 intellectuels hongrois y ont participé. Il s’agit de l’Almanach István Bibó.

== Théories ==

1.Pour Bibo le plus important tache pour resoudre les confilts dans les sociétés, est la découvert de l’inconscient collectif. Il présent les névroses collectives, qui peuvent déboucher sur l’hystérie politique, qui peuvent etre caracterisés avec, la tendance à rejeter ses propres erreurs sur d’autres, à l’extérieur ou à l’intérieur, les complexes freudiens, mêlant un complexe de supériorité et d’infériorité, la régression du débat intellectuel et politique, l’identité choisie comme un prétexte à l’inaction, au conservatisme, au refus de s’adapter au monde tel qu’il est.
Les nevroses sont causés par le tremblement de la communauté, qui sent qu'elle ne puisse pas resoudre ou supporter une crise elle-meme encore une fois. Le comportement des communautés touchées sont fixés sur l'évasion d'une situation similaire ou le réparation de la situation originale. En Europe de l'Est, l'expérience le plus touchant pour les petit pays est l'extermination.
„Parler de la mort de la nation ou de son «anéantissement» passe pour une phrase creuse aux yeux d’un Occidental, car s’il peut concevoir l’extermination, l’assujettissement ou l’assimilation lente, l’»anéantissement» politique survenant du jour au lendemain n’est pour lui qu’une métaphore grandiloquente. Alors que pour les nations d’Europe de l’Est, c’est une réalité tangible”.
En dévoilant ces névroses, on peut répondre adaptivement aux éxigences de la réalité on peut rationaliser les débats politiques, finalement on peut diminiuer la violance dans la vie des sociétés. On peut humaniser le pouvoir.
Selon Bibó, á partir de la Grande Révolution d’Octobre, on a abandonné tous les projets du futur, on a commencé à parler toujours des problèmes du présent. On parle toujours de la technique de la violence, Pour Bibó, il ne faut pas parler de la technique de la violence — elle n’a pas de technique — mais au contraire il faut parler de la diminution de la violence.


== Articles sur Bibó ==
== Articles sur Bibó ==

Version du 26 février 2011 à 00:46

István Bibó (1970)

István Bibó (Budapest, - Budapest, ) est un juriste, historien et politologue hongrois. Auteur de textes majeurs sur les problématiques de l'histoire hongroise et la spécificité des pays d'Europe centrale.

Biographie

Issu d'une famille protestante hongroise, étudiant de l'Université de Szeged, il a obtenu doctorat en droit en 1934. Il était d'abord le boursier du Collegium Hungaricum de Vienne, puis il devenu l'étudiant de l'Institut Universitaire des Hautes Études Internationales de Genève. Ses professeurs étaient Verdross, Merkl (á Vienne) et Guglielmo Ferrero, Hans Kelsen et Guggenheim (á Genève). Après avoir terminé ses études, il est devenu juge, puis sécretaire du Ministère de l'Interieur.

Comme antifaschiste, Bibó a opposé la guerre. Il a été arrêté á cause de sauvegarde des juifs, en octobre 1944 par la ligue fasciste des Croix Fléchées. Relâché quelques jours plus tard, il restait dans la clandestinité jusqu'à la fin du siège de Budapest. Aprės la guerre, il a élaboré un plan pour moderniser l'administration hongroise, qui a été rejetée par le ministre de l'intérieur communiste.

Pendant l'ère de la coalition (1946-1949) il était professeur à l’Université de Szeged (1946-1950), président de l’Institut scientifique d’études sur l’Europe centrale et orientale (1946-1949) et membre de l'Académie Hongroise des Sciences.

En 1949, suspendu de toutes ses postes, il a dû commencer á travailer comme bibliothécaire á la Bibliothèque Universitaire de Budapest.

István Bibó a été ministre du gouvernement d’Imre Nagy le 3 novembre 1956. Le jour suivant, c'est l'invasion de l’Armée rouge. Bibó a été le seul membre du gouvernement à rester au Parlement ; il y est resté deux jours et il a fait une déclaration importante sur la situation, qu’il est allée déposer ensuite à toutes les ambassades de Budapest.

