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Les navires de la classe Arabe avaient une longueur de 82,26 mètres, une [[longueur entre perpendiculaires]] de 79,4 mètres, une largeur de 7,33 mètres et un [[tirant d'eau]] de 2,39 mètres<ref>Garier, p. 33</ref>. Les navires avaient un [[Déplacement (navire)|déplacement]] de 865 tonnes à charge normale<ref>Smigielski, p. 205</ref>. Ils étaient propulsés par trois [[machine à vapeur|moteurs à vapeur]] verticaux à triple expansion, chacun entraînant un [[arbre d'hélice]], utilisant la [[vapeur]] fournie par quatre [[chaudière]]s de type [[Département technique de la Marine impériale japonaise|Kampon]] [[Chaudière Yarrow|Yarrow]] à [[combustion]] mixte. Les moteurs ont été conçus pour produire 10000 chevaux (7400 kW) et une vitesse de 29 nœuds (54 km/h). Au cours de leurs [[essai en mer|essais en mer]], la classe Arabe a atteint entre 29,16 et 30,44 nœuds (54,00 à 56,37 km/h)<ref>Garier, pp. 34, 36</ref>. Les navires transportaient suffisamment de [[charbon]] et de [[mazout]] pour une [[autonomie]] de 2000 milles marins (3700 km) à 12 nœuds (22 km/h)<ref name=c1>Couhat, p. 118</ref>. Leur [[équipage]] se composait de cinq [[officier]]s et de 104 hommes d’équipage<ref>Garier, p. 37</ref>. |
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L’armement principal des navires de la classe Arabe était un canon [[Canon de 4,7 pouces QF Mk I - IV|Type 41 de 120 millimètres]] monté devant la [[Passerelle (maritime)|passerelle]] sur le [[gaillard d'avant]]. L'armement secondaire consistait en quatre canons [[Canon de marine de 12 livres QF 12 cwt|de 76 millimètres Type 41]] en [[Affût (artillerie)|affût]]s simples. Deux étaient positionnés à la hauteur de la [[cheminée]] centrale, et les autres étaient dans l’axe du navire, plus à l’arrière. L’un de ces derniers canons était monté sur un affûts à fort angle d’[[Élévation (balistique)|élévation]] et servait de [[canon antiaérien]]. Les navires transportaient deux affûts jumelés au-dessus de l’eau pour des [[tube lance-torpilles|tubes lance-torpilles]] de 450 millimètres. En 1917-1918, un [[râtelier]] pour huit [[grenade anti-sous-marine|grenades anti-sous-marines]] de 75 kilogrammes a été ajouté<ref>Garier, pp. 36-37</ref>. |
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== Carrière == |
== Carrière == |
Dernière version du 20 juin 2024 à 20:28
Sakalave | |
Le Sakalave près du Havre en 1921 | |
Type | contre-torpilleur |
---|---|
Classe | classe Arabe |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Arsenal naval de Maizuru Japon |
Commandé | 1916 |
Quille posée | 1917 |
Lancement | 1917 |
Commission | 9 novembre 1917 |
Statut | Radié le 14 juin 1936, démoli après 1936 |
Équipage | |
Équipage | 109 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 82,26 m |
Maître-bau | 7,33 m |
Tirant d'eau | 2,39 m |
Déplacement | 685 tonnes |
Propulsion |
|
Puissance | 10000 ch (7400 kW) |
Vitesse | 29 nœuds (54 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
|
Rayon d'action | 2000 milles marins (3700 km) à 12 nœuds (22 km/h) |
Pavillon | France |
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Le Sakalave est l’un des douze contre-torpilleurs de classe Arabe construits pour la marine française au Japon pendant la Première Guerre mondiale.
