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{{Autre4|la commune de Narbonne|la station balnéaire située en bord de mer|Narbonne-Plage}}
{{Voir homonymes|Peyrolles}}
{{voir homonymes|Narbonne (homonymie)}}
{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Peyrolles
| nom = Narbonne
| image = Peyroles mairie.jpg
| image = Montage photo narbonne.jpg
| légende = De gauche à droite, de haut en bas : Le [[parc des sports et de l'amitié]] ; les Dames de France ; le [[Palais des archevêques de Narbonne|palais des Archevêques]] ; la [[cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]] ; la médiathèque centrale et l'esplanade André Malraux ; une œuvre au [[Parc des sports et de l'amitié]] ; le palais de justice ; le pont Voltaire ; le théâtre ; la place de l'Hôtel de Ville ; le [[pont des Marchands]] avec vue sur le [[Palais des archevêques de Narbonne|palais des Archevêques]], la [[cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne]] et le [[canal de la Robine]] ; les Halles Centrales<ref>[http://narbonne.halles.fr Les Halles de Narbonne]</ref> ; le palais des Sports, des Arts et du Travail ; l'Espace de Liberté ; la [[voie Domitienne]] ; la [[gare de Narbonne|gare SNCF]] ; la fresque en hommage à [[Charles Trenet]], né à Narbonne ; une vue aérienne du centre-ville ; l'ancienne église [[Notre-Dame de Lamourguier]], aujourd'hui musée lapidaire.
| légende = La mairie
| blason = Blason ville fr Peyrolles (Aude).svg
| blason = Blason ville fr Narbonne.svg
| légende blason = #Héraldique
| légende blason = Narbonne#Blason
| drapeau =
| drapeau = Logo Ville Narbonne.svg
| légende drapeau = Narbonne#Logo
| taille drapeau = 90
| région = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
| région = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
| département = [[Aude (département)|Aude]]
| département = [[Aude (département)|Aude]]<br/><small>([[sous-préfecture]])</small>
| arrondissement = [[Arrondissement de Limoux|Limoux]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Narbonne|Narbonne]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
| canton = [[Canton de la Haute-Vallée de l'Aude]]
| canton = Cantons de [[Canton de Narbonne-1|Narbonne-1]], [[Canton de Narbonne-2|Narbonne-2]] et [[Canton de Narbonne-3|Narbonne-3]] <br>(<small>[[bureau centralisateur]]</small>)
| circonscription législative = [[Troisième circonscription de l'Aude|Troisième circonscription]]
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription de l'Aude|Deuxième circonscription]]
| insee = 11287
| insee = 11262
| cp = 11190
| cp = 11100
| maire = Eric Fromilhague
| maire = Didier Mouly ([[Divers droite|DVD]])
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans l'Aude|2020]]-2026
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans l'Aude|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes du Limouxin]]
| intercomm = [[Grand Narbonne]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
| longitude = 2.3383
| longitude = 3.0042
| latitude = 42.9528
| latitude = 43.1836
| alt mini = 280
| alt mini = 0
| alt maxi = 764
| alt maxi = 285
| superficie = 14.49
| superficie = 172.96
| unité urbaine = Commune rurale
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Narbonne|Narbonne]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
| aire d'attraction = Commune hors attraction des villes
| aire d'attraction = Narbonne <br><small>([[ville-centre]])</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| population agglomération =
| population agglomération = {{Population Unité urbaine de Narbonne}}
| année_pop agglomération =
| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière_année}}
| gentilé = Peyrollais
| gentilé = Narbonnais
| siteweb =
| siteweb = {{URL|https://www.narbonne.fr/}}
| géoloc-département = Aude/région Occitanie
| géoloc-département = Aude/Occitanie (région administrative)
}}
}}
'''Peyrolles''' {{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Ives (Guilhelma)-Peyrolles.wav}} est une [[Commune (France)|commune française]], située dans le sud-ouest du [[Département français|département]] de l'[[Aude (département)|Aude]] en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].


'''Narbonne''' ({{MSAPI|/naʁ.bɔn/}}<ref group="Note">Prononciation en [[français standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] phonémiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].</ref> {{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Ives (Guilhelma)-Narbonne.wav}}) est une [[commune (France)|commune française]] située dans le [[Aude (département)|département de l'Aude]], en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. La commune est traversée par le [[canal de la Robine]], classé au [[patrimoine mondial]] de l'humanité de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] depuis 1996<ref>[http://whc.unesco.org/fr/list/770/ Canal du Midi]</ref>.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du [[massif des Corbières]], un chaos calcaire formant la transition entre le [[Massif central]] et les [[Pyrénées]]. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le [[Rialsesse]], le ruisseau de Bézis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un [[réseau Natura 2000|site Natura 2000]] (les « hautes Corbières ») et deux [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].


Narbonne est une commune urbaine et littorale qui connaît une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée du [[Aude (département)|département de l'Aude]], la cinquième commune du [[Languedoc-Roussillon]] et la septième commune d’[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. Les {{nombre|55516|[[gentilé|habitants]]}}<ref>{{Lien web|titre=Populations légales 2016 − Commune de Narbonne (11262) {{!}} Insee|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-11262|site=www.insee.fr|consulté le=2019-01-22}}</ref> de Narbonne sont appelés les ''Narbonnais''. Son [[Unité urbaine de Narbonne|unité urbaine]] compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, tandis que son [[Aire d'attraction de Narbonne|aire d’attraction]] compte {{nombre|154437|habitants}} en 2020. Elle est aussi le siège d'une [[communauté d’agglomération]] de {{nombre|130390|habitants}} nommée [[Grand Narbonne]].
Peyrolles est une commune rurale qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu un pic de population de {{Unité|291|habitants}} en 1821. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Peyrollais ou Peyrollaises.

Située au cœur du « [[parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée]] », Narbonne possède également d’autres sites naturels classés, comme le [[massif de la Clape]] et celui de l’[[abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]] ainsi que l'[[étang de Bages-Sigean]]. Fondée par les [[Rome antique|Romains]] en {{date-|-118}}, elle était leur deuxième plus ancienne colonie en [[Gaule]] (après [[Aix-en-Provence]], {{date-|-122}}) et son centre urbain garde trace de nombreux siècles d’histoire ([[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]], [[Palais des archevêques de Narbonne|palais des Archevêques]], restes de la [[voie Domitienne]]…). Rare ville d'Europe à abriter un pont bâti, Narbonne est surnommée la "Petite Florence du Languedoc"<ref>{{Ouvrage|langue=FR|auteur1=Enrico Nardo|titre=Narbonne au fond des yeux, une histoire de famille|passage=322|lieu=Toulouse|éditeur=Seuil|date=25 août 1966|pages totales=444|isbn=}}</ref>. La ville est environnée de [[garrigue]]s et de vignes (elle est spécialisée dans le commerce des vins de l'[[Aude (département)|Aude]] et du [[Languedoc]]) ; proche du littoral d’une région très touristique, elle possède une plage de cinq kilomètres de sable fin à [[Narbonne-Plage]].

Son statut de plus ancienne colonie romaine en Gaule lui vaut le surnom de « fille aînée de [[Rome]] hors d'[[Italie]] ».


{{Sommaire|niveau=2}}
{{Sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
=== Localisation ===
{{Encadré texte
| align = left
| texte =
{{Animation
|float=center
|Contenu='''Représentations cartographiques de la commune'''
{{Animation/Contenu|{{maplink |text =[[File:Maki2-town-hall-12.svg|20px]] '''Mairie''' |type=shape |frame=yes |frame-height=300 |frame-width=300 |frame-align=left |fill=#000000 |fill-opacity=0 |stroke-color=#000000 |stroke-width=2.5 |type2=point |marker2=town-hall |marker-size2=small |marker-color2=#ea9741 |coord2={{coord2|43.183924|3.003902}} }} }}
{{Animation/Image|image=Narbonne OSM 01.png |légende=<center>'''Carte OpenStreetMap'''</center>}}
{{Animation/Image|image=Narbonne OSM 02.png |légende=<center>'''Carte topographique'''</center>}}
}}
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
}}
'''Narbonne''' est une commune du département de l'[[Aude (département)|Aude]] sur la [[Mer Méditerranée|côte méditerranéenne]] et la basse plaine de l'[[Aude (fleuve)|Aude]], elle s'étend de la [[mer Méditerranée]] aux [[Corbières maritimes]] ainsi que de l'[[Aude (fleuve)|Aude]] à l'[[étang de Bages-Sigean]]. Elle est une [[sous-préfecture]] de l'[[Aude (département)|Aude]], située dans l'[[arrondissement de Narbonne]]. La commune constitue à elle-seule le [[canton de Narbonne-Est]] et donne son nom aux cantons de [[Canton de Narbonne-Ouest|Narbonne-Ouest]] et [[Canton de Narbonne-Sud|Narbonne-Sud]]. Elle fait partie de la [[deuxième circonscription de l'Aude]].

Les villes notables les plus proches sont :
{{Localisation ville
|ville = Narbonne
|nord-ouest = [[Albi]] ({{unité|107|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Albi Distance à vol d'oiseau Narbonne/Albi]</ref>)
|nord = [[Paris]] ({{unité|633|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Paris Distance à vol d'oiseau Narbonne/Paris]</ref>)<br />[[Clermont-Ferrand]] ({{unité|288|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Clermont-Ferrand Distance à vol d'oiseau Narbonne/Clermont-Ferrand]</ref>)
|nord-est = [[Lyon]] ({{unité|321|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Lyon Distance à vol d'oiseau Narbonne/Lyon]</ref>)<br/>[[Marseille]] ({{unité|192|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Marseille Distance à vol d'oiseau Narbonne/Marseille]</ref>)<br />[[Montpellier]] ({{unité|85|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Montpellier Distance à vol d'oiseau Narbonne/Montpellier]</ref>)
|est = ''[[Mer Méditerranée]]'' ({{unité|14|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Narbonne-Plage Distance à vol d'oiseau Narbonne/Mer Méditerranée]</ref>)
|sud-est = ''[[Mer Méditerranée]]'' ({{unité|12|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Gruissan-Plage Distance à vol d'oiseau Narbonne/Mer Méditerranée]</ref>)
|sud = [[Perpignan]] ({{unité|55|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Perpignan Distance à vol d'oiseau Narbonne/Perpignan]</ref>)
|sud-ouest = [[Pamiers]] ({{unité|113|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Pamiers Distance à vol d'oiseau Narbonne/Pamiers]</ref>)
|ouest = [[Toulouse]] ({{unité|134|km}}<ref>[http://www.distance2villes.com/recherche?source=Narbonne&destination=Toulouse Distance à vol d'oiseau Narbonne/Toulouse]</ref>)
}}


Avec {{nombre|17296|hectares}}, Narbonne possède le plus vaste territoire communal du [[Département français|département]] de l'[[Aude (département)|Aude]] et de l'ancienne [[Région française|région]] [[Languedoc-Roussillon]], soit à peu près, à titre de comparaison, l'équivalent de la superficie du département des [[Hauts-de-Seine]]. Il s'agit du {{23e|territoire}} communal le plus vaste de [[France métropolitaine]].
La commune de Peyrolles est située sur le méridien de Paris, la [[Méridienne verte]]. Le seul accès routier au village se fait par la RD14 depuis le village voisin de [[Serres (Aude)|Serres]].


=== Communes limitrophes ===
=== Communes limitrophes ===
Narbonne donne sur la [[mer Méditerranée]], et est entourée<ref name="ign">{{Géoportail |longitude= 3.005087 |latitude= 43.182514 |couches=Scan |admin=1 |échelle=136440 |desc=Territoire de la commune de Narbonne sur la carte IGN (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 25 novembre 2018) }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.openstreetmap.org/relation/54737 |titre=Limites communales de Narbonne (zone entourée d’une ligne orange) |site=openstreetmap.org |consulté le=25 novembre 2018 }}.</ref> des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de [[Coursan]], [[Vinassan]], [[Armissan]], [[Fleury (Aude)|Fleury]], la [[mer Méditerranée|Méditerranée]], [[Gruissan]], [[Port-la-Nouvelle]], [[Sigean]], [[Bages (Aude)|Bages]], [[Peyriac-de-Mer]], [[Saint-André-de-Roquelongue]], [[Bizanet]], [[Montredon-des-Corbières]], [[Névian]], [[Marcorignan]], [[Moussan]] et [[Cuxac-d'Aude]].
{{Communes limitrophes
{{communes limitrophes
| commune = Peyrolles
| commune = Narbonne
| notes =<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
| nord = [[Terroles]]
| notes =<ref name="ign" />
| nord-est = [[Valmigère]]
| nord = [[Cuxac-d'Aude]]
| est = [[Arques (Aude)|Arques]]
| nord-est = [[Coursan]],<br />[[Vinassan]],<br />[[Armissan]],<br />[[Fleury (Aude)|Fleury]]
| sud-est = [[Rennes-les-Bains]]
| est = ''[[Mer Méditerranée]]''
| sud-est = [[Gruissan]],<br />[[Port-la-Nouvelle]],<br />[[Sigean]] (par un [[quadripoint]])
| sud = [[Serres (Aude)|Serres]]
| sud-ouest = [[Cassaignes]]
| sud = [[Bages (Aude)|Bages]],<br />[[Peyriac-de-Mer]]
| ouest = [[Luc-sur-Aude]]
| sud-ouest = [[Bizanet]],<br />[[Saint-André-de-Roquelongue]]
| nord-ouest = [[Véraza (Aude)|Véraza]]
| ouest = [[Montredon-des-Corbières]]
| nord-ouest = [[Moussan]],<br />[[Marcorignan]],<br />[[Névian]]
}}
}}


=== Relief et paysages ===
Le point le plus bas de la commune est à {{unité|0|m}} au niveau de la [[mer Méditerranée]] et le point le plus haut est à {{unité|287|m}} au [[massif de Fontfroide|roc de Fontfroide]], pour une altitude moyenne de {{unité|143|m}}. On y trouve deux reliefs bien distincts. Le [[massif de la Clape]], qui culmine à {{unité|214|m}}, fait partie des [[Pyrénées]]. Il sépare la ville de Narbonne de la mer. Le [[massif de Fontfroide]], qui culmine à {{unité|293|m}}, fait partie du massif des Pyrénées, et plus précisément des [[Massif des Corbières|Corbières]].
[[Fichier:Narbonne panorama.jpg|centre|upright=2|vignette|Vue sur Narbonne et la [[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|cathédrale Saint-Just-Saint-Pasteur]] depuis le donjon Gilles Aycelin.|alt=]]
=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
La commune est dans la [[Bassin hydrographique#France|région hydrographique]] « Côtiers méditerranéens »<ref>{{Lien web |url=https://www.sandre.eaufrance.fr/atlas/srv/fre/catalog.search;jsessionid=node09j93kujxh8jebnixovo0macy2203.node0#/metadata/485cfb8d-602b-43bb-8d30-818beb31dc2b|titre=Découpage en régions hydrographiques |date = |site =www.sandre.eaufrance.fr|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>, au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Rhône-Méditerranée-Corse|Rhône-Méditerranée-Corse]]<ref>{{Lien web |url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/sites/sierm/files/content/2018-10/012-014.pdf|titre=Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse |date =octobre 2018 |site =www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>. Elle est drainée par la Rialsesse, le ruisseau de Bézis, le ruisseau de la Frau, le ruisseau de Las Faïches, le ruisseau de la Tuilerie, le ruisseau de Luc, le ruisseau de Mouillet, le ruisseau de Peyrolles, le ruisseau de Santas, le ruisseau du Bosquet et le ruisseau du Crès, qui constituent un [[réseau hydrographique]] de {{Unité|20|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=11287|titre= Fiche communale de Peyrolles|site =le [http://sigesocc.brgm.fr/ système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie] |consulté le= 8 décembre 2021}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 42.9528|longitude= 2.3383 |couches=Hydro|desc=Réseau hydrographique de Peyrolles|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>.
La commune est dans la [[Bassin hydrographique#France|région hydrographique]] « Côtiers méditerranéens »<ref>{{Lien web |url=https://www.sandre.eaufrance.fr/atlas/srv/fre/catalog.search;jsessionid=node09j93kujxh8jebnixovo0macy2203.node0#/metadata/485cfb8d-602b-43bb-8d30-818beb31dc2b|titre=Découpage en régions hydrographiques |date = |site =www.sandre.eaufrance.fr|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>, au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Rhône-Méditerranée-Corse|Rhône-Méditerranée-Corse]]<ref>{{Lien web |url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/sites/sierm/files/content/2018-10/012-014.pdf|titre=Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse |date =octobre 2018 |site =www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>. Elle est drainée par l'Aude, le canal de la Robine, le ruisseau du Veyret, le ruisseau de Fontfroide, le ruisseau de la Combe de Lavit, le ruisseau de la Mayral, le ruisseau de Quillanet, le ruisseau des Potences, le ruisseau des Tines, le ruisseau du Rec, le ruisseau Mayral ({{Unité|1,119|km}}), Canal de Cadariège, Canal de Tauran, qui constituent un [[réseau hydrographique]] de {{Unité|124|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=11262|titre= Fiche communale de Narbonne|site =le [http://sigesocc.brgm.fr/ système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie] |consulté le= 8 décembre 2021}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 43.1836|longitude= 3.0042 |couches=Hydro|desc=Réseau hydrographique de Narbonne|consulté le=8 décembre 2021}}</ref>.


La [[Rialsesse]], d'une longueur totale de {{Unité|14,2|km}}, prend sa source dans la commune de [[Fourtou]] et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la [[Sals]] à [[Rennes-les-Bains]], après avoir traversé {{Unité|6|communes}}<ref>{{sandre|Y1130600|texte=la Rialsesse}}</ref>.
L'[[Aude (fleuve)|Aude]], d'une longueur totale de {{Unité|223,59|km}}, prend sa source dans la commune des [[Les Angles (Pyrénées-Orientales)|Angles]] et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le [[golfe du Lion]] à [[Fleury (Aude)|Fleury]], après avoir traversé {{Unité|73|communes}}<ref>{{sandre|Y1--0200|texte=l'Aude}}</ref>.

Le [[canal de la Robine]], d'une longueur totale de {{Unité|32,5|km}}, prend sa source dans la commune de [[Moussan]] et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la [[Berre (Aude)|Berre]] à [[Port-la-Nouvelle]], après avoir traversé {{Unité|4|communes}}<ref>{{sandre|Y---2002|texte=le canal de la Robine}}</ref>.

Le [[ruisseau du Veyret]], d'une longueur totale de {{Unité|14,7|km}}, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans le [[canal de la Robine]] sur le territoire communal<ref>{{sandre|Y0840500|texte=le ruisseau du Veyret}}</ref>.


=== Climat ===
=== Climat ===
Le climat de Narbonne est de type [[climat méditerranéen|méditerranéen]], codé « [[climat méditerranéen|Csa]] » dans la [[classification de Köppen]]. Il se caractérise par des hivers frais et pluvieux, des étés chauds et secs, une luminosité importante et des vents assez violents (environ {{nombre|170|jours}} par an de vent supérieur à {{nombre|16|[[mètre par seconde|m/s]]}}) comme la [[tramontane]]<ref>
{{Lien web
|url=http://www.mairie-narbonne.fr/1-7205-Climat-et-Paysage.php
|titre=Climat et paysage
|site=mairie-narbonne
|consulté le= 24 juin 2012
}}.</ref>. Narbonne compte {{nombre|250|jours}} d'ensoleillement par an, {{nombre|60.5|jours}} de pluie, {{nombre|14|jours}} d'orage et {{nombre|1|jour}} de neige en moyenne par an. Les températures estivales vont de {{tmp|13|38|°C}} et les températures hivernales vont de {{tmp|-5|15|°C}}.


Cependant, en hiver et en automne, des perturbations appelées [[épisode méditerranéen]] se forment en mer Méditerranée apportant pluie et mauvais temps.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=19 juin 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 19 juin 2021}}</ref>.


La [[Station météorologique automatique|station météorologique]] de [[Météo-France]] installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
{{Climat
|titre=Statistiques 1981-2010 et records NARBONNE (11) - {{abréviation discrète|alt|altitude}} : {{Unité|110|m}} {{Coord|43|09|00|N|02|57|18|E}}<br><small>Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-04-2022</small>
|source={{Lien web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_11262005.pdf|titre=Fiche 11262005|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base}}
|Charte=commune
|tmin-jan=4.5
|tmin-fev=4.9
|tmin-mar=7.1
|tmin-avr=8.8
|tmin-mai=12.6
|tmin-jui=16
|tmin-jul=18.5
|tmin-aou=18.5
|tmin-sep=15.1
|tmin-oct=12.4
|tmin-nov=7.8
|tmin-dec=5
|tmin-ann=11
|tmoy-jan=7.7
|tmoy-fev=8.6
|tmoy-mar=11.2
|tmoy-avr=13.2
|tmoy-mai=17.2
|tmoy-jui=21.1
|tmoy-jul=23.8
|tmoy-aou=23.7
|tmoy-sep=19.7
|tmoy-oct=16
|tmoy-nov=11
|tmoy-dec=8
|tmoy-ann=15.1
|tmax-jan=10.8
|tmax-fev=12.2
|tmax-mar=15.4
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|tmax-mai=21.7
|tmax-jui=26.1
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|tmax-ann=19.3
|prec-jan=70.2
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|prec-jui=30.3
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|prec-aou=33.9
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|prec-dec=61.8
|prec-ann=652.3
|tmax-record-jan=21.5| tmax-record-date-jan=<small>13.01.04</small>
|tmax-record-fev=23.3| tmax-record-date-fev=<small>24.02.20</small>
|tmax-record-mar=28.6| tmax-record-date-mar=<small>21.03.1990</small>
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|tmax-record-mai=33.9| tmax-record-date-mai=<small>29.05.01</small>
|tmax-record-jui=38.5| tmax-record-date-jui=<small>28.06.19</small>
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|tmax-record-ann=39.8| tmax-record-date-ann=2003
|tmin-record-jan=-4.7| tmin-record-date-jan=<small>30.01.07</small>
|tmin-record-fev=-8.1| tmin-record-date-fev=<small>08.02.12</small>
|tmin-record-mar=-5.2| tmin-record-date-mar=<small>02.03.05</small>
|tmin-record-avr=0.3| tmin-record-date-avr=<small>03.04.2022</small>
|tmin-record-mai=2.2| tmin-record-date-mai=<small>04.05.10</small>
|tmin-record-jui=8.7| tmin-record-date-jui=<small>12.06.19</small>
|tmin-record-jul=11.2| tmin-record-date-jul=<small>12.07.00</small>
|tmin-record-aou=11.8| tmin-record-date-aou=<small>31.08.1990</small>
|tmin-record-sep=7.8| tmin-record-date-sep=<small>29.09.1993</small>
|tmin-record-oct=2| tmin-record-date-oct=<small>25.10.03</small>
|tmin-record-nov=-3.9| tmin-record-date-nov=<small>22.11.1998</small>
|tmin-record-dec=-6| tmin-record-date-dec=<small>16.12.01</small>
|tmin-record-ann=-8.1| tmin-record-date-ann=2012
|soleil-jan=
|soleil-fev=
|soleil-mar=
|soleil-avr=
|soleil-mai=
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|soleil-ann=
}}


=== Voies de communication et transport ===
{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
[[Fichier:Narbonne SPOT 1181.jpg|vignette|Narbonne vu par le satellite Spot.]]
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000'''</center>
Narbonne est située sur un nœud de communication le long du littoral méditerranéen. La ville est desservie par deux autoroutes, de nombreuses routes, une gare et un fleuve. En plus de cela, deux grands aéroports ([[Béziers]] et [[Perpignan]]) sont situés à proximité ainsi qu'un port.
----

* Moyenne annuelle de température : {{ tmp |13.2| °C }}
==== Voies routières et autoroutières ====
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{ tmp |-5| °C}} : 0,7 j
L'[[autoroute des Deux Mers]], et plus précisément le tronçon est de l'[[Autoroute A61 (France)|A61]], se termine au sud de la ville en rejoignant l'[[Autoroute A9 (France)|A9]]. L'A61 permet d'accéder à l'ouest à [[Toulouse]] puis [[Bordeaux]] via [[Carcassonne]], tandis que l'A9 rejoint au nord [[Montpellier]] puis [[Nîmes]] et au sud [[Perpignan]] puis [[Barcelone]] en [[Espagne]]. Deux sorties (37) Narbonne-Est et (38) Narbonne-Sud de l'A9 desservent la commune. Sur le réseau secondaire, la [[Route nationale 113 (France)|route nationale 113]] se termine aussi à Narbonne en rejoignant la [[Route nationale 9 (France métropolitaine)|route nationale 9]]. La RN113 permet de rejoindre [[Toulouse]] à l'ouest, tandis que la RN 9 rejoint Montpellier au nord et Perpignan au sud. Enfin, la [[Route nationale 613|route départementale 613]] permet de rejoindre au sud-ouest [[Couiza]] et la [[haute vallée de l'Aude]] en traversant la région des [[Massif des Corbières|Corbières]], et la [[Route nationale 607|départementale 607]] rejoint au nord-ouest [[Lacaune (Tarn)|Lacaune]] dans la [[Montagne Noire (France)|montagne Noire]].
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{ tmp |30| °C}} : 8,9 j

* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{ tmp |15.1| °C }}
===== Rocade =====
* Cumuls annuels de précipitation : {{Unité|810 mm}}
{{Article détaillé|Rocade de Narbonne}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j

* Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,6 j
==== Transport ferroviaire ====
{{article détaillé|Gare de Narbonne|Gare de Narbonne - Montredon}}
[[Fichier:Gare de Narbonne.JPG|thumb|Gare de Narbonne.]]
La [[gare de Narbonne]] est la plus grande gare ferroviaire du département de l'[[Aude (département)|Aude]], desservie par les trains [[TER Occitanie]], [[Intercités]] et [[TGV]]. Elle se situe sur les lignes de [[ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville|Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville]] et de [[Ligne de Narbonne à Port-Bou (frontière)|Narbonne à Port-Bou]]<ref>[http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0015262 Gare de Narbonne sur Structurea]</ref>. Comme pour l'autoroute, Narbonne constitue un nœud où la ligne nord-sud le long de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] est rejointe par la ligne est-ouest le long du [[canal du Midi]].

