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En 1976, [[Yves Sillard]] prend la direction du CNES et décide de lancer un grand programme de satellites qui devra être lancé avec la prochaine fusée développé par la France: [[Ariane (fusée)|Ariane]]. S'appuyant sur les résultats de quelques expérimentations de télédétection aéroportée effectués par le CNES et l'IGN, Yves Sillard charge le [[Centre spatial de Toulouse]] de livrer le projet SPOT et recherche des partenaires européens. Seules la [[Belgique]] et la [[Suède]] répondent à cet appel, mais cela suffit à alléger les coûts financiers du programme et l'ancrer à l'international. |
En 1976, [[Yves Sillard]] prend la direction du CNES et décide de lancer un grand programme de satellites qui devra être lancé avec la prochaine fusée développé par la France: [[Ariane (fusée)|Ariane]]. S'appuyant sur les résultats de quelques expérimentations de télédétection aéroportée effectués par le CNES et l'IGN, Yves Sillard charge le [[Centre spatial de Toulouse]] de livrer le projet SPOT et recherche des partenaires européens. Seules la [[Belgique]] et la [[Suède]] répondent à cet appel, mais cela suffit à alléger les coûts financiers du programme et l'ancrer à l'international. |
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Le programme est officiellement décidé le {{Date|19 septembre 1977}} lors d’un comité interministériel sur l’espace. Il est composé d’une série de satellites et d’infrastructures terrestres pour leur contrôle et programmation, ainsi que pour la production des images. Au cours du mois d'octobre 1978, des échanges entre le CNES et l'[[Agence spatiale suédoise]] établissent la mise à disposition par la Suède des infrastructures d'[[Esrange]] près de [[Kiruna]] et l'utilisation exclusivement pacifique de ce programme par la France, qui devra se conformer à la [[Droit de l'espace#Traités internationaux négociés au sein des Nations unies|Convention sur l’immatriculation des objets lancés dans l’espace extra-atmosphérique]] du 14 janvier 1975<ref>{{ |
Le programme est officiellement décidé le {{Date|19 septembre 1977}} lors d’un comité interministériel sur l’espace. Il est composé d’une série de satellites et d’infrastructures terrestres pour leur contrôle et programmation, ainsi que pour la production des images. Au cours du mois d'octobre 1978, des échanges entre le CNES et l'[[Agence spatiale suédoise]] établissent la mise à disposition par la Suède des infrastructures d'[[Esrange]] près de [[Kiruna]] et l'utilisation exclusivement pacifique de ce programme par la France, qui devra se conformer à la [[Droit de l'espace#Traités internationaux négociés au sein des Nations unies|Convention sur l’immatriculation des objets lancés dans l’espace extra-atmosphérique]] du 14 janvier 1975<ref>{{Legifrance|base=JORF|numéro=JORFTEXT000000336846|titre=Décret n°79-187 du 27 février 1979 portant publication de l'échange de lettres franco-suédois du 23 octobre 1978 concernant un programme de coopération pour l'observation de la Terre par satellite (SPOT)}}</ref>. |
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Les satellites de la première série sont réalisés par [[Matra (entreprise)|Matra]] (devenu EADS Astrium Satellites puis la division [[Space Systems (Airbus)|Space Systems]] de Airbus DS), avec [[Aérospatiale (société)|Aérospatiale]]/Satellites (devenu depuis [[Thales Alenia Space]]) et s'appuie sur les travaux du [[programme SAMRO]], projet abandonné de satelites de reconnaissance. Un des grands atouts du système SPOT est sa capacité de [[dépointage]] de son instrument imageur principal de part et d'autre de la [[trace au sol]] du satellite, de +31,06° à -31,06°. Ceci lui confère une très grande flexibilité d'acquisition, en ramenant notamment la répétitivité d'acquisition (fréquence temporelle ou fréquence de revisite) à 2-3 jours. |
