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Si deux voyelles ne forment pas une diphtongue l'accent tonique est sur la deuxième lettre : la [[diérèse]] '''˙˙''' (ex: '''aër''' /aer/, l'air).
Si deux voyelles ne forment pas une diphtongue l'accent tonique est sur la deuxième lettre : la [[diérèse]] '''˙˙''' (ex: '''aër''' /aer/, l'air).


PENIS JJAJAJAJJAJA LOSERS LOLOLOLOLOLOLOO PENIS LOLOLOLOLOLOLO JAJAJAJAJJAJAJAJAJAJAJA LOLO
==Grammaire==
===Morphologie===
La [[Morphologie (linguistique)|morphologie]] du latin est celle d'une langue hautement [[langue flexionnelle|flexionnelle]].

====Système nominal====
{{Article détaillé|Déclinaisons latines}}

On compte dans le système nominal autant les noms que les adjectifs, qui suivent des flexions proches, sinon similaires.

La flexion nominale comporte :
* deux [[nombre (grammaire)|nombre]]s comme en français : singulier, pluriel ;
* trois [[genre (grammaire)|genre]]s : masculin, féminin et neutre (rare en français, conservé seulement dans les pronoms quoi, que, cela, ça) ;
* cinq types de [[déclinaison (grammaire)|déclinaison]]s (traditionnellement on dit simplement « déclinaisons » au lieu de « types de déclinaisons ») pour le nom ; ces cinq types, que tous les livres de grammaire latine distinguent classiquement, ne sont en fait que des catégories qui elles-mêmes se subdivisent en différents sous-catégories avec pour chacune un tableau de déclinaisons associé : par ex., dans la 3e déclinaison, on distingue les thèmes consonantiques (ex. : ''leo, leonis'', m : thème ''leon-'') des thèmes en -i (ex. : ''ciuis, -is'', m : thème ''ciui-''), etc. ; en outre, pour les 3 premières déclinaisons, il existe des variantes pour les noms d'origine grecque. De loin, la déclinaison offrant le plus d'irrégularités (au point où les Romains se trompaient eux-mêmes et la langue a connu des évolutions) est la 3{{e}} déclinaison : ex. de mots irréguliers : ''rete, -is'', n ; ''os, ossis'', n ; ''securis, -is'', f ; en pratique, cela ne constitue pas un obstacle à l'apprentissage et il suffit généralement de mémoriser le [[nominatif]] et le [[génitif]] d'un nom pour savoir le décliner. Quelques noms, typiquement d'origine étrangère, sont indéclinables ou ont une déclinaison qui leur est propre (ex. : ''Iesus'') ;
* deux classes d'adjectifs : la première correspond aux deux premières déclinaisons du nom, la seconde à la troisième déclinaison du nom. La classe offrant le plus d'irrégularités (au point où les Romains se trompaient eux-mêmes, la langue a connu des évolutions et les livres de grammaire d'aujourd'hui sont en désaccord) est la 2e classe ; en pratique, cela ne constitue pas un obstacle à l'apprentissage et il suffit de mémoriser le nominatif aux trois genres d'un adjectif pour savoir le décliner : ex. : ''acer, acris, acre''. Certains adjectifs tels ''nequam'', ''frugi'' sont indéclinables ;
* les [[degré de comparaison|degrés de l'adjectif]] : comparatif (plus beau que, moins beau que, aussi beau que) et superlatif (très beau, le plus beau, le moins beau), marqués par des suffixes : -ior, -ior, -ius (comparatif), -issimus, a, um (superlatif). Il existe néanmoins des exceptions : bonus, melior, optimus ; malus, pejor, pessimus ; magnus, major, maximus ; parvus, minor, minimus ; multus, plures, plurimi ; facilis, facilior, facillimus ;
* le latin classique comporte sept [[cas]] : [[nominatif]], [[vocatif]], [[accusatif]], [[génitif]], [[datif]], [[ablatif]], [[locatif]]. Ces six premiers cas existent pour la quasi-totalité des noms à quelques noms défectifs près tels ''uicis'' ; quant au locatif, il est limité aux noms propres de villes et de petites îles sous certaines conditions (ex. : ''Romae'', ''Carthagini'') et à quelques mots isolés tels ''domi'', ''ruri'', ''humi'', ''uesperi'', ''belli'', ''heri'' (mot défectif). Le [[roman (langue)|roman]], issu du latin au [[Moyen Âge]] et ancêtre du [[français]], n'en comporte plus que deux.

