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« Jean Escoula » : différence entre les versions

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{{Ébauche|sculpteur}}
{{Ébauche|sculpteur français}}
{{Infobox Artiste
[[File:Jean Escoula La Peine.jpg|thumb|''La Peine''.]]
|date de décès=30 juillet 1911
'''Jean Escoula''', né à [[Bagnères-de-Bigorre]] en [[1851]] et mort à [[Paris]] en [[1911]], est un sculpteur français.
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'''Jean Escoula''', né à [[Bagnères-de-Bigorre]] le {{date de naissance|26 octobre 1851}} et mort à [[Neuilly-sur-Marne]] le {{date de décès|30 juillet 1911}}<ref>[https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a0115766775991Mqhp8/da1fb75b3d Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Neuilly-sur-Marne, n° 288, vue 60/124.]</ref>, est un [[sculpteur]] [[France|français]].

Son fils [[Jacques Escoula]] (1882-1930) est également sculpteur<ref>[http://art.loucrup65.fr/sculpteurs.htm « Jacques Escoula (1883-1930) », dans ''Art dans les Hautes-Pyrénées''], sur art.loucrup65.fr.</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
Jean Escoula reçoit une formation d'apprenti chez son père marbrier jusqu'en [[1871]]. Il travaille comme praticien dans les ateliers de [[Jean-Baptiste Carpeaux]], [[Jean Gautherin]], [[Alfred-Charles Lenoir|Alfred Lenoir]] et [[Auguste Rodin]], tout en développant parallèlement son œuvre personnel.
Jean Escoula reçoit une formation d'apprenti chez son père marbrier jusqu'en 1871. Il travaille comme praticien dans les ateliers de [[Jean-Baptiste Carpeaux]], [[Jean Gautherin]], [[Alfred-Charles Lenoir|Alfred Lenoir]] et [[Auguste Rodin]], tout en développant parallèlement son œuvre personnel.


Entre [[1884]] et [[1900]], il exécute pour Rodin les marbres de ''Eve'', ''Eternelle idole'', ''Madame [[Alfred Roll]]'' (vers [[1887]], avec Louis Cornu), ''Madame Vicuna'' (en [[1888]], avec Louis Cornu), ''Danaïde'' (vers [[1889]]), ainsi que les chevaux du ''monument de [[Claude Gellée]]'' (en [[1892]], avec [[Victor Peter]])<ref>Site du musée d'Orsay [http://www.musee-orsay.fr/fr/espace-professionnels/professionnels/chercheurs/rech-rec-art-home/notice-artiste.html?no_cache=1&nnumid=11951&retouroeuvre=%252Ffr%252Fcollections%252Fcatalogue-des-oeuvres%252Fnotice.html%253Fno_cache%253D1%2526nnumid%253D133966%2526cHash%253Dd35f8fae9e]</ref>.
Entre 1884 et 1900, il exécute pour Rodin les marbres d’''[[Ève (Rodin)|Ève]]'', ''Éternelle idole'', ''Madame [[Alfred Roll]]'' (vers 1887, avec Louis Cornu), ''Madame Vicuna'' (en 1888, avec Louis Cornu), ''[[La Danaïde]]'' (vers 1889), ainsi que les chevaux du ''Monument de [[Claude Gellée]]'' (en 1892, avec [[Victor Peter]])<ref>[http://www.musee-orsay.fr/fr/espace-professionnels/professionnels/chercheurs/rech-rec-art-home/notice-artiste.html?no_cache=1&nnumid=11951&retouroeuvre=%252Ffr%252Fcollections%252Fcatalogue-des-oeuvres%252Fnotice.html%253Fno_cache%253D1%2526nnumid%253D133966%2526cHash%253Dd35f8fae9e Site du musée d'Orsay].</ref>.


Entre [[1868]] et [[1908]] il expose au [[Salon de peinture|Salon de la société des artistes français]], et de [[1892]] à [[1910]] au [[Société nationale des beaux-arts|Salon de la Société nationale des beaux-arts]].
Entre 1868 et 1908, il expose au [[Salon des artistes français]], et de 1892 à 1910 au Salon de la [[Société nationale des beaux-arts]].


Il a reçu une médaille d'or aux [[Expositions universelles de Paris|Expositions universelles]] de [[1889]] et de [[1900]].
Il remporte une médaille d'or à l'[[Exposition universelle de 1889]] et à [[Exposition universelle de 1900|celle de 1900]].