Les satellites de la première série sont réalisés par [[Matra (entreprise)|Matra]] (devenu EADS Astrium Satellites puis la division [[Space Systems (Airbus)|Space Systems]] de Airbus DS), avec [[Aérospatiale (société)|Aérospatiale]]/Satellites (devenu depuis [[Thales Alenia Space]]) et s'appuie sur les travaux du [[programme SAMRO]], projet abandonné de satelites de reconnaissance. Un des grands atouts du système SPOT est sa capacité de [[dépointage]] de son instrument imageur principal de part et d'autre de la [[trace au sol]] du satellite, de +31,06° à -31,06°. Ceci lui confère une très grande flexibilité d'acquisition, en ramenant notamment la répétitivité d'acquisition (fréquence temporelle ou fréquence de revisite) à 2-3 jours. |
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* [[Période de révolution]] : 101 minutes. |
* [[Période de révolution]] : 101 minutes. |
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* Durée d'un cycle : 26 jours (couverture complète de la terre en 369 révolutions). |
* Durée d'un cycle : 26 jours (couverture complète de la terre en 369 révolutions). |
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*[[Fauchée (largeur)|Fauchée]] : 60 |
*[[Fauchée (largeur)|Fauchée]] : 60 km. |
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Les images SPOT sont commercialisées par une société spécialement créée en 1982 à cet usage: Spot Image (aujourd'hui [[Airbus DS Geo]], filiale d'[[Airbus Defence and Space]] depuis son rachat par EADS Astrium en 2008). |
Les images SPOT sont commercialisées par une société spécialement créée en 1982 à cet usage: Spot Image (aujourd'hui [[Airbus DS Geo]], filiale d'[[Airbus Defence and Space]] depuis son rachat par EADS Astrium en 2008). |
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== Segment spatial == |
== Segment spatial == |
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[[Fichier:Mean altitude of Spot satellites.svg|vignette|Altitude moyenne des sept satellites SPOT entre 1986 et 2021. Les lancements et désorbitations des satellites en fin de vie sont particulièrement visibles.]] |
[[Fichier:Mean altitude of Spot satellites.svg|vignette|Altitude moyenne des sept satellites SPOT entre 1986 et 2021. Les lancements et désorbitations des satellites en fin de vie sont particulièrement visibles.]] |
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Sept satellites ont été lancés entre 1986 et 2014. Les cinq premiers lancés régulièrement (tous les 5 ans environ) entre 1986 et 2002, représentant les 3 premières générations de SPOT, conçus et financés par le CNES, et présentant de grandes similitudes techniques et orbitales (altitude moyenne autour de 825 |
Sept satellites ont été lancés entre 1986 et 2014. Les cinq premiers lancés régulièrement (tous les 5 ans environ) entre 1986 et 2002, représentant les 3 premières générations de SPOT, conçus et financés par le CNES, et présentant de grandes similitudes techniques et orbitales (altitude moyenne autour de 825 km). La quatrième et dernière génération a vu le lancement des deux derniers exemplaires en 2012 et 2014, financés par Spot Image et conçus par [[Space Systems (Airbus)|Astrium Satellites]], qui se différencient des générations précédentes sur l'aspect technique et les paramètres orbitaux (altitude moyenne autour de 697 km, partagée avec les satellites [[Pléiades (satellite)|Pléiades]] du CNES). Tous partagent cependant le même type d'orbite et la même fauchée. |
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|+Principales caractéristiques des satellites SPOT |
|+Principales caractéristiques des satellites SPOT |
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proche [[infrarouge]] |
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|novembre 1996 |
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|3 ans, 2 mois |
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|Contrôle perdu |
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* Résolution des images de l’instrument HR VIR (haute résolution visible et infra-rouge), il y a deux instruments identiques : |
* Résolution des images de l’instrument HR VIR (haute résolution visible et infra-rouge), il y a deux instruments identiques : |