==== Transports en commun ====
{{article détaillé|Transports en commun de Narbonne|Autobus de Narbonne}}
La ville possède un réseau de [[Autobus de Narbonne|bus]] appartenant à la communauté d'agglomération du [[Grand Narbonne]]. Il est exploité par [[Keolis|Keolis Narbonne]], sous la marque commerciale [[Transports en commun de Narbonne|Citibus]].
{| class="wikitable"
|+
|-
! scope=col | Caractéristiques
! scope=col | Ligne
! scope=col | Tracé
|-
| rowspan="7"| Lignes urbaines
! scope=row style="background:#80FF00;color:white" |{{accessible}} A
| Bonne Source ↔ Saint-Jean Saint-Pierre
|-
! scope=row style="background:#009EE0;color:white" |{{accessible}} B
| Bonne Source ↔ [[Centre commercial|Centre commercial La Galerie]]
|-
! scope=row style="background:#FFA500;color:white" |{{accessible}} C
| [[Halle (construction)|Halles Centrales]] ↔ Pech d'Alcy
|-
! scope=row style="background:#FF0000;color:white" |{{accessible}} D
| [[Montesquieu]] ↔ Crabit
|-
! scope=row style="background:#FF80B0;color:white" |{{accessible}} E
| Bonne Source ↔ Réveillon
|-
! scope=row style="background:#800080;color:white" |{{accessible}} la citadine<br />
| Halles Centrales ↔ [[Gioachino Rossini]]
|-
! scope=row style="background:#A778AE;color:white" |{{accessible}} DIM
| Saint-Jean Saint-Pierre ↔ [[Circuit Georges-Raymond|Cinémas]]
|-
| rowspan="15"| Lignes suburbaines
! scope=row style="background:#DC143C;color:white" |{{accessible}} 6
| Les Halles centrales de Narbonne ↔ [[Saint-Pierre-la-Mer|Saint-Pierre-la-Mer — Paradisier]]
|-
! scope=row style="background:#004494;color:white" |{{accessible}} 7
| Halles Centrales ↔ [[Ouveillan|Ouveillan — Ovilius]]
|-
! scope=row style="background:#84D0F0;color:white" |{{accessible}} 8
| Les Halles centrales de Narbonne ↔ [[Saint-Pierre-la-Mer|Saint-Pierre-la-Mer — Les Romarins]]
|-
! scope=row style="background:#008000;color:white" |{{accessible}} 9
| [[Gare de Narbonne|Gare SNCF de Narbonne-Centre]] ↔ [[Marcorignan|Marcorignan — La Condominette]]
|-
! scope=row style="background:#EE80FF;color:white" |{{accessible}} 10
| [[Europe]] ↔ [[Portel-des-Corbières|Portel-des-Corbières — Tamaroque]]
|-
! scope=row style="background:#FF8000;color:white" |{{accessible}} 11
| Halles Centrales ↔ [[Vinassan|Vinassan — Vieux Chêne]]
|-
! scope=row style="background:#B8860B;color:white" |{{accessible}} 12
| [[Médiathèque|Médiathèque Centrale]] ↔ [[Raissac-d'Aude|Raissac-d'Aude — Village]]
|-
! scope=row style="background:#D2691E;color:white" |{{accessible}} 13
| [[Sigean|Sigean — Collège des Corbières Maritimes]] ↔ [[Roquefort-des-Corbières|Roquefort-des-Corbières — Tennis]]
|-
! scope=row style="background:#FF8C00;color:white" |{{accessible}} 14
| [[Sigean|Sigean — Collège des Corbières Maritimes]] ↔ [[Port-la-Nouvelle|Port-La Nouvelle — Centre Hospitalier]]
|-
! scope=row style="background:#008040;color:white" |{{accessible}} 15
| Bonne Source ↔ [[Leucate|Leucate — Grande Bleue]]
|-
! scope=row style="background:#191970;color:white" |{{accessible}} 17
| [[Sigean|Sigean — Collège des Corbières Maritimes]] ↔ [[Fraissé-des-Corbières|Fraissé-des-Corbières — Village]]
|-
! scope=row style="background:#DB7093;color:white" |{{accessible}} 18
| [[Sigean|Sigean — Collège des Corbières Maritimes]] ↔ [[Feuilla|Feuilla — Entrée du Village]]
|-
! scope=row style="background:#A52A2A;color:white" |{{accessible}} 19
| Halles Centrales ↔ [[Mailhac|Mailhac — Salle des Fêtes]]
|-
! scope=row style="background:#E0D000;color:white" |{{accessible}} 20
| Halles Centrales ↔ [[Argeliers|Argeliers — Zone Artisanale Mangefer]]
|-
! scope=row style="background:#483D8B;color:white" |{{accessible}} 21
| [[Montesquieu]] ↔ [[Bize-Minervois|Bize-Minervois — Route de Mailhac]]
|}
|}
Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site =occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 19 juin 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Granes », sur la commune de [[Granès]], mise en service en 1991<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_11168001.pdf|titre= Station Météo-France Granes - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=19 juin 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|10|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Peyrolles,Aude/Granès,Aude |titre=Orthodromie entre Peyrolles et Granès |site=fr.distance.to |consulté le=19 juin 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |13.3|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|718|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_11168001.pdf|titre= Station Météo-France Granes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de [[Carcassonne]], mise en service en 1948 et à {{unité|29|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Peyrolles,Aude/Carcassonne,Aude |titre=Orthodromie entre Peyrolles et Carcassonne |site=fr.distance.to |consulté le=19 juin 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |13.7|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/carcassonne-salvaza/valeurs/07635.html.html |titre= Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 19 juin 2021}}</ref>, à {{ tmp |14.1|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/carcassonne-salvaza/valeurs/07635.html.html |titre= Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 19 juin 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |14.5|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/carcassonne-salvaza/valeurs/07635.html.html |titre= Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 19 juin 2021}}</ref>.
=== Milieux naturels et biodiversité ===
==== Réseau Natura 2000 ====
[[Fichier:11287-Peyrolles-Natura2000.png|vignette|Sites Natura 2000 sur le territoire communal.]]
Le [[réseau Natura 2000]] est un [[réseau écologique]] européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des [[Directive de l'Union européenne|directives]] [[directive habitats|habitats]] et [[directive oiseaux|oiseaux]], constitué de [[Zone spéciale de conservation|zones spéciales de conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|zones de protection spéciale]] (ZPS){{note|texte= Dans les sites Natura 2000, les [[États membres de l'Union européenne|États membres]] s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles{{note|texte= [https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/reseau-europeen-natura-2000-1 Réseau européen Natura 2000], Ministère de la transition écologique et solidaire }}.|groupe=Note}}.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes Corbières »<ref name=Natura>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/11287/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune de Peyrolles |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=29 septembre 2021}}.</ref>, d'une superficie de {{Unité|28398|ha}}, accueillant une avifaune riche et diversifiée : rapaces tels que les [[Busard]]s, l'[[Aigle Royal]], le [[Circaète Jean-le-Blanc]], qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR9112028 |titre= site Natura 2000 FR9112028 - fiche descriptive |site =le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 29 septembre 2021}}</ref>.


{{article détaillé|Réseau interurbain de l'Aude}}
==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
La ville est connectée au [[réseau interurbain de l'Aude]], appartenant au [[Conseil départemental de l'Aude]]. Il est exploité par [[Keolis|Keolis Aude]], sous la marque commerciale [[Réseau interurbain de l'Aude|Audelignes]].
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/11287/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Peyrolles |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=29 septembre 2021}}.</ref> :
==== Trafic fluvial et plaisance ====
la « forêt domaniale du Rialsesse » ({{Unité|1830|ha}}), couvrant {{Unité|4|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/910011716 |titre= ZNIEFF la « forêt domaniale du Rialsesse » - fiche descriptive |site =le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 29 septembre 2021}}.</ref> et une ZNIEFF de {{nobr|type 2}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 2}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>{{,}}<ref name=INPN1/> :
[[Fichier:Canal de la Robine à Narbonne.jpg|thumb|Vue sur le canal de la Robine.]]
les « Corbières occidentales » ({{Unité|59005|ha}}), couvrant {{Unité|66|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/910011720 |titre= ZNIEFF les « Corbières occidentales » - fiche descriptive |site =le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 29 septembre 2021}}.</ref>.

<gallery mode="packed" heights="200px" caption="Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Peyrolles.">
Au niveau fluvial, le [[canal de la Robine]] traverse la ville en suivant l'ancien lit de l'[[Aude (fleuve)|Aude]]. Il permet de rejoindre le fleuve [[Aude (fleuve)|Aude]] puis le [[canal du Midi]], qui passe plus au nord de la ville via le [[canal de Jonction]]. Au sud, le canal rejoint la [[mer Méditerranée]].
11287-Peyrolles-ZNIEFF1.png|Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.

11287-Peyrolles-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Narbonne possède aussi son port nautique sur les rives de l'étang de [[Sigean]] ainsi qu'une [[marina (port)|marina]] à [[Narbonne-Plage]]<ref>[http://www.portbooker.com/fr/ports/france/languedoc-roussillon/narbonne/port-narbonne-plage/ Marina de Narbonne-Plage sur portbooker.com]</ref>
</gallery>

==== Transports aériens ====
Narbonne possède un [[aérodrome]] ([[Aérodrome de Narbonne-Vinassan|Narbonne-Vinassan]]).
Les [[aéroport]]s les plus proches sont ceux de :
* [[Aéroport de Béziers-Cap d'Agde|Béziers-Cap d'Agde]], [[aéroport de Montpellier-Méditerranée|Montpellier-Méditerranée]] et [[Aéroport Marseille-Provence|Marseille-Provence]] au nord-est.
* [[Aéroport de Perpignan-Rivesaltes|Perpignan-Rivesaltes]] au sud.
* [[Aéroport de Carcassonne-Salvaza|Carcassonne-Salvaza]] et [[Aéroport de Toulouse-Blagnac|Toulouse-Blagnac]] à l'ouest.
* [[Aéroport de Castres-Mazamet|Castres-Mazamet]] et [[Aéroport de Rodez-Aveyron]] au nord-ouest.
* [[Aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne|Clermont-Ferrand-Auvergne]] au nord.


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Peyrolles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.
Narbonne est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref >{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020 |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Narbonne|Narbonne]], une unité urbaine monocommunale<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202011501-narbonne |titre=Unité urbaine 2020 de Narbonne|site=https://www.insee.fr/ |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref> de {{Unité|55516|habitants}} en 2019, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Narbonne]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|71|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.

La commune, bordée par la [[mer Méditerranée]], est également une commune littorale au sens de la loi du {{date-|3 janvier 1986}}, dite [[loi littoral]]<ref >{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/zonage-les-communes-soumises-la-loi-littoral|titre= Les communes soumises à la loi littoral.|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |date=2021|consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’[[écologie|équilibre écologique]] du [[littoral]], comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des {{nb|100|mètres}}, ou plus si le [[plan local d’urbanisme]] le prévoit<ref >{{Lien web |url=https://www.collectivites-locales.gouv.fr/loi-littoral|titre=La loi littoral|site=www.collectivites-locales.gouv.fr| consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/loi-relative-lamenagement-la-protection-et-la-mise-en-valeur-du-littoral|titre= Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral.|site=www.cohesion-territoires.gouv.fr | consulté le= 24 mars 2021}}.</ref>.

Les constructions s'étendent sur {{unité|92.41|km²}}.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:11287-Peyrolles-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[Fichier:11262-Narbonne-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (46,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), cultures permanentes (3,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 12 avril 2021}}</ref>.
cultures permanentes (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7,9 %), [[terres arables]] (6,1 %), eaux maritimes (4,9 %), 1zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones humides côtières (2,4 %), prairies (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), [[Eaux continentales en Seine-et-Marne|eaux continentales]]<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 12 avril 2021}}</ref>.

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 3.0042&y= 43.1836&z=15&layer1=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.CASSINI&mode=doubleMap|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 12 avril 2021}}</ref>.

==== Quartiers ====
La commune de Narbonne est officiellement divisée en huit quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers<ref>{{Lien web|auteur1=Mairie de Narbonne|titre=Guide pratique du nouvel arrivant|url=https://www.narbonne.fr/sites/default/files/users/admin/cadredevie/guide_nouveaux_arrivants_2016.pdf|site=https://www.narbonne.fr|date=2016|consulté le=2019-09-20}}</ref>. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

# Ouest :
#* Saint-Jean-Saint-Pierre
#* Crabit
#* Amarats
#* Saint-Salvayre
# Nord :
#* Razimbaud
#* Baliste
#* Montesquieu
#* Horte Neuve
# Sud-Est :
#* Bourg
#* Maraussan
#* La Mayolle
#* Halles-Mirabeau
#* Quai Vallière
# Nord-Ouest :
#* Médiathèque
#* Quai d’Alsace
#* Quai de Lorraine
#* Malvési
#* Bougna
#* Gare
# Sud :
#* La Nautique
#* La Coupe
#* Plaisance
#* Forum Sud
#* Les Fours à Chaux
#* Les Hauts de Narbonne
#* Plein Soleil
#* Croix Sud
# Nord-Est :
#*Centre Historique
#* Révolution
#* Convention
#* Égassiairal
#* Quai Victor Hugo
#* Théâtre
#* Bonne Source
#* Ricardelle
# Sud-Ouest
#* Montplaisir
#* Roches Grises
#* Réveillon
# Est :
#* Narbonne-Plage

==== Logement ====
Narbonne comptait {{nombre|20903|logements}} en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes, puisqu'en 1999, seulement 10,5 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. ''A contrario'', les constructions antérieures à 1949 représentaient 27,7 % du parc.

76,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 58,7 % en maisons individuelles et à 41,3 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). 45,1 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 50,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=11069&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=11&codgeo=11262&oldnivgeo=C&oldcodgeo=11069&c_produit=P_LOGA&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Narbonne : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=91&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants]</ref>.

Avec {{nombre|4359|logements}} HLM, soit 20,9 % du parc en 1999 (9,6 % dans la région), la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi solidarité et renouvellement urbain]] (SRU) de {{date-|décembre 2000}} fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut constater en outre que le nombre de logements vacants était assez faible en 1999, avec seulement 6,8 % du parc contre 7,7 % dans la région.

La plupart des habitations possèdent {{nombre|4|pièces}} (55 %), ou {{nombre|3|pièces}} (25,9 %), puis 2 pièces (14,2 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 4,9 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la faible demande en petits logements<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=11069&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=11&codgeo=11262&oldnivgeo=C&oldcodgeo=11069&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Narbonne : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=91&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc]</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 83,7 % ont le chauffage central et 53,2 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).


==== Projets ====
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 2.3383&y= 42.9528&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS&mode=doubleMap|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 12 avril 2021}}</ref>.
Narbonne tente de restructurer l'habitat assez ancien du centre-ville. Pour cela, le [[Grand Narbonne]] propose des aides supplémentaires pour améliorer le confort des logements, les façades, la création de garages et l'accès aux étages. De plus, une opération programmée d'amélioration de l'habitat a été menée en 1979 et en 2006<ref>Mairie de Narbonne, [http://www.mairie-narbonne.fr/1-8367-Les-aides-au-logement.php Aides au logement]</ref>.
=== Risques majeurs ===
=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Peyrolles est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[feu de forêt|feux de forêts]] et [[Risque sismique dans l'Aude|séisme]] (sismicité faible)<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport?form-commune=true&codeInsee=11287&ign=false&commune=11190+Peyrolles&CGU-commune=on|titre=Les risques près de chez moi - commune de Peyrolles|site=Géorisques|consulté le= 6 septembre 2022}}</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>.
Le territoire de la commune de Narbonne est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Risque d'inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]] et [[Risque sismique dans l'Aude|séisme]] (sismicité faible). Il est également exposé à deux [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]], le [[transport de matières dangereuses]] et le [[risque industriel]], et à un risque particulier : le risque de [[radon]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport?form-commune=true&codeInsee=11262&ign=false&commune=11100+Narbonne&CGU-commune=on|titre=Les risques près de chez moi - commune de Narbonne|site=Géorisques|consulté le= 6 septembre 2022}}</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>.


==== Risques naturels ====
[[Fichier:11287-Peyrolles-argile.jpg|vignette|upright=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Peyrolles.]]
La commune fait partie du [[territoire à risques importants d'inondation]] (TRI) de Narbonne, regroupant {{nobr|18 communes}} du [[bassin de vie]] de l'[[aire d'attraction de Narbonne|agglomération narbonaise]], un des {{nobr|31 TRI}} qui ont été arrêtés fin 2012 sur le [[bassin Rhône-Méditerranée]]<ref>{{Lien web|url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion-de-leaugestion-des-risques-dinondationterritoires-risques-important-dinondation-tri/liste |titre=Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012|site=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr|auteur=|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>, retenu au regard des [[submersion marine|submersions marines]] et des débordements des cours d’eau l’[[Aude (fleuve)|Aude]], l'[[Orbieu]] et la [[Berre (Aude)|Berre]] et de leurs [[affluent]]s. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de [[temps de retour]] de {{nobr|10 ans}} à {{nobr|30 ans}}), moyen (temps de retour de {{nobr|100 ans}} à {{nobr|300 ans}}) et extrême (temps de retour de l'ordre de {{Unité|1000|ans}}, qui met en défaut tout système de protection)<ref>{{Lien web|url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/cartographie-des-risques-dinondations-du-tri-de-narbonne|titre=cartographie des risques d'inondations du TRI de Narbonne|site =https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=0|titre=0|site =https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1999, 2003, 2005, 2006, 2009, 2013 et 2014<ref>{{Lien web|url=https://www.aude.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-a294.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude|site=www.aude.gouv.fr|consulté le=6 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 92 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|57 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, 50 sont en en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le [https://www.georisques.gouv.fr site de l'observatoire national des risques naturels]|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>.

[[Fichier:11262-Narbonne-argile.jpg|vignette|upright=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Narbonne.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 84,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|14495 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, 14014 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le [https://www.georisques.gouv.fr site de l'observatoire national des risques naturels]|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>.

==== Risques technologiques ====
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la [[Directive Seveso|directive européenne SEVESO]]<ref>{{Lien web|url=https://www.aude.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-a294.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude|site=www.aude.gouv.fr|consulté le=6 septembre 2022}}, chapitre Risque industriel.</ref>.

Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à {{Unité|350|m}}, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.aude.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-a294.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude|site=www.aude.gouv.fr|consulté le=6 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

==== Risque particulier ====
Dans plusieurs parties du territoire national, le [[radon]], accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux [[rayonnement ionisant|rayonnements ionisants]]. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Narbonne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>{{Lien web|url= https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/5-cartographie-potentiel-radon-commune.aspx#.YnEzxIfP2Uk|titre=cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien|date=janvier 2021|[https://www.irsn.fr le site de l’IRSN]|consulté le=6 septembre 2022}}</ref>.

== Toponymie ==
La graphie ''N'Arbona'' (parfois ''Na Arbona'') qui est fréquente dans les textes médiévaux, serait liée à une erreur consistant à voir dans le nom la particule honorifique ''na''. À noter cependant qu'''Arbuna'' est un nom de personne germanique documenté. De la même façon, ''Arbonés'' désigne un Narbonnais.

Son nom reprend peut-être le toponyme [[Celtes|celte]] ou [[Ibères|ibère]] ''Narbo'' signifiant « habitation proche de l'eau » (apparenté à la racine [[basque]] *''narb-''<ref>M. Morvan, ''Dictionnaire étymologique basque'', Internet/Lexilogos [http://projetbabel.org/basque/dictionnaire.php?q=n]</ref>) et le nom de [[Mars (mythologie)|Mars]], dieu romain de la Guerre invoqué pour la protection de la nouvelle cité. Ce nom n'a rien à voir avec le [[Gens (Rome antique)|gentilice]] du [[Consul (Rome antique)|consul]] en poste à Rome durant l'année {{date-|-118}}, [[Quintus Marcius Rex (consul en -118)|Quintus Marcius Rex]], ou avec une hypothétique légion ''Martia''<ref>{{harvsp|Michaud|Cabanis|1981|p=33}}</ref>.

Narbonne se dit ''{{langue|oc|Narbona}}'' {{Prononciation API|[narˈbunɔ]}} en [[occitan]].


== Histoire ==
== Histoire ==
{{article détaillé|Chronologie de Narbonne}}
{{...}}


=== Héraldique ===
=== Antiquité ===
{{Article détaillé|Narbo Martius}}
{{Blason commune
[[File:Narbonne Capitole antique Franck Devedjian 2019 ok.jpg|thumb|Restitution du Capitole de Narbonne.|alt=]]
|commune = Peyrolles
Les Romains fondèrent en {{date-|-118}} une [[colonie romaine]] du nom de ''Colonia Narbo Martius''<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Pierre Barthélémy |titre=Une nécropole romaine exceptionnelle découverte à Narbonne |périodique=Le Monde |date=2019-10-08 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/10/08/decouverte-d-une-necropole-romaine-exceptionnelle-a-narbonne_6014638_1650684.html |consulté le=2019-12-13 |pages= }}</ref>. Elle était située sur la ''[[Voie Domitienne|via Domitia]]'', la première route romaine en [[Gaule]], qui permettait de relier l'[[Italie (époque romaine)|Italie]] et l'[[Hispanie romaine|Espagne]]. Avant cette période, Narbonne était un comptoir commercial rattaché à l’''[[oppidum]]'' de [[Montlaurès]] (à quatre kilomètres au nord de la ville actuelle), la capitale des [[Élisyques]], un peuple autochtone installé de longue date et celtisé un peu avant la conquête romaine<ref>/Dominique Garcia, ''La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. {{-sp-|VIII|e|-|II|e|s}}'', éditions Errance, Paris, 2004, {{ISBN|2-87772-286-4}}.</ref>. La ville est choisie pour sa situation sur une lagune protégée par des îles à l'embouchure de l'Aude, situation qui permet de construire le [[Ports antiques de Narbonne|système portuaire]] de la ville et qui devient le second port de Méditerranée occidentale après Rome<ref>{{lien web |url=https://visit-lanarbonnaise.com/fr/plateforme-medias/narbonne-second-port-apres-rome|titre=Narbonne, second port après Rome}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.canal-u.tv/video/asm/les_ports_antiques_de_narbonne.15909|titre=Les ports antiques de Narbonne}}</ref>.
|article = Peyrolles (Aude)

| image = Blason ville fr Peyrolles (Aude).svg
En {{date-|-45}}, [[Jules César]] installa à Narbonne les vétérans de la [[Legio X Equestris|{{Xe}} légion]]. En {{date-|-27}}, [[Auguste]] rendit visite à la ville, et en {{date-|-22}} il en fit la capitale de la [[province romaine]] de la [[Gaule narbonnaise]]. Elle fut jusqu'à la fin de l'[[Antiquité]] romaine l'une des villes les plus importantes de la [[Gaule]] ; [[Strabon]] dit même qu'elle était la première. La zone aujourd'hui lagunaire était alors une zone de mer protégée par un chapelet d'îles : [[Massif de la Clape|La Clape]], Saint-Martin et sainte Lucie et [[Leucate]] plus au sud. La ville incluait [[Gruissan]] où se situait [[Amphithéâtre romain|l’amphithéâtre]] et un avant-port, ainsi que La Nautique qui abritait une partie importante des activités portuaires. L'ensemble formait le [[Ports antiques de Narbonne|port antique de Narbonne]], considéré comme le deuxième port de l’[[Empire romain]] en Méditerranée nord-occidentale après [[Ostie]], le port de [[Rome]]<ref>[http://www.archeo-lattes.cnrs.fr/IMG/pdf/CP_ASM_Narbonne-3.pdf CNRS 2013]</ref>. Durant les deux premiers siècles de l'[[Ère commune|ère chrétienne]], sa superficie avoisinait {{nombre|100|hectares}}, ce qui a amené à estimer sa population aux alentours de {{nombre|35000|habitants}}<ref>J. Michaud, A. Cabanis, ''Histoire de Narbonne'', {{p.}}63.</ref>.
|blasonnement = D'azur, à trois billettes d'argent posées et rangées en barre.