====Pronoms personnels====
{{Article détaillé|Liste des pronoms en latin}}


==Lexique==
==Lexique==

Version du 26 septembre 2008 à 02:18

Latin
lingua latina
Pays Drapeau du Vatican Vatican
Région Europe
Nombre de locuteurs inconnu
Typologie SOV Modèle:Typologie Caen
flexionnelle
Classification par famille
Modèle:Branche latino-falisque
Modèle:Niveau latino-falisqueLatin
Statut officiel
Langue officielle Vatican
Codes de langue
ISO 639-1 la
ISO 639-2 lat
ISO 639-3 Modèle:Doc ISO3 Modèle:Doc ISO3
Étendue I (langue individuelle)
Échantillon
Article premier de la Déclaration des Droits de l'Homme (voir le texte en français)

I

Omnes homines liberi aequique dignitate atque juribus nascuntur. Ratione conscientiaque praediti sunt et alii erga alios cum fraternitate se gerere debent.

Le latin est une langue italique de la famille des langues indo-européennes, langue-mère des langues romanes. Souvent considérée comme une langue morte, elle continue d'être utilisée et développée comme langue écrite. Utilisée par les Romains, elle resta jusqu'au XVIIe siècle la langue principale de la diplomatie européenne, puisqu'elle était la seule langue commune à toutes les parties.

Le latin acquit une très grande importance avec l'expansion de l'état romain et devenue la langue officielle de l'empire elle se répandit dans la majeur partie de l'Europe et de l'Afrique du nord, Toutes les langues romanes descendent du latin vulgaire, mais des mots d'origine latine se trouvent souvent dans beaucoup de langues modernes; ceci parce que dans le monde occidental, pendant plus d'un millénaire, le latin fut la lingua franca de la culture, des sciences, et des rapports internationaux (voir la note sur la subtile dénomination de "langue française"), ainsi influença les langues locales. Vers le XVIIe siècle la fonction de la lingua franca diminue, mais elle fut intégrée dans les langues vivantes européennes du moment et dans certains milieux littéraires (mémorialiste en particulier), dans la diplomatie, et dans le français, Le français, langue romane, continua de promouvoir les mots d'origine latines dans les autres idiomes.

Langue liturgique et officielle de l'Église catholique (textes doctrinaux ou disciplinaires, droit, etc.), elle est toujours une des quatre langues officielles de l'État du Vatican. Elle est encore partiellement une langue d'enseignement dans les universités pontificales romaines. Même là, la seule matière où une bonne maîtrise du latin est exigée pour les cours est le droit canon. Son enseignement au futur clergé en tant que langue parlée est généralement abandonné dans les séminaires locaux.

Le latin ne se cantonne pas au domaine ecclésiastique et reste étudié et utilisé comme langue de culture. Il possède en effet une grande valeur pédagogique et intellectuelle, et quelques personnes le pratiquent couramment, c'est le « latin vivant ».

Classification

Le latin est une langue indo-européenne appartenant au groupe italique, même si cette appartenance a été contestée par certains linguistes. Plus précisément, on classe le latin parmi les langues italo-falisques.

Répartition géographique

Statut officiel

Le latin est toujours aujourd'hui la langue officielle de l'Église catholique. La langue officielle du Vatican est quant à elle le français avec, de facto, l'italien.

Langues dérivées

Les langues romanes sont dérivées du latin. L'interlingua en constitue une synthèse, dont un courant (le "latin moderne") préconise d'utiliser dès à présent cette langue, vecteur de l'identité latine, puisque comprise sans étude (50 mots à apprendre sur un vocabulaire basique de 5 000) par les 900 millions de locuteurs romans[1].

