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'''Karl-Ernst Schrod''' (* 13 mars 1841 à [[Bickendorf]]; † 10 avril 1914 à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]) était un théologien en pastorale, liturgiste, évêque titulaire de [[Basilinopolis]] et évêque auxiliaire de [[Trèves (Allemagne)|Trèves.]]
'''Karl-Ernst Schrod''' (* 13 mars 1841 à [[Bickendorf]]; † 10 avril 1914 à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]]) était un théologien en pastorale, liturgiste, [[évêque]] titulaire de [[Basilinopolis]] et évêque auxiliaire de [[Trèves (Allemagne)|Trèves.]]


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Enfance et jeunesse ===
=== Enfance et jeunesse ===
Karl-Ernst Schrod était le fils unique de Hubert Schrod et Scholastika-Cäcilia [[du Sartz de Vigneulles]]<ref name=":0">{{Article |langue= |auteur1=Heinz Andreas |titre=Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren |périodique=Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm |date=1992 |issn= |lire en ligne= |pages=54-58 }}</ref>.
Karl-Ernst Schrod était le fils unique de Hubert Schrod et Scholastika-Cäcilia [[du Sartz de Vigneulles]]<ref name=":0">{{Article |langue= |auteur1=Heinz Andreas |titre=Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren |périodique=Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm |date=1992 |issn= |lire en ligne= |pages=54-58 }}</ref>.

Il fut baptisé le jour de sa naissance à Bickendorf.


Il était issu, du côté paternel, d'une famille de notables de la ville de [[Bitburg]]. Son arrière-grand-père Hubert faisait partie des citoyens les plus riches et influents de la commune. Son grand-père Johann-Baptist, aubergiste, possédait deux maisons à Bitburg dont une se situant actuellement ''Schrodengasse'', rue nommée ainsi en référence à la famille. Son père Hubert était propriétaire terrien et agriculteur. Il est décédé le 20 février 1844, alors que Karl-Ernst n'avait pas encore trois ans.
Il était issu, du côté paternel, d'une famille de notables de la ville de [[Bitburg]]. Son arrière-grand-père Hubert faisait partie des citoyens les plus riches et influents de la commune. Son grand-père Johann-Baptist, aubergiste, possédait deux maisons à Bitburg dont une se situant actuellement ''Schrodengasse'', rue nommée ainsi en référence à la famille. Son père Hubert était propriétaire terrien et agriculteur. Il est décédé le 20 février 1844, alors que Karl-Ernst n'avait pas encore trois ans.


Sa mère Scholastika-Cäcilia du Sartz de Vigneulles (* 23 mars 1821 à [[St. Nikolaus (Sarre)|Sankt Nikolaus]]) était descendante d'une très ancienne famille de la chevalerie installée dans la région depuis la [[Révolution française]]. Son père Karl-Ernst vivait à Bickendorf dont il était seigneur en 1829. La noblesse de ce dernier, d'origine lorraine, avait été reconnue par l'Etat de Prusse le 7 septembre 1827<ref>{{Article |langue= |auteur1=Guido Müller |titre=Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles |périodique=Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis für Kultur und Landschaft |date=1993 |issn= |lire en ligne= |pages=43-50 }}</ref>. Il avait épousé Victoire-Françoise-Madeleine des Guiots (Desquiotz) le 30 juillet 1819 à [[Ludweiler]].
Sa mère Scholastika-Cäcilia du Sartz de Vigneulles (* 23 mars 1821 à [[St. Nikolaus (Sarre)|Sankt Nikolaus]]) était descendante d'une très ancienne famille de la chevalerie lorraine installée dans la région depuis la [[Révolution française]]. Son père Karl-Ernst, qui était également le parrain de Karl-Ernst Schrod, vivait à Bickendorf dont il était seigneur en 1829. La noblesse de ce dernier avait été reconnue par l'Etat de Prusse le 7 septembre 1827<ref>{{Article |langue= |auteur1=Guido Müller |titre=Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles |périodique=Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis für Kultur und Landschaft |date=1993 |issn= |lire en ligne= |pages=43-50 }}</ref>. Il avait épousé Victoire-Françoise-Madeleine des Guiots (Desquiotz) le 30 juillet 1819 à [[Ludweiler]].