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**{{unité|10|mètres}} en panchromatique (0,51-0,73 |
**{{unité|10|mètres}} en panchromatique (0,51-0,73 µm). |
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** {{unité|20|mètres}} en multispectral : |
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*** Bande 1 : vert ({{unité/2|0.50|–=0.59|µm}}). |
*** Bande 1 : vert ({{unité/2|0.50|–=0.59|µm}}). |
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*** Bande 4 : moyen infrarouge (MIR) ({{unité/2|1.58|–=1.75|µm}}). |
*** Bande 4 : moyen infrarouge (MIR) ({{unité/2|1.58|–=1.75|µm}}). |
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* Passager : |
* Passager : |
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** PASTEL (PAssager SPOT de Télécommunication Laser), un des deux terminaux optiques constitutifs du système de communication spatiale SILEX ({{ |
** PASTEL (PAssager SPOT de Télécommunication Laser), un des deux terminaux optiques constitutifs du système de communication spatiale SILEX ({{lang|en|''Semi conductor Intersatellite Link EXperiment''}}). |
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** VEGETATION-1<ref>{{ |
** VEGETATION-1<ref>{{fr}}{{en}} Stéphane Barensky, (trad. Robert J. Amral), « VEGETATION : les cultures de la planète vues de l’espace », dans ''[[Revue aerospatiale]]'', {{n°|135}}, février 1997</ref>, réalisé par [[Aérospatiale (société)|Aérospatiale]] dans l'[[Centre spatial de Cannes - Mandelieu|établissement de Cannes]], est constitué d'un système imageur fonctionnant dans les 4 bandes spectrales. Il utilise des optiques télécentriques assurant une résolution spatiale de l’ordre de {{Unité|1|km}} pour une couverture au sol de {{unité|2250|km}} de large et une répétitivité quotidienne aux latitudes tempérées. |
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* Lancement, désorbitation : |
* Lancement, désorbitation : |
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** SPOT-4 est lancé le {{date|23|mars|1998}} (Ariane 40, vol 107). Son exploitation s'achève en {{date-|janvier 2013}}. De février à fin {{date-|mai 2013}}, SPOT-4 est utilisé par le [[Centre national d'études spatiales|CNES]] pour réaliser une répétition du mode de fonctionnement opérationnel du satellite [[Sentinel-2]] de l'[[Agence spatiale européenne]] (ESA) qui doit être lancé 18 mois plus tard<ref>[http://www.cesbio.ups-tlse.fr/multitemp/?p=4 SPOT4 (Take 5)]</ref>. Finalement, SPOT-4 est désorbité au cours de l'été 2013. |
** SPOT-4 est lancé le {{date|23|mars|1998}} (Ariane 40, vol 107). Son exploitation s'achève en {{date-|janvier 2013}}. De février à fin {{date-|mai 2013}}, SPOT-4 est utilisé par le [[Centre national d'études spatiales|CNES]] pour réaliser une répétition du mode de fonctionnement opérationnel du satellite [[Sentinel-2]] de l'[[Agence spatiale européenne]] (ESA) qui doit être lancé 18 mois plus tard<ref>[http://www.cesbio.ups-tlse.fr/multitemp/?p=4 SPOT4 (Take 5)]</ref>. Finalement, SPOT-4 est désorbité au cours de l'été 2013. |
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* SPOT-5 porte également VEGETATION-2, successeur de VEGETATION-1 à bord de SPOT-4 |
* SPOT-5 porte également VEGETATION-2, successeur de VEGETATION-1 à bord de SPOT-4 |
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* Lancement : |
* Lancement : |
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** SPOT-5 est lancé le {{date|3|mai|2002}} (Ariane 42P, Vol 151) et son service commercial est arrêté le 29 mars 2015<ref name="astrium-geo.com"/>. Tout comme son grand frère SPOT-4, des expériences sont menées jusqu'en septembre 2015 (projet Take 5). Il s'ensuit la phase de désorbitation où le périgée est baissé à 625 |
** SPOT-5 est lancé le {{date|3|mai|2002}} (Ariane 42P, Vol 151) et son service commercial est arrêté le 29 mars 2015<ref name="astrium-geo.com"/>. Tout comme son grand frère SPOT-4, des expériences sont menées jusqu'en septembre 2015 (projet Take 5). Il s'ensuit la phase de désorbitation où le périgée est baissé à 625 km. La passivation électrique est réalisée dans la foulée le 11 décembre 2015. Sa durée de [[rentrée atmosphérique]] est estimée à 54 ans. |
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=== {{4e|génération}} : SPOT-6, 7 === |