Écriture

Les Romains sont les créateurs de l'alphabet latin, qui comportait, à l'époque classique, les lettres suivantes :

A B C D E F G H I K L M N O P Q(V) R S T V X Y Z
a b c d e f g h i k l m n o p q(u) r s t u x u z
[a] [b] [k] [d] [e] [f] [g] [h] [i] ou [j] [k] [l] [m] [n] [o] [p] [] [r] [s] [t] [u] ou [w] [ks] [u] [zz]

Les lettres K, Y et Z sont rares. Y et Z ont été ajoutées pour transcrire les mots grecs et K était initialement utilisé pour C devant A et les consonnes, mais a progressivement été éliminé.

Prononciation

Prononciation ancienne restituée

On connaît avec précision la prononciation du latin classique, grâce aux nombreux témoignages laissés par les auteurs latins et au moyen de la méthode comparatiste. L'une des modifications les plus importantes depuis l'indo-européen est le rhotacisme (passage de [s] à [r] dans certaines conditions ; principalement entre voyelles). La prononciation d'une langue n'étant pas figée, tant que le latin a été parlé, ses phonèmes ont évolué. On indique ici les évolutions les plus flagrantes :

  • æ (diphtongue) : initialement [ae̯] puis [ɛː] (à partir du IIe siècle av. J.-C.) ;
  • au (diphtongue) : [au̯] ; cette diphtongue, hormis dans certaines prononciations dialectales, s'est conservée tout au long du latin ;
  • c : [k] (toujours dur) ; dans les inscriptions archaïques (et dans les prénoms Caius et Cnaeus), c pouvait servir à noter [g] ;
  • ch : [] (aspiré, comme en grec ancien) ;
  • g : [g] (toujours dur) ;
  • h : initialement [h] (comme en anglais ou en allemand) puis très rapidement muet (dès les premiers textes littéraires) ;
  • i : note à la fois la voyelle [i], longue ou brève, et la spirante [j] ([jj] entre deux voyelles) ; dans les éditions scolaires, quand i vaut [j], il est souvent écrit j, distinction que les Romains ne pratiquaient pas (pour cause : la lettre j n'est apparue que bien après) : ils écrivaient I en toute position ;
  • m : [m] ; très rapidement muet en fin de mot (avec vraisemblablement une nasalisation de la voyelle précédente ; ce traitement est survenu avant la période littéraire) ;
  • œ (diphtongue) : [oe̯] puis [] (à partir du IIe siècle) ;
  • ph: [] (aspiré ; emprunté du grec ancien) ;
  • qu : [] ;
  • r : [r] (roulé) ;
  • s : toujours [s] ; le latin ne connaissait pas le son [z], remplacé par [r] (rhotacisme) ;
  • th : [] (aspiré ; emprunté du grec ancien) ;
  • u : note à la fois la voyelle [u] et la spirante [w] ; la distinction entre u et v en minuscules est relativement récente et ne s'emploie que dans les éditions scolaires. Les Romains écrivaient V en toute position ;
  • y : [u] (emprunté au grec ancien mais le latin prononce [u] et non [y] par exemple Ganymedis se lit « Ganumedis ») ;
  • z : [zz] (long ; emprunté au grec).

Chaque voyelle (a, e, i, o, u, y) peut être brève ou longue. Le latin antique était une langue à accent de hauteur aussi dotée d'un accent d'intensité secondaire.

Prononciations modernes

Une prononciation moderne du latin est celle du 'latin ecclésiastique' et est retenue assez proche de l'italien, avec quelques exceptions.

Cette prononciation du latin est celle définie par Érasme dans son De recta Latini Graecique Sermonis Pronunciatione écrit en 1528.

