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Les Gogottes sont des animaux imaginés, à partir des années 1950 par Philolaos. Il enseigne alors la poterie au centre de Claireau, à [[Saint-Rémy-lès-Chevreuse]], il y réalise ses premières Gogottes en terre entre 1951 et 1967. Le sculpteur s'est inspiré d’un livre de l'[[éléphant]] [[Babar]] de [[Jean de Brunhoff]] : ''Les Vacances de Zéphir'' dans lequel apparaissent, outre le [[singe]] Zéphir, viel ami de Babar, la [[sirène]] Éléonore, sa tante Crustadèle, le monstre Polomoche et les Gogottes<ref>[http://chroniques.bnf.fr/archives/decembre2006/numero_courant/collections/babar.htm Source : Babar à la Bnf]</ref>. Cet album a été publié en 1936.
Les Gogottes sont des animaux imaginés, à partir des années 1950 par Philolaos. Il enseigne alors la poterie au centre de Claireau, à [[Saint-Rémy-lès-Chevreuse]], il y réalise ses premières Gogottes en terre entre 1951 et 1967. Le sculpteur s'est inspiré d’un livre de l'[[éléphant]] [[Babar]] de [[Jean de Brunhoff]] : ''Les Vacances de Zéphir'', publié en 1936, dans lequel apparaissent, outre le [[singe]] Zéphir, viel ami de Babar, la [[sirène]] Éléonore, sa tante Crustadèle, le monstre Polomoche et les Gogottes<ref>[http://chroniques.bnf.fr/archives/decembre2006/numero_courant/collections/babar.htm Source : Babar à la Bnf]</ref>.


Les Gogottes sont réalisées en [[béton]] lavé avec un ruban d'[[acier inoxydable]] intégré dans celui-ci. Un des intérêts de ces rubans d'acier c'est sa tendance naturelle à se tordre et ainsi offrir des formes qui échappent à la rigueur géométrique et se rapprochent des formes aléatoires et naturelles.
Les Gogottes sont réalisées en [[béton]] lavé, avec un ruban d'[[acier inoxydable]] intégré dans celui-ci. Un des intérêts de ces rubans d'acier est leur tendance naturelle à se tordre et ainsi à épouser des formes qui échappent à la rigueur géométrique et se rapprochent des formes aléatoires et naturelles.


Avec ces étonnantes figures animales, Philolaos créée un étrange bestiaire essentiellement ludique. Le jardin des Gogottes de Guyancourt intégre quatre Gogottes.
Avec ces étonnantes figures animales, Philolaos créée un étrange bestiaire essentiellement ludique. Le jardin des Gogottes de Guyancourt comporte quatre Gogottes.


Le '''sexe des gogottes''' : contrairement aux [[ange]]s et aux personnages de la [[bande dessinée]] de Babar, les Gogottes, créatures de béton et d'acier, ont un sexe. Celui-ci est en acier. Parmi les quatre Gogottes on découvre facilement 2 Gogottes [[Mâle (biologie)|mâles]] et 2 Gogottes [[femelle]]s.
Le '''sexe des gogottes''' : contrairement aux [[ange]]s et aux personnages de la [[bande dessinée]] de Babar, les Gogottes, créatures de béton et d'acier, ont un sexe. Celui-ci est en acier. Parmi les quatre Gogottes on découvre facilement 2 Gogottes [[Mâle (biologie)|mâles]] et 2 Gogottes [[femelle]]s.

Version du 29 septembre 2010 à 16:21

Fichier:Gogotte rieuse.JPG
Gogotte heureuse

Le Jardin des Gogottes est situé dans le quartier de Villaroy à Guyancourt dans les Yvelines. C'est une œuvre conçue en 1996 par l'urbaniste Jean-Noël Capart avec le paysagiste Jacques Simon. Le sculpteur Philolaos Tloupas y a inséré ses Gogottes.

Ancien élève de l'école des Beaux-Arts d'Athènes entre 1944 et 1947, Philolaos Tloupas s'installera ensuite en France et étudiera dans l'atelier de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris avec comme professeur le sculpteur Marcel Gimond. C'est dans les années 1960 qu'il commencera à travailler avec de nombreux architectes et paysagistes, lui permettant de proposer ses sculptures dans les projets architecturaux et paysagers de ces derniers[1]. Philolaos est décèdé le 18 septembre 2010[2].

Géographie

Le jardin, qui se développe sur une surface d'un hectare, est un des éléments de l'axe visuel reliant le clocher de l'Église Saint-Victor du centre ville de Guyancourt à la Ruche au centre du Technocentre Renault en passant par la vague de lumière du sculpteur Pierre Nicouleau et l'étang de Villaroy. Un fil d'acier inoxydable relie entre eux les différents éléments de cet axe.

A proximité, les façades des bâtiments qui entourent une partie du jardin des Gogottes sont ornées de caryatides inspirées de la Vénus de Milo, c'est une œuvre de l'architecte Manolo Nuñez-Yanowsky.

Descriptif

Les Gogottes sont des animaux imaginés, à partir des années 1950 par Philolaos. Il enseigne alors la poterie au centre de Claireau, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, il y réalise ses premières Gogottes en terre entre 1951 et 1967. Le sculpteur s'est inspiré d’un livre de l'éléphant Babar de Jean de Brunhoff : Les Vacances de Zéphir, publié en 1936, dans lequel apparaissent, outre le singe Zéphir, viel ami de Babar, la sirène Éléonore, sa tante Crustadèle, le monstre Polomoche et les Gogottes[3].

Les Gogottes sont réalisées en béton lavé, avec un ruban d'acier inoxydable intégré dans celui-ci. Un des intérêts de ces rubans d'acier est leur tendance naturelle à se tordre et ainsi à épouser des formes qui échappent à la rigueur géométrique et se rapprochent des formes aléatoires et naturelles.

Avec ces étonnantes figures animales, Philolaos créée un étrange bestiaire essentiellement ludique. Le jardin des Gogottes de Guyancourt comporte quatre Gogottes.

Le sexe des gogottes : contrairement aux anges et aux personnages de la bande dessinée de Babar, les Gogottes, créatures de béton et d'acier, ont un sexe. Celui-ci est en acier. Parmi les quatre Gogottes on découvre facilement 2 Gogottes mâles et 2 Gogottes femelles.

Pour François Deligné : « les Guyancourtois sont très attachés au jardin des Gogottes qui est une véritable référence géographique et artistique dans la ville. Guyancourt est associée pour toujours aux Gogottes et donc à Tloupas Philolaos.». Philolaos a aussi réalisé à Guyancourt en 2000, la sculpture de la place Don Helder Camara représentant une arbre métallique en acier inoxydable.

A voir

Diaporama du jardin

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Notes et références

Liens externes