Devenue très vite veuve, la mère de Karl-Ernst Schrod a dû éduquer son fils seule. Elle l'a donc envoyé chez une famille parente de [[Beaumarais]] afin qu'il puisse recevoir une instruction à Sarrelouis. Par la suite, il a été élève à [[Recklinghausen]], au Gymnasium Petrinum<ref name=":1">{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Karl Ernst Schrod|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-09-19|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Karl_Ernst_Schrod&oldid=203778930|consulté le=2020-12-19}}</ref>. Après le baccalauréat, il s'est rendu au séminaire à Trèves où il a étudié, de 1860 à 1864, la théologie et la philosophie<ref name=":1" />. Sa mère le suivait dans ses déplacements<ref name=":0" />.
Devenue très vite veuve, la mère de Karl-Ernst Schrod a dû éduquer son fils seule. Elle l'a donc envoyé dans une famille parente de [[Beaumarais]] afin qu'il puisse recevoir une instruction à [[Sarrelouis]]. Par la suite, il a été élève à [[Recklinghausen]], au Gymnasium Petrinum<ref name=":1">{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Karl Ernst Schrod|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-09-19|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Karl_Ernst_Schrod&oldid=203778930|consulté le=2020-12-19}}</ref>. Après le baccalauréat, il s'est rendu au séminaire à Trèves où il a étudié, de 1860 à 1864, la théologie et la philosophie<ref name=":1" />. Sa mère le suivait dans ses déplacements<ref name=":0" />.


Il est devenu diacre le 23 mars 1864, puis a été ordonné prêtre par l'évêque Matthias Eberhard<ref>{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Matthias Eberhard|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-07-01|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Matthias_Eberhard&oldid=201479944|consulté le=2020-12-19}}</ref> le 27 août 1864<ref name=":2">{{Lien web |titre=Teil 2: Weihbischof Dr. Karl Ernst Schrod - Alles von Hülzweiler |url=http://www.von-huelzweiler.de/geschichte2/178-religioese-geschichte/kirchen-von-huelzweiler/unsere-neue-kirche-1909/otto-wilhelm-100-jahre-pfarrkirche/83-teil-2-weihbischof-dr-karl-ernst-schrod |site=www.von-huelzweiler.de |consulté le=2020-12-19}}</ref>.
Il devint [[Diacre (catholicisme)|diacre]] le 23 mars 1864, puis fut ordonné [[prêtre]] par l'évêque Matthias Eberhard<ref>{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Matthias Eberhard|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-07-01|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Matthias_Eberhard&oldid=201479944|consulté le=2020-12-19}}</ref> le 27 août 1864<ref name=":2">{{Lien web |titre=Teil 2: Weihbischof Dr. Karl Ernst Schrod - Alles von Hülzweiler |url=http://www.von-huelzweiler.de/geschichte2/178-religioese-geschichte/kirchen-von-huelzweiler/unsere-neue-kirche-1909/otto-wilhelm-100-jahre-pfarrkirche/83-teil-2-weihbischof-dr-karl-ernst-schrod |site=www.von-huelzweiler.de |consulté le=2020-12-19}}</ref>.


=== Débuts de carrière ecclésiastique (1864-1894) ===
=== Débuts de carrière ecclésiastique (1864-1894) ===
De 1864 à 1867, Karl-Ernst Schrod fut abbé de l'église paroissiale Saint Antoine à Trèves. Son profil exceptionnel a alors été reconnu<ref name=":2" />.
De 1864 à 1867, Karl-Ernst Schrod fut [[chapelain]] de l'église paroissiale Saint Antoine à Trèves. Son profil exceptionnel a alors été reconnu<ref name=":2" />.


Le 24 décembre 1867, il fut nommé vicaire à [[Ensdorf (Sarre)|Ensdorf]], puis curé de la paroisse à partir du 5 juillet 1868<ref name=":2" />. A cette époque, il y a cofondé la ''Rosenkranzbruderschaft'' ou [[confrérie du rosaire]]. En effet, il avait une véritable dévotion pour la Vierge Marie<ref name=":0" />.
Le 24 décembre 1867, il fut nommé vicaire à [[Ensdorf (Sarre)|Ensdorf]], puis [[curé]] de la paroisse à partir du 5 juillet 1868<ref name=":2" />. A cette époque, il y a cofondé la ''Rosenkranzbruderschaft'' ou [[confrérie du rosaire]]. En effet, il avait une véritable dévotion pour la Vierge Marie<ref name=":0" />.


A partir du 22 octobre 1872, il enseigna au séminaire de Trèves la [[théologie pastorale]] et la [[liturgie]]. Cependant, il dut s’exiler dès 1873 en raison du ''[[Kulturkampf]]'' ou « combat pour la civilisation » du chancelier [[Otto von Bismarck]]. Il est alors allé en Belgique et au Luxembourg, puis il revint à Trèves dès 1880.
A partir du 22 octobre 1872, il enseigna au séminaire de Trèves la [[théologie pastorale]] et la [[liturgie]]. Cependant, il dut s’exiler dès 1873 en raison du ''[[Kulturkampf]]'' ou « combat pour la civilisation » du chancelier [[Otto von Bismarck]]. Il est alors allé en Belgique et au Luxembourg, puis il revint à Trèves dès 1880.


