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Tuberaria guttata

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L'Hélianthème taché, aussi appelé Tubéraire à gouttes ou Hélianthème à gouttes[2] (Tuberaria guttata) est une petite plante annuelle aux feuilles tomenteuses de la famille des Cistacées.

Synonymes

Plants of the world liste plus de cent synonymes, parmi lesquls dix synonymes homotypiques[1] :

  • Cistus guttatus L. (1753)
  • Helianthemum guttatum (L.) Mill. (1768)
  • Helianthemum guttatum var. milleri Pau (1928) (sa publication n’est pas valide)
  • Helianthemum guttatum proles milleri Rouy & Foucaud (1895) (sa publication n’est pas valide)
  • Helianthemum guttatum subsp. milleri Maire (1932) (sa publication n’est pas valide)
  • Helianthemum milleri Rouy & Foucaud (1895), nom. superfl.
  • Therocistus guttatus (L.) Holub (1986)
  • Tuberaria guttata var. milleri Villar (1832) (sa publication n’est pas valide)
  • Tuberaria variabilis f. milleri Merino (1905), nom. superfl.
  • Tuberaria variabilis var. milleri Willk. (1878), nom. superfl.
  • Xolanthes guttatus (L.) Raf. (1838)[1]

Description

Fleur en Algarve (Portugal)

Cette espèce fleurit de mai à août en milieu sec. Elle produit des fleurs jaunes en cyme unipare hélicoïde, à pollinisation entomogame ou autogame. Le fruit est une capsule. Les graines sont disséminées par épizoochorie.

François Chicoyneau en 1732[4] puis A. de Palmas affirment que les pétales de cette espèce se meuvent au toucher (A. de Palmas : les pétales ou feuilles colorées de « l'Hélianthemum flore maculoso columnare s'affaissent et s'abattent dès qu'on les touche »). Planchon et Heckel[5] écrivent en juin 1875 que l'irritabilité des pétales n'existe pas plus chez l'Helianthemum guttatum que chez les autres Cistes[6].

Répartition et habitat

    • Habitat type : tonsures annuelles acidophiles, européennes
    • Aire de répartition : méditerranéen-atlantique[7]

Notes et références

  1. a b et c « Tuberaria guttata (L.) Fourr. », sur powo.science.kew.org, Plants of the World Online (consulté en ).
  2. (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Tuberaria guttata (consulté le )
  3. Berger 1899, p. 110.
  4. François Chicoyneau, « Réflexions sur le mouvement des étamines des fleurs de l'Opuntia et de l'Helianthemum », 1732, communication lue à la Société royale des sciences de Montpellier le 22 février 1732[3].
  5. [Heckel 1875] Édouard Heckel, Du mouvement végétal. Nouvelles recherches anatomiques et physiologiques sur la motilité dans quelques organes reproducteurs des phanérogames (1re thèse de doctorat en sciences naturelles, 1874), Montpellier, Boehm, , pl. + 163 p. (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org]), p. 24-25, note.
  6. [Berger 1899] C. Berger, « Études anatomiques, physiologiques et biologiques sur les cistes de Provence », Annales de la Faculté des sciences de Marseille, t. 9,‎ , p. 109-153 (voir p. 110) (lire en ligne [PDF] sur odyssee.univ-amu.fr, consulté en ).
  7. Ph. Julve, « ??? », Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France - Baseflor(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Version : 23 avril 2004, (consulté en ).

Liens externes

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