[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

« Ruhnama » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Huster (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 7 : Ligne 7 :
Selon cet ouvrage, les Turkmènes ont inventé la roue et l'écriture. Il y est également stipulé que « la barbe pousse depuis le cerveau. Plus la barbe est longue, moins il y a de cerveau. Moins il y a de cerveau, moins la personne est sage »<ref name=":0">David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », ''Le Monde diplomatique'', mars 2015, p. 1, 12-13.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Jean-Baptiste Jeangène Vilmer|titre = Turkménistan|lieu = Paris|éditeur = CNRS Édition|année = 2010|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = }}</ref>.
Selon cet ouvrage, les Turkmènes ont inventé la roue et l'écriture. Il y est également stipulé que « la barbe pousse depuis le cerveau. Plus la barbe est longue, moins il y a de cerveau. Moins il y a de cerveau, moins la personne est sage »<ref name=":0">David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », ''Le Monde diplomatique'', mars 2015, p. 1, 12-13.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Jean-Baptiste Jeangène Vilmer|titre = Turkménistan|lieu = Paris|éditeur = CNRS Édition|année = 2010|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = }}</ref>.


Lorsque le second tome du ''Ruhnama'' paraît en 2004, la société [[Bouygues]] s'empresse de le traduire en français afin d'obtenir d'importants contrats au Turkménistan<ref name="Absurdistan" />{{,}}<ref name=":0">David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », ''Le Monde diplomatique'', mars 2015, p. 1, 12-13.</ref>
Lorsque le second tome du ''Ruhnama'' paraît en 2004, la société [[Bouygues]] s'empresse de le traduire en français afin d'obtenir d'importants contrats au Turkménistan<ref name="Absurdistan" />{{,}}<ref name=":0">David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », ''Le Monde diplomatique'', mars 2015, p. 1, 12-13.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 21 novembre 2019 à 16:13

Ruhnama (« Le livre de l'âme », de l'arabe روح rūḥ, âme, et du perse نامه nāmeh, « livre ») est un livre écrit par Saparmyrat Nyýazow, le premier président du Turkménistan, paru pour la première fois en 2001. Le livre contient des préceptes moraux, des réflexions philosophiques, des légendes et des références historiques[1].

Le système éducatif endoctrine les jeunes Turkmènes et fait l'apologie de Nyýazow. Les ouvrages scolaires font presque tous référence aux travaux ou aux discours de ce dernier. Le Ruhnama est considéré comme une épopée nationale et plus encore, comme un texte fondamental de la nation turkmène. Ce livre, un mélange de révisionnisme historique et de lignes de conduites morales, a pour vocation d'être le « guide spirituel de la nation », et le socle des arts et de la littérature nationaux. En mars 2006, Nyýazow lui-même déclara d'ailleurs : « Celui qui par trois fois lira le Ruhnama trouvera une richesse spirituelle, deviendra plus intelligent, reconnaîtra l'existence divine et ira directement au paradis ». Il prétendait que son livre a la même valeur que le Coran et la Bible[1].

Selon cet ouvrage, les Turkmènes ont inventé la roue et l'écriture. Il y est également stipulé que « la barbe pousse depuis le cerveau. Plus la barbe est longue, moins il y a de cerveau. Moins il y a de cerveau, moins la personne est sage »[2],[3].

Lorsque le second tome du Ruhnama paraît en 2004, la société Bouygues s'empresse de le traduire en français afin d'obtenir d'importants contrats au Turkménistan[1],[2].

Notes et références

  1. a b et c Business en Absurdistan (titre original : Shadow of the Holy Book), documentaire télévisuel réalisé par Arto Halonen et Kevin Frazie en 2008 et diffusé sur Arte le 18/04/2009 puis le 31/05/2012 (ZDF, Finlande, 2008, 52 min)
  2. a et b David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », Le Monde diplomatique, mars 2015, p. 1, 12-13.
  3. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Turkménistan, Paris, CNRS Édition,

Liens externes