Le 28 juillet 1885, il fut nommé au Conseil spirituel (titre honorifique).
Le 28 juillet 1885, il fut nommé ''Geistlicher Rat'' (titre honorifique).


À partir de 1889, il se rendit plusieurs fois auprès de l’évêque malade de Metz [[François-Louis Fleck]], Karl-Ernst Schrod parlait parfaitement le français, langue de ses origines du côté maternel<ref name=":0" />.
À partir de 1889, il se rendit plusieurs fois auprès de l’évêque malade de Metz [[François-Louis Fleck]], Karl-Ernst Schrod parlait parfaitement le français, langue de ses origines du côté maternel<ref name=":0" />.
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On disait de lui qu'il était exigeant avec le clergé, mais proche des personnes et compréhensif avec les confirmands<ref name=":5" />.
On disait de lui qu'il était exigeant avec le clergé, mais proche des personnes et compréhensif avec les confirmands<ref name=":5" />.


Il est décédé le [[Vendredi saint]] 10 avril 1914 en présence de l'archevêque Michael Felix Korum<ref>{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Michael Felix Korum|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-12-05|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Michael_Felix_Korum&oldid=206264735|consulté le=2020-12-19}}</ref>. Son caveau est visible de nos jours dans le cloître de la cathédrale de Trèves.
Il est décédé le [[Vendredi saint]] 10 avril 1914 en présence de l'archevêque Michael Felix Korum<ref>{{Chapitre|langue=de|titre chapitre=Michael Felix Korum|titre ouvrage=Wikipedia|date=2020-12-05|lire en ligne=https://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Michael_Felix_Korum&oldid=206264735|consulté le=2020-12-19}}</ref>. Quatre jours plus tard, il fut inhumé. Son caveau est visible de nos jours dans le cloître de la cathédrale de Trèves.


Il est aujourd'hui citoyen d'honneur de la ville de Bickendorf<ref name=":1" />.
Il est aujourd'hui citoyen d'honneur de la ville de Bickendorf<ref name=":1" />.
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* [[Karl Ernst Schrod]] (de)
* [[Karl Ernst Schrod]] (de)

== Notes et références ==
<references />
<references />
[[Catégorie:Trèves]]
[[Catégorie:Trèves]]

Version du 19 décembre 2020 à 13:46

Karl-Ernst Schrod (* 13 mars 1841 à Bickendorf; † 10 avril 1914 à Trèves) était un théologien en pastorale, liturgiste, évêque titulaire de Basilinopolis et évêque auxiliaire de Trèves.

Biographie

Enfance et jeunesse

Karl-Ernst Schrod était le fils unique de Hubert Schrod et Scholastika-Cäcilia du Sartz de Vigneulles[1].

Il fut baptisé le jour de sa naissance à Bickendorf.

Il était issu, du côté paternel, d'une famille de notables de la ville de Bitburg. Son arrière-grand-père Hubert faisait partie des citoyens les plus riches et influents de la commune. Son grand-père Johann-Baptist, aubergiste, possédait deux maisons à Bitburg dont une se situant actuellement Schrodengasse, rue nommée ainsi en référence à la famille. Son père Hubert était propriétaire terrien et agriculteur. Il est décédé le 20 février 1844, alors que Karl-Ernst n'avait pas encore trois ans.

Sa mère Scholastika-Cäcilia du Sartz de Vigneulles (* 23 mars 1821 à Sankt Nikolaus) était descendante d'une très ancienne famille de la chevalerie lorraine installée dans la région depuis la Révolution française. Son père Karl-Ernst, qui était également le parrain de Karl-Ernst Schrod, vivait à Bickendorf dont il était seigneur en 1829. La noblesse de ce dernier avait été reconnue par l'Etat de Prusse le 7 septembre 1827[2]. Il avait épousé Victoire-Françoise-Madeleine des Guiots (Desquiotz) le 30 juillet 1819 à Ludweiler.

Devenue très vite veuve, la mère de Karl-Ernst Schrod a dû éduquer son fils seule. Elle l'a donc envoyé dans une famille parente de Beaumarais afin qu'il puisse recevoir une instruction à Sarrelouis. Par la suite, il a été élève à Recklinghausen, au Gymnasium Petrinum[3]. Après le baccalauréat, il s'est rendu au séminaire à Trèves où il a étudié, de 1860 à 1864, la théologie et la philosophie[3]. Sa mère le suivait dans ses déplacements[1].

Il devint diacre le 23 mars 1864, puis fut ordonné prêtre par l'évêque Matthias Eberhard[4] le 27 août 1864[5].