Après sa destruction en 145 par un incendie accidentel, [[Antonin le Pieux|Antonin ''le Pieux'']] fit reconstruire Narbonne en 160 et étendit le réseau routier de la [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]].

L'itinéraire de l{{'}}''[[Anonyme de Bordeaux]]'' passe dans la région et mentionne ce site.

La ville déclina au cours de l'[[Antiquité tardive]]. L'enceinte, qui date probablement de la fin du {{s-|III}}, ne délimitait plus que {{Unité|16|ha}}. En 413, le roi des [[Wisigoths]], [[Athaulf]], fit son entrée dans la ville, où, vêtu comme un général romain, il célébra son mariage avec [[Galla Placidia]]. Après avoir fondé le [[royaume wisigoth|royaume de Toulouse]] en 418, les Wisigoths n'eurent de cesse de mettre la main sur Narbonne. Ils assiégèrent en vain la ville en 435-436. Ils arrivèrent à leurs fins en 462, lorsque le général romain Agrippinus leur céda Narbonne en échange de leur aide. À cette époque, la cité faisait encore bonne figure : en 464, [[Sidoine Apollinaire]], de passage, en fit une description dithyrambique.

=== Moyen Âge ===
==== Royaume wisigothique ====
Au début du {{s-|VI}}, Narbonne fut brièvement la capitale des Wisigoths vaincus à la [[bataille de Vouillé]] (507) par les [[Francs]] de [[Clovis Ier|Clovis]], conquérant du royaume de Toulouse. Grâce à l'aide militaire des [[Ostrogoths]] d'Italie, les Wisigoths du jeune roi [[Amalaric]] conserveront la [[Septimanie]] et Narbonne. Amalaric y sera assassiné en 531. Sous le règne du roi [[Theudis]] (531-548), Narbonne cessera d'être la capitale des Wisigoths mais reste une capitale provinciale. Elle accueille plusieurs souverains tels [[Liuva Ier|Liuva {{Ier}}]] couronné roi à Narbonne (567-573), et est le siège de plusieurs révoltes "séparatistes" jusqu'à la fin du {{s-|VII|e}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Martin, Céline,|nom1=1971-|titre=La géographie du pouvoir dans l'Espagne visigothique|lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur=Presses universitaires du septentrion|année=2003|pages totales=407|isbn=2-85939-815-5|isbn2=9782859398156|oclc=300487465|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/300487465|consulté le=2018-12-18}}</ref>. Les deux derniers rois wisigoths [[Agila II]] (711-714) et [[Ardo]] (714-720) auraient régné sur la cité au moment de l'invasion musulmane.

==== Période arabe ====
En 719, la ville fut [[Siège de Narbonne (719)|conquise]] par les troupes [[arabo-berbères]] [[Islam|musulmanes]] des [[Omeyyades]] venues de la [[péninsule Ibérique]] en 718<ref>[http://www.clio.fr/bibliotheque/la_conquete_musulmane_de_loccident.asp La conquête musulmane de l'Occident]</ref> et dirigées par le troisième gouverneur d'[[Espagne]], [[Al-Samh ibn Malik al-Khawlani|al-Samh]]. Au {{s-|VIII}} Narbonne dispose toujours des murailles héritées de l'époque romaine, chantées par l'évêque [[Sidoine Apollinaire]] en 465. Selon une histoire locale connue des Narbonnais, les [[Sarrasins]] seraient entrés dans la ville par surprise en automne 719, profitant de l'ouverture des portes en cette période de vendanges. Ceci expliquerait pourquoi la ville, en dépit de ses ouvrages défensifs, fut si facilement conquise et si longue à reprendre. Le chef musulman fit mettre à mort les hommes ayant tenté de défendre la cité, déporter leurs femmes et enfants en [[Espagne]] et laissa une petite garnison<ref>[[Philippe Sénac]], « Les Carolingiens et al-Andalus : {{sp-|VIII|-|IX|s}} »</ref>. Les Omeyyades en font la capitale d'une éphémère province pendant 40 ans sous l'autorité de [[Cordoue]]. Sous la domination musulmane, Narbonne devint ''Arbûna'' (أربونة), le siège d'un ''[[Wali (arabe)|wâli]]'' pendant quarante ans, capitale d'une des cinq provinces d'[[al-Andalus]], aux côtés de [[Cordoue]] (ولاية الأندلس), [[Tolède]] (ولاية طليطلة), [[Mérida (Espagne)|Mérida]] (ولاية ماردة) et [[Saragosse]] (ولاية سرقسطة)<ref>Mohamed Abdellah Inane, ''Dawlatou Al Islam Fi Al Andalus'' (terre d'islam en Andalousie), t. 1 : ''De la conquête au temps d'Al Manzur''.</ref>.

Les musulmans octroyèrent aux autochtones [[chrétien]]s et [[juifs]] le statut de ''[[dhimmi]]'', autorisation de professer leur religion moyennant tribut et un statut subalterne dans la société<ref name="Midi 2000, p.50-51">[[Philippe Sénac]], « Présence musulmane en Languedoc » in ''Islam et chrétiens du Midi'', Cahier de Fanjeaux, {{n°|18}}, 2000, {{p.|50-51}}</ref>. En outre, ils firent venir d'[[Afrique du Nord]] des familles entières avec femmes et enfants afin d'élargir les bases de leur occupation<ref>Commission archéologique de Narbonne, ''Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne'', Imprimerie Caillard, 1877, v. 20, {{p.|349}}</ref>{{,}}<ref>Jean Lacam, ''Les Sarrazins dans le haut Moyen Âge français (Histoire et archéologie)'', par G.P. Maisonneuve, 1965, {{p.|22}}</ref>. On connaît un certain nombre de ''walis'', gouverneurs de la province narbonnaise. Le premier est [[Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi]] nommé en 720. Ensuite [[Yusuf ibn 'Abd al-Râhman al-Fihri]] arriva en poste à Narbonne en 734<ref name="Midi 2000, p.50-51" /> et en 735, conquiert [[Arles]] grâce au ralliement de [[Mauronte]], duc de [[Marseille]]. Athima est en poste en 737 lorsque les [[Francs]] mettent le [[Siège de Narbonne (737)|siège devant Narbonne]], [[Abd-er-Rahman el Lahmi]] à partir de 741, [[Omar ibn Omar]] vers 747. Le dernier gouverneur est [[Abd-er-Rahman ben Ocba]] (756-759) qui continue à gouverner les territoires encore soumis aux musulmans, des Pyrénées jusqu'à [[Tortosa|Tortose]] sur l'[[Èbre]]<ref>André Bonnery, ''La Septimanie'', Loubatières, 2005, {{p.|109}}</ref>.

Pendant quarante années, les [[Arabes]] lancent depuis la province narbonnaise plusieurs raids vers le nord de la [[Gaule]]. Remontant la [[Vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]], ils mènent des excursions jusqu'en [[Histoire de la Bourgogne|Bourgogne]] et en [[Histoire de l'Aquitaine|Aquitaine]], lors notamment de la [[Bataille de Bordeaux (732)]].

==== La bataille de la Berre et l'éviction des Sarrasins ====

En 737, les [[Wisigoths]] qui résistent toujours dans les environs de Narbonne ([[Minervois]], [[Razès (région)|Razès]]) indiquent aux troupes de [[Charles Martel]] comment couper en deux l'armée arabe en marche qui va se porter au secours de Narbonne assiégée, en empruntant le défilé de la [[Berre (Aude)|Berre]] qui débouche des Corbières entre [[Portel-des-Corbières|Portel]] et [[Sigean]]. Le gros de l'armée arabe est mis en pièces, pris en tenaille par les Francs et Wisigoths aux alentours de [[Portel-des-Corbières]]. D'autres Sarrasins tentent de rejoindre [[Sigean]] et la flotte musulmane ancrée à Port Mahon, et connaîtront un nouveau désastre militaire. Puis, les fuyards et colons musulmans postés en bord de mer, notamment dans [[Massif de la Clape|la Clape]], seront massacrés.

Après cette défaite, la garnison arabe de Narbonne subsiste mais son rôle n'est plus significatif et reste cantonnée dans les murs de la ville, sans pouvoir en sortir efficacement. En 752, [[Pépin le Bref|Pépin ''le Bref'']] qui vient de déposer le dernier roi de la dynastie mérovingienne, [[Childéric III]], décide d'assiéger [[Siège de Narbonne (759)|Narbonne]]. Ne pouvant reprendre la ville rapidement, il laisse un dispositif de contrôle de la ville entre 752 et 754. Le siège reprend avec plus de vigueur en 756. La ville est finalement reprise après une négociation entre Pépin le Bref et les représentants de la population wisigothe locale qui finalement se révolte contre la garnison arabe et ouvre les portes de la ville en 759. Cette prise de la ville de Narbonne entraîne la conquête de toute la [[Septimanie]].

Il est difficile d'apprécier la réalité du peuplement musulman au nord des Pyrénées. Les musulmans se sont-ils établis comme en [[al-Andalus]], avec un véritable projet de peuplement, qui devait continuer au-delà des Pyrénées ? L'historien [[Paul Diacre]] ({{s-|VIII|e}}) indique que les Sarrasins « ''ont pénétré dans la province aquitaine de Gaule accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, comme pour l'habiter'' »<ref>{{Article |langue= fr |auteur1= Marc Térisse |titre= Présence arabo-musulmane en Languedoc et en Provence du {{sp-|VIII|au|XIII}} |périodique= Archéologie des migrations |date= 2017 |isbn= 9782707196507 |lire en ligne= |pages= }}</ref>. La volonté d'étendre le [[Division du monde dans l'islam|Dar al-Islam]]. La conquête des territoires au nord des Pyrénées était le but premier de la conquête musulmane, qui avait souhait d'intégrer le sud de la Gaule au territoire d'[[al-Andalus]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Philippe Sénac]] |titre=Musulmans et sarrasins dans le sud de la Gaule du {{sp-|VIII|au|XIII}} |lieu=Paris |éditeur=Le sycomore |année=1980 |pages totales=146 |isbn=2-86262-054-8}}</ref>. Si des pièces de monnaie d'usage dans le commerce ont été trouvées dans plusieurs sites, aucune recherche ne confirme la présence d'une [[mosquée]]<ref>{{Article|langue= fr |auteur1= Marc Parvérie |titre= La circulation des monnaies arabes en Aquitaine et en Septimanie : {{sp-|VIII|au|XIII}} |périodique= Aquitania |date= 2007 |lire en ligne= http://www.snl87.fr/documents/Monnaiesarabes.pdf |format= pdf |pages= }}</ref>{{,}}<ref>[[Jean Lacam]], ''Les Sarrasins dans le haut [[Moyen Âge]] français (histoire et archéologie) '', Paris, Maisonneuve et Larose, 1965.</ref>.

Toutefois, d'un point de vue historique et militaire, on peut dire que Narbonne (et non [[Poitiers]]) fut le coup d'arrêt de la conquête musulmane en [[Occident chrétien]], car Narbonne était la première base de peuplement et d'installation en Gaule. La victoire précoce des Francs sur la Berre a donc évité une trop longue installation musulmane, à l'inverse de ce qu'a connu l'Espagne. Ensuite, toutes les expéditions au nord de Narbonne furent des razzias sans lendemain et non des entreprises de soumission ou de peuplement.

Les géographes arabes ont gardé le souvenir de la Narbonne musulmane, comme [[Zuhrî]] au {{s-|XII}} qui donne une description de la ville à cette époque :

{{citation bloc|Sur la côte, à l'est de ''Barshalûna'' ([[Barcelone]]), il y a la ville d’''Arbûna'' (Narbonne). C'est le point extrême conquis par les musulmans sur le pays des Francs. On y trouvait la statue sur laquelle était inscrit : « Demi-tour, enfants d'[[Ismaël]], ici est votre terme ! Si vous me demandez pourquoi, je vous dirai ceci : si vous ne faites pas demi-tour, vous vous battrez les uns les autres jusqu'au jour de la Résurrection. » Cette ville est traversée en son milieu par un grand fleuve, c'est le plus grand fleuve du pays des Francs ; un grand pont l'enjambe. Sur le dos de l'arche, il y a des marchés et des maisons. Les gens l'utilisent pour aller d'une partie de la ville à l'autre. Entre la ville et la mer, la distance est de deux [[parasange]]s [environ 10 km]. Les navires venant de la mer remontent le fleuve jusqu'en aval de ce pont. Au centre de la ville, il y a des quais et des moulins construits par les anciens, personne ne pourrait plus en bâtir de semblables.}}

Les musulmans quittèrent la ville en 793 mais les troupes sarrasines poursuivirent leurs raids jusqu'en 1020<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jacques |nom1=Heers |lien auteur1=Jacques Heers |titre=La Ville au Moyen Âge |éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]] |collection=Pluriel |année=1990 |pages totales=550 |passage=18 |isbn=}}</ref>.

==== Un important centre religieux et intellectuel ====

En 859, Narbonne fut pillée par les [[Vikings]] du chef [[Hasting]], qui venaient de [[Nantes]] et avaient hiverné en [[Camargue]]<ref>{{Ref-Dillange-Poitou|passage=57-58}}.</ref>.

À partir du {{s-|IX}}, Narbonne tenta de retrouver son lustre de l'époque romaine et redevint un important centre religieux, spirituel, intellectuel et commerçant de la France du Sud.

Ainsi, à la fin du {{s-|XI}} se bâtit l'[[Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]], chef-d'œuvre [[Ordre cistercien|cistercien]] et [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictin]], située au sud-ouest de Narbonne dans le massif protégé de Fontfroide, derrière le quartier des Roches Grises. Cette abbaye, rattachée à l'ordre cistercien en 1145, devint l'une des plus prospères et l'une des plus riches abbayes du sud de la France. La doctrine bénédictine y fut enseignée, qui inspira [[Jean-François Régis]] (né à [[Fontcouverte (Aude)|Fontcouverte]], à 30 kilomètres de là) ; et saint [[Dominique de Guzmán]] lors des controverses contre les [[Catharisme|cathares]]. En effet, lors de la [[croisade des albigeois]], Narbonne était le siège des forces catholiques.

[[Fichier:Eglise Saint-Paul - Narbonne.jpg|thumb|La grenouille du bénitier de la [[Église Saint-Paul de Narbonne|basilique Saint-Paul]].|alt=]]
Parallèlement, d'autres édifices religieux virent le jour à Narbonne : la [[Église Saint-Paul de Narbonne|basilique Saint-Paul]], construite sous [[Charlemagne]] au {{s-|VIII}}, fut transformée en une œuvre [[Art roman|romane]] défensive, connue pour tous les [[tour de France du compagnonnage|Compagnons du Tour de France]] pour sa fameuse « grenouille de bénitier ». Mais le plus spectaculaire de tous les édifices narbonnais reste le [[Palais des archevêques de Narbonne|palais des archevêques]] construit entre le {{sp-|XIII|et le|XIV}}, second seulement à [[Palais des papes d'Avignon|celui d'Avignon]] pour les ensembles bâtis du Moyen-Âge en France<ref>[https://www.rencontres-archeologie.com/a-propos Narbonne], sur [https://www.rencontres-archeologie.com/ rencontres-archeologie.com].</ref>. Deux particularités s'offrent à l'observateur : en cette terre romane, la cathédrale est de [[Architecture gothique|style gothique]] champenois. Également, le palais politique, flanqué du donjon [[Gilles Ier Aycelin de Montaigut|Gilles Aycelin]], est accolé à la bâtisse religieuse, le passage de l'un à l'autre se faisant par le cloître et le « passage de l'ancre ». Cette particularité se retrouve au [[Palais des papes d'Avignon|palais des papes]] à [[Avignon]].

La [[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|cathédrale Saint-Just-Saint-Pasteur]] de Narbonne s'enorgueillit d'héberger les plus grandes orgues d'Europe continentale ({{unité|25|m}} de haut, {{unité|12|m}} de large, {{unité|8|m}} de profondeur). La voûte de la cathédrale monte à {{unité|41|m}}, ce qui en fait la quatrième plus haute voûte de France. En 1982, la cathédrale reçoit de la part de la forte communauté [[Pieds-noirs|pied-noir]] de Narbonne les cloches de l'[[Église Sainte-Marcienne d'Alger|église Sainte-Marcienne]] d'[[Alger]] (église fondée en l'honneur de [[Marcienne de Césarée|Marcienne de Dellys]]) et une réplique de la [[Vierge noire]] d'[[Oran]]. Cet apport de cloches donne à Narbonne l'un des plus importants [[carillon]]s de France.

[[Fichier:Chapelle des Pénitents-Bleus de Narbonne Façade.jpg|thumb|upright|Façade de la chapelle des Pénitents-Bleus.]]
D'autres édifices religieux continuèrent à être bâtis en cette période [[Moyen Âge|médiévale]] comme la [[Chapelle de la Madeleine de Narbonne|chapelle de la Madeleine]]. L'[[Notre-Dame de Lamourguier|église Notre-Dame-de-Lamourguier]] ; puis l'[[Église Saint-Sébastien de Narbonne|église Saint-Sébastien]], construite sur le lieu de naissance de ce même [[Sébastien (martyr)|saint Sébastien]].

Au niveau des arts, la vicomtesse [[Ermengarde de Narbonne|Ermengarde]] protégeait les [[troubadour]]s, ces poètes de l'amour courtois qui enchantaient les cours de l'époque. Sous l'impulsion de cette vicomtesse, Narbonne repris un rôle politique important face aux [[Liste des capitouls de Toulouse|capitouls]] de Toulouse ou aux [[Consul de mer|consuls de mer]] de [[Montpellier]]. À tel point qu'en 1248, avant d'embarquer pour les [[Croisade]]s à [[Aigues-Mortes]], le roi [[Louis IX|Saint Louis]] fit privilège d'être hébergé à Narbonne.

Jusqu'à la fin du [[Moyen Âge]], Narbonne fut gouvernée par deux seigneurs : l'[[Liste des archevêques de Narbonne|archevêque]] et le [[Liste des vicomtes de Narbonne|vicomte]]. De 1515 à 1523, le cardinal [[Clément VII|Jules de Médicis]] fut archevêque de Narbonne. Il quitta l'archevêché lorsqu'il devint pape sous le nom de Clément VII (1523-1534).

Lors de la [[Guerre de Cent Ans]] la région subit les [[Grandes compagnies]]. [[Arnoul d'Audrehem]] est nommé lieutenant du roi en Languedoc pour les combattre. Dans son armée se trouvent des mercenaires espagnols, qui commettent des crimes sur la population de la ville. En mars 1364 une révolte éclate, plus de cent de ces gens d'armes sont massacrés<ref>Livre "Mémoires à l'Académie des inscriptions et belles lettres - Étude sur la vie d'Arnoul d'Audrehem, maréchal de France", année 1883.</ref>.

=== Les Hospitaliers et les pénitents bleus ===
En 1143 l’[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] s'implante à Narbonne pour fonder une [[commanderie]] et débute l'édification de la chapelle à partir de 1177. Celle-ci est investie en 1612 par une confrérie de [[Compagnie royale des Pénitents bleus de Toulouse|pénitents bleus]]<ref>{{article|auteur=Abbé Sabarthès|titre=La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte|périodique=Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne|année=1894-1895|tome=VII|passage=25-35}}, {{Gallica|n=bpt6k486587b/f267.item}}</ref>.

Le bâtiment sera modifié, la façade date du {{s-|XVIII}}. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques en 1957<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00102792 PA00102792]</ref>.

=== Période moderne ===
[[Fichier:Gravure, vue de Narbonne, Tassin (1634).jpg|thumb|left|Vue de Narbonne par [[Christophe Tassin|Tassin]], 1634.]]

À la [[Renaissance française|Renaissance]], les [[Protestantisme|protestants]] furent chassés de la ville en 1562. [[Charles IX (roi de France)|Charles IX]] fut reçu en grande pompe dans la ville lors de son [[Grand tour de France de Charles IX|tour de France royal]] (1564-1566), accompagné de la [[Cour de France|Cour]] et des Grands du royaume : son frère le [[Henri III (roi de France)|duc d’Anjou]], [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]], les [[Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)|cardinaux de Bourbon]] et de [[Charles de Lorraine (1524-1574)|Lorraine]]<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.|255}}</ref>.

En 1642, [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat|Cinq-Mars]], alors complotant contre [[Louis XIII]], est arrêté à Narbonne. Une légende court au sujet de cette arrestation. [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat|Cinq-Mars]] et les conjurés étaient emprisonnés dans le donjon [[Gilles Aycelin]] qui flanque le palais épiscopal. Parmi les conjurés, l'un d'eux était innocent. Animé par une grande piété, il demande alors à la Vierge protectrice de Narbonne, [[Notre-Dame du Pont]] de le sortir de là et de l'envoyer « hors de Narbonne, à une lieue de cette prison », en échange de quoi il s'engage à élever une croix en honneur de ce miracle. Et celui-ci a lieu, le prisonnier se retrouve libéré de ses chaînes, sur le territoire de [[Bages d'Aude]], pile à une [[lieue]] du donjon, soit {{unité|3.248|km}}. La [[Croix de la Lieue]] est depuis cette époque érigée à l'embranchement de la Nationale 9 et de l'ancienne route de [[Bages (Aude)|Bages]] d'Aude, en face du quartier des Roches Grises, sur la commune de [[Bages (Aude)|Bages]] d'Aude, mais à cinq mètres de la commune de Narbonne. C'est d'ailleurs le seul endroit non narbonnais qui soit situé à une lieue de l'hôtel de ville.

L'arrivée du [[canal du Midi]] et la présence de l'archevêché marquent la période pré-révolutionnaire. Après la [[Révolution française|Révolution]], privée du siège épiscopal, (le dernier archevêque fut [[Arthur Richard Dillon]]), la commune ne devint plus qu'une sous-préfecture rurale.

Après la création du département, elle est érigée en chef-lieu de [[district de Narbonne|district]] en 1790 puis en [[sous-préfecture]] en 1800.

=== Période contemporaine ===
{{article détaillé|Usine à gaz de Narbonne}}
[[Fichier:Usine à Gaz. Narbonne.jpg|thumb|Usine à gaz de Narbonne.]]
Autorisée en 1855 (et détruite en 1967), l'[[usine à gaz de Narbonne]] est installée sur ce qui deviendra la première zone industrielle de la ville, près de l'église Saint-Bonaventure. Symbole du progrès, la voie qui la dessert est appelée rue de l'Avenir (aujourd'hui rue Simon-Castan)<ref name="wikiN">[http://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=Usine_%C3%A0_gaz Usine à gaz de Narbonne] sur [http://www.wiki-narbonne.fr/ wiki-narbonne.fr]</ref>.

En 1859, Narbonne, qui compte {{nombre|12000|habitants}}, est éclairée par {{nombre|214|[[bec de gaz|becs]]}}. Chez les particuliers on en trouve 150. Chaque jour sont consommés {{unité|650|ou=700|mètres}} cubes<ref name="Verver ">B. Verver, ''L'Éclairage au gaz à l'eau à Narbonne et l'éclairage au gaz Leprince examinés et comparés à l'éclairage au gaz de houille ordinaire'' ; F. Renard, 1859 ([https://books.google.be/books?id=6H1FAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false Livre numérique Google])</ref>.

À la fin du [[Second Empire]], la ville qui était toujours une place forte, était à l'étroit à l'intérieur de ses fortifications. Le maire, [[Eugène Peyrusse]], obtint le déclassement militaire de la ville et l'enceinte fut démolie entre 1868 et 1884. Les vestiges romains récupérés lors de cette démolition furent entreposés dans l'ancienne église [[Notre-Dame de Lamourguier]], constituant ainsi la base de la collection du musée lapidaire (annexe du [[musée archéologique de Narbonne]]).

=== De la Commune de 1871 à la révolte des vignerons du Languedoc en 1907 ===
{{Article détaillé|Révolte des vignerons de 1907}}
[[Fichier:Plaque-Commune-Narbonne 1871.jpg|thumb|left|Plaque commémorative du [[Notre-Dame de Lamourguier#Le siège du Club de la Révolution|Club de la Révolution]] (1871), mur de Notre-Dame de Lamourguier.|alt=]]
Devenue capitale d'un espace viticole à partir du développement de la vigne vers 1850/1870, et profitant de sa situation de nœud ferroviaire, Narbonne se démarque politiquement : les vignerons et commerçants sont républicains. Dès les dernières années du [[Second Empire]], la municipalité s'oppose à [[Napoléon III]].

C'est durant le mandat de [[Marcelin Coural]]<ref>Voir [http://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=Marcelin_COURAL wiki-narbonne.fr]</ref> que Narbonne se soulève, encouragé par la [[Commune de Paris#Prolongements des événements de la commune de 1871 en France|Commune de Paris]], contre les « versaillais » de [[Adolphe Thiers|Thiers]] et proclame la [[Commune centrale de l'arrondissement de Narbonne]]. Celle-ci durera du 24 au {{date-|31 mars 1871}}<ref>Voir Marc César, ''Mars 1871 : La Commune révolutionnaire de Narbonne'', Sète, 2008 {{ISBN|978-2-35478-020-3}} ([http://colloque-commune1871.fr/la-commune-de-narbonne/ auteur de l'introduction au ''Colloque International : Regards sur la Commune de 1871 en France. Nouvelles approches et perspectives. Narbonne, Hôtel de Ville, 24-26 mars 2011'']).</ref> et est animé par [[Émile Digeon]] et [[Baptiste Limouzy]]<ref>Voir [http://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=La_Commune wiki-narbonne.fr]</ref>.

