« Jumart » : différence entre les versions
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|prénom1=François Alexandre |
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Version du 3 octobre 2010 à 17:49
Le joumart (autres graphies : joumar, jumard ou jumart[1]), mâle ou femelle, était selon une croyance répandue[2],[3], un hybride issu de l'âne ou de l'étalon avec une vache ou d'un taureau avec une ânesse ou une jument. Buffon[4],[5] avait des doutes, mais Spallanzani y croyait[6]. Littré, cependant jugeait déjà cet accouplement « très problématique » (voir sa définition) et personne n'y croit plus aujourd'hui.
Description
En 1755, les joumars étaient décrit de la sorte : « Les joumars mâle et femelle sont (...) monstrueux, puisqu'ils proviennent du taureau et de la jument ou de l'ânesse, ou encore de l'âne et de la vache. Les joumars n'engendrent point leurs semblables, quoiqu'ils aient en apparence tout ce qu'il faut pour le faire. »
« Le joumart est un petit animal un peu plus grand qu'un âne, mais excessivement fort, la tête ressemble assez à celle du taureau, ayant le front très large et le bout du nez gros, de façon que quand on le voit en face, on croirait que c'est un taureau sans cornes. Les joumars sont communs en dauphiné où on s'en sert que pour porter des fardeaux. »[7]
Notes
- http://environnement.ecoles.free.fr/2bgal/img/De%20Seve%20animaux/Le%20jumart.jpg
- http://attelage.org/f_article_read.php?aid=9059
- http://www.archive.org/stream/miresdelasocizoo03soci/miresdelasocizoo03soci_djvu.txt
- Georges-Louis Leclerc De Buffon, Oeuvres complètes de Buffon, avec les supplémens, (lire en ligne)
- http://musee.vet-alfort.fr/Site_Fr/textemo1.htm
- Expériences pour servir à l'histoire de la génération des animaux et des plantes par Lazzaro Spallanzani, Genève, 1785
- François Alexandre De Garsault, Le nouveau parfait maréchal : la connoissance générale et universelle du cheval, divisé en sept traités, , 641 p. (lire en ligne)