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« Patrick Henry (criminel) » : différence entre les versions

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Le [[30 janvier]] [[1976]], vers 12h30, à Troyes, il enlève Philippe Bertrand, âgé de sept ans, à la sortie de son [[école]]. Une heure plus tard, il appelle les parents de l'enfant et leur demande une rançon de 1 million de [[franc]]s (environ 150 000 euros).


Alors qu'il voit que son plan ne se déroule pas comme il l'avait prévu, vraisemblablement pris de panique, il étrangle Philippe Bertrand avec un foulard. Il fera croire ensuite pendant plusieurs jours à la famille de l'enfant qu'il est toujours en vie. Il cherchera à plusieurs reprises à récupérer la rançon.
Il n'est aujourd'hui pas possible de savoir quand Patrick Henry a tué Philippe Bertrand. Il a affirmé durant le procès qu'il l'a étranglé en constatant que son plan ne se déroulait pas comme il l'avait prévu. Pourtant l'enquête semble montrer qu'il l'a étranglé avec un foulard dès son enlèvement. Il fera croire ensuite pendant plusieurs jours à la famille de l'enfant qu'il est toujours en vie. Pendant ce temps là, il est parti au ski avec des amis, alors que le corps de Philippe Bertrand était caché dans son appartement. Il cherchera à plusieurs reprises à récupérer la rançon.


La [[police (institution)|police]] s'intéresse très tôt à lui. Il sera mis en garde à vue durant 47 heures, mais il n'avouera rien. Faute de preuves, la police le relâchera. Il passera ensuite devant les caméras de [[télévision]] pour dire à qui veut l'entendre qu'il est innocent et que le vrai criminel mérite la [[peine de mort]] pour s'en être pris à un enfant.
La [[police (institution)|police]] s'intéresse très tôt à lui. Il sera mis en garde à vue durant 47 heures, mais il n'avouera rien. Faute de preuves, la police le relâchera. Il passera ensuite devant les caméras de [[télévision]] pour dire à qui veut l'entendre qu'il est innocent et que le vrai criminel mérite la [[peine de mort]] pour s'en être pris à un enfant.

Version du 25 novembre 2005 à 12:14

Patrick Henry (né le 31 mars 1953 à Troyes en France) est le meurtrier de Philippe Bertrand, alors agé de sept ans. Il est célèbre pour avoir échappé à la peine de mort après une plaidoirie de Robert Badinter contre la peine capitale.

Biographie

L'enlèvement de Philippe Bertrand

Le 30 janvier 1976, vers 12h30, à Troyes, il enlève Philippe Bertrand, âgé de sept ans, à la sortie de son école. Une heure plus tard, il appelle les parents de l'enfant et leur demande une rançon de 1 million de francs (environ 150 000 euros).

Il n'est aujourd'hui pas possible de savoir quand Patrick Henry a tué Philippe Bertrand. Il a affirmé durant le procès qu'il l'a étranglé en constatant que son plan ne se déroulait pas comme il l'avait prévu. Pourtant l'enquête semble montrer qu'il l'a étranglé avec un foulard dès son enlèvement. Il fera croire ensuite pendant plusieurs jours à la famille de l'enfant qu'il est toujours en vie. Pendant ce temps là, il est parti au ski avec des amis, alors que le corps de Philippe Bertrand était caché dans son appartement. Il cherchera à plusieurs reprises à récupérer la rançon.

La police s'intéresse très tôt à lui. Il sera mis en garde à vue durant 47 heures, mais il n'avouera rien. Faute de preuves, la police le relâchera. Il passera ensuite devant les caméras de télévision pour dire à qui veut l'entendre qu'il est innocent et que le vrai criminel mérite la peine de mort pour s'en être pris à un enfant.

Le 17 février 1976, la police l'arrête à son hôtel, il désignera lui-même son lit en disant que le corps de Philippe Bertrand est dessous.

Le procès

Le procès de Patrick Henry est certainement l'un des plus célèbres de l'histoire judiciaire française. Un soulèvement de haine à son encontre se créé, amplifié par son comportement devant les caméras de télévision après sa première garde à vue. La plupart des éditorialistes et des hommes politiques réclament la peine de mort pour son crime.

Comme aucun avocat n'accepte de le défendre, Robert Bocquillon se porte volontaire. Il demande l'aide de Robert Badinter, qui est depuis quelque temps un des principaux abolitionnistes de la peine de mort en France.

Le procès s'ouvre en janvier 1977, Robert Bocquillon se charge de défendre du mieux qu'il peut Patrick Henry. Robert Badinter se charge de faire le procès de la peine de mort. Et après une plaidoirie qui fit pleurer certains jurés et à la stupeur générale, Patrick Henry est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il échappe ainsi à la guillotine.

La liberté conditionnelle

Durant sa détention, il poursuivra des études d'informatique et deviendra ingénieur. Il est considéré comme un exemple de réinsertion. L'administration pénitentiaire décide le 26 avril 2001, de le mettre en liberté conditionnelle. Il est libéré le 15 mai 2001.

En juin 2002, il est arrété pour un vol à l'étalage dans un supermarché ; il est condamné à une amende de 2 000 euros.

Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2002, il est arrété en Espagne en possession de 10 kilogrammes de résine de cannabis. Après son extradition, sa liberté conditionnelle est annulée et il est remis en prison.