Ce mouvement est précurseur des idées révolutionnaires qui amenèrent le monde du travail à s'organiser pour défendre ses intérêts et à créer, 24 ans plus tard, la [[Confédération générale du travail|CGT]].

À la fin du {{s-|XIX}}, Narbonne élit un maire [[félibrige]] et [[Section française de l'Internationale ouvrière|socialiste]], [[Ernest Ferroul]], dit le docteur « des pauvres », qui soutient la grande [[Révolte des vignerons de 1907]].

Lors de la révolte des vignerons du Languedoc, le mois de {{date-|mai 1907}} fut celui des grands rassemblements dans les préfectures et sous-préfectures du [[Languedoc-Roussillon]]. Le premier a lieu à Narbonne où le {{date-|5 mai}}, un rassemblement mobilise entre 80 et {{nombre|100000|personnes}}<ref name="CriseViticole">[http://histoireduroussillon.free.fr/Histoire/CriseViticole.php La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr]</ref>. Le maire, [[Ernest Ferroul]], prend position pour la lutte des viticulteurs du Midi. Tous les comités de défense viticoles des quatre départements se fédèrent et adoptent ''le serment des fédérés'' : {{Citation|Constitués en comité de salut public pour la défense de la viticulture, nous nous jurons tous de nous unir pour la défense viticole, nous la défendrons par tous les moyens. Celui ou ceux qui, par intérêt particulier, par ambition ou par esprit politique, porteraient préjudice à la motion première et, par ce fait, nous mettraient dans l'impossibilité d'obtenir gain de cause seront jugés, condamnés et exécutés séance tenante}}. Les discours [[Séparatisme (politique)|séparatistes]] prononcés en occitan inquiètent le gouvernement<ref name="AF1907">[http://www.vin-terre-net.com/autour-du-vin/216-1907-histoire-revolte-midi-vignerons-marcelin-albert-ferroul Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne]</ref>.

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Fichier:Revòlta19076.jpg|La patience des femmes est à bout.
Fichier:Narbonne 1907.jpg|Les délégations de [[Thézan-des-Corbières|Thézan]] et [[Bizanet]] à Narbonne.
Fichier:Narbonne mai 1907.jpg|Les manifestants de Narbonne écoutant les orateurs.
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[[Fichier:Arrestation de Ferroul 19 juin 1907 à 4 h du matin.jpg|vignette|gauche|upright|Arrestation du docteur Ferroul, le {{date-|19|juin|1907}} à 4 h du matin.]]
[[Fichier:Ferroul en prison.jpg|vignette|Ernest Ferroul en prison sous l'œil goguenard de Clemenceau.]]
Jusqu'alors, les manifestations dominicales s'étaient déroulées dans le calme et la discipline. Elles se voulaient pacifiques. Mais [[Georges Clemenceau|Clemenceau]] jugea que force devait rester à la loi et, pour rétablir l'ordre, il fit appel à l'armée. Depuis le {{date-|17 juin}}, 22 régiments d’infanterie et 12 régiments de cavalerie occupaient tout le Midi. La gendarmerie reçut alors ordre d’incarcérer les responsables des manifestations. [[Albert Sarraut]], sénateur de l'Aude, refusa de cautionner cette politique et démissionna du gouvernement<ref name="AF1907"/>.

Le {{date-|19 juin}}, Ernest Ferroul est arrêté au petit matin à son domicile de Narbonne par le {{139e|régiment}} de cuirassiers et est emprisonné à Montpellier. Trois autres membres du comité de défense viticole se livrent aux gendarmes à [[Argeliers]]. La nouvelle de l'arrestation programmée de tous les membres du Comité d'Argeliers met le feu aux poudres<ref>Jean Clavel, http://1907larevoltevigneronne.midiblogs.com/archive/2006/05/24/juin-1907-actions-sang-et-larmes.html</ref>.
[[Fichier:Barricades à Narbonne 1907.jpg|vignette|Barricades à Narbonne devant l'hôtel de ville.]]
La foule entrave la progression des gendarmes en se couchant par terre. Narbonne est en état de siège, une manifestation spontanée se crée qui réclame la libération des membres du Comité et crie à la vengeance. Des incidents éclatent durant toute la journée, la sous-préfecture est prise d'assaut, des barricades barrent les rues. Le soir, dans la confusion générale, la cavalerie tire sur la foule. Il y a deux morts dont un adolescent de 14 ans<ref>[http://wwwlavie.over-blog.com/article-6810758.html HISTOIRE : Le 19 juin 1907, la crise de la viticulture languedocienne débouche sur un affrontement tragique entre les forces de l'ordre et les manifestants. C'est la révolte d'une France rurale - ÉCOUTE... ÉCOUTE...]</ref>{{,}}<ref name="histoire-image.org">[http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=470 Révoltes vigneronnes 1907, Languedoc, 1911, Champagne]</ref>.

Dans les départements du [[Gard]], de l'[[Hérault (département)|Hérault]], de l'Aude et des [[Pyrénées-Orientales]], les conseils municipaux démissionnent collectivement — il y en aura jusqu'à 600 — certains appellent à la grève de l'impôt. La situation devient de plus en plus tendue, les viticulteurs furieux attaquent perceptions, préfectures et sous-préfectures<ref name="histoire-image.org"/>.
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Fichier:1907- Les cuirassiers à Narbonne.jpg|[[Cuirassier]]s à Narbonne, le 19 juin 1907.
Fichier:Narbonne Charge de la cavalerie.jpg|Charge de la cavalerie lors des journées des 19 et 20 juin 1907.
Fichier:1907- La répression à Narbonne.jpg|Les dragons quadrillent les rues de Narbonne, 20 juin 1907.
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Le lendemain {{date-|20 juin}}, la tension monte encore et le Midi s'embrase. À [[Perpignan]], la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet [[David Dautresme]] doit se réfugier sur le toit. À Montpellier, la foule se heurte aux forces armées. À Narbonne, l’inspecteur de police Grossot, l'un des auteurs de l’arrestation de Ferroul, est pris à partie et mis à mal par la foule. Pour le dégager, il est donné ordre à la troupe de tirer sur les manifestants. Les coups de feu font cinq morts dont une jeune fille, âgée de {{nombre|20|ans}}, Julie (dite Cécile) Bourrel qui se trouvait là par hasard, venue à Narbonne en ce jour de marché. Il y a de plus {{nombre|33|blessés}} qui gisent à terre<ref name="AF1907"/>.
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Fichier:Funérailles de Cécile Bourrel à Narbonne Archives municipales de Narbonne.jpg|Funérailles de Cécile Bourrel.
Fichier:Funérailles des victimes des fusillades du 20 juin.jpg|Funérailles des victimes des fusillades du 20 juin.
Fichier:1907 19 juin tumulus d'une victime du 139 eme régiment.jpg|19 juin 1907, tumulus d'une victime du {{139e|régiment}} de ligne.
Fichier:Narbonne Mémoire victimes 20 juin 1907.jpg|Tumulus à la mémoire d'une victime du 20 juin 1907.
Fichier:1907- bar mitraillé par les fcuirassés le 19 juin.jpg|Le bar Paincourt mitraillé par les cuirassés le 19 juin 1907.
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Le {{date-|22 juin}}, à Narbonne, {{nombre|10000|personnes}} assistent aux obsèques de Cécile. Cet enterrement fut la dernière grande manifestation du Midi viticole. Entre-temps, le [[Parlement français|Parlement]] ayant renouvelé sa confiance au gouvernement, ''[[L'Humanité]]'' de [[Jean Jaurès]] constate en cinq colonnes à la une {{Citation|La Chambre acquitte les massacreurs du Midi<ref name="AF1907"/>}}.

[[Léon Blum]] en devient député en 1929. Le maire socialiste [[Achille Lacroix]]<ref>[http://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=Dr_Achille_LACROIX ''Achille Lacroix''].</ref>, révoqué par le [[régime de Vichy]], meurt en déportation. Jusqu'à l'arrivée du tourisme dans les années 1960, la commune reste très liée aux crises de la viticulture.

== Héraldique, logotype et devise ==
=== Blason ===
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Narbonne.svg
| l1=130px
| texte= '''Narbonne'''<br />
{{citation bloc|Parti, au premier de gueules, à une clef d'or forée en pal ; au deuxième aussi de gueules, à une [[Férule papale|double croix]] d'or posée d'argent, au chef d'azur chargé de trois [[fleurs de lis]] d'or.|[[Victor Adolphe Malte-Brun|Malte-Brun]]|la France illustrée (1882)}}
La clef symbolise les portes de la Cité représentée par les Consuls, la croix archiépiscopale représente le siège des archevêques de la province et les trois fleurs de lys représentent son attachement au royaume de France.
[[Fichier:Narbonne-Lara.svg|vignette|80 px|Écu ''de gueules plain''.]] La couleur rouge du blason est celle des vicomtes de Narbonne (''de gueules plain'').
}}
}}

=== Logotype ===
{{Blason-ville-fr
| img1=Logo Ville Narbonne.svg
| l1=130px
| texte= '''Narbonne'''
*Description :
}}

=== Devises ===
* Slogans récents
** « Carrefour de l'Europe du Sud »
** « L'esprit d'ouverture »
** « Au cœur des possibles »
** « J'aime cette ville, elle a du punch ! »


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
[[Fichier:Palais des Archevêques de Narbonne.jpg|thumb|center|Hôtel de ville de Narbonne.|alt=]]
Narbonne fait partie de la [[Organisation juridictionnelle (France)|juridiction]] d’[[Tribunal de proximité|instance]], de [[Tribunal de grande instance (France)|grande instance]] et de [[Tribunal de commerce (France)|commerce]] de Narbonne, ainsi que de la cour d'appel de [[Montpellier]]<ref>{{lien web|url=http://www.justice.gouv.fr/recherche-juridictions/mapjurid.php?cour=montpellier|éditeur=Ministère de la Justice|titre=La justice dans votre région, cour d'appel de Montpellier|consulté le=08/08/2007}}</ref>.

=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans l'Aude}}
[[Fichier:Didier Mouly.jpg|180px|thumb|Didier Mouly, maire ([[Divers droite|DVD]]) de Narbonne depuis mars 2014.]]
Politiquement, après une longue période de [[socialisme municipal]], Narbonne a été pendant 35 ans une ville de [[Droite (politique)|droite]], les électeurs ayant voté majoritairement à droite pour les élections municipales depuis 1971. [[Hubert Mouly]] occupa le poste de maire jusqu'en 1999. Le maire de la commune élu de 1999 à 2008, [[Michel Moynier]], est classé « divers droite ». En 2008, c'est le député socialiste [[Jacques Bascou]] qui est élu maire de Narbonne. Didier Mouly, fils de l'ancien maire [[Hubert Mouly]], reprend la mairie de Narbonne le {{Date-|30|mars|2014}}<ref>[http://www.lindependant.fr/2014/03/30/narbonne-resultat-tres-serre-entre-bascou-et-mouly,1865598.php]</ref>.

À l’[[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Jean-Marie Le Pen]] avec 20,87 %, suivi de [[Lionel Jospin]] avec 18,30 % puis de [[Jacques Chirac]] avec 16,85 %, puis [[Arlette Laguiller]] avec 5,80 % et enfin [[Jean-Pierre Chevènement]] avec 5,77 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 76,54 % pour [[Jacques Chirac]] contre 23,46 % pour [[Jean-Marie Le Pen]], avec un taux d’abstention de 22,24 %, résultat différent des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cinq points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/091/011/11262.html|titre=Scrutin présidentiel de 2002 - Narbonne|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le =08/08/2007}}</ref>.

Au référendum sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date-|29|mai|2005}}, les Narbonnais ont largement voté contre la [[Traité établissant une constitution pour l'Europe|Constitution européenne]], avec 62,47 % de Non contre 37,53 % de Oui, avec un taux d’abstention de 32,61 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'[[Aude (département)|Aude]] (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/091/011/11262.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Narbonne|éditeur=ministère de l'intérieur|consulté le =08/08/2007}}</ref>.

À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu se démarquer en tête [[Nicolas Sarkozy]] avec 29,26 %, suivi par [[Ségolène Royal]] avec 28,07 %, [[François Bayrou]] avec 15,30 %, [[Jean-Marie Le Pen]] avec 12,97 %, puis [[Olivier Besancenot]] avec 4,18 %, et enfin [[Marie-George Buffet]] avec 2,68 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[Nicolas Sarkozy]], avec 50,93 % (national : 53,06 %) contre 49,07 % pour [[Ségolène Royal]] (résultat national : 46,94 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/091/011/11262.html|titre=Scrutin présidentiel de 2007 - Narbonne|éditeur=Ministère de l'intérieur|consulté le =08/08/2007}}</ref>.

Un an après l'élection du maire divers droite Didier Mouly, le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et le [[Parti radical de gauche|PRG]] remportent les élections départementales de mars {{date-|avril 2015}}, arrivant en tête dans les trois cantons de la ville.

Conseillers départementaux canton Narbonne 1 : Nicolas Sainte-Cluque, Magali Vergnes

Conseillers départementaux canton Narbonne 2 : Catherine Bossis, Jean-Luc Durand


Conseillers départementaux canton Narbonne 3 : Patrick François, Hélène Sandragné
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= mars [[2001]] |Fin= février [[2013]] |Identité= Claude Lete<ref>[http://www.aude.pref.gouv.fr/fichiers/actualite/Liste_des_maires_de_l%27Aude_2008.pdf Site officiel de la préfecture de l'Aude - liste des maires (doc pdf)]</ref> |Parti= [[les Verts (France)|Verts]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= [[2013]] |Fin= [[2014]] |Identité= |Parti= |Qualité= }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}


==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
== Démographie ==
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
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Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->
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! scope="row" |[[Élections municipales de 2014 dans l'Aude#Narbonne|Municipales 2014]]
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|PS
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/(path)/ER2014/04/091/011/011262.html|titre=Résultats des élections européennes 2014}}</ref>
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! scope="row" |[[Élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2015/(path)/regionales-2015/76/7611/7611262.html|titre=Résultats des élections régionales 2015}}</ref>
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! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielle 2017]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/076/011/011262.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017}}</ref>
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! scope="row" |[[Élections législatives de 2017 dans l'Aude|Législatives 2017]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/011/01102262.html|titre=Résultats des élections législatives 2017}}</ref>
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/(path)/europeennes-2019/076/011/011262.html|titre=Résultats des élections européennes 2019}}</ref>
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|8,53
| colspan="9" |''Tour unique''
|}
|}

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Narbonne}}

=== Situation administrative ===
==== Cantons ====
Narbonne est divisée en 3 [[Liste des cantons de l'Aude|cantons]] :
* Le [[canton de Narbonne-1]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|20177|habitants}} en 2014) et des communes de [[Bizanet]], [[Montredon-des-Corbières]], [[Névian]] et [[Villedaigne]] (soit au total {{nombre|24958|habitants}} en 2014).
* Le [[canton de Narbonne-2]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|14041|habitants}} en 2014) et des communes de [[Bages (Aude)|Bages]] et [[Gruissan]] (soit au total {{nombre|19785|habitants}} en 2014).
* Le [[canton de Narbonne-3]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|18637|habitants}} en 2014).

Avant 2015, le découpage était le suivant :
* Le [[canton de Narbonne-Est]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|18710|habitants{{quand}}}}).
* Le [[canton de Narbonne-Ouest]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|17673|habitants{{quand}}}}) et des communes de [[Bizanet]], [[Canet (Aude)|Canet]], [[Marcorignan]], [[Montredon-des-Corbières]], [[Moussan]], [[Névian]], [[Raissac-d'Aude]] et [[Villedaigne]] (soit au total {{nombre|26665|habitants{{quand}}}}).
* Le [[canton de Narbonne-Sud]], formé d'une partie de Narbonne ({{nombre|14656|habitants{{quand}}}}) et de la commune de [[Bages (Aude)|Bages]] (soit au total {{nombre|15496|habitants{{quand}}}}).

==== Circonscriptions ====
Narbonne appartient à la [[Deuxième circonscription de l'Aude|{{2e|circonscription}} de l'Aude]], dont elle est le chef-lieu ([[arrondissement de Narbonne]], qui compte {{nombre|151209|habitants}} en 2009).

==== Communauté d'agglomération ====
Narbonne est la ville-centre de la communauté d'agglomération du [[Grand Narbonne]], qui compte {{nombre|31|communes}} et {{nombre|125487|habitants}} en 2011. Depuis 2010, la commune de Narbonne est chaque année récompensée par le [[Label de qualité|label]] « Ville Internet @@@@@ ».

Le recensement de 2011 évalue à {{nombre|151209|habitants}} la population de l'aire urbaine de Narbonne.Services publics

=== Sécurité ===
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Narbonne est de {{nombre|85.86|actes}} pour {{nombre|1000|habitants}} (crimes et délits, chiffres 2005), ce qui en fait un taux assez élevé dans l'[[Aude (département)|Aude]], mais presque équivalent à la moyenne nationale (83/{{nombre|1000}}). Ce taux est néanmoins inférieur au taux de criminalité de l'ancienne région Languedoc-Roussillon (109,31‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 33,45 %, un taux moyen pour le département, mais plus proche des moyennes régionale (26,79 %) et nationale (28,76 %)<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/delinquance/languedoc-roussillon.html|éditeur=Le Figaro - Délinquance|titre=Palmarès 2005 du Languedoc-Roussillon|consulté le=08/08/2007|archiveurl=https://web.archive.org/web/20070929141516/http://www.lefigaro.fr/delinquance/languedoc-roussillon.html|archivedate=29 septembre 2007}}</ref>.

La mairie de Narbonne gère environ une cinquantaine d'agents de la [[Police municipale (France)|police municipale]]<ref>Mairie de Narbonne, [http://www.mairie-narbonne.fr/1-7588-Missions.php Police municipale]</ref>.

=== Jumelages ===
Quatre jumelages sont actifs<ref>{{lien web|url=http://www.mairie-narbonne.fr/1-7208-Jumelages.php|éditeur=Mairie de Narbonne|titre=Jumelages|consulté le=17/07/2007}}</ref> :
* {{jumelage|Weilheim in Oberbayern|Allemagne|ville=Weilheim}}
* {{jumelage|Grosseto|Italie}}
* {{jumelage|Salford|UK}}
* {{jumelage|Aoste|Italie}}

== Population et société ==
=== Évolution démographique ===
{{Population de France/introduction}}
{{Population de France/tableau}}
{{Population de France/graphique}}

D'un point de vue des mouvements migratoires, deux grandes phases d'immigration ont peuplé Narbonne :
* l'arrivée des [[Espagne|Espagnols]] pendant et après la [[Carlisme (Espagne)#Première guerre (1833 – 1840)|guerre entre carlistes et libéraux]] (1912-1914) et la [[Guerre d'Espagne|guerre civile d'Espagne]] (1936-1939).
* l'arrivée des [[Pieds-noirs]] et [[Harki]]s après 1962.
L'arrivée des Espagnols a coïncidé avec un dépeuplement de la région de Narbonne à cause de faits de guerres : de nombreux jeunes Narbonnais ont en effet disparu lors des deux [[Guerre mondiale|guerres mondiales]]. L'afflux de réfugiés espagnols a donc permis d'assurer une main-d'œuvre immédiate, docile et nécessaire pour assurer les tâches agricoles et industrielles, tout en stabilisant la démographie locale (solde négatif de {{formatnum:2000}} « à peine », par rapport à d'autres villes françaises). D'un point de vue économique, les Espagnols se sont investis dans le maraîchage, l'horticulture, l'artisanat, le négoce de gros matériel.

Les [[Pieds-noirs]], quant à eux, ont relancé brusquement la démographie locale. En effet, Narbonne a vu arriver du jour au lendemain environ {{nombre|2000|Pieds-noirs}} et {{nombre|500|[[harki]]s}}, soit une augmentation de plus de 20 % de la population locale. Face à ce défi démographique, de nouveaux quartiers ont vu le jour (Razimbaud, Saint-Jean Saint-Pierre, Roches Grises, Hauts de Narbonne), et les Pieds-noirs se sont tournés vers les métiers de la concession automobile, du tourisme et de l'hôtellerie, de l'informatique naissante ([[IBM]] s'installe à [[Montpellier]]), de la culture (le [[Théâtre Pied-Noir]] est créé à Narbonne, le [[Musée d'Art et d'Histoire de Narbonne|Musée de Narbonne]] monte une aile réservée aux peintres orientalistes). Mais surtout, les Pieds-noirs s'investissent dans la viticulture en s'orientant vers les cépages de qualité et la mise en avant de nouvelles techniques de vinification tendant à faire du vin de qualité. Ils s'investissent donc vers des territoires laissés à l'abandon qu'ils remontent en [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] : [[Massif de la Clape|La Clape]], le [[Languedoc-quatourze|Quatourze]] notamment. Dans ces deux AOC, 80 % des châteaux et domaines appartiennent à des rapatriés.

Les Pieds-noirs ont eu aussi une importance sociétale de par leur brusque arrivée. D'un côté, ils ont facilement fait la liaison avec les Espagnols, notamment par le biais de la communauté [[oran]]aise qui est [[Hispanité|hispanophone]]. De l'autre, ils ont pu stabiliser la population harkie qui, elle, a tenté de se montrer exemplaire dans son intégration malgré les énormes difficultés qu'elle a dû affronter (de nombreux harkis sont restés reclus dans les camps de [[Rivesaltes]], [[Bias (Lot-et-Garonne)|Bias]], [[Saint-Martin-des-Puits]]). Des associations se sont montées pour aider la population harkie à son intégration (comme les camps de vacances de [[Narbonne-Plage]]), à la suite de mouvements de manifestations de cette communauté (comme la révolte des harkis de 1992 et de 1995).
La communauté harkie narbonnaise a donné de nombreux sportifs à Narbonne : Lamri Boudiaf (professionnel de [[handball]] à [[Bordeaux]]), Nora Boudiaf (championne de France d'[[athlétisme]], {{unité|800|m}}), Kader Hammoudi ([[Rugby à XV|rugby]], vainqueur du [[Challenge Yves du Manoir]] avec le [[Racing Club narbonnais]] en 1991), Fayçal Dali ([[volley-ball]], membre de l'équipe pro de [[Narbonne Volley]], les Centurions), Ali Kadri ([[Rugby à XIII|Jeu à XIII]]).

Outre l'aspect sociétal, les Pieds-noirs ont aussi lancé un vaste réseau associatif. La principale association est sans doute le [[Cercle algérianiste]]<ref>[http://www.cerclealgerianiste.asso.fr/ Site Internet du Cercle Algérianiste] {{Lien archive|url=http://www.cerclealgerianiste.asso.fr/ |horodatage archive=20121130113933 |titre=Copie archivée }}</ref>, fondée par Maurice Calmein et Jacques Villard en 1973 et dont le premier congrès national s'est tenu à Narbonne en 1977. Cette association œuvre pour la sauvegarde de la culture rapatriée et pour le rétablissement de la vérité sur les périodes de [[colonisation]]. Elle édite donc un bulletin depuis Narbonne (''L'Algérianiste'') qui est diffusé mensuellement dans le monde entier. Cette association détient par devers elle une documentation extrêmement riche, consultée par de nombreux universitaires et qui permet d'apporter la controverse médiatique, preuves à l'appui. Cette documentation est maintenant gérée par le CDDFA à [[Perpignan]].

Deux Narbonnais ont été présidents du Cercle Algérianiste : Maurice Calmein et Joseph Sohet.

Une troisième vague d'immigration eut lieu entre les années 1975 et 1982 : celles des ''[[boat-people]]'' fuyant le [[Viêt Nam]] et le [[Cambodge]]. Ceux-ci arrivèrent notamment à [[Port-la-Nouvelle]] mais furent vite dispersés entre Narbonne, [[Montpellier]], [[Nîmes]] et d'autres villes du Languedoc. Ils furent essentiellement pris en charge par la [[Croix-Rouge française|Croix-Rouge]] mais aussi par les associations d'anciens combattants d'[[Guerre d'Indochine|Indochine]]. La plupart des restaurants asiatiques de Narbonne et du Languedoc ont été créés par ces mêmes réfugiés asiatiques.

