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'''Lyudmila Todorova Jivkova''' ({{lang-bg|Людмила Тодорова Живкова}} (26 juillet 1942 – 21 juillet 1981) est une femme politique bulgare. Elle est la fille du communiste [[bulgare]] [[Todor Jivkov]], membre du [[Bureau politique|politburo]] et du [[parti communiste bulgare]]. Elle est surtout connue pour sa volonté de préserver et de promouvoir les arts et la culture bulgares à l'étranger, et son intérêt pour l'ésotérisme oriental et la spiritualité ont fait d'elle une figure controversée du bloc soviétique<ref>Nedeva Atanasova “Lyudmila Zhivkova and the Paradox of Ideology and Identity in Communist Bulgaria.” </ref>.
'''Lyudmila Todorova Jivkova''' ({{lang-bg|Людмила Тодорова Живкова}} (26 juillet 1942 – 21 juillet 1981) est une femme politique bulgare. Elle est la fille du communiste [[bulgare]] [[Todor Jivkov]], membre du [[Bureau politique|politburo]] et du [[parti communiste bulgare]]. Elle est surtout connue pour sa volonté de préserver et de promouvoir les arts et la culture bulgares à l'étranger, et son intérêt pour l'[[ésotérisme]] oriental, la [[spiritualité]] et le [[protochronisme]] ont fait d'elle une figure controversée du [[Bloc de l'Est|bloc soviétique]]<ref>Nedeva Atanasova “Lyudmila Zhivkova and the Paradox of Ideology and Identity in Communist Bulgaria.” </ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
[[File:20140615 Museum of socialist art (Sofia) 61.jpg|thumb]]
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Jivkova naît à [[Sofia]]. Elle étudie l'histoire puis l'histoire de l'art à Moscou, avant d'étudier à Oxford, où elle écrit sur les relations entre les Turcs et les Britanniques<ref>Clive Leviev-Sawyer, '[http://sofiaecho.com/2011/02/04/1037020_think-of-me-as-fire Think of me as fire]' ''The Sofia Echo'', 4 February 2011. </ref>. Elle devient ensuite assistante présidente du Comité pour l'art et la culture (1972-1973), puis sa vice-présidente (1973-1975) et enfin sa présidente, ce qui la hisse au rang de ministre, de 1975 à sa mort en 1981. De 1976 à 1981, elle est députée au sein de l'[[Assemblée nationale (Bulgarie)|Assemblée Nationale bulgare]]<ref>Ana Luleva, ''[http://www.cultures-of-history.uni-jena.de/debating-20th-century-history/bulgaria/the-debate-on-the-communist-past-and-the-memory-of-lyudmila-zhivkova-in-bulgaria/ The Debate on the Communist Past and the Memory of Lyudmila Zhivkova in Bulgaria]'', ''Cultures of History Forum''.</ref>.
Lyudmila Jivkova naît à [[Sofia]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] et grandist ensuite au sein de la ''[[nomenklatura]]'' bulgare. Elle étudie l'histoire puis l'histoire de l'art à [[Moscou]], puis à [[Oxford]], où elle publie des articles sur les [[Grand Jeu (géostratégie)|relations entre les Ottomans et les Britanniques]]<ref>Clive Leviev-Sawyer, '[http://sofiaecho.com/2011/02/04/1037020_think-of-me-as-fire Think of me as fire]' ''The Sofia Echo'', 4 February 2011. </ref>. Elle devient ensuite vice-présidente du Comité bulgare pour l'art et la culture (1972-1975) et enfin sa présidente, ce qui la hisse au rang de ministre, de 1975 à sa mort en 1981. De 1976 à 1981, elle est aussi députée au sein de l'[[Assemblée nationale (Bulgarie)|Assemblée Nationale bulgare]]<ref>Ana Luleva, ''[http://www.cultures-of-history.uni-jena.de/debating-20th-century-history/bulgaria/the-debate-on-the-communist-past-and-the-memory-of-lyudmila-zhivkova-in-bulgaria/ The Debate on the Communist Past and the Memory of Lyudmila Zhivkova in Bulgaria]'', ''Cultures of History Forum''.</ref>.