== Œuvres dans les collections publiques ==
== Œuvres dans les collections publiques ==
<!-- liste non exhaustive, par ordre alphabétique de localité -->
* ''Jeunes baigneuses'' ([[1888]]), plâtre, exposé sous le n°3858 au Salon de [[1886]], [[musée de la Chartreuse de Douai]]. Un autre exemplaire se trouve au musée municipal de [[Châlons-en-Champagne]]
* [[Bagnères-de-Bigorre]] :
* ''La Douleur'', vers [[1890]], tête de Céphale issue du groupe ''La Mort de Procris'', plâtre, [[musée d'Orsay]]. Un autre exemplaire est conservé au [[musée Massey]] à Tarbes. Un exemplaire en bronze édité par [[Siot-Decauville]] se trouve au [[musée des Beaux-Arts de Valenciennes]]<ref>Notice du musée d'Orsay[http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/sculpture/commentaire_id/la-douleur-17657.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=842&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=729&cHash=104114f2b1]</ref>
** parc thermal : ''Muse bagnéraise'', 1909, statue en marbre<ref>{{Base Joconde|IM65002601|''Muse bagnéraise''}}.</ref> ;
* ''La Mort de Procris'', groupe en marbre, [[1898]], en dépôt au parc du [[château de Rambouillet]]<ref>Le plâtre de ce groupe d'inspiration mythologique a été exposé au Salon de la société des artistes français de [[1890]], et le marbre au Salon de la Société nationale des beaux-arts de [[1898]]. </ref>.
** ''Monument à [[Sophie Cottin]]'', 1910, bas-relief en marbre<ref>[https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/1951 « Monument à Sophie Cottin »], notice sur ''anosgrandshommes.musee-orsay.fr''.</ref>.
* ''Vers l'amour'' ([[1901]]), groupe en marbre, [[jardins de la Fontaine]] à Nîmes
* [[Châlons-en-Champagne]], [[Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne|musée des Beaux-Arts et d'Archéologie]] : ''Jeunes baigneuses'', plâtre.
* ''Vers l'amour'' ou ''Au Ruisseau'' ou ''Paul et Virginie'', réduction en biscuit par la Manufacute de Sèvres, [[musée national de Céramique]] à Sèvres
* [[Douai]], [[Musée de la Chartreuse de Douai|musée de la Chartreuse]] : ''Jeunes baigneuses'', 1888, plâtre, exposé au Salon de 1886 sous le {{numéro|3858}}.
* ''Souvenir'' ([[1904]]), marbre, musée municipal de [[Feurs]]
* [[Feurs]], [[musée de Feurs]] : ''Souvenir'', 1904, marbre.
* [[Nîmes]], [[jardins de la Fontaine]] : ''Vers l'amour'', 1901, groupe en marbre.
* [[Paris]], [[musée d'Orsay]] : ''Tête de Céphale'', dit aussi ''La Douleur'', vers 1890, tête issue du groupe ''La Mort de Procris'', plâtre<ref>[http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/sculpture/commentaire_id/la-douleur-17657.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=842&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=729&cHash=104114f2b1 Notice du musée d'Orsay].</ref>.
* [[Rambouillet]], parc du [[château de Rambouillet]] : ''La Mort de Procris'', 1898, groupe en marbre.
* [[Sèvres]], [[musée national de Céramique]] : ''Vers l'amour'' ou ''Au Ruisseau'' ou ''Paul et Virginie'', réduction en biscuit par la [[Manufacture de Sèvres]].
* [[Tarbes]], [[musée Massey]] : ''Tête de Céphale'', dit aussi ''La Douleur'', vers 1890, plâtre.
** ''[[Fontaine des quatre vallées]]'' ou ''Monument Duvignau-Bousigues'', 1897, en collaboration avec [[Edmond Desca]] et [[Louis Mathet]]<ref>[https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/fontaine-des-quatre-vallees-ou-monument-duvignau-bousigues-tarbes/ « Fontaine des quatre vallées, ou Monument Duvignau-Bousigues – Tarbes »], notice sur e-monumen.net.</ref> ;
* [[Valenciennes]], [[Musée des Beaux-Arts de Valenciennes|musée des Beaux-Arts]] : ''Tête de Céphale'', dit aussi ''La Douleur'', bronze, fonte [[Siot-Decauville]].