=== Pyramide des âges ===
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 33,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait {{Unité|25589|hommes}} pour {{Unité|29786|femmes}}, soit un taux de 53,79 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
|année=2018
|département=Aude (département)
|ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Narbonne (11262) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-11262#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2021-12-22 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|h90=1.0 |f90=2.4
|h75=9.1 |f75=12.0
|h60=18.1 |f60=19.6
|h45=19.1 |f45=19.0
|h30=17.4 |f30=15.9
|h15=17.6 |f15=16.5
|h00=17.7 |f00=14.7
}}

=== Édifices religieux ===
==== Catholicisme ====
* [[cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]], rue Gustave Fabre.
*[[Basilique Saint-Paul de Narbonne]].
* Abbaye de Fontfroide, chemin de Fontfroid.
*Abbatiale de Fontfroide de Narbonne.
* [[Abbaye]] d'Olieux aux Monges. L'ancienne église a été inscrite au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1951<ref>{{Lien web |titre=Ancienne église cistercienne Notre-Dame des Olieux |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102800 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>.
*Église des Jacobins de Narbonne. L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1946<ref>{{Lien web |titre=Ancienne église des Jacobins |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102801 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>.
*Église et couvent des Cordeliers. Le [[Chevet (architecture)|Chevet]], le [[Chœur (architecture)|chœur]], les chapelles et la sacristie de l'église, le cloître et ses annexes, le portail d'entrée ont été inscrits au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1947<ref>{{Lien web |titre=Restes de l'église et du couvent des Cordeliers |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102799 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>.
* [[Notre-Dame de Lamourguier|Église Notre-Dame]], rue de Lamourguier (musée lapidaire).
* [[Église Notre-Dame-de-Grâces de Narbonne|Église Notre-Dame-de-Grâces]], dite chapelle des Pénitents blancs, rue de Belfort. Le portail a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1911<ref name=":0">{{Lien web |titre=Ancienne chapelle des Pénitents-Blancs |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102791 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>. La chapelle a été classée au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1986<ref name=":0" />.
* Église Notre-Dame-de-la-Mer de Narbonne Plage, avenue du Théâtre de Narbonne Plage.
*Église de la Major de Narbonne. L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1946<ref>{{Lien web |titre=Ancienne église de la Major, dite aussi église des Pélerins |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102803 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>.
* Église Notre-Dame-des-Champs des missionnaires clarétines, rue de l'Indépendance.
* Église Saint-[[Saint Bonaventure|Bonaventure]], rue Barbès.
* [[Église Saint-Paul de Narbonne|Église Saint-Paul]], rue Dupleix.
* [[Église Saint-Sébastien de Narbonne|Église Saint-Sébastien]], rue Michelet. L'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1913<ref>{{Lien web |titre=Eglise Saint-Sébastien |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102806 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-30}}</ref>.
* Église Sainte-[[Bernadette Soubirous|Bernadette]], rue Marius-Quermel.
*Église Sainte-[[Thérèse de Lisieux|Thérèse]] de Narbonne.
* Église Saint-[[Jean (apôtre)|Jean]]-et-Saint-[[Pierre (apôtre)|Pierre]], avenue Paul-Pompidor.
* Église des [[Carmes]] de Narbonne. Les vestiges de l'ancienne église ont été inscrits au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2014<ref>{{Lien web |titre=Ancienne église des Carmes |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA11000046 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-07-31}}</ref>.
* Chapelle de la Madeleine.
* Chapelle des Pénitents bleus de Narbonne. L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1956<ref>{{Lien web |titre=Chapelle des Pénitents-Bleus |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102792 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-08-04}}</ref>.
* Chapelle de l'hôpital de Narbonne. L'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1984<ref>{{Lien web |titre=Hôpital |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00102808 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-08-04}}</ref>.[[Fichier:Chapelle hôpital rue Hotel Dieu Narbonne 2021.jpg|centré|vignette|216x216px]]
* Chapelle de l'ancien couvent des Carmélites de Narbonne.

==== Protestantisme réformé ====
[[Temple protestant de Narbonne]], inauguré en 1903, 6 boulevard Condorcet.

==== Protestantisme évangélique ====
* Église [[Évangélisme|évangélique]] [[Assemblées de Dieu de France|Assemblée de Dieu]], rue Martin-Nadaud<ref>{{Lien web |titre=Assemblée de Dieu |url=https://addnarbonne.com/}}</ref>.
* Église évangélique adventiste du {{7e}} jour, rue Justin Alavail.
* Église [[Protestantisme|protestante]] évangélique du Narbonnais, avenue du Quatourze<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Évangélique du Narbonnais (EPEN) |url=https://epe-narbonne.fr/fr/}}</ref>.
* Église protestante évangélique Grandiose, rue du Rec de Veyret<ref>{{Lien web |titre=Église Foursquare GrandiOse |url=https://www.facebook.com/grandiose.france/}}</ref>.

==== Judaïsme ====
* Synagogue, rue Droite.

==== Islam ====
* Grande mosquée de Narbonne, rue Gabriel-Pelouse.
* Mosquée de la rue Rieutord.
* Mosquée de l'avenue de Bordeaux.

==== Témoins de Jéhovah ====
* Salle du royaume, rue de Ratacas.

==== Anciennes églises ====
* Église des cordeliers, impasse des Cordeliers.
* Église des jacobins, place des Jacobins.
* Église des carmes, rue Voltaire.
* Église de la Major, dite aussi église des Pélerins, impasse Jussieu.

==== Chapelles ====
* Chapelle de l'Hôtel-Dieu, anciennement église des Pénitents blancs, rue de l'Hôtel Dieu.
* chapelle des Pénitents bleus, place Roger-Salengro (salle d'exposition).
* Chapelle Notre-Dame de Grâces, rue des Tanneurs.
* Chapelle du Refuge, rue Garibaldi.
* Chapelle institution Sévigné, rue du Capitole.
* Chapelle, rue du Capitole.
* Chapelle des frères du Saint Esprit, rue Rabelais.
* Chapelle du Château de Levrettes.
* Chapelle Sainte-Thérèse, rue Fleming (désaffectée).

=== Médias ===
Les studios de la première radio occitane du Languedoc-Roussillon, Ràdio Lenga d'òc, sont situés à Narbonne.

La ville compte également une radio régionale, Grand Sud FM et un émetteur de [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio]].

Le magazine culturel et mensuel ''Le Petit Agenda'' (diffusion sur le département de l'Aude et de l'[[Hérault (département)|Hérault]]) possède son siège à Narbonne.

=== Manifestations culturelles ===
Le {{Date-|3|mars|1995}}, l'idée d'un festival a été proposée à [[Charles Trenet]] dans un courrier adressé par René Coll, Marie-Claude Eglessiès (maire-adjoint de la ville de Narbonne chargé du tourisme et de l’animation) et monsieur Jean Rambaud (un proche du poète). Charles Trenet a officiellement accordé l’organisation du Festival, en exclusivité, aux signataires de cette lettre<ref>http://www.festivaltrenetnarbonne.fr</ref>.

Ce n’est qu’en 2008 que le premier Festival verra le jour, centré sur la [[Chanson française|chanson francophone]]. L’organisation du premier festival s’est faite dans un délai assez court de {{nombre|3|mois}}. Cette première édition s'est déroulée sur deux journées. Elle a attiré entre {{unité|20000|à=25000}} personnes par jour ainsi que plus de {{nombre|8000|personnes}} par concert en soirée<ref>http://www.festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/presse/2008/presse0.pdf</ref>{{,}}<ref>https://www.dailymotion.com/video/x77e9l_festival-trenet_music</ref>.

Le prix Sacem/Trenet soutenu par la [[Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique|Sacem]] et le Centre Régional de la Chanson, récompense les nouveaux talents de la scène française après une longue sélection. Un jury de personnalités et de professionnels juge alors la prestation des jeunes artistes. Auteurs, compositeurs, interprètes sont les bienvenus à ce concours national<ref>http://www.festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/presse/2008/presse32.pdf</ref>.

Conférences, Festival des arts de la rue, visites et concerts rythment ce festival de musique francophone. On peut citer pour l'édition 2008 les concerts du soir, présentés par [[Laurent Boyer]], avec à l'affiche le Grand Orchestre de [[René Coll]], [[Gipsy Kings|Chico et les Gypsies]], [[Sheryfa Luna]], [[Sofia Mestari]] ou encore [[Frédéric Lerner]]<ref>http://www.festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/festivaltrenetnarbonne.fr/fichiers/presse/2008/presse31.pdf</ref>.

Depuis 2004 a lieu en juillet le festival ''Jazz à l’Hospitalet'' sur cinq jours<ref>{{Lien web|url=https://www.terredevins.com/actualites/jazz-a-lhospitalet-maintenu-en-version-francaise|titre=Jazz à l’Hospitalet maintenu, en “version française”|site=Terre de Vins|auteur=Sylvie Tonnaire|année=2020|consulté le=4 avril 2021}}</ref>. Ces dîners-concerts ont notamment accueilli [[Melody Gardot]], [[Lisa Simone]] ou [[Craig David]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ladepeche.fr/2019/07/23/narbonne-la-musique-dans-tous-ses-etats-pour-jazz-a-lhospitalet,8326541.php|titre=Narbonne : la musique dans tous ses états pour Jazz à l'Hospitalet|site=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]]|auteur=Ch. P.|année=2019|consulté le=4 avril 2021}}</ref>.

Le [[Festival international du film de fiction historique]] de Narbonne, créé en 2015, a lieu chaque année<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2015/09/15/2177074-le-1er-festival-international-du-film-de-fiction-historique.html ''Le {{1er}} festival international du film de fiction historique''], sur ''ladepeche.fr'', consulté le 9 octobre 2015</ref>.

=== Musées ===
Narbonne compte plusieurs musées reflétant sa riche histoire. Il s'agit du [[Musée d'Art et d'Histoire de Narbonne|musée d'art et d'histoire]] (importante collection de beaux-arts, notamment de peintures, orientalistes, anciennes et modernes des principales écoles européennes), du musée [[Narbo Via]], ouvert en 2021 (qui regroupe notamment les éléments lapidaires [[Gaule romaine|gallo-romains]] provenant des anciens monuments antiques de la ville), du musée Horreum (le seul exemple en France d'[[horreum]] gallo-romain, c'est-à-dire d'entrepôts souterrains de marchandises, conservé dans sa quasi-intégralité) et de la maison [[Charles Trenet]].

=== Médiathèque ===
L’actuelle médiathèque a ouvert ses portes boulevard Frédéric-Mistral en {{date-|janvier 2004}}, succédant à la bibliothèque municipale qui depuis 1956 avait ses locaux dans un ancien moulin du {{s-|XVI}} situé rue Jean-Jaurès au bord du canal de la Robine. Les fonds patrimoniaux<ref>Ses fonds sont mis en valeur sur le [http://lamediathequepatrimoine.wordpress.com/ ''Blog patrimonial de la médiathèque du grand Narbonne''].</ref> de la médiathèque ({{nombre|15000|documents}}) proviennent essentiellement de l’ancienne bibliothèque des archevêques de Narbonne, qui fut ouverte au public en 1833<ref>[http://lamediathequepatrimoine.wordpress.com/fonds-patrimoniaux-de-la-mediatheque-du-grand-narbonne/ « Présentation des fonds patrimoniaux »], ''Blog patrimonial de la médiathèque du grand Narbonne''.</ref>.

=== Sports ===
Narbonne est également connue pour son club de rugby le [[Racing Club narbonnais|RC Narbonne]] qui évolue en [[Championnat de France de rugby à XV de Nationale|Nationale]] pour la saison [[Championnat de France de rugby à XV de Nationale 2022-2023|2022-2023]] après être resté pendant {{nombre|100|ans}} en [[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]]. Grand centre de formation du rugby français, le RCN a remporté deux fois le titre de champion de France (en [[Championnat de France de rugby à XV 1935-1936|1936]] et en [[Championnat de France de rugby à XV 1978-1979|1979]]) et possède le record de victoires en [[Challenge Yves du Manoir]] (coupe de France de rugby). Le club est arrivé en finale du [[Bouclier européen de rugby à XV|Bouclier européen]] en 2001. Ce grand club du rugby français a fourni un nombre considérable de joueurs à l'équipe de France : le célèbre [[Walter Spanghero]], son frère [[Claude Spanghero|Claude]], [[François Sangalli]], [[Franck Tournaire]] ou encore le ''Petit Prince'', [[Didier Codorniou]]. Le RCN joue au [[parc des sports et de l'amitié]] ({{nombre|12000|places}} assises). Le club de rugby fait partie intégrante de la culture et de la vie narbonnaises.

En [[rugby à XV féminin]], le club narbonnais du [[SFN Narbonne XV]], conduit par [[Nathalie Amiel]], finit champion de France en 1991. La section féminine est refondée en 2006, et devient championne de France de fédérale 1, durant la saison 2016/17.

Le [[Volley-ball|volley]] est également très présent à Narbonne. Le [[Narbonne Volley]] joue en [[Championnat de France masculin de volley-ball|Pro A]] au palais du travail. Les centurions ont été champions de France de pro B en 2006-2007<ref>{{Lien web|titre=Ligue Nationale de Volley|url=http://www.lnv.fr/11/58/lmb/palmares.html|site=www.lnv.fr|consulté le=2019-01-22}}</ref> et surtout champions d'Europe CEV en 2022, battant Ankara en finale.

Le Football Union Narbonne, plus connu sous le nom de « FUN », est un des clubs de [[football]] de la ville évoluant en CFA2. Le club de l'ASPTT Narbonne est aussi un club de foot de la ville.

L'[[Espace de Liberté]] est un des principaux équipements sportifs de la Région avec un bassin olympique, une patinoire et un ''bowling''. Il accueille près de {{nombre|600000|visiteurs}} par an.

La [[Société de tir de Narbonne]], créée en 1881, est la plus vieille association sportive encore en activité à Narbonne. Elle est dotée d'un stand de tir régional situé à Montplaisir. Ce stand accueille régulièrement l'équipe de France de tir au pistolet (dont les médaillés olympiques [[Franck Dumoulin]] et [[Céline Goberville]]).

== Enseignement ==
Narbonne accueille plus de {{nombre|4000|écoliers}} dans {{nombre|31|écoles}}. Elle possède également vingt écoles maternelles, dix-huit écoles élémentaires, six collèges et cinq lycées.<gallery caption="Ecoles ayant été des hôpitaux lors de la 1ère guerre mondiale">
Fichier:Ecole Arago Narbonne 2021.jpg|École Arago Bd Dr lacroix
Fichier:1 ter rue Felix Aldy Narbonne 2021.jpg|École Jean Jaures rue Félix Aldy
Fichier:Institution Sévigné rue du capitole Narbonne 2021 crf.jpg|École/Collège Sévigné rue du capitole
Fichier:Place therese leon Blum Narbonne 2021.jpg|Collège cité place Blum
Fichier:5 avenue Marcel Sembat Narbonne 2021.jpg|Collège Victor Hugo avenue Marcel Sembat
Fichier:88 rue droite Narbonne 2021.jpg|Lycée Beauséjour à l'ancienne entrée 88 rue droite
</gallery>Elle est également dotée d’une antenne de l'[[université de Perpignan]] (faculté de droit et de sciences économiques) et d'un [[Institut universitaire de technologie|IUT]] carrières juridiques. Plus de {{nombre|1000|étudiants}} fréquentent le campus. Une résidence étudiante est disponible depuis septembre 2007, ainsi qu'un [[Centre régional des œuvres universitaires et scolaires|CROUS]] et une cafétéria universitaire. Un projet de développement des installations universitaires est en cours.

Le groupe associatif SUPEXUP - écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce : immobilier (école de la FNAIM), commerce (management, communication, gestion, ressources humaines) et classes préparatoires aux concours d'entrée des écoles médicales et paramédicales (depuis septembre 2016).

== Vie étudiante ==
{{à wikifier|date=avril 2020}}

=== Établissements d'enseignement supérieur ===
==== Université Perpignan Via Domitia, antenne de Narbonne ====
[[Hubert Mouly]], maire de Narbonne de 1971 à 1999 décide, afin d'enrichir l'enseignement supérieur de la ville, en 1993, d'importer de l'[[Université de Perpignan]] une antenne concernant le domaine du droit. Lors de la création de ce pôle universitaire, une seule formation était proposée à savoir celle de l'Institut Universitaire Technologique “Carrière Juridique”<ref>{{Lien web|titre=Medef Occitanie|url=http://www.medef-occitanie.com/quand-lantenne-universitaire-et-liut-de-narbonne-se-rapprochent-de-lentreprise.html|date=|consulté le=3 decembre 2018}}</ref>.

En 1997, la capacité en droit est ajoutée aux formations. Afin de continuer à se diversifier, la faculté de droit se dote d'un pôle urbanisme.

En 1999, l’ouverture du pôle urbanisme. Le pôle urbanisme a fait l’objet d’une rénovation en 2013, il arbore aujourd’hui un style plus moderne et à la pointe de la technologie.

En 2001, la faculté de droit accueille la première promotion de la Licence professionnelle « Droit et gestion de la filière vitivinicole ». La même année s’ouvre la Licence en droit privé et en droit public.

Malgré sa petite taille, l’antenne de Narbonne réalise le souhait de mélanger les cursus de formations plutôt traditionnelles des facultés et des formations uniques en France avec un cadre d’étude idéal et propice à la réussite. Ceci permet de recruter des étudiants en dehors de la région.

La faculté accueille régulièrement des conférences et des rencontres université-entreprises, une démarche très intéressante pour les étudiants en vue d’approfondir leurs connaissances.

L’ensemble des diplômes proposés permettent aux étudiants d’avoir une offre de formation de haute qualité. Le campus de Narbonne comporte les services indispensables à la vie étudiante à savoir des locaux récents équipés d’un parking, une bibliothèque universitaire riche en ouvrages, une couverture WIFI, une salle informatique, un restaurant universitaire et des résidences privées à proximité.

Le campus de Narbonne<ref>{{Lien web|titre=UPVD Narbonne|url=https://narbonne.univ-perp.fr/fr/upvd-antenne-de-narbonne-38293.kjsp?RH=1398693871945|date=|consulté le=4 décembre 2018}}</ref> possède une association d’élèves, l’AJN, l’Association des Juristes Narbonnais, qui s’occupent notamment d’organiser des soirées étudiantes telles que la soirée d’intégration ou bien le gala de fin d'année. L’association permet également l’achat de pulls à l’effigie de la faculté.

L’antenne de Narbonne présente trois grandes spécialités que sont : le Droit, les Sciences et les Lettres.

Elle propose des formations post bac :

· DUT (Diplômes Universitaires Technologiques) Carrières Juridiques mais aussi DUT Génie Chimique et Génie des Procédés (niveau bac +2)

· Licence de Droit, licence professionnelle de Droit de l’immobilier, licence professionnelle de Droit et Gestion de la filière vitivinicole et licence professionnelle Encadrement de chantier et construction (niveau bac +3)

· Master en Droit de l’environnement et de l’urbanisme qui se divise en deux parcours en deuxième année (Droit de l’urbanisme et du développement durable ou Estimation des biens fonciers) et un master Droit de l’immobilier parcours droit des biens et promotion immobilière (niveau bac +5)

· La Licence professionnelle Guide Conférencier a pour but de former des guides conférenciers trilingues qui, à la fin de leur année en histoire de l’art, guidage, ingénierie touristique, et langues étrangères, pourront exercer dans l’espace économique et culturel des pays membres de l’Union Européenne mais aussi ceux situés dans le bassin méditerranéen.

· Des formations telles que le DU Expertise de justice (Diplôme Universitaire) qui s’adresse aux professionnels qui souhaitent acquérir ou approfondir leurs connaissances ou le Certificat de capacité en droit qui permet aux personnes souhaitant reprendre leurs études et d’obtenir un diplôme équivalent au baccalauréat, sont proposées.

==== SupExup Narbonne ====
SupExup<ref>{{Lien web|titre=SupExup|url=http://www.supexup.fr/supexup-ecole-superieure-privee-de-narbonne|date=|consulté le=4 décembre 2018}}</ref> est une association à but non lucratif qui accueille aussi bien des étudiants jeunes de 17 à 26 ans en formation initiale traditionnelle ou en alternance école/entreprise qu’un public d’adulte en reconversion. L'école abrite un CFA pour toutes les formations dispensées et compte une centaine d'étudiants sur son site du quartier Croix Sud.

L’école SupExup propose à Narbonne des formations au diplôme d'État du BTS qui se préparent en deux ans à savoir :

· BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) formation destinée à un public extraverti et très actif, pour devenir un vendeur itinérant.

· BTS MCO (Management Commercial et Organisation), formation destinée à un public de futurs managers dans la grande distribution, ou éventuellement, de vendeurs sédentaires en commerce spécialisé. Ce BTS, généraliste, s’adresse à tous publics.

· BTS Gestion de la PME, formation très générale à toutes les activités de service nécessaires au fonctionnement des PME au niveau de l‘accueil, bureautique, la comptabilité, la gestion, le suivi des commandes et des clients, la communication, le secrétariat. Ce BTS est particulièrement adapté aux besoins du tissu économique narbonnais.

· BTS Professions Immobilières, pour lequel le groupe SUPEXUP est premier en France, et est l'école officielle de la FNAIM de l'Hérault (discussion en cours pour l'Aude). Métiers : négociateur, agent immobilier, syndic, gestionnaire, promoteur...

==== IFSI Narbonne ====
L’école infirmière du Centre Hospitalier de Narbonne<ref>{{Lien web|titre=Centre Hospitalier Narbonne|url=https://www.ch-narbonne.fr/|date=|consulté le=30 novembre 2018}}</ref> a été inaugurée le 3 novembre 1950. Au départ, le nombre d’élèves était de 15, l’équipe pédagogique était alors composée d’une directrice et d’une enseignante. La formation s’est développée petit à petit au fil des réformes, de la modification de la durée des études et de l’évolution de la profession d’infirmier(ère).

Depuis, des aménagements ont permis d’adapter l’établissement aux évolutions des formations. Aujourd’hui, l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l’institut de formation des aides-soignants (IFAS) sont proposées pour un nombre de 63 étudiants par promotion et une capacité d’accueil de 50 élèves en cursus complet et partiel.

==== École Supérieure Occitane - ESO ====
ESO est une école privé situé à Narbonne proposant plusieurs formations Bac +2 et Bac +3<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=ESO École Supérieure Occitane - Dimensionpro |url=https://ecole-eso.fr/open-graph/ |site=ecole-eso.fr |consulté le=2020-09-28}}</ref>.

==== Enseignement Supérieur Preventys ====
Fermée depuis le 23 juillet 2018 à la suite de la liquidation judiciaire de la société exploitante ECOFORM et à l'absence de repreneurs auprès du tribunal de commerce de Narbonne. Liquidateur : Me Vanessa ARNAUD.

==== Autres formations ====
De nombreux lycées publics ou privés à Narbonne proposent un enseignement post-bac. Il peut s’agir de formation de type BTS comme le propose les lycées Louise Michel, Beauséjour, Lacroix ou encore un DCG que dispense également le lycée Louise Michel<ref>{{Lien web|titre=Grand Narbonne|url=http://services.legrandnarbonne.com/enseignement-superieur-et-formation/176-l-enseignement-superieur-a-narbonne.html|date=|consulté le=5 décembre 2018}}</ref>.

=== Cités universitaires ===
=== Résidences universitaires ===
=== Restaurants universitaires ===
Situé dans le même bâtiment que la maison de l’étudiant, en face de la faculté de droit et de l’IUT, le restaurant universitaire « Cafet’ 1000 Pâtes » accueille les étudiants du lundi au vendredi de 7h à 15h. Pratique, la cafeteria propose de nombreux types de repas, répartis en trois menus à savoir le petit-déjeuner et le déjeuner ainsi que des snacks. L’emplacement du restaurant universitaire dispose d’un parking pour faciliter son accès. Enfin, le prix est largement abordable pour des étudiants<ref>{{Lien web|titre=Cafet' 1000 Pâtes|url=http://www.crous-montpellier.fr/restaurant/cafet-1000-pates/|site=Crous-Montpellier.fr|date=|consulté le=3 décembre 2018}}</ref>.


== Économie ==
== Économie ==
=== Revenus ===
En 2018, la commune compte {{unité|25873|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|51288 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|18620 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Narbonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-11262#ancre-REV_T1 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref> ({{Unité|19240 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-11#ancre-REV_T1 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (39,9 % dans le département).

=== Emploi ===
=== Emploi ===
{{Table
{{Table
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|titre=Taux de chômage
|titre=Taux de chômage
|entete=Division{{!!}}2008{{!!}}2013{{!!}}2018
|entete=Division scope=col{{!}} {{!!}}scope=col{{!}}2008{{!!}}scope=col{{!}}2013{{!!}}scope=col{{!}}2018
|ligne1='''Commune'''<ref name=EmpT1C group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Peyrolles|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-11287#ancre-EMP_T1 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>{{!!}} 13,2 % {{!!}}23,7 % {{!!}} 15,8 %
|ligne1='''Commune'''<ref name=EmpT1C group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Narbonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-11262#ancre-EMP_T1 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>{{!!}} 11,5 % {{!!}}14,9 % {{!!}} 14,7 %
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|ligne2='''Département'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=DEP-11#ancre-EMP_T1 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>{{!!}} 10,2 % {{!!}}12,8 % {{!!}} 12,6 %
|ligne3='''France entière'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=FE-1#ancre-EMP_T1 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>{{!!}} 8,3 % {{!!}}10 % {{!!}} 10 %
|ligne3='''France entière'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=FE-1#ancre-EMP_T1 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>{{!!}} 8,3 % {{!!}}10 % {{!!}} 10 %
}}
}}
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|56 personnes}}, parmi lesquelles on compte 82,5 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 15,8 % de chômeurs) et 17,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est supérieur à celui de la France et du département.
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|32436 personnes}}, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (54,8 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est supérieur à celui de la France et du département.