En ce qui concerne les consonnes, voici quelques détails sur la prononciation :

  • h se lit avec une légère aspiration (c'est une déformation de la lettre phénicienne équivalente), le h est généralement ignoré dans la latin ecclésiastique;
  • c à l'origine un son dur /k/ (en italien casa), puis il a été prononcé soit /k/ soit /tʃ/ (inexistant en français, c'est le /tʃ/ de 'Ciao' en italien) - ce dernier phonème en latin écclésiastique se prononce ainsi devant les dyphtongues oe e ae;
  • x se prononce /ks/ (ex /ɛks/, de);
  • le digramme ph se prononce /f/ (philosophia /filosofia/).
  • ti suivi par une consonne se prononce dur en époque classique, puis se prononce comme zi, c'est à dire /tsi/ (comme pour ratio, en latin class. /ratio/, en latin eccl. /ratsio/, la raison);
  • gl est toujours prononcé /gl/, comme en français glisser.

En ce qui concerne les voyelles, il en existe 5 en latin (a, e, i ,o ,u) la y est utilisée pour le paroles greques (prononcée /y/, comme le u français, ou tout simplement comme /i/).

Le latin distingue entre voyelles brèves (distinguées par le symbole ˘ au-dessus d'une lettre, par exemple: rosă), et longues (symbole ¯, par exemple: Romanī)

Les diphtongues sont toujours longues en latin classique, pas en latin ecclesiastique:

  • ae et oe, lorsqu'elles étaient utilisées comme diphtongues, étaient prononcées séparément, alors qu'en latin écclésiastique elles sont prononcées comme /e/ (caelum, class. /kaelum/, éccl. /tʃelum/, le ciel);
  • ia n'est pas une diphtongue;

Si deux voyelles ne forment pas une diphtongue l'accent tonique est sur la deuxième lettre : la diérèse ˙˙ (ex: aër /aer/, l'air).

PENIS JJAJAJAJJAJA LOSERS LOLOLOLOLOLOLOO PENIS LOLOLOLOLOLOLO JAJAJAJAJJAJAJAJAJAJAJA LOLO

Lexique

Lexique hérité, lexique emprunté

Comme toute langue indo-européenne, le latin possède un grand nombre de termes hérités du lexique indo-européen commun. Ainsi, à agnus, « agneau », correspondent le vieux slave agnę, le russe ягнёнок yagnyonok, le grec ancien ἀμνός amnós, le breton oan, etc.

Quant aux emprunts, ils se font aux langues locales, l'étrusque – pour des mots comme kalendæ, « calendes » (d'où calendrier), ou uerna, « esclave né à la maison » (d'où vernaculaire) – dans le lexique courant et religieux, l'osque, l'ombrien, voire d'autres langues méditerranéennes plus éloignées. C'est surtout le grec ancien qui a fourni, tout au long de l'histoire de la langue latine, le plus d'emprunts, dans tous les domaines de la vie.

Évolution du lexique latin vers le lexique français

On consultera l'article Langue romane pour plus de détails sur l'évolution générale du latin.

Un mot latin peut avoir engendré un mot français qui est son direct descendant ; c'est le cas pour ala, « aile », qui devient aile, amare / aimer, barba / barbe, carpa / carpe, etc.

Dans d'autres cas, la situation n'est pas si simple et le mot a évolué d'une manière moins linéaire : aqua, « eau », donne eau mais après une autre évolution phonétique, le même étymon aqua a donné le doublet ève, encore présent dans le doublet populaire évier de aquarium. Fagus, « hêtre », se voit évincé par un mot germanique et crus, « jambe », ne se retrouve qu'indirectement dans crural.

Exemples

Mot Traduction Etymologie Prononciation restituée (API)
terre terra idem tera
ciel cælum idem kaelum
soleil sol soliculus, « petit soleil » solikulus
eau aqua ève forme intermédiaire akua
feu ignis focus, « foyer » fokus
homme homo idem omo
femme femina idem femina
manger edere manducare edɛre
boire bibere idem bibere
grand magnus grandis magnus
petit paruus putitus, « petiot » putitus
nuit nox idem noks
jour dies diurnus, « du jour »

Notes

  1. Voir : l'association Interland.eu (interland.blog.mongenie.com)

Voir aussi

Modèle:Wikilivres

Modèle:Wikiversity

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Périodes de latin

Modèle:Langue officielle

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