Conception
[modifier | modifier le code]Les navires de la classe Arabe avaient une longueur de 82,26 mètres, une longueur entre perpendiculaires de 79,4 mètres, une largeur de 7,33 mètres et un tirant d'eau de 2,39 mètres[1]. Les navires avaient un déplacement de 865 tonnes à charge normale[2]. Ils étaient propulsés par trois moteurs à vapeur verticaux à triple expansion, chacun entraînant un arbre d'hélice, utilisant la vapeur fournie par quatre chaudières de type Kampon Yarrow à combustion mixte. Les moteurs ont été conçus pour produire 10000 chevaux (7400 kW) et une vitesse de 29 nœuds (54 km/h). Au cours de leurs essais en mer, la classe Arabe a atteint entre 29,16 et 30,44 nœuds (54,00 à 56,37 km/h)[3]. Les navires transportaient suffisamment de charbon et de mazout pour une autonomie de 2000 milles marins (3700 km) à 12 nœuds (22 km/h)[4]. Leur équipage se composait de cinq officiers et de 104 hommes d’équipage[5].
L’armement principal des navires de la classe Arabe était un canon Type 41 de 120 millimètres monté devant la passerelle sur le gaillard d'avant. L'armement secondaire consistait en quatre canons de 76 millimètres Type 41 en affûts simples. Deux étaient positionnés à la hauteur de la cheminée centrale, et les autres étaient dans l’axe du navire, plus à l’arrière. L’un de ces derniers canons était monté sur un affûts à fort angle d’élévation et servait de canon antiaérien. Les navires transportaient deux affûts jumelés au-dessus de l’eau pour des tubes lance-torpilles de 450 millimètres. En 1917-1918, un râtelier pour huit grenades anti-sous-marines de 75 kilogrammes a été ajouté[6].
Carrière
[modifier | modifier le code]Le Sakalave a été commandé à l’arsenal naval de Maizuru[4]. Il a été lancé en 1917 et achevé le 9 novembre de la même année[7]. Mis en service en novembre 1917, il est affecté en Méditerranée et sert à la 11ème escadrille de contre-torpilleurs de 1917 à 1918[8],[9]. Ses tâches habituelles sont l’escorte de convois et des mouvements de troupes entre Tarente et Itéa. En juin 1918 il effectue encore une escorte, mais cette fois de sous-marins vers Moúdros[9].
Après la fin de la Grande Guerre, il rallie en 1919 l'Escadre du Nord[8] (2ème Escadre) et est basé à Brest. En novembre 1920, il participe à l’évacuation de Sébastopol de l’Armée Wrangel et de la flotte des Russes blancs, qu’il accompagne jusqu’à Constantinople, puis Bizerte[9]. Toujours pendant la guerre civile russe, le 9 mars 1921, à Anapa en mer Noire, avec son sister-ship Sénégalais et l’aviso Toul, il endommage au terme d’un bref engagement le patrouilleur bolchévique Elipidifor (Эпильдифор) n°415 et le contraint à s’échouer sur la côte pour ne pas couler. Cette action était risquée car l'Epildifor n°415 (un chaland de débarquement achevé comme canonnière) était très bien armé, avec 3 canons de 130/55 mm et 2 canons de 76/30 mm[10]. Il participe à son troisième conflit armé, la guerre du Rif, en 1924-1925[8], et patrouille au large de Ceuta[9]. Désarmé le 14 juin 1936[8], il est radié la même année et vendu pour démolition en 1937[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Sakalave » (voir la liste des auteurs).
- Garier, p. 33
- Smigielski, p. 205
- Garier, pp. 34, 36
- Couhat, p. 118
- Garier, p. 37
- Garier, pp. 36-37
- Garier, p. 34
- Capitaine Patrick, « SAKALAVE (1917/1936) », sur Marines de Guerre et Poste Navale (consulté le ).
- Ar Brav, « SAKALAVE - Torpilleur », sur Forum PAGES 14-18, (consulté le ).
- DimitryGM, « Le combat de 09-01-1921 », sur Forum PAGES 14-18, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
- Garier, « Les torpilleurs d'escadre français de construction japonaise: Le type 'Sakalave' (1917 / 1936) », Navires & Histoire, Lela Presse, vol. 6, , p. 33-51 (ISSN 1280-4290).
- Roche Jean-Michel, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. 2, 1870 - 2006, Toulon, Roche, (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922).
- (en) Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships 1906-1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-907-3), p. 190-220.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « French Navy in World War 1 in Outline », sur Naval History (consulté le ).