La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.11287&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|43|[[emploi]]s}} en 2018, contre 46 en 2013 et 64 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de 40, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 108,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,1 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Peyrolles|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-11287#ancre-EMP_T5 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>.
La commune est la commune-centre de l'[[aire d'attraction de Narbonne]]<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.11262&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|28528|[[emploi]]s}} en 2018, contre {{formatnum:27712}} en 2013 et {{formatnum:27190}} en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de {{formatnum:18131}}, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 157,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Narbonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-11262#ancre-EMP_T5 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>.

Sur ces {{formatnum:18131}} actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, {{formatnum:13843}} travaillent dans la commune, soit 76 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-11262#ancre-ACT_T4 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les [[Transport en commun|transports en commun]], 15,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-11262#ancre-ACT_G2 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>.

=== Secteurs d'activités ===
{{Nombre|6594 établissements}}<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Narbonne au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Narbonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-11262#ancre-DEN_T5 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>.
{| class="wikitable centre" style="font-size:90%;"
|-
! scope=col rowspan=2|Secteur d'activité||scope=col colspan=2|Commune||scope=col| Département
|-
!scope=col| Nombre||scope=col| %||scope=col| %
|-
|'''Ensemble'''||'''{{formatnum:6594}}'''||100 % ||<small>(100 %)</small>
|-

|Industrie manufacturière, <br>industries extractives et autres||369||5,6 % ||<small>(8,8 %)</small>
|-
|Construction||746||11,3 % ||<small>(14 %)</small>
|-
|Commerce de gros et de détail,<br> transports, hébergement et restauration||{{formatnum:2211}}||33,5 % ||<small>(32,3 %)</small>
|-
|Information et communication||117||1,8 % ||<small>(1,6 %)</small>
|-
|Activités financières et d'assurance||253||3,8 % ||<small>(2,7 %)</small>
|-
|Activités immobilières||329||5 % ||<small>(5,2 %)</small>
|-
|Activités spécialisées, scientifiques et techniques<br> et activités de services administratifs et de soutien||{{formatnum:1053}}||16 % ||<small>(13,3 %)</small>
|-
|Administration publique, enseignement, <br>santé humaine et action sociale||990||15 % ||<small>(13,2 %)</small>
|-
|Autres activités de services||526||8 % ||<small>(8,8 %)</small>
|-
|}

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,5 % du nombre total d'établissements de la commune (2211 sur les {{nombre|6594|entreprises}} implantées à Narbonne), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-11#ancre-DEN_T5 |consulté le=17 mars 2022}}.</ref>.

=== Entreprises et commerces ===
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 sont<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Narbonne|url=https://entreprises.lefigaro.fr/narbonne/ville-11262|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=17 mars 2022}}.</ref> :
* Suez RV Mediterranee, traitement et élimination des déchets non dangereux ({{Unité|177800|k€}})
* Sph-Gerard Bertrand - SPH, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons ({{Unité|156883|k€}})
* Maurel Audoise, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers ({{Unité|55048|k€}})
* Languedoc Automobiles, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers ({{Unité|43511|k€}})
* Sioen France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers ({{Unité|30845|k€}})

==== Industrie et artisanat ====
Narbonne est le siège de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Narbonne - Lézignan-Corbières et Port-la-Nouvelle]]. Elle gère [[Port-la-Nouvelle]] et le Port-la-Robine. Port-la-Nouvelle est le siège d'exploitation d'entreprises comme [[Lafarge (entreprise)|Lafarge]], [[Colas (entreprise)|Colas]], [[Salins (entreprise)|Salins du Midi]].

La zone de Malvési héberge aussi une entreprise de fabrication de produits chimiques appartenant au groupe [[Total (entreprise)|Total]]. Sur cette même zone, [[Électricité de France|EDF]] vient d'inaugurer l'une des plus grandes [[Centrale solaire photovoltaïque|centrales solaires]] d'Europe.

À l'ouest, au quartier du Pastouret, se trouvent les [[Ateliers d'Occitanie]], principale entreprise française de maintenance ferroviaire.

L'entreprise [[Narbonne Accessoires]], numéro 1 européen du ''camping-car'' et du ''caravaning'' est bien sûr issue de Narbonne.

Narbonne est siège de district régional d'exploitation des [[autoroutes du Sud de la France]].

Narbonne est de plus réputée pour son [[Centre Routier International]] situé à [[Croix-Sud]], apte à héberger plusieurs centaines de camions et de chauffeurs par nuit.

==== Nucléaire ====
[[Fichier:Entrée_usine_areva_malvesi.JPG|thumb|Entrée de l'[[Usine Orano Malvési|usine Areva de Malvési]].]]
Au nord-ouest de la commune, à [[Usine Orano Malvési|Malvesi]], se trouve l'usine de raffinage et de conversion d'[[uranium]] d'[[Orano|Areva]] (exploitée jusqu'en 2013 par la [[Comurhex]]). Cette usine traite environ un quart du [[Extraction de l'uranium|minerai d'uranium]] extrait dans le monde. La majorité de l'uranium traité dans l'usine est transportée par camion jusqu'à l'[[usine Comurhex de Pierrelatte]].

Depuis quelques années, les nouveaux projets de Malvési sont contestés par des habitants de Narbonne et des villages alentour, qui protestent contre les projets TDN et NVH du groupe Orano (ex-Areva)<ref>[https://www.lindependant.fr/2018/11/24/narbonnne-800-manifestants-contre-les-projets-dorano,4980799.php Narbonnne : 800 manifestants contre les projets d'Orano]</ref>.


Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-11287#ancre-ACT_T4 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-11287#ancre-ACT_G2 |consulté le=25 janvier 2022}}.</ref>.
=== Activités hors agriculture ===
7 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Peyrolles au {{date-|31 décembre 2019}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Peyrolles|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-11287#chiffre-cle-8 |consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>.
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Peyrolles), contre 13,2 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-11#chiffre-cle-8 |consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>.
=== Agriculture ===
=== Agriculture ===
La commune est dans le « Narbonnais », une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant le nord-est du département de l'Aude<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la [[viticulture]]<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=11262&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=17 mars 2022}}.</ref>.
{{Table
{{Table
|type=class="wikitable" align="right"
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|entete={{!!}}1988{{!!}}2000{{!!}}2010{{!!}}2020
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|ligne1='''Exploitations'''{{!!}} 9{{!!}}6{{!!}}3{{!!}}5
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|ligne2='''[[Surface agricole utilisée|SAU]]'''<ref group=Note>Les données relatives à la [[surface agricole utilisée]] (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.</ref> (ha){{!!}} 541{{!!}} 358{{!!}}240{{!!}}528
|ligne2='''[[Surface agricole utilisée|SAU]]'''<ref group=Note>Les données relatives à la [[surface agricole utilisée]] (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.</ref> (ha){{!!}}{{formatnum:5206}}{{!!}}{{formatnum:4692}}{{!!}}{{formatnum:3991}}{{!!}}{{formatnum:4063}}
}}
}}

La commune est dans le [[Pays de Sault]], une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant le sud-ouest du département de l'Aude<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>, également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »<ref group=Carte>{{pdf}}{{lien web|titre=Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude |url=http://www.aude.gouv.fr/IMG/jpg/prag_cle58e15d.jpg|site= www.aude.gouv.fr |consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=11287&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>. Cinq [[exploitation agricole|exploitations agricoles]] ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}. |groupe=Note}} (neuf en 1988). La [[superficie agricole utilisée]] est de {{Unité|528|ha}}<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=8096&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Peyrolles - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=11287&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=11287&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=29 janvier 2022}}.</ref>.
Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 444 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 272 en 2000 puis à 189 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=8071&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Narbonne - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=17 mars 2022}}.</ref> et enfin à 144 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=11262&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=17 mars 2022}}.</ref>, soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=393&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude|consulté le=17 mars 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=11&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=17 mars 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune a également diminué, passant de {{Unité|5206|ha}} en 1988 à {{Unité|4063|ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=11262&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=17 mars 2022}}.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à {{nobr|28 ha}}<ref name=Agreste/>.
== Culture locale et patrimoine ==

=== Lieux et monuments ===
==== Viticulture ====
* Le [[menhir]] de ''[[Peiro lébado (Peyrolles)|Peiro lébado]]''.
* [[La Clape (AOC)]],
* L'ancien « [[Tombeau de Poussin]] » était situé au hameau des Pontils.
* [[Languedoc (AOC)]],
*[[Église (édifice)|Église]] Saint-[[Saturnin de Toulouse|Saturnin]] de Peyrolles.
* [[Languedoc-quatourze]],
* [[Corbières (AOC)]],
* [[Minervois (AOC)]] .

Le groupe [[UCCOAR - Val d'Orbieu]] est l'un des plus grands groupes coopératifs viticoles de France. Il regroupe {{unité|2500|vignerons}}.

== Patrimoine ==
{{article détaillé|Liste des monuments historiques de Narbonne}}
Narbonne est classée [[Villes et Pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]].

=== Patrimoine antique ===
Narbonne a perdu la plupart des monuments qui l'ornèrent durant l'époque romaine<ref>Yves Solier, ''Narbonne, monuments et musées''…, {{p.|35}}.</ref>.

==== Le Clos de la Lombarde ====
{{Article détaillé|Vestiges archéologiques du Clos de la Lombarde}}
Le Clos de la Lombarde<ref>{{Lien web|titre=Bienvenue chez les "Amis du Clos de la Lombarde"|url=http://www.amiscloslombarde.fr/|site=www.amiscloslombarde.fr|consulté le=2019-11-02}}</ref> est un site archéologique qui a été fouillé pendant les années 1980 à 2000. Les fouilles ont mis au jour :
* les uniques maisons de ville romaines (« domus ») en France ({{-s-|I|er}} jusqu’au {{s-|III|e}} {{ap JC}})
* des thermes romains du quartier
* des établissements artisanaux
* des rues avec leurs égouts
* la première basilique chrétienne de Narbonne

Le site est classé monument historique depuis 2007.

==== Horrea ====
Les ''[[horreum|horrea]]'' sont composés de galeries souterraines remontant au {{-s mini-|I}} siècle avant notre ère. Uniques en Europe, elles sont situées sous un monument disparu qui aurait pu servir d'entrepôt public (''[[horreum]]'')<ref>[http://www.wiki-narbonne.fr/index.php?title=Mus%C3%A9e_Horreum]</ref>.

==== Vestiges de la ''Via Domitia'' ====
Au centre de la place de l’Hôtel de Ville, l’antique [[voie Domitienne]] (''Via Domitia'') est visible dans son état de la fin du {{s-|IV}}. C'est un vestige de la première grande route romaine tracée en [[Gaule]] à partir de {{date-|-120}} par le proconsul [[Cnaeus Domitius Ahenobarbus (consul en -122)|Cneus Domitius Ahenobarbus]] deux ans avant la fondation de la ''Colonia Narbo Martius'', deuxième colonie romaine en Gaule, après [[Aix-en-Provence]]. La voie Domitienne reliait l’Italie à l’[[Hispanie romaine|Espagne romanisée]]. À Narbonne, elle rencontrait la ''[[Via Aquitania]]'', ouverte en direction de l'[[Océan Atlantique|Atlantique]] par Toulouse et [[Bordeaux]], attestant dès cette époque du rôle de carrefour tenu par la ville. Le vestige découvert le {{date-|7 février 1997}} présente une portion de voie dallée de calcaire dur, marquée par de profondes ornières. Elle est bordée de trottoirs et de la base d’une fontaine.

La ville de Narbonne constitue également un site de fouilles exceptionnel renfermant de nombreux vestiges de l'époque antique<ref>Éric Dellong, ''Carte archéologique de la Gaule: 11/1. Narbonne et le Narbonnais'', éditions MSH, {{1er}} janvier 2003 - 704 pages, {{p.}}60</ref>.

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Fichier:Vestiges archéologiques du Clos de la Lombarde002.JPG|Site archéologique du ''Clos de la Lombarde''
Fichier:Via Domitia Narbonne.jpg|''Via Domitia'', Narbonne.
Fichier:Narbonne 082.jpg|L'''horreum'' romain.
Fichier:Narbonne 085.jpg|L'''horreum'' romain.
Fichier:Louve capitoline de Narbonne.jpg|Louve capitoline de Narbonne, offerte par la ville de Rome.
</gallery>

=== Patrimoine médiéval ===
La [[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]]. La première pierre de la [[cathédrale]], spécialement envoyée de Rome par le pape [[Clément IV]], ancien archevêque de la cité, fut posée le {{date-|12 avril 1272}}. Sa construction fut arrêtée en 1355, en raison de l'invasion de la ville par le [[Édouard de Woodstock|Prince Noir]]. Elle ne sera jamais terminée.
Cette cathédrale est la quatrième plus haute de France, après celles de [[Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais|Beauvais]], d'[[Cathédrale Notre-Dame d'Amiens|Amiens]] et de [[Cathédrale Saint-Étienne de Metz|Metz]]. Elle possède le plus haut chœur gothique du sud de la France avec une hauteur de voûtes à {{unité|41|mètres}}.

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Fichier:Narbonne Cathedrale Saint Just et Saint Pasteur.jpg|[[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]].
Fichier:Cathédrale Saint-Just de Narbonne - exposition Nord Ouest.jpg|[[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]], vue de la nef inachevée.
Fichier:Cathédrale Saint-Just de Narbonne - Vue du Choeur.jpg|[[Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne|Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur]] vue du chœur.
Fichier:Cathédrale Saint-Just de Narbonne - Cloitre et clocher de l'église de Théodard.jpg|Cloître de la cathédrale.
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Le [[palais des archevêques de Narbonne]] est le second ensemble archiépiscopal après le [[Palais des papes d'Avignon]], il est composé du palais vieux d'origine romane et du palais neuf de style [[Architecture gothique|gothique]]. Le passage de l'ancre relie la place de l'Hôtel de Ville au cloître de la cathédrale.
Sa façade comporte trois tours carrées datant des {{s2-|XIII|e|XIV|e}}. La partie centrale de la façade a été restaurée par [[Eugène Viollet-le-Duc|Viollet-le-Duc]]. Il accueille depuis le {{s-|XIX}} la mairie de Narbonne, le [[Musée d'Art et d'Histoire de Narbonne|musée d'art et d'histoire]] et le musée archéologique.

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Fichier:Place de l'Hôtel de Ville de Narbonne.jpg|Place de l'Hôtel de Ville de Narbonne avec vue sur la façade principale du [[Palais des archevêques de Narbonne|palais des archevêques]].
Fichier:Narbonne 077.jpg|Salle des consuls.
Fichier:Salle des synodes.jpg|Salle des synodes du palais des archevêques
Fichier:11 - Narbonne Palais épiscopale.jpg|Palais épiscopal.
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Le [[pont des Marchands]] reliant le bourg à la cité permettait à l'origine le franchissement de l'[[Aude (fleuve)|Aude]] par la [[voie Domitienne]]. Ce pont bâti, rare en Europe, était constitué de 7 arches. Depuis que l'Aude a quitté son ancien cours et que son lit accueille le [[canal de la Robine]], classé par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'humanité]], une seule arche suffit au passage de l'eau, les autres servant de caves aux maisons bâties des deux côtés du pont. C'est un des très rares ponts habités de [[France]].

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Fichier:Narbonne - Le pont des marchands.jpg|[[Pont des Marchands]].
Fichier:Pont des Marchands de Narbonne de nuit.jpg|Pont des Marchands de nuit.
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La [[église Saint-Paul de Narbonne|basilique Saint-Paul]], l'une des plus anciennes églises gothiques du Midi de la France, est construite sur les vestiges d'un ancien cimetière paléochrétien ({{sp-|III|-|IV|}}), autour du tombeau du premier évêque de la ville.
Cet édifice a la particularité de mêler art roman et art gothique. Son bénitier à la grenouille est célèbre.

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Fichier:Basilique Saint-Paul (Narbonne, 11).JPG|Basilique Saint-Paul de Narbonne.
Fichier:Eglise Saint-Paul - Narbonne.jpg|Bénitier à la grenouille.
Fichier:Narbonne 194.jpg|Médaillon central.
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L'église [[Notre-Dame de Lamourguier]], édifice typique du gothique languedocien et catalan, est l'unique reste d'un prieuré [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictin]]. Elle sert désormais de musée lapidaire où ont été déposés les blocs sculptés antiques retirés des remparts de Narbonne où ils avaient été remployés. Le musée lapidaire de Narbonne est le second après [[Rome]].
L'[[abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]] est un ancien monastère [[Ordre cistercien|cistercien]] située à {{unité|12|km}} de Narbonne, c'est l'un des plus grands monastères du sud de la France.

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Fichier:Notre-Dame du Lamourguier - Musée Lapidaire.jpg|L'église [[Notre-Dame de Lamourguier]] et son musée lapidaire.
Fichier:Fontfroide.jpg|L'[[abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]].
Fichier:Eglise Saint Sébastien de Narbonne (1).jpg|L'[[église Saint-Sébastien de Narbonne]] de style gothique flamboyant (1431-1456).
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=== Patrimoine de la Renaissance ===
Il est notamment représenté par la maison des Trois-Nourrices, ou encore par l’[[hôtel de l'Archidiacre]] qui, bien que de construction tardive (1635) et composite, relève également de ce style.

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Fichier:Maison des Trois Nourrices.JPG|Maison des Trois Nourrices.
Fichier:Narbonne 053.jpg|Fenêtre à meneaux.
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=== Patrimoine des {{s2-|XX|XXI}} ===
Les halles<ref>[http://narbonne.halles.fr/site/index.php?page=historique&La_Ref=48 Les halles]</ref> de style [[Victor Baltard|Baltard]] ont été inaugurées le {{date-|1 janvier 1901}}<ref>[http://www.narbonne.halles.fr Site des halles]</ref>.
Place de la mairie l'ancien magasin des ''Dames de France'' (1905).
À proximité de la statue d’[[Ernest Ferroul]], érigée en 1933 par la [[Confédération générale des vignerons du Midi]] par souscription nationale, est édifié, à partir de 1938, sous la direction de Joachim Genard, le palais des arts, des sports et du travail, ensemble architectural d'influence [[Architecture néo-classique|néoclassique]] abritant une piscine, une salle de sport, une salle des fêtes, achevée en 1967, des salles d'assemblée et des sièges syndicaux. Le projet d'y loger un théâtre n'aboutira pas. Les locaux de la proprement dite « Bourse du Travail », partie prenante de l'ensemble, sont inaugurés en 1952.

Le Théâtre Scène nationale, la médiathèque et le palais de justice sont des ouvrages à l'architecture contemporaine.

[[René Iché]], sculpteur français du {{s-|XX}} a laissé quelques-unes de ses œuvres dans Narbonne :
* Le buste d’''Albarel'', dans les jardins de la médiathèque ;
* ''L'Art, le travail et le sport'', [[haut-relief|hauts-reliefs]] au-dessus des portes du palais du travail ;
* ''L'Athlète'', au [[Parc des sports et de l'amitié]] ;
* ''Étude de lutteurs'' et ''La Petite Danseuse'', au musée des beaux-arts.

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Les halles de Narbonne.jpg|Les halles.
Ancien magasin Aux Dames de France - Narbonne.jpg|Ancien magasin Aux Dames de France.
Narbonne market hall.jpg|Les halles, façade cours Mirabeau.
Narbonne - Monument aux morts.jpg|Le monument aux morts.
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=== Patrimoine environnemental ===
La ville de Narbonne possède {{nombre|150|ha}} d'espaces verts, soit plus de {{nombre|20000|[[arbre]]s}} et plus de {{nombre|60|aires}} de jeux à entretenir<ref>Mairie de Narbonne, [http://www.mairie-narbonne.fr/1-8259-Missions.php Espaces verts].</ref>. Elle figure au palmarès des villes et villages fleuris avec deux fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France<ref>{{lien web|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P11.htm|éditeur=Villes et villages fleuris|titre=Dans l'Aude|consulté le=08/08/2007}}.</ref>.

Plusieurs espaces verts sont à la disposition des Narbonnais, comme le jardin de la Révolution, le jardin du Plan Saint Paul, le jardin des Archevêques, récemment rénové, le parc de la Campane, les berges du [[canal de la Robine]] et le [[Forêt de Fontfroide|massif forestier de Fontfroide]] entourant l'[[Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide|abbaye bénédictine]] du même nom.

Le [[miel|miel de Narbonne]], miel à base de romarin, est la première AOC enregistrée concernant le miel.

=== Narbonne dans la culture ===
[[Victor Hugo]], dans un poème de ''[[La Légende des siècles]]'' intitulé ''Aymerillot'', consacre près de 300 vers dans lesquels il relate la difficulté que rencontre [[Charlemagne]] pour trouver parmi ses hommes celui qui osera entreprendre le siège de Narbonne. L'empereur, en découvrant cette « ville unique sous les cieux », assure : « J'aurai cette ville avant d'aller plus loin. » Il demande tour à tour à ses plus vaillants chevaliers, comtes, ducs et seigneurs de prendre Narbonne, mais la ville est si bien défendue, et ses hommes si usés par leurs précédents combats, que tous refusent. C'est alors qu'un jeune homme inconnu de vingt ans, qui est pris « pour une fille habillée en garçon », et nommé Aymerillot, s'avance vers l'empereur et affirme : « J'entrerai dans Narbonne et je serai vainqueur. »

C'est à Narbonne que fut tourné ''[[Le père Noël a les yeux bleus]]'' de [[Jean Eustache]]. Le film est dédié à [[Charles Trenet]], natif de Narbonne.

Dans le film ''[[Les Truffes]]'', [[Jean Reno]] doit accompagner son ami à [[Narbonne-Plage]]. Dans la réalité, le film est tourné à [[Valras-Plage]].

Quelques scènes du film ''[[Le Petit Baigneur]]'' avec [[Michel Galabru]] et [[Louis de Funès]] sont tournées dans les alentours de Narbonne, la Clape notamment.

[[Les Chevaliers du Fiel]] citent Narbonne au tout début de leur chanson la ''[[Simca 1000]]''.

[[Thomas Fersen]], dans ''[[le moucheron]]'', chante que le « moucheron bourdonne avec l'accent de Narbonne. »

[[Alphonse Allais]], dans un conte du recueil ''[[On n'est pas des bœufs]]'' vante les vertus du [[miel|miel de Narbonne]].

[[Christian Signol]], dans ''[[Les Vignes de Sainte-Colombe]]'' narre avec une acuité rare les évolutions de la sociologie narbonnaise à travers les événements comme la guerre de 1870, les guerres d'Espagne, les guerres mondiales, les tragédies de 1907.

== Garnison ==
Le [[100e régiment d'infanterie|{{100e|régiment}} d’infanterie]] était en garnison à Narbonne durant la [[Révolte des vignerons de 1907|révolte des vignerons du Languedoc en 1907]], et fut consigné cinq dimanches de suite. Cependant, des groupes d’appelés acclament les manifestants et entonnent [[l'Internationale]]. Le régiment est envoyé en manœuvres dans le [[causse du Larzac]], puis en garnison à [[Tulle]]<ref>G. Guiraudet, ''La Révolte des vignerons de 1907'', bulletin n° 2 de la SSH, 1992, en ligne [http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article83], consulté le 3 août 2008</ref>.


