Modification de Salomon ibn Gabirol
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En revanche, tout comme le message de Philon avait influencé les [[Pères de l'Église]], Gabirol marqua profondément les [[scolastique]]s chrétiens, y compris [[Albert le Grand]]{{sfn|Hayoun|1991|p=41}} et son élève, [[Thomas d'Aquin]]<ref>[[Fernand Brunner]] 1965 et Mickaël Vérité 2002.</ref>. C'est ironiquement par leur biais que le philosophe, dont le nom aura été déformé en « Avicebron », sera connu d'[[Isaac Abravanel|Isaac]] et de [[León Hebreo|Juda Abravanel]], de Moïse Almosnino, et de [[Joseph Delmedigo]]. |
En revanche, tout comme le message de Philon avait influencé les [[Pères de l'Église]], Gabirol marqua profondément les [[scolastique]]s chrétiens, y compris [[Albert le Grand]]{{sfn|Hayoun|1991|p=41}} et son élève, [[Thomas d'Aquin]]<ref>[[Fernand Brunner]] 1965 et Mickaël Vérité 2002.</ref>. C'est ironiquement par leur biais que le philosophe, dont le nom aura été déformé en « Avicebron », sera connu d'[[Isaac Abravanel|Isaac]] et de [[León Hebreo|Juda Abravanel]], de Moïse Almosnino, et de [[Joseph Delmedigo]]. |
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Cet ouvrage, bien que cité par plusieurs [[Rishonim]], tomba dans l'oubli, du moins dans les milieux juifs. Comme il ne contenait pas les habituelles références aux textes fondateurs du [[judaïsme]], à savoir le [[Pentateuque]] et le [[Talmud]], et que, d'autre part, il était rédigé en [[arabe]], on prit son auteur, « Avicebron » (voir ''supra''), pour un philosophe scolastique chrétien, défenseur de [[saint Augustin]], ou pour un défenseur musulman d’[[Aristote]], et cet ouvrage, traduit en [[latin]] sous le nom de ''[[Fons Vitae]]'' par des moines [[franciscain]]s, devint une importante référence pour eux et pour le monde chrétien en général. En 1846, [[Salomon Munk]] découvre parmi les manuscrits hébreux de la [[Bibliothèque nationale de France|Bibliothèque Nationale]] |
Cet ouvrage, bien que cité par plusieurs [[Rishonim]], tomba dans l'oubli, du moins dans les milieux juifs. Comme il ne contenait pas les habituelles références aux textes fondateurs du [[judaïsme]], à savoir le [[Pentateuque]] et le [[Talmud]], et que, d'autre part, il était rédigé en [[arabe]], on prit son auteur, « Avicebron » (voir ''supra''), pour un philosophe scolastique chrétien, défenseur de [[saint Augustin]], ou pour un défenseur musulman d’[[Aristote]], et cet ouvrage, traduit en [[latin]] sous le nom de ''[[Fons Vitae]]'' par des moines [[franciscain]]s, devint une importante référence pour eux et pour le monde chrétien en général. En 1846, [[Salomon Munk]] découvre parmi les manuscrits hébreux de la [[Bibliothèque nationale de France|Bibliothèque Nationale]]<nowiki/>de Paris, l’œuvre de [[Shem Tov Ben Joseph Falaquera]], qui, après comparaison avec un manuscrit latin du ''Fons Vitae'' d'Avicebron (également trouvé par [[Salomon Munk]] à la Bibliothèque nationale), s'est avéré être une collection d'extraits de l'original arabe dont le ''{{lang|la|Fons Vitae}}'' n'était qu’une traduction. Il en conclut qu'Avicebron était en réalité le juif Ibn Gabirol. |
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== Œuvres == |
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