=== {{4e|génération}} : SPOT-6, 7 === |
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**Multispectral : {{unité|6|m}}. |
**Multispectral : {{unité|6|m}}. |
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*Bandes spectrales, acquisitions simultanés panchromatique et multispectrales dans les fréquences suivantes : |
*Bandes spectrales, acquisitions simultanés panchromatique et multispectrales dans les fréquences suivantes : |
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**Panchromatique (0,455-0,745 |
**Panchromatique (0,455-0,745 µm). |
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**Bande bleue (0,455-0,525 |
**Bande bleue (0,455-0,525 µm). |
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**Bande verte (0,530-0,590 |
**Bande verte (0,530-0,590 µm). |
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**Bande rouge (0,625-0,695 |
**Bande rouge (0,625-0,695 µm). |
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**Bande proche infrarouge (0,760-0,890 |
**Bande proche infrarouge (0,760-0,890 µm). |
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*Emprise : {{unité|60|km}} sur {{unité|60|km}}. |
*Emprise : {{unité|60|km}} sur {{unité|60|km}}. |
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*Programmation réactive : 6 plans de programmation par jour pour chaque satellite. |
*Programmation réactive : 6 plans de programmation par jour pour chaque satellite. |
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** SPOT-5 et son capteur panchromatique (résolution de {{unité|5|m}} et {{unité|2.5|m}} en super-mode) permet la réalisation de cartes au 1:{{formatnum:50000}}. |
** SPOT-5 et son capteur panchromatique (résolution de {{unité|5|m}} et {{unité|2.5|m}} en super-mode) permet la réalisation de cartes au 1:{{formatnum:50000}}. |
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* Suivi de l’environnement : |
* Suivi de l’environnement : |
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** Les images du capteur VEGETATION sont utilisées pour suivre l'évolution des écosystèmes continentaux. En effet, par l'inversion de modèles de [[transfert radiatif]] qui reproduisent les interactions entre le [[rayonnement solaire]] et les différents éléments présents sur la surface continentale, on peut extraire de ces images les propriétés physiques des sols et de la [[végétation]]. Celles-ci sont représentées par des variables telles que la fraction du [[couvert végétal]], l’[[indice de surface foliaire]] ou la fraction de rayonnement absorbé par les plantes pour la [[photosynthèse]]. Le Centre de Service POSTEL traite les images du capteur VEGETATION acquises depuis 1999 pour générer des séries pluri-annuelles de ces variables et les distribuer à la [[communauté scientifique]] pour des applications liées à la [[météorologie]], à la [[climatologie]], au [[cycle du carbone]], au [[cycle de l'eau|cycle de l’eau]], à la prévision des [[Récoltes et Semailles|récoltes]]<ref>{{ |
** Les images du capteur VEGETATION sont utilisées pour suivre l'évolution des écosystèmes continentaux. En effet, par l'inversion de modèles de [[transfert radiatif]] qui reproduisent les interactions entre le [[rayonnement solaire]] et les différents éléments présents sur la surface continentale, on peut extraire de ces images les propriétés physiques des sols et de la [[végétation]]. Celles-ci sont représentées par des variables telles que la fraction du [[couvert végétal]], l’[[indice de surface foliaire]] ou la fraction de rayonnement absorbé par les plantes pour la [[photosynthèse]]. Le Centre de Service POSTEL traite les images du capteur VEGETATION acquises depuis 1999 pour générer des séries pluri-annuelles de ces variables et les distribuer à la [[communauté scientifique]] pour des applications liées à la [[météorologie]], à la [[climatologie]], au [[cycle du carbone]], au [[cycle de l'eau|cycle de l’eau]], à la prévision des [[Récoltes et Semailles|récoltes]]<ref>{{fr}}{{en}} Marie-Dominique Lancelot, (trad. Robert J. Amral), « Ressources terrestres : au quatrième SPOT, l’heure de "Végétation" », dans ''[[Revue aerospatiale]]'', {{n°|104}}, janvier 1994</ref>. |
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=== Diffusion des données SPOT === |