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:Ferroul maire de Narbonne.jpg|vignette|upright|Ernest Ferroul, maire de Narbonne.]]
== Voir aussi ==
* [[Liste des communes de l'Aude]]


=== Personnalités économiques et industrielles ===
== Liens externes ==
* [[Gérard Bertrand (rugby à XV)|Gérard Bertrand]], a fondé une multinationale viticole
* {{Autorité}}
* [[Gilles Bourguignon]], international de rugby, chef d'entreprise industrielle.
* {{Bases}}
* [[Jacques Courtin]], fondateur de l'entreprise [[Clarins]], a pris sa retraite à [[Cuxac-d'Aude]]
{{Autres projets
* [[Guy Nègre]], ingénieur motoriste
| commons = Category:Peyrolles (Aude)
* [[Alain de Pouzilhac]], PDG de [[Havas]]
| wiktionary = Peyrolles
* [[François Sangalli]], créateur d'un grand groupe immobilier
}}

* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=16158 Peyrolles sur le site de l'Institut géographique national]
=== Personnalités politiques ===
* [[Carus]] (Marcus Aurelius Carus) né à Narbonne vers 230 et mort en août 283, [[Liste des empereurs romains|empereur romain]] de 282 à sa mort,
* [[Ermengarde de Narbonne]], vicomtesse de Narbonne de 1134 à 1193, figure politique importante de l'[[Occitanie (région culturelle)|Occitanie]] dans la seconde moitié du {{s-|XII}}.
* [[Félix Barthe]] ([[1795]]-[[1863]]), ministre de l'Instruction publique et des Cultes, puis ministre de la Justice et Premier président de la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]].
* [[Léon Blum]], député-maire de la ville en 1936.
* [[Claudia Octavia]], femme de l'empereur [[Néron]]
* [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat]], dit [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat|Marquis de Cinq-Mars]], [[favori]] du Roi [[Louis XIII]], arrêté à Narbonne alors qu'il complotait contre [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] et le monarque.
* [[Benjamin Crémieux]], écrivain, universitaire, chargé de missions diplomatiques
* [[Antoine-Hippolyte Cros]], frère de [[Charles Cros]] et Roi de [[Patagonie]] et [[Région de l'Araucanie|Araucanie]].
* [[Cnaeus Domitius Ahenobarbus (consul en -122)|Cnaeus Domitius Ahenobarbus]], consul de Narbonne créateur de la [[Voie Domitienne|Via Domitia]]
* [[Ernest Ferroul]], maire de Narbonne durant la [[révolte des vignerons de 1907|révolte des vignerons]] en 1907
* [[Coralie Grévy]], née Fraisse, épouse de [[Jules Grévy]] et [[Liste des épouses et compagnes des présidents de la République française|Première dame de France]]
* [[Pierre Guidoni]], chargé de missions diplomatiques, ambassadeur,
* [[Chérif Mécheri]], premier préfet d'origine berbère, nommé en poste à Narbonne,
* [[Hubert Mouly]], maire de Narbonne et de Villardebelle, Questeur du Conseil Régional, Président de l'[[Association des maires de France]].
* [[Francis Vals]], député-maire, député européen.

=== Personnalités des arts et spectacles ===
*[[Bernart Alanhan de Narbona]], troubadour du {{s-|XIII}} originaire de Narbonne.
* [[Paul Albarel]], (1873-1929), médecin et écrivain, maître en Gai Savoir, créateur de ''La Cigalo Narbouneso'' (revue artistique et littéraire, 1911-1929), auteur de ''La Vouès de la Pinedo'' (1914), Majoral du Félibrige (1918), Président du Syndicat d'initiative de Narbonne et de la Maintenance du Languedoc à Montpellier durant plusieurs années. Son buste en bronze, de René Iché, est visible dans le parc de la Médiathèque.
[[Fichier:Musée archéologique de Narbonne 13.JPG|vignette|upright|Buste d'Apollon lauré ({{-s-|II|e}}), Narbonne, Clos de la Lombarde, maison à Portiques.]][[Fichier:Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (original replica) by Maurice Quentin de La Tour.jpg|vignette|upright|Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville.|alt=]]
* [[Mathieu Barathier]], peintre, lithographe, sculpteur.
*[[Joë Bousquet]], écrivain surréaliste
*[[Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville]], compositeur et violoniste
*[[Marie-Claire-Marguerite-Priscille de Catellan]], poétesse et femmes de lettres
*[[René Coll]], chef d'orchestre, musicien
*[[Joachim Costa]] (1888-1971), sculpteur moderne, dessinateur, savant, écrivain.
*[[Patrick Esposito Di Napoli]], harmoniciste des [[Les Colocs|Colocs]]
*[[Augustin Hanicotte]] (1870-1957), artiste peintre venu s'installer dans la cité après la [[Seconde Guerre mondiale]] et y est décédé en 1957.
*[[André Héléna]], écrivain
*[[René Iché]], sculpteur moderne
*[[Alban Ivanov]], Acteur et humoriste français
*[[Hippolyte Lazerges]], religieux, peintre orientaliste et précurseur du mouvement orientaliste
*[[Clémentine Margaine]], [[mezzo-soprano]] française
*[[Jean-Christian Michel]], clarinettiste et concertiste
*[[Étienne Moulinié]], compositeur.
*[[Pierre Reverdy]], écrivain précurseur du surréalisme
*[[Henri de Toulouse-Lautrec]], qui passait ses vacances au ''[[Château de Celeyran]]'', possession de sa belle-famille.
*[[Charles Trenet]], ({{date-|18 mai 1913}} à Narbonne – {{date-|19 février 2001}} à [[Créteil]]), chanteur et poète
*[[Varron (poète)|Varron]] (82-37 {{av JC}}), poète épique romain.
*[[Dominique Webb]], illusionniste et hypnotiseur.
*Jean-Luc Potaux dit [[Joël Prévost]], chanteur y est né en 1950.

=== Personnalités du sport ===
* [[Nathalie Amiel]], rugbywoman, entraîneur de l'équipe de France féminine de rugby.
* [[Fabien Barthez]], footballeur.
* [[Ali Benarbia]], footballeur, capitaine du [[Paris Saint-Germain Football Club]], formé au ''[[Razimbaud omnisports Club]]''.
* [[Marco Bortolami]], capitaine de l'équipe d'Italie de rugby.
* [[Aimé Cassayet-Armagnac]], international de rugby, capitaine de l'équipe de France et prisonnier de guerre. Son transfert sportif a été considéré comme le plus coûteux de l'époque.
* [[Andy Ces]], international de volley.
* [[Didier Codorniou]], joueur de [[rugby à XV]] dit « le Petit Prince » au [[Racing Club narbonnais|RCNM]] et en [[Équipe de France de rugby à XV]], actuel maire de [[Gruissan]].
* [[Jerry Collins]], international néo-zélandais de rugby à XV, capitaine des [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|All Black]], décédé alors qu'il était joueur au [[Racing Club narbonnais|RCNM]].
* [[Guy Colomine]], international de rugby (pilier).
* [[Amédée Domenech (1933-2003)|Amédée Domenech]] (1933-2003), joueur de [[rugby à XV]].
* [[Guillermo Falasca]], joueur hispano-argentin de volleyball, vainqueur de la Ligue Mondiale avec l'Espagne en 2003.
* [[Massimo Giovanelli]], capitaine de l'équipe italienne de rugby.
* [[Joseph Gonzales (boxe anglaise)|Jo Gonzales]], boxeur français, médaille d'argent de [[boxe aux Jeux olympiques d'été de 1964]] à [[Tokyo]] en catégorie [[poids super-welters]].
* [[Murray Grapentine]], volleyeur canadien, considéré comme le meilleur contreur au monde.
* [[Renaud Herpe]], volleyeur, champion d'Europe et du monde, chef d'entreprise.
* [[Mathieu Labadie]], international de volley-ball (libéro).
* [[Camille Lacourt]], champion du monde de {{unité|100|m}} dos en natation.
* [[Benjamin Lariche]], pilote automobile.
* [[Mario Ledesma]], capitaine de l'équipe d'Argentine de rugby.
* [[Gareth Llewellyn]], capitaine de l'équipe de rugby du Pays de Galles.
* [[Philippe Lucas]], entraîneur de natation.
* [[Jo Maso]], rugbyman, [[directeur technique national]] à la [[Fédération française de rugby]].
* [[Ginette Mazel]], 97 sélections en équipe de France basket-ball 1953/1964, née à Rodez le {{1er}} février 1935, championne de France 1958 et 1959.
* [[Aurélie Muller]], championne du monde de natation.
* [[Gonzalo Quesada]], capitaine de l'équipe d'Argentine de rugby, entraïneur du [[Stade français]].
* [[Patrick Revelles]], footballeur professionnel à l'[[Association sportive de Cannes football|AS Cannes]], formé au ''[[Razimbaud omnisports Club]]''.
* [[Gilles Sanders]], cycliste professionnel, a participé à plusieurs [[Tour de France]].
* [[Walter Spanghero]], capitaine emblématique du XV narbonnais et de l'équipe de France.
* [[Alessandro Stoica]], international italo-roumain de rugby.
* [[Dimitri Szarzewski]], joueur de [[rugby à XV]] en [[équipe de France de rugby à XV]].
* [[Franck Tournaire]], joueur de rugby, international, considéré comme le meilleur « pilier » du monde.
* [[Pharelle Akouan]], champion du monde de boxe française savate dans la catégorie des poids lourds en décembre 2017 en chine. Instructeur breveté d'État en karaté .
* [[Florian Sotoca]], joueur de football professionnel

=== Personnalités scientifiques ===
* [[William Chauvenet]], célèbre mathématicien américain, inventeur notamment du [[test de Chauvenet]]. En son honneur sera créé le [[prix Chauvenet]] qui récompense les meilleurs mathématiciens américains. Il est le fils de Guillaume-Eric Chauvenet, né à Narbonne.
* [[Charles Cros]], ami d'[[Alphonse Allais]], poète, artiste, mais surtout inventeur du [[phonographe]] et de la pellicule photographique en [[trichromie]]. L'[[Académie Charles-Cros]] a été fondée en son honneur.
* [[Pierre Debray-Ritzen]], écrivain, psychiatre
* [[Daniel Fabre]], anthropologue
* [[Armand Gautier (chimiste)|Armand Gautier]], chimiste, expert en sophistication des vins, créateur de la lutte anti-fraude.
* [[Jean-Sébastien-Eugène Julia de Fontenelle]], médecin et chimiste, auteur de nombreux [[Nicolas Roret|''Manuels'' pour la collection Roret]]
* [[Pierre Sansot]], sociologue
* [[Paul Tournal]], fondateur de la science de la Préhistoire

=== Personnalités religieuses ===
* [[Benoît XII]], [[pape]].
* [[Meshoullam ben Nathan]] ({{s-|XII}}), [[rabbin]]
* [[Arthur Richard Dillon]], homme politique, bâtisseur, dernier archevêque de Narbonne.
* [[Moshe haDarshan]], un [[rabbin]] et [[exégèse juive de la Bible|exégète biblique]] ayant vécu à dans la ville vers le milieu du {{s-|XI}}.
* [[Sébastien (martyr)|Saint Sébastien]]
* [[Prudent de Narbonne|Saint Prudent]]
* [[Théodard de Narbonne|Saint Théodard]]

=== Personnalités civiles ===
* [[Nicolas d'Andoque]] né en 1931. Gérant de la SCi de l'[[abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]] de 1982 à 2014.
* [[Roger Gouzy]] (1905-2016), [[Doyen des Français|doyen masculin des Français]].
* [[Pierre Michel (juge)|Pierre Michel]] (1943-1981), juge d'instruction, marié à une Narbonnaise.
* [[Antoine de Saint-Exupéry]] (1900-1944), dont la famille est narbonnaise.

=== Personnalités militaires ===
* [[Just Pasteur Sabatier]] (1754-1818), général des armées de la République et de l'Empire y est né et décédé.
* [[Pierre Puech-Samson]] (1915-2000), résistant et député, [[Compagnon de la Libération]], décédé et inhumé à Narbonne.

== Distinctions ==
* Le label « [[Villes et Pays d'art et d'histoire]] »
* [[Concours des villes et villages fleuris|Ville fleurie]] : deux fleurs depuis 2002
* Ville sportive
* [[Office de tourisme]] classe en catégorie 1
* Label [[France station nautique]]
* [[Station touristique]] et balnéaire (dossier en cours de classement)
* Classée à deux reprises Première ville de sa catégorie pour l'accueil des entreprises par le magazine ''l'Entreprise''
* [[Pavillon bleu]] attribué depuis 1988
* Classée « Ports propres » (pour la Nautique et Narbonne-Plage)
* Cinq arobases (@) aux Labels [[Ville Internet]] en 2010, 2011, 2012 et 2013<ref>[http://www.villes-internet.net/ Labels Villes internet]</ref>
* Le marché des halles de Narbonne nommé « [[Le plus beau marché de France|plus beau marché de France]] » en 2022


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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* Cartes
* Cartes
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=== Références ===
=== Références ===
==== Site de l'Insee ====
==== Site de l'Insee ====
{{Références|groupe=I}}
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==== Autres sources ====
==== Autres sources ====
{{Références}}
{{Références nombreuses|taille=25}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Narbonne
| wiktionary = Narbonne
}}

=== Bibliographie ===
* Jacques Ibanès, ''Je t'écris de Narbonne'', Éditions Du Mont, 2012 {{ISBN|978-2915652529}}
* Chantal Alibert, ''Narbonne : regards d'hier et d'aujourd'hui'', Saint-Estève, Les Presses littéraires, 2016 {{ISBN|979-10-310-0182-1}}
* {{Ouvrage | titre = Les Audois, Dictionnaire biographique | éditeur = Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération audoise des Œuvres laïques, [[Société d'études scientifiques de l'Aude]] | auteurs = Rémy Cazals, Daniel Fabre (s.d.) | année = 1990 | lieu = Carcassonne | pages = | isbn = 2-906442-07-0}}
* Jacques Crémadeilis (s.d.), ''L’Aude de la préhistoire à nos jours'', Saint-Jean-d’Angély, 1989, 430 p.
* {{Chapitre | libellé=Fournier 1891|auteur=[[Marcel Fournier (juriste)|Marcel Fournier]] | titre ouvrage= Statuts et privilèges des universités françaises|sous-titre ouvrage=Depuis leur fondation jusqu'en 1789 | tome=2, Première partie :''Moyen Âge'' | titre chapitre=Studium de Narbonne | sous-titre chapitre= {{s2-|XIII|XIV}} | éditeur=L. Larose et Forcel éditeurs | lieu= Paris | année=1891 |passage=735-736 | lire en ligne=https://archive.org/details/statutsetprivile02four/page/734/mode/2up }}
* {{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Dominique Garcia | titre=La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. {{sp-|VIII|-|II}}s av. J.-C. | lieu=Paris | éditeur=Errance | année=2004 | pages totales=206 | isbn=2-87772-286-4}}
* [http://recherche.univ-montp3.fr/cercam/article.php3?id_article=412 Michel Gayraud], ''Narbonne antique des origines à la fin du {{s-|III|e}}''. Paris, De Boccard, Revue archéologique de Narbonnaise, Supplément 8, 1981, 591 p.
* {{Ouvrage | langue=fr | auteur1=André Mècle | titre=Narbonne, palais des archevêques et cathédrale | lieu=Moisenay | éditeur=Gaud | collection=Monuments et Histoires | année=1999 | pages totales=63 | isbn=2-84080-067-5}}
* {{Ouvrage | auteur1=Jacques Michaud | auteur2=André Cabanis | titre=Histoire de Narbonne | lieu=Toulouse | éditeur=[[Éditions Privat|Privat]] | collection=Pays et villes de France | année=1981 | isbn=2-7089-8339-3}}
* {{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Yves Solier | titre=Narbonne, monuments et musées | lieu=Paris | éditeur=Imprimerie nationale | collection=Guides archéologiques de la France | année=1986 | pages totales=147 | isbn=2-11-080878-0}}
* {{Ouvrage|prénom1=Marc|nom1=César|titre=La Commune de Narbonne (mars 1871)|éditeur=Presses universitaires de Perpignan|collection=Études|date=2017-12-11|pages totales=305|isbn=978-2-35412-316-1|lire en ligne=http://books.openedition.org/pupvd/3865}}
* Michel Vieux : NARBONNE la ville où je suis né -Tome1- (R Latour Editions) {{ISBN|978-2-916467-23-8}}
* Michel Vieux : Les événements viticoles dans le Midi mars juin 1907 - Tome 1 (R Latour Editions) {{ISBN|2-916467-04-1}}
* Michel Vieux : Les événements viticoles De la lumière à l'ombre - Tome 2 (R Latour Editions) {{ISBN|2-916467-16-5}}
* Michel Vieux: TRAMWAYS A VAPEUR DE L'AUDE, Le petit train des vignes. (R. Latour Editions) {{ISBN|2-916467-19-X}}
* Jacques-Michel Ducros: NARBONNE ET SON PATRIMOINE (JMD Éditeur) juin 2015 ({{ISBN|2-9520321-8-1}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de l'Aude]]
* [[Grand Narbonne]]
* [[Liste des vicomtes de Narbonne]]
* [[Liste des archevêques de Narbonne]]
* [[Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide]]
* [[Grand prieuré de Saint-Gilles]] de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
* [[Liste des commanderies templières dans le Languedoc-Roussillon]]
* [[Ligne nouvelle Montpellier - Perpignan]]
* [[Aérodrome de Narbonne-Vinassan]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* [http://www.narbonne.fr Site de la mairie]
* [http://www.narbonne-tourisme.com Site de l'office de tourisme]
* [http://www.legrandnarbonne.com Le Grand Narbonne Communauté d'agglomération]


{{Palette|Communauté d'agglomération Le Grand Narbonne|Villes de l'Aude|Pôle métropolitain de Montpellier|Villes du Languedoc-Roussillon|Unités urbaines françaises}}
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[[Catégorie:Commune dans l'Aude]]
[[Catégorie:Narbonne|*]]
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[[Catégorie:Aire urbaine de Narbonne]]
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[[Catégorie:Via Tolosane]]
[[Catégorie:Fondation au IIe siècle av. J.-C.]]
[[Catégorie:Ville nouvelle du IIe siècle av. J.-C. en France]]

Version du 6 septembre 2022 à 11:08

Narbonne
Roland45/test1
De gauche à droite, de haut en bas : Le parc des sports et de l'amitié ; les Dames de France ; le palais des Archevêques ; la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur ; la médiathèque centrale et l'esplanade André Malraux ; une œuvre au Parc des sports et de l'amitié ; le palais de justice ; le pont Voltaire ; le théâtre ; la place de l'Hôtel de Ville ; le pont des Marchands avec vue sur le palais des Archevêques, la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne et le canal de la Robine ; les Halles Centrales[1] ; le palais des Sports, des Arts et du Travail ; l'Espace de Liberté ; la voie Domitienne ; la gare SNCF ; la fresque en hommage à Charles Trenet, né à Narbonne ; une vue aérienne du centre-ville ; l'ancienne église Notre-Dame de Lamourguier, aujourd'hui musée lapidaire.
Blason de Narbonne
Blason
Roland45/test1
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
(sous-préfecture)
Arrondissement Narbonne
(chef-lieu)
Intercommunalité Grand Narbonne
(siège)
Maire
Mandat
Didier Mouly (DVD)
2020-2026
Code postal 11100
Code commune 11262
Démographie
Gentilé Narbonnais
Population
municipale
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Population
agglomération
56 395 hab. (Erreur : pas de module)
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 01″ nord, 3° 00′ 15″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 285 m
Superficie 172,96 km2
Unité urbaine Narbonne
(ville-centre)
Aire d'attraction Narbonne
(ville-centre)
Élections
Départementales Cantons de Narbonne-1, Narbonne-2 et Narbonne-3
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Narbonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Narbonne
Géolocalisation sur la carte : Aude
Voir sur la carte topographique de l'Aude
Narbonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Narbonne
Liens
Site web www.narbonne.fr

Narbonne (/naʁ.bɔn/[Note 1] Écouter) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie. La commune est traversée par le canal de la Robine, classé au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 1996[2].

Narbonne est une commune urbaine et littorale qui connaît une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée du département de l'Aude, la cinquième commune du Languedoc-Roussillon et la septième commune d’Occitanie. Les 55 516 habitants[3] de Narbonne sont appelés les Narbonnais. Son unité urbaine compte Erreur : pas de module habitants en Erreur : pas de module, tandis que son aire d’attraction compte 154 437 habitants en 2020. Elle est aussi le siège d'une communauté d’agglomération de 130 390 habitants nommée Grand Narbonne.

Située au cœur du « parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée », Narbonne possède également d’autres sites naturels classés, comme le massif de la Clape et celui de l’abbaye Sainte-Marie de Fontfroide ainsi que l'étang de Bages-Sigean. Fondée par les Romains en , elle était leur deuxième plus ancienne colonie en Gaule (après Aix-en-Provence, ) et son centre urbain garde trace de nombreux siècles d’histoire (cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur, palais des Archevêques, restes de la voie Domitienne…). Rare ville d'Europe à abriter un pont bâti, Narbonne est surnommée la "Petite Florence du Languedoc"[4]. La ville est environnée de garrigues et de vignes (elle est spécialisée dans le commerce des vins de l'Aude et du Languedoc) ; proche du littoral d’une région très touristique, elle possède une plage de cinq kilomètres de sable fin à Narbonne-Plage.

Son statut de plus ancienne colonie romaine en Gaule lui vaut le surnom de « fille aînée de Rome hors d'Italie ».

Géographie

Localisation

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Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Narbonne est une commune du département de l'Aude sur la côte méditerranéenne et la basse plaine de l'Aude, elle s'étend de la mer Méditerranée aux Corbières maritimes ainsi que de l'Aude à l'étang de Bages-Sigean. Elle est une sous-préfecture de l'Aude, située dans l'arrondissement de Narbonne. La commune constitue à elle-seule le canton de Narbonne-Est et donne son nom aux cantons de Narbonne-Ouest et Narbonne-Sud. Elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aude.

Les villes notables les plus proches sont :

Rose des vents Albi (107 km[5]) Paris (633 km[6])
Clermont-Ferrand (288 km[7])
Lyon (321 km[8])
Marseille (192 km[9])
Montpellier (85 km[10])
Rose des vents
Toulouse (134 km[11]) N Mer Méditerranée (14 km[12])
O    Narbonne    E
S
Pamiers (113 km[13]) Perpignan (55 km[14]) Mer Méditerranée (12 km[15])

Avec 17 296 hectares, Narbonne possède le plus vaste territoire communal du département de l'Aude et de l'ancienne région Languedoc-Roussillon, soit à peu près, à titre de comparaison, l'équivalent de la superficie du département des Hauts-de-Seine. Il s'agit du 23e territoire communal le plus vaste de France métropolitaine.

Communes limitrophes

Narbonne donne sur la mer Méditerranée, et est entourée[16],[17] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Coursan, Vinassan, Armissan, Fleury, la Méditerranée, Gruissan, Port-la-Nouvelle, Sigean, Bages, Peyriac-de-Mer, Saint-André-de-Roquelongue, Bizanet, Montredon-des-Corbières, Névian, Marcorignan, Moussan et Cuxac-d'Aude.

Relief et paysages

Le point le plus bas de la commune est à 0 m au niveau de la mer Méditerranée et le point le plus haut est à 287 m au roc de Fontfroide, pour une altitude moyenne de 143 m. On y trouve deux reliefs bien distincts. Le massif de la Clape, qui culmine à 214 m, fait partie des Pyrénées. Il sépare la ville de Narbonne de la mer. Le massif de Fontfroide, qui culmine à 293 m, fait partie du massif des Pyrénées, et plus précisément des Corbières.

Vue sur Narbonne et la cathédrale Saint-Just-Saint-Pasteur depuis le donjon Gilles Aycelin.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[18], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[19]. Elle est drainée par l'Aude, le canal de la Robine, le ruisseau du Veyret, le ruisseau de Fontfroide, le ruisseau de la Combe de Lavit, le ruisseau de la Mayral, le ruisseau de Quillanet, le ruisseau des Potences, le ruisseau des Tines, le ruisseau du Rec, le ruisseau Mayral (1,119 km), Canal de Cadariège, Canal de Tauran, qui constituent un réseau hydrographique de 124 km de longueur totale[20],[Carte 1].

L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[21].

Le canal de la Robine, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source dans la commune de Moussan et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Berre à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 4 communes[22].

Le ruisseau du Veyret, d'une longueur totale de 14,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans le canal de la Robine sur le territoire communal[23].

Climat

Le climat de Narbonne est de type méditerranéen, codé « Csa » dans la classification de Köppen. Il se caractérise par des hivers frais et pluvieux, des étés chauds et secs, une luminosité importante et des vents assez violents (environ 170 jours par an de vent supérieur à 16 m/s) comme la tramontane[24]. Narbonne compte 250 jours d'ensoleillement par an, 60,5 jours de pluie, 14 jours d'orage et 1 jour de neige en moyenne par an. Les températures estivales vont de 13 à 38 °C et les températures hivernales vont de −5 à 15 °C.

Cependant, en hiver et en automne, des perturbations appelées épisode méditerranéen se forment en mer Méditerranée apportant pluie et mauvais temps.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records NARBONNE (11) - alt : 110 m 43° 09′ 00″ N, 2° 57′ 18″ E
Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 03-04-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,5 4,9 7,1 8,8 12,6 16 18,5 18,5 15,1 12,4 7,8 5 11
Température moyenne (°C) 7,7 8,6 11,2 13,2 17,2 21,1 23,8 23,7 19,7 16 11 8 15,1
Température maximale moyenne (°C) 10,8 12,2 15,4 17,6 21,7 26,1 29,1 28,9 24,4 19,5 14,1 10,9 19,3
Record de froid (°C)
date du record
−4,7
30.01.07
−8,1
08.02.12
−5,2
02.03.05
0,3
03.04.2022
2,2
04.05.10
8,7
12.06.19
11,2
12.07.00
11,8
31.08.1990
7,8
29.09.1993
2
25.10.03
−3,9
22.11.1998
−6
16.12.01
−8,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
13.01.04
23,3
24.02.20
28,6
21.03.1990
31
08.04.11
33,9
29.05.01
38,5
28.06.19
37,7
30.07.01
39,8
12.08.03
36,9
04.09.16
32,7
03.10.11
24,4
07.11.13
22,5
18.12.1989
39,8
2003
Précipitations (mm) 70,2 52,9 36,3 59,9 52,9 30,3 15,7 33,9 66,2 91,5 80,7 61,8 652,3
Source : « Fiche 11262005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Voies de communication et transport

Narbonne vu par le satellite Spot.