Jivkova meurt à l'âge de 38 ans, d'une tumeur au cerveau. Des rumeurs sans preuve attribuent sa mort à un empoisonnement par la ''[[Police politique|Darzhavna Sigurnost]]'' (« Sécurité d'État ») en raison de son intérêt pour l'[[ésotérisme]], contraire à la [[doctrine]] [[Communisme|communiste]]<ref>“[https://www.nytimes.com/1981/07/22/obituaries/lyudmila-zhivkova-bulgaria-culture-aide.html Lyudmila Zhivkova, Bulgaria Culture Aide]” ''New York Times'', Obituaries, July 22, 1981. </ref>.
Lyudmila Jivkova meurt à l'âge de 38 ans, d'une tumeur au cerveau. Des rumeurs sans preuve attribuent sa mort à un empoisonnement par la ''[[Police politique|Darzhavna Sigurnost]]'' (« Sécurité d'État ») en raison de son intérêt pour l'[[ésotérisme]], contraire à la [[doctrine]] [[Communisme|communiste]]<ref>“[https://www.nytimes.com/1981/07/22/obituaries/lyudmila-zhivkova-bulgaria-culture-aide.html Lyudmila Zhivkova, Bulgaria Culture Aide]” ''New York Times'', Obituaries, July 22, 1981. </ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 31 mai 2019 à 08:19

Lioudmila Jivkova
Fonctions
Ministre de la Culture de Bulgarie
-
Député
33e législature de l'Assemblée nationale bulgare (d)
Député
34e législature de l'Assemblée nationale bulgare (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Mara Maléeva-Jivkova (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Vladimir Jivkov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Lioubomir Stoïtchev (d) (de à )
Ivan Slavkov (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Evguénia Jivkova (d)
Todor Slavkov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Archives conservées par
Archives nationales de Bulgarie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Lioudmila Jivkova
Signature
Vue de la sépulture.

Lyudmila Todorova Jivkova (bulgare : Людмила Тодорова Живкова (26 juillet 1942 – 21 juillet 1981) est une femme politique bulgare. Elle est la fille du communiste bulgare Todor Jivkov, membre du politburo et du parti communiste bulgare. Elle est surtout connue pour sa volonté de préserver et de promouvoir les arts et la culture bulgares à l'étranger, et son intérêt pour l'ésotérisme oriental, la spiritualité et le protochronisme ont fait d'elle une figure controversée du bloc soviétique[1].

Biographie

Lyudmila Jivkova naît à Sofia pendant la Seconde Guerre mondiale et grandist ensuite au sein de la nomenklatura bulgare. Elle étudie l'histoire puis l'histoire de l'art à Moscou, puis à Oxford, où elle publie des articles sur les relations entre les Ottomans et les Britanniques[2]. Elle devient ensuite vice-présidente du Comité bulgare pour l'art et la culture (1972-1975) et enfin sa présidente, ce qui la hisse au rang de ministre, de 1975 à sa mort en 1981. De 1976 à 1981, elle est aussi députée au sein de l'Assemblée Nationale bulgare[3].

Lyudmila Jivkova meurt à l'âge de 38 ans, d'une tumeur au cerveau. Des rumeurs sans preuve attribuent sa mort à un empoisonnement par la Darzhavna Sigurnost (« Sécurité d'État ») en raison de son intérêt pour l'ésotérisme, contraire à la doctrine communiste[4].

Notes et références

  1. Nedeva Atanasova “Lyudmila Zhivkova and the Paradox of Ideology and Identity in Communist Bulgaria.”
  2. Clive Leviev-Sawyer, 'Think of me as fire' The Sofia Echo, 4 February 2011.
  3. Ana Luleva, The Debate on the Communist Past and the Memory of Lyudmila Zhivkova in Bulgaria, Cultures of History Forum.
  4. Lyudmila Zhivkova, Bulgaria Culture AideNew York Times, Obituaries, July 22, 1981.

Liens externes