== Salons ==
<!-- liste non exhaustive -->
* 1890 : ''La Mort de Procris'', groupe en plâtre.
* 1892 : ''Le Printemps'', statue en plâtre.
* 1895 : ''Nymphe des Sources'', statue en plâtre.
* 1897 : ''La Douleur'', statue<ref>Gaston Schefer, ''Le Salon de 1897'', Paris, Goupil et {{Cie}}, 1897, {{pp.|89}} et 95 [https://archive.org/stream/salondeburt1897burt#page/90/mode/2up (en ligne)].</ref>.
* 1898 : ''La Mort de Procris'', groupe en marbre.
* 1909 : ''Muse bagnéraise'', statue en marbre.
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<gallery mode="packed" heights="200" caption="Œuvres de Jean Escoula">
File:Jean Escoula Le Printemps.jpg|''Le Printemps'' (Salon de 1892).
Le Monde moderne (1895) (14764439112).jpg|''Nymphe des Sources'' (Salon de 1895).
Jean Escoula La Peine.jpg|''La Douleur'' (Salon de 1897).
Nîmes-Jardin de La Fontaine-Vers l'Amour-20101001.jpg|''Vers l'amour'' (1901), [[Nîmes]], [[jardins de la Fontaine]].
Jean Escoula - La Muse Bagnéraise 03.jpg|''Muse Bagnéraise'' (1909), [[Bagnères-de-Bigorre]], parc thermal.
File:Sophie Cottin, buste en marbre.jpg|''Monument à [[Sophie Cottin]]'' (1910), [[Bagnères-de-Bigorre]].
</gallery>


== Bibliographie ==
== Notes et références ==
{{références|taille=30}}
* [[Stanislas Lami]], ''Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle'', tome II, 1914-1921.
* [[Bénézit]], 1999.


== Références ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
<references />
* {{Ouvrage|langue=FR|auteur1=[[Stanislas Lami]]|titre=Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. II. « D-F »|passage=289-293|lieu=Paris|éditeur=H. Champion|date=1914-1921|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9686932d/f309.item|consulté le=2020-11-07}}.
* ''[[Dictionnaire Bénézit]]'', 1999.
* Collectif, ''Rodin, la chair, le marbre'', Paris, Éditions Hazan, 2012 {{ISBN|978-2754106344}}. {{commentaire biblio SRL|Catalogue de l’exposition éponyme au [[musée Rodin]], à Paris, du {{date-|8 juin 2012}} au {{date-|3 mars 2013}}.}}


=== Liens externes ===
{{Portail|sculpture|histoire de l'art|France au XIXe siècle}}
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{{Portail|sculpture|histoire de l'art|France}}
{{DEFAULTSORT:Escoula, Jean}}
{{DEFAULTSORT:Escoula, Jean}}
[[Catégorie:Sculpteur français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Sculpteur français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Sculpteur français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Sculpteur français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en 1851]]
[[Catégorie:Auguste Rodin]]
[[Catégorie:Décès en 1911]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1851]]
[[Catégorie:Naissance à Bagnères-de-Bigorre]]
[[Catégorie:Décès en juillet 1911]]
[[Catégorie:Décès à Neuilly-sur-Marne]]
[[Catégorie:Décès à 59 ans]]

Dernière version du 30 octobre 2022 à 11:50

Jean Escoula
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Maître
Maurice Journès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Jean Escoula, né à Bagnères-de-Bigorre le et mort à Neuilly-sur-Marne le [1], est un sculpteur français.

Son fils Jacques Escoula (1882-1930) est également sculpteur[2].

Jean Escoula reçoit une formation d'apprenti chez son père marbrier jusqu'en 1871. Il travaille comme praticien dans les ateliers de Jean-Baptiste Carpeaux, Jean Gautherin, Alfred Lenoir et Auguste Rodin, tout en développant parallèlement son œuvre personnel.

Entre 1884 et 1900, il exécute pour Rodin les marbres d’Ève, Éternelle idole, Madame Alfred Roll (vers 1887, avec Louis Cornu), Madame Vicuna (en 1888, avec Louis Cornu), La Danaïde (vers 1889), ainsi que les chevaux du Monument de Claude Gellée (en 1892, avec Victor Peter)[3].

Entre 1868 et 1908, il expose au Salon des artistes français, et de 1892 à 1910 au Salon de la Société nationale des beaux-arts.

Il remporte une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900.

Œuvres dans les collections publiques

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  • 1890 : La Mort de Procris, groupe en plâtre.
  • 1892 : Le Printemps, statue en plâtre.
  • 1895 : Nymphe des Sources, statue en plâtre.
  • 1897 : La Douleur, statue[8].
  • 1898 : La Mort de Procris, groupe en marbre.
  • 1909 : Muse bagnéraise, statue en marbre.

Notes et références

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Bibliographie

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Liens externes

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