En 1957, il a été arrêté et condamné á mort, mais grâce á l'intervention personelle de Nehru en faveur de lui, Bibó a été condamné à perpétuité en 1958. Il a passé plusieurs années en prison. En 1963, il a été libéré par une amnistie générale, mais restait condamné au silence, même après sa libération.

Devenu employé de bibliothèque de l'Office des Statistiques, il était coupé de tout un monde universitaire qui se développe sans lui. Il meurt le 10. mai 1979. Mais son souvenir et son influence demeurent importants en Hongrie. En 1980, un livre de mille pages a été publié en Hongrie dans une édition samizdat; 76 intellectuels hongrois y ont participé. Il s’agit de l’Almanach István Bibó.

Théories

1.Pour Bibo le plus important tache pour resoudre les confilts dans les sociétés, est la découvert de l’inconscient collectif. Il présent les névroses collectives, qui peuvent déboucher sur l’hystérie politique, qui peuvent etre caracterisés avec, la tendance à rejeter ses propres erreurs sur d’autres, à l’extérieur ou à l’intérieur, les complexes freudiens, mêlant un complexe de supériorité et d’infériorité, la régression du débat intellectuel et politique, l’identité choisie comme un prétexte à l’inaction, au conservatisme, au refus de s’adapter au monde tel qu’il est. Les nevroses sont causés par le tremblement de la communauté, qui sent qu'elle ne puisse pas resoudre ou supporter une crise elle-meme encore une fois. Le comportement des communautés touchées sont fixés sur l'évasion d'une situation similaire ou le réparation de la situation originale. En Europe de l'Est, l'expérience le plus touchant pour les petit pays est l'extermination. „Parler de la mort de la nation ou de son «anéantissement» passe pour une phrase creuse aux yeux d’un Occidental, car s’il peut concevoir l’extermination, l’assujettissement ou l’assimilation lente, l’»anéantissement» politique survenant du jour au lendemain n’est pour lui qu’une métaphore grandiloquente. Alors que pour les nations d’Europe de l’Est, c’est une réalité tangible”. En dévoilant ces névroses, on peut répondre adaptivement aux éxigences de la réalité on peut rationaliser les débats politiques, finalement on peut diminiuer la violance dans la vie des sociétés. On peut humaniser le pouvoir. Selon Bibó, á partir de la Grande Révolution d’Octobre, on a abandonné tous les projets du futur, on a commencé à parler toujours des problèmes du présent. On parle toujours de la technique de la violence, Pour Bibó, il ne faut pas parler de la technique de la violence — elle n’a pas de technique — mais au contraire il faut parler de la diminution de la violence.

Articles sur Bibó

  • András Kovács: La question juive dans la Hongrie contemporaine. In: Actes de la recherche en sciences sociales. Année 1985.Volume 56. Numéro 56 pp. 45-57. En ligne: ici
  • Jacques D. Rupnik: Le problème allemand vu de l'Europe du Centre-Est. In: Revue française de science politique, 37e année, n°3, 1987. pp. 331-345. En ligne: ici
  • Louis Pinto: Bibó István, Misère des petits Etats d'Europe de l'Est. In: Revue française de sociologie Année 1988. Volume 29. Numéro 29-2 p. 382. En ligne: ici
  • Victor Karady: Antisémitisme et stratégies d'intégration. Juifs et non-Juifs dans la Hongrie contemporaine. Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. Année 1993 Volume 48 Numéro 2. pp. 239-264. En ligne: ici

Livres traduits en français

  • Misère des petits Etats d'Europe de l'Est (Contient aussi: Les raisons et l'histoire de l'hystérie allemande, La question juive en Hongrie après 1944 et La formation du caractère hongrois et les impasses de l'histoire de la Hongrie. Essais réunis par Ibolya Virag.)L'Harmattan, 1986, Albin Michel, 1992.