=== Diffusion des données SPOT === |
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==== SPOT World Heritage ==== |
==== SPOT World Heritage ==== |
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À la suite des lancements des deux derniers satellites Spot 6 et 7, le CNES annonce en janvier 2014 la création du programme SPOT World Heritage<ref>{{Lien web |langue=fr,en |auteur=CNES |titre=Catalogue images SPOT World Heritage en ligne |url=https://regards.cnes.fr/user/swh/modules/60 |site=Spot World Heritage |date=juin 2021 |consulté le=19 juillet 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=GéoInformations-Espace interministériel de l’information |nom=géographique |titre=Ouverture de la base de données Spot World Heritage |url=http://www.geoinformations.developpement-durable.gouv.fr/ouverture-de-la-base-de-donnees-spot-world-a3247.html |site=www.geoinformations.developpement-durable.gouv.fr |date=2015-08-18 |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Ce programme mené en partenariat avec Airbus DS Geo<ref group="N">Depuis 2015, Airbus DS Geo est le nouveau nom de Spot Image</ref> vise à rendre accessible au public l’ensemble des images utiles acquises par les satellites Spot 1 à 5 sur toute la planète de 1986 à 2015. Le site ouvre le {{Date|23 juin 2015}} avec {{Nombre|15000}} images sur la France métropolitaine acquises entre 1998 et 2008, avec une clause d'utilisation non-commerciale<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Ouverture de la base de données Spot World Heritage – Theia |url=https://www.theia-land.fr/ouverture-de-la-base-de-donnees-spot-world-heritage/ |consulté le=2021-06-20}}</ref>. En 2020, la base contient plus de 17 millions d'images<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Spot World Heritage – Dinamis |url=https://dinamis.data-terra.org/spot-world-heritage/ |consulté le=2021-06-20}}</ref>. À la suite de l'arrêt de la commercialisation des images Spot 1-5 par Airbus le {{Date|1 aout 2020}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Airbus |nom=Intelligence |titre=Farewell to SPOT 1-5 images! |url=https://www.intelligence-airbusds.com/newsroom/news/farewell-to-spot-1-5-images/ |site=Airbus Intelligence {{!}} The Most Advanced Intelligence Solutions |consulté le=2021-06-20}}</ref>, le CNES annonce en février 2021 l'ouverture prochaine de l'intégralité des images sous la [[Licence ouverte (État français)|licence ouverte]] (dite ''[[Etalab]]'') via un nouveau catalogue en ligne permettant de consulter, rechercher et télécharger les images<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Spot World Heritage |url=https://spot.cnes.fr/fr/spot-world-heritage |site=Spot |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Le nouveau site, basé sur le standard [[Open Archival Information System|OAIS]], ouvre le {{Date|17 juin 2021}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=SPOT World Heritage: le catalogue des archives SPOT 1 à 5 en ligne – ForM@Ter |url=https://www.poleterresolide.fr/spot-world-heritage-le-catalogue-des-archives-spot-1-a-5-en-ligne/ |consulté le=2021-06-20}}</ref> avec plus de 19,3 millions d'images proposées au téléchargement<ref>{{Lien web |titre=REGARDS OSS |url=https://regards.cnes.fr/user/swh/modules/58 |site=regards.cnes.fr |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Les produits disponibles au téléchargement sont de type ''L1A'' (fichier [[GeoTIFF]] et [[ |