Débuts de carrière ecclésiastique (1864-1894)

De 1864 à 1867, Karl-Ernst Schrod fut chapelain de l'église paroissiale Saint Antoine à Trèves. Son profil exceptionnel a alors été reconnu[5].

Le 24 décembre 1867, il fut nommé vicaire à Ensdorf, puis curé de la paroisse à partir du 5 juillet 1868[5]. A cette époque, il y a cofondé la Rosenkranzbruderschaft ou confrérie du rosaire. En effet, il avait une véritable dévotion pour la Vierge Marie[1].

A partir du 22 octobre 1872, il enseigna au séminaire de Trèves la théologie pastorale et la liturgie. Cependant, il dut s’exiler dès 1873 en raison du Kulturkampf ou « combat pour la civilisation » du chancelier Otto von Bismarck. Il est alors allé en Belgique et au Luxembourg, puis il revint à Trèves dès 1880.

Le 28 juillet 1885, il fut nommé Geistlicher Rat (titre honorifique).

À partir de 1889, il se rendit plusieurs fois auprès de l’évêque malade de Metz François-Louis Fleck, Karl-Ernst Schrod parlait parfaitement le français, langue de ses origines du côté maternel[1].

Le 17 février 1894, il fut nommé au Chapitre de la cathédrale de Trèves.

Ses activités en tant qu'évêque auxiliaire de Trèves (1894-1914)

Karl-Ernst Schrod fut nommé évêque titulaire de Basilinopolis et évêque auxiliaire de Trèves le 17 avril 1894. La cérémonie d'ordination eut lieu le 6 mai de la même année[6].

Son blason représentait une croix partageant l'ensemble en quatre parties. Au milieu de cette croix, on pouvait voir un cœur, et dans chacune des quatre parties, un cercle rouge. En effet, Karl-Ernst, qui avait une dévotion pour la Passion du Christ, avait associé les cinq anneaux du blason de la famille du Sartz de Vigneulles, dont il était issu par sa mère, aux cinq plaies du Christ[1].

Durant sa carrière, il consacra en tout 44 autels, 93 églises, et entreprit 108 tournées de confirmation[5].

En 1896, il fut nommé en tant que juge ecclésiastique à Trèves. A la même époque, lorsque la nouvelle église Saint Martin de Bickendorf a été reconstruite, c'est lui-même qui l'a consacrée le 26 octobre 1897[7]. Il créa également une fondation pour aider les étudiants de Bickendorf, ce qui montre qu'il est toujours resté fidèle à sa commune d'origine. Malheureusement, cette fondation n'a pas supporté l'inflation qui a suivi la Première Guerre mondiale[7].

En 1898, il fut nommé doyen de la cathédrale de Trèves[6].

On disait de lui qu'il était exigeant avec le clergé, mais proche des personnes et compréhensif avec les confirmands[8].

Il est décédé le Vendredi saint 10 avril 1914 en présence de l'archevêque Michael Felix Korum[9]. Quatre jours plus tard, il fut inhumé. Son caveau est visible de nos jours dans le cloître de la cathédrale de Trèves.

Il est aujourd'hui citoyen d'honneur de la ville de Bickendorf[3].

Oeuvres

Karl-Ernst Schrod a écrit de nombreux ouvrages d'une qualité scientifique indéniable[5].

Ainsi, il a rédigé divers livres de prière, dont « Angelus custos » (« Ange gardien »)[5], ainsi qu'un épais ouvrage sur le rosaire qui parut en 1873 à Einsiedeln en Suisse, lieu de pélérinage marial, mais aussi à New York et Cincinnati[8].

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. a b c d et e Heinz Andreas, « Der Trierer Weihbischof Karl Schrod (1894-1914) : vor 150 Jahren in Bickendorf geboren », Heimatkalender / Landkreis Bitburg-Prüm,‎ , p. 54-58
  2. Guido Müller, « Von Lothringen über die Saar bis in die Eifel. Geschichte der Familie Dussart/Dussartz de Vigneulles », Unsere Heimat. Mitteilungsblatt des Landkreises Saarlouis für Kultur und Landschaft,‎ , p. 43-50
  3. a b et c (de) « Karl Ernst Schrod », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  4. (de) « Matthias Eberhard », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  5. a b c d e et f « Teil 2: Weihbischof Dr. Karl Ernst Schrod - Alles von Hülzweiler », sur www.von-huelzweiler.de (consulté le )
  6. a et b « Saarland Biografien », sur www.saarland-biografien.de (consulté le )
  7. a et b « Datenbank der Kulturgüter in der Region Trier », sur kulturdb.de (consulté le )
  8. a et b « Du Sartz de Vigneulles », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  9. (de) « Michael Felix Korum », dans Wikipedia, (lire en ligne)