À la suite des lancements des deux derniers satellites Spot 6 et 7, le CNES annonce en janvier 2014 la création du programme SPOT World Heritage<ref>{{Lien web |langue=fr,en |auteur=CNES |titre=Catalogue images SPOT World Heritage en ligne |url=https://regards.cnes.fr/user/swh/modules/60 |site=Spot World Heritage |date=juin 2021 |consulté le=19 juillet 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=GéoInformations-Espace interministériel de l’information |nom=géographique |titre=Ouverture de la base de données Spot World Heritage |url=http://www.geoinformations.developpement-durable.gouv.fr/ouverture-de-la-base-de-donnees-spot-world-a3247.html |site=www.geoinformations.developpement-durable.gouv.fr |date=2015-08-18 |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Ce programme mené en partenariat avec Airbus DS Geo<ref group="N">Depuis 2015, Airbus DS Geo est le nouveau nom de Spot Image</ref> vise à rendre accessible au public l’ensemble des images utiles acquises par les satellites Spot 1 à 5 sur toute la planète de 1986 à 2015. Le site ouvre le {{Date|23 juin 2015}} avec {{Nombre|15000}} images sur la France métropolitaine acquises entre 1998 et 2008, avec une clause d'utilisation non-commerciale<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Ouverture de la base de données Spot World Heritage – Theia |url=https://www.theia-land.fr/ouverture-de-la-base-de-donnees-spot-world-heritage/ |consulté le=2021-06-20}}</ref>. En 2020, la base contient plus de 17 millions d'images<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Spot World Heritage – Dinamis |url=https://dinamis.data-terra.org/spot-world-heritage/ |consulté le=2021-06-20}}</ref>. À la suite de l'arrêt de la commercialisation des images Spot 1-5 par Airbus le {{Date|1 aout 2020}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Airbus |nom=Intelligence |titre=Farewell to SPOT 1-5 images! |url=https://www.intelligence-airbusds.com/newsroom/news/farewell-to-spot-1-5-images/ |site=Airbus Intelligence {{!}} The Most Advanced Intelligence Solutions |consulté le=2021-06-20}}</ref>, le CNES annonce en février 2021 l'ouverture prochaine de l'intégralité des images sous la [[Licence ouverte (État français)|licence ouverte]] (dite ''[[Etalab]]'') via un nouveau catalogue en ligne permettant de consulter, rechercher et télécharger les images<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Spot World Heritage |url=https://spot.cnes.fr/fr/spot-world-heritage |site=Spot |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Le nouveau site, basé sur le standard [[Open Archival Information System|OAIS]], ouvre le {{Date|17 juin 2021}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=SPOT World Heritage: le catalogue des archives SPOT 1 à 5 en ligne – ForM@Ter |url=https://www.poleterresolide.fr/spot-world-heritage-le-catalogue-des-archives-spot-1-a-5-en-ligne/ |consulté le=2021-06-20}}</ref> avec plus de 19,3 millions d'images proposées au téléchargement<ref>{{Lien web |titre=REGARDS OSS |url=https://regards.cnes.fr/user/swh/modules/58 |site=regards.cnes.fr |consulté le=2021-06-20}}</ref>. Les produits disponibles au téléchargement sont de type ''L1A'' (fichier [[GeoTIFF]] et [[Métadonnée|métadonnées]] [[Extensible Markup Language|XML]]) avec correction [[Radiométrie|radiométrique]]. Les produits de type ''L1C'', en [[réflectance]] "''Top of Atmosphere''", comportant en plus des masques de détection nuageuse ou neigeuse, une [[Orthophotographie|orthorectification]] et des corrections géométriques, devant être disponibles plus tard<ref>{{Lien web |titre=REGARDS OSS |url=https://regards.cnes.fr/user/swh/modules/63 |site=regards.cnes.fr |consulté le=2021-06-21}}</ref>. En septembre 2021, un nouveau site est mis en ligne pour appliquer facilement une [[projection cartographique]] aux images L1A afin de se rapprocher du format L1C des images [[Sentinel (satellite)|Sentinel]], ce nouveau format est appelé ''L2A''<ref>{{Lien web |titre=SWH 2A Carto |url=https://swh-2a-carto.fr/ |site=swh-2a-carto.fr |consulté le=2021-09-12}}</ref>. |
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=== L'expérience TAKE5 === |
=== L'expérience TAKE5 === |