Narbonne est située sur un nœud de communication le long du littoral méditerranéen. La ville est desservie par deux autoroutes, de nombreuses routes, une gare et un fleuve. En plus de cela, deux grands aéroports (Béziers et Perpignan) sont situés à proximité ainsi qu'un port.

Voies routières et autoroutières

L'autoroute des Deux Mers, et plus précisément le tronçon est de l'A61, se termine au sud de la ville en rejoignant l'A9. L'A61 permet d'accéder à l'ouest à Toulouse puis Bordeaux via Carcassonne, tandis que l'A9 rejoint au nord Montpellier puis Nîmes et au sud Perpignan puis Barcelone en Espagne. Deux sorties (37) Narbonne-Est et (38) Narbonne-Sud de l'A9 desservent la commune. Sur le réseau secondaire, la route nationale 113 se termine aussi à Narbonne en rejoignant la route nationale 9. La RN113 permet de rejoindre Toulouse à l'ouest, tandis que la RN 9 rejoint Montpellier au nord et Perpignan au sud. Enfin, la route départementale 613 permet de rejoindre au sud-ouest Couiza et la haute vallée de l'Aude en traversant la région des Corbières, et la départementale 607 rejoint au nord-ouest Lacaune dans la montagne Noire.

Rocade

Transport ferroviaire

Gare de Narbonne.

La gare de Narbonne est la plus grande gare ferroviaire du département de l'Aude, desservie par les trains TER Occitanie, Intercités et TGV. Elle se situe sur les lignes de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville et de Narbonne à Port-Bou[25]. Comme pour l'autoroute, Narbonne constitue un nœud où la ligne nord-sud le long de la Méditerranée est rejointe par la ligne est-ouest le long du canal du Midi.

Transports en commun

La ville possède un réseau de bus appartenant à la communauté d'agglomération du Grand Narbonne. Il est exploité par Keolis Narbonne, sous la marque commerciale Citibus.

Caractéristiques Ligne Tracé
Lignes urbaines Accessible aux personnes handicapées A Bonne Source ↔ Saint-Jean Saint-Pierre
Accessible aux personnes handicapées B Bonne Source ↔ Centre commercial La Galerie
Accessible aux personnes handicapées C Halles Centrales ↔ Pech d'Alcy
Accessible aux personnes handicapées D Montesquieu ↔ Crabit
Accessible aux personnes handicapées E Bonne Source ↔ Réveillon
Accessible aux personnes handicapées la citadine
Halles Centrales ↔ Gioachino Rossini
Accessible aux personnes handicapées DIM Saint-Jean Saint-Pierre ↔ Cinémas
Lignes suburbaines Accessible aux personnes handicapées 6 Les Halles centrales de Narbonne ↔ Saint-Pierre-la-Mer — Paradisier
Accessible aux personnes handicapées 7 Halles Centrales ↔ Ouveillan — Ovilius
Accessible aux personnes handicapées 8 Les Halles centrales de Narbonne ↔ Saint-Pierre-la-Mer — Les Romarins
Accessible aux personnes handicapées 9 Gare SNCF de Narbonne-CentreMarcorignan — La Condominette
Accessible aux personnes handicapées 10 EuropePortel-des-Corbières — Tamaroque
Accessible aux personnes handicapées 11 Halles Centrales ↔ Vinassan — Vieux Chêne
Accessible aux personnes handicapées 12 Médiathèque CentraleRaissac-d'Aude — Village
Accessible aux personnes handicapées 13 Sigean — Collège des Corbières MaritimesRoquefort-des-Corbières — Tennis
Accessible aux personnes handicapées 14 Sigean — Collège des Corbières MaritimesPort-La Nouvelle — Centre Hospitalier
Accessible aux personnes handicapées 15 Bonne Source ↔ Leucate — Grande Bleue
Accessible aux personnes handicapées 17 Sigean — Collège des Corbières MaritimesFraissé-des-Corbières — Village
Accessible aux personnes handicapées 18 Sigean — Collège des Corbières MaritimesFeuilla — Entrée du Village
Accessible aux personnes handicapées 19 Halles Centrales ↔ Mailhac — Salle des Fêtes
Accessible aux personnes handicapées 20 Halles Centrales ↔ Argeliers — Zone Artisanale Mangefer
Accessible aux personnes handicapées 21 MontesquieuBize-Minervois — Route de Mailhac

La ville est connectée au réseau interurbain de l'Aude, appartenant au Conseil départemental de l'Aude. Il est exploité par Keolis Aude, sous la marque commerciale Audelignes.

Trafic fluvial et plaisance

Vue sur le canal de la Robine.

Au niveau fluvial, le canal de la Robine traverse la ville en suivant l'ancien lit de l'Aude. Il permet de rejoindre le fleuve Aude puis le canal du Midi, qui passe plus au nord de la ville via le canal de Jonction. Au sud, le canal rejoint la mer Méditerranée.

Narbonne possède aussi son port nautique sur les rives de l'étang de Sigean ainsi qu'une marina à Narbonne-Plage[26]

Transports aériens

Narbonne possède un aérodrome (Narbonne-Vinassan). Les aéroports les plus proches sont ceux de :

Urbanisme

Typologie

Narbonne est une commune urbaine[Note 2],[27]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Narbonne, une unité urbaine monocommunale[30] de 55 516 habitants en 2019, constituant une ville isolée[31],[32].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36],[37].

Les constructions s'étendent sur 92,41 km2.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7,9 %), terres arables (6,1 %), eaux maritimes (4,9 %), 1zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones humides côtières (2,4 %), prairies (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %)[38].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Quartiers

La commune de Narbonne est officiellement divisée en huit quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers[39]. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

  1. Ouest :
    • Saint-Jean-Saint-Pierre
    • Crabit
    • Amarats
    • Saint-Salvayre
  2. Nord :
    • Razimbaud
    • Baliste
    • Montesquieu
    • Horte Neuve
  3. Sud-Est :
    • Bourg
    • Maraussan
    • La Mayolle
    • Halles-Mirabeau
    • Quai Vallière
  4. Nord-Ouest :
    • Médiathèque
    • Quai d’Alsace
    • Quai de Lorraine
    • Malvési
    • Bougna
    • Gare
  5. Sud :
    • La Nautique
    • La Coupe
    • Plaisance
    • Forum Sud
    • Les Fours à Chaux
    • Les Hauts de Narbonne
    • Plein Soleil
    • Croix Sud
  6. Nord-Est :
    • Centre Historique
    • Révolution
    • Convention
    • Égassiairal
    • Quai Victor Hugo
    • Théâtre
    • Bonne Source
    • Ricardelle
  7. Sud-Ouest
    • Montplaisir
    • Roches Grises
    • Réveillon
  8. Est :
    • Narbonne-Plage

Logement

Narbonne comptait 20 903 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes, puisqu'en 1999, seulement 10,5 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 27,7 % du parc.

76,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 58,7 % en maisons individuelles et à 41,3 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). 45,1 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 50,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)[40],[41].

Avec 4 359 logements HLM, soit 20,9 % du parc en 1999 (9,6 % dans la région), la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut constater en outre que le nombre de logements vacants était assez faible en 1999, avec seulement 6,8 % du parc contre 7,7 % dans la région.

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (55 %), ou 3 pièces (25,9 %), puis 2 pièces (14,2 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 4,9 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la faible demande en petits logements[42],[43]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 83,7 % ont le chauffage central et 53,2 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).

Projets

Narbonne tente de restructurer l'habitat assez ancien du centre-ville. Pour cela, le Grand Narbonne propose des aides supplémentaires pour améliorer le confort des logements, les façades, la création de garages et l'accès aux étages. De plus, une opération programmée d'amélioration de l'habitat a été menée en 1979 et en 2006[44].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Narbonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Narbonne, regroupant 18 communes du bassin de vie de l'agglomération narbonaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[47], retenu au regard des submersions marines et des débordements des cours d’eau l’Aude, l'Orbieu et la Berre et de leurs affluents. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[48],[49]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1999, 2003, 2005, 2006, 2009, 2013 et 2014[50],[45].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Narbonne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 14 495 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 14014 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[51],[Carte 3].

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[52].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[53].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Narbonne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[54].

Toponymie

La graphie N'Arbona (parfois Na Arbona) qui est fréquente dans les textes médiévaux, serait liée à une erreur consistant à voir dans le nom la particule honorifique na. À noter cependant qu'Arbuna est un nom de personne germanique documenté. De la même façon, Arbonés désigne un Narbonnais.

Son nom reprend peut-être le toponyme celte ou ibère Narbo signifiant « habitation proche de l'eau » (apparenté à la racine basque *narb-[55]) et le nom de Mars, dieu romain de la Guerre invoqué pour la protection de la nouvelle cité. Ce nom n'a rien à voir avec le gentilice du consul en poste à Rome durant l'année , Quintus Marcius Rex, ou avec une hypothétique légion Martia[56].

Narbonne se dit Narbona [narˈbunɔ] en occitan.

Histoire

Antiquité

Restitution du Capitole de Narbonne.

Les Romains fondèrent en une colonie romaine du nom de Colonia Narbo Martius[57]. Elle était située sur la via Domitia, la première route romaine en Gaule, qui permettait de relier l'Italie et l'Espagne. Avant cette période, Narbonne était un comptoir commercial rattaché à l’oppidum de Montlaurès (à quatre kilomètres au nord de la ville actuelle), la capitale des Élisyques, un peuple autochtone installé de longue date et celtisé un peu avant la conquête romaine[58]. La ville est choisie pour sa situation sur une lagune protégée par des îles à l'embouchure de l'Aude, situation qui permet de construire le système portuaire de la ville et qui devient le second port de Méditerranée occidentale après Rome[59],[60].

En , Jules César installa à Narbonne les vétérans de la Xe légion. En , Auguste rendit visite à la ville, et en il en fit la capitale de la province romaine de la Gaule narbonnaise. Elle fut jusqu'à la fin de l'Antiquité romaine l'une des villes les plus importantes de la Gaule ; Strabon dit même qu'elle était la première. La zone aujourd'hui lagunaire était alors une zone de mer protégée par un chapelet d'îles : La Clape, Saint-Martin et sainte Lucie et Leucate plus au sud. La ville incluait Gruissan où se situait l’amphithéâtre et un avant-port, ainsi que La Nautique qui abritait une partie importante des activités portuaires. L'ensemble formait le port antique de Narbonne, considéré comme le deuxième port de l’Empire romain en Méditerranée nord-occidentale après Ostie, le port de Rome[61]. Durant les deux premiers siècles de l'ère chrétienne, sa superficie avoisinait 100 hectares, ce qui a amené à estimer sa population aux alentours de 35 000 habitants[62].

Après sa destruction en 145 par un incendie accidentel, Antonin le Pieux fit reconstruire Narbonne en 160 et étendit le réseau routier de la Narbonnaise.

L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

La ville déclina au cours de l'Antiquité tardive. L'enceinte, qui date probablement de la fin du IIIe siècle, ne délimitait plus que 16 ha. En 413, le roi des Wisigoths, Athaulf, fit son entrée dans la ville, où, vêtu comme un général romain, il célébra son mariage avec Galla Placidia. Après avoir fondé le royaume de Toulouse en 418, les Wisigoths n'eurent de cesse de mettre la main sur Narbonne. Ils assiégèrent en vain la ville en 435-436. Ils arrivèrent à leurs fins en 462, lorsque le général romain Agrippinus leur céda Narbonne en échange de leur aide. À cette époque, la cité faisait encore bonne figure : en 464, Sidoine Apollinaire, de passage, en fit une description dithyrambique.

Moyen Âge

Royaume wisigothique

Au début du VIe siècle, Narbonne fut brièvement la capitale des Wisigoths vaincus à la bataille de Vouillé (507) par les Francs de Clovis, conquérant du royaume de Toulouse. Grâce à l'aide militaire des Ostrogoths d'Italie, les Wisigoths du jeune roi Amalaric conserveront la Septimanie et Narbonne. Amalaric y sera assassiné en 531. Sous le règne du roi Theudis (531-548), Narbonne cessera d'être la capitale des Wisigoths mais reste une capitale provinciale. Elle accueille plusieurs souverains tels Liuva Ier couronné roi à Narbonne (567-573), et est le siège de plusieurs révoltes "séparatistes" jusqu'à la fin du VIIe siècle[63]. Les deux derniers rois wisigoths Agila II (711-714) et Ardo (714-720) auraient régné sur la cité au moment de l'invasion musulmane.

Période arabe

En 719, la ville fut conquise par les troupes arabo-berbères musulmanes des Omeyyades venues de la péninsule Ibérique en 718[64] et dirigées par le troisième gouverneur d'Espagne, al-Samh. Au VIIIe siècle Narbonne dispose toujours des murailles héritées de l'époque romaine, chantées par l'évêque Sidoine Apollinaire en 465. Selon une histoire locale connue des Narbonnais, les Sarrasins seraient entrés dans la ville par surprise en automne 719, profitant de l'ouverture des portes en cette période de vendanges. Ceci expliquerait pourquoi la ville, en dépit de ses ouvrages défensifs, fut si facilement conquise et si longue à reprendre. Le chef musulman fit mettre à mort les hommes ayant tenté de défendre la cité, déporter leurs femmes et enfants en Espagne et laissa une petite garnison[65]. Les Omeyyades en font la capitale d'une éphémère province pendant 40 ans sous l'autorité de Cordoue. Sous la domination musulmane, Narbonne devint Arbûna (أربونة), le siège d'un wâli pendant quarante ans, capitale d'une des cinq provinces d'al-Andalus, aux côtés de Cordoue (ولاية الأندلس), Tolède (ولاية طليطلة), Mérida (ولاية ماردة) et Saragosse (ولاية سرقسطة)[66].

Les musulmans octroyèrent aux autochtones chrétiens et juifs le statut de dhimmi, autorisation de professer leur religion moyennant tribut et un statut subalterne dans la société[67]. En outre, ils firent venir d'Afrique du Nord des familles entières avec femmes et enfants afin d'élargir les bases de leur occupation[68],[69]. On connaît un certain nombre de walis, gouverneurs de la province narbonnaise. Le premier est Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi nommé en 720. Ensuite Yusuf ibn 'Abd al-Râhman al-Fihri arriva en poste à Narbonne en 734[67] et en 735, conquiert Arles grâce au ralliement de Mauronte, duc de Marseille. Athima est en poste en 737 lorsque les Francs mettent le siège devant Narbonne, Abd-er-Rahman el Lahmi à partir de 741, Omar ibn Omar vers 747. Le dernier gouverneur est Abd-er-Rahman ben Ocba (756-759) qui continue à gouverner les territoires encore soumis aux musulmans, des Pyrénées jusqu'à Tortose sur l'Èbre[70].

Pendant quarante années, les Arabes lancent depuis la province narbonnaise plusieurs raids vers le nord de la Gaule. Remontant la vallée du Rhône, ils mènent des excursions jusqu'en Bourgogne et en Aquitaine, lors notamment de la Bataille de Bordeaux (732).

La bataille de la Berre et l'éviction des Sarrasins

En 737, les Wisigoths qui résistent toujours dans les environs de Narbonne (Minervois, Razès) indiquent aux troupes de Charles Martel comment couper en deux l'armée arabe en marche qui va se porter au secours de Narbonne assiégée, en empruntant le défilé de la Berre qui débouche des Corbières entre Portel et Sigean. Le gros de l'armée arabe est mis en pièces, pris en tenaille par les Francs et Wisigoths aux alentours de Portel-des-Corbières. D'autres Sarrasins tentent de rejoindre Sigean et la flotte musulmane ancrée à Port Mahon, et connaîtront un nouveau désastre militaire. Puis, les fuyards et colons musulmans postés en bord de mer, notamment dans la Clape, seront massacrés.

Après cette défaite, la garnison arabe de Narbonne subsiste mais son rôle n'est plus significatif et reste cantonnée dans les murs de la ville, sans pouvoir en sortir efficacement. En 752, Pépin le Bref qui vient de déposer le dernier roi de la dynastie mérovingienne, Childéric III, décide d'assiéger Narbonne. Ne pouvant reprendre la ville rapidement, il laisse un dispositif de contrôle de la ville entre 752 et 754. Le siège reprend avec plus de vigueur en 756. La ville est finalement reprise après une négociation entre Pépin le Bref et les représentants de la population wisigothe locale qui finalement se révolte contre la garnison arabe et ouvre les portes de la ville en 759. Cette prise de la ville de Narbonne entraîne la conquête de toute la Septimanie.

Il est difficile d'apprécier la réalité du peuplement musulman au nord des Pyrénées. Les musulmans se sont-ils établis comme en al-Andalus, avec un véritable projet de peuplement, qui devait continuer au-delà des Pyrénées ? L'historien Paul Diacre (VIIIe siècle) indique que les Sarrasins « ont pénétré dans la province aquitaine de Gaule accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, comme pour l'habiter »[71]. La volonté d'étendre le Dar al-Islam. La conquête des territoires au nord des Pyrénées était le but premier de la conquête musulmane, qui avait souhait d'intégrer le sud de la Gaule au territoire d'al-Andalus[72]. Si des pièces de monnaie d'usage dans le commerce ont été trouvées dans plusieurs sites, aucune recherche ne confirme la présence d'une mosquée[73],[74].

Toutefois, d'un point de vue historique et militaire, on peut dire que Narbonne (et non Poitiers) fut le coup d'arrêt de la conquête musulmane en Occident chrétien, car Narbonne était la première base de peuplement et d'installation en Gaule. La victoire précoce des Francs sur la Berre a donc évité une trop longue installation musulmane, à l'inverse de ce qu'a connu l'Espagne. Ensuite, toutes les expéditions au nord de Narbonne furent des razzias sans lendemain et non des entreprises de soumission ou de peuplement.

Les géographes arabes ont gardé le souvenir de la Narbonne musulmane, comme Zuhrî au XIIe siècle qui donne une description de la ville à cette époque :

« Sur la côte, à l'est de Barshalûna (Barcelone), il y a la ville d’Arbûna (Narbonne). C'est le point extrême conquis par les musulmans sur le pays des Francs. On y trouvait la statue sur laquelle était inscrit : « Demi-tour, enfants d'Ismaël, ici est votre terme ! Si vous me demandez pourquoi, je vous dirai ceci : si vous ne faites pas demi-tour, vous vous battrez les uns les autres jusqu'au jour de la Résurrection. » Cette ville est traversée en son milieu par un grand fleuve, c'est le plus grand fleuve du pays des Francs ; un grand pont l'enjambe. Sur le dos de l'arche, il y a des marchés et des maisons. Les gens l'utilisent pour aller d'une partie de la ville à l'autre. Entre la ville et la mer, la distance est de deux parasanges [environ 10 km]. Les navires venant de la mer remontent le fleuve jusqu'en aval de ce pont. Au centre de la ville, il y a des quais et des moulins construits par les anciens, personne ne pourrait plus en bâtir de semblables. »

Les musulmans quittèrent la ville en 793 mais les troupes sarrasines poursuivirent leurs raids jusqu'en 1020[75].

Un important centre religieux et intellectuel

En 859, Narbonne fut pillée par les Vikings du chef Hasting, qui venaient de Nantes et avaient hiverné en Camargue[76].

À partir du IXe siècle, Narbonne tenta de retrouver son lustre de l'époque romaine et redevint un important centre religieux, spirituel, intellectuel et commerçant de la France du Sud.

Ainsi, à la fin du XIe siècle se bâtit l'Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, chef-d'œuvre cistercien et bénédictin, située au sud-ouest de Narbonne dans le massif protégé de Fontfroide, derrière le quartier des Roches Grises. Cette abbaye, rattachée à l'ordre cistercien en 1145, devint l'une des plus prospères et l'une des plus riches abbayes du sud de la France. La doctrine bénédictine y fut enseignée, qui inspira Jean-François Régis (né à Fontcouverte, à 30 kilomètres de là) ; et saint Dominique de Guzmán lors des controverses contre les cathares. En effet, lors de la croisade des albigeois, Narbonne était le siège des forces catholiques.

La grenouille du bénitier de la basilique Saint-Paul.

Parallèlement, d'autres édifices religieux virent le jour à Narbonne : la basilique Saint-Paul, construite sous Charlemagne au VIIIe siècle, fut transformée en une œuvre romane défensive, connue pour tous les Compagnons du Tour de France pour sa fameuse « grenouille de bénitier ». Mais le plus spectaculaire de tous les édifices narbonnais reste le palais des archevêques construit entre le XIIIe et le XIVe siècle, second seulement à celui d'Avignon pour les ensembles bâtis du Moyen-Âge en France[77]. Deux particularités s'offrent à l'observateur : en cette terre romane, la cathédrale est de style gothique champenois. Également, le palais politique, flanqué du donjon Gilles Aycelin, est accolé à la bâtisse religieuse, le passage de l'un à l'autre se faisant par le cloître et le « passage de l'ancre ». Cette particularité se retrouve au palais des papes à Avignon.

La cathédrale Saint-Just-Saint-Pasteur de Narbonne s'enorgueillit d'héberger les plus grandes orgues d'Europe continentale (25 m de haut, 12 m de large, 8 m de profondeur). La voûte de la cathédrale monte à 41 m, ce qui en fait la quatrième plus haute voûte de France. En 1982, la cathédrale reçoit de la part de la forte communauté pied-noir de Narbonne les cloches de l'église Sainte-Marcienne d'Alger (église fondée en l'honneur de Marcienne de Dellys) et une réplique de la Vierge noire d'Oran. Cet apport de cloches donne à Narbonne l'un des plus importants carillons de France.

Façade de la chapelle des Pénitents-Bleus.

D'autres édifices religieux continuèrent à être bâtis en cette période médiévale comme la chapelle de la Madeleine. L'église Notre-Dame-de-Lamourguier ; puis l'église Saint-Sébastien, construite sur le lieu de naissance de ce même saint Sébastien.

Au niveau des arts, la vicomtesse Ermengarde protégeait les troubadours, ces poètes de l'amour courtois qui enchantaient les cours de l'époque. Sous l'impulsion de cette vicomtesse, Narbonne repris un rôle politique important face aux capitouls de Toulouse ou aux consuls de mer de Montpellier. À tel point qu'en 1248, avant d'embarquer pour les Croisades à Aigues-Mortes, le roi Saint Louis fit privilège d'être hébergé à Narbonne.

Jusqu'à la fin du Moyen Âge, Narbonne fut gouvernée par deux seigneurs : l'archevêque et le vicomte. De 1515 à 1523, le cardinal Jules de Médicis fut archevêque de Narbonne. Il quitta l'archevêché lorsqu'il devint pape sous le nom de Clément VII (1523-1534).

Lors de la Guerre de Cent Ans la région subit les Grandes compagnies. Arnoul d'Audrehem est nommé lieutenant du roi en Languedoc pour les combattre. Dans son armée se trouvent des mercenaires espagnols, qui commettent des crimes sur la population de la ville. En mars 1364 une révolte éclate, plus de cent de ces gens d'armes sont massacrés[78].

Les Hospitaliers et les pénitents bleus

En 1143 l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem s'implante à Narbonne pour fonder une commanderie et débute l'édification de la chapelle à partir de 1177. Celle-ci est investie en 1612 par une confrérie de pénitents bleus[79].

Le bâtiment sera modifié, la façade date du XVIIIe siècle. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques en 1957[80].

Période moderne

Vue de Narbonne par Tassin, 1634.

À la Renaissance, les protestants furent chassés de la ville en 1562. Charles IX fut reçu en grande pompe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[81].

En 1642, Cinq-Mars, alors complotant contre Louis XIII, est arrêté à Narbonne. Une légende court au sujet de cette arrestation. Cinq-Mars et les conjurés étaient emprisonnés dans le donjon Gilles Aycelin qui flanque le palais épiscopal. Parmi les conjurés, l'un d'eux était innocent. Animé par une grande piété, il demande alors à la Vierge protectrice de Narbonne, Notre-Dame du Pont de le sortir de là et de l'envoyer « hors de Narbonne, à une lieue de cette prison », en échange de quoi il s'engage à élever une croix en honneur de ce miracle. Et celui-ci a lieu, le prisonnier se retrouve libéré de ses chaînes, sur le territoire de Bages d'Aude, pile à une lieue du donjon, soit 3,248 km. La Croix de la Lieue est depuis cette époque érigée à l'embranchement de la Nationale 9 et de l'ancienne route de Bages d'Aude, en face du quartier des Roches Grises, sur la commune de Bages d'Aude, mais à cinq mètres de la commune de Narbonne. C'est d'ailleurs le seul endroit non narbonnais qui soit situé à une lieue de l'hôtel de ville.

L'arrivée du canal du Midi et la présence de l'archevêché marquent la période pré-révolutionnaire. Après la Révolution, privée du siège épiscopal, (le dernier archevêque fut Arthur Richard Dillon), la commune ne devint plus qu'une sous-préfecture rurale.

Après la création du département, elle est érigée en chef-lieu de district en 1790 puis en sous-préfecture en 1800.

Période contemporaine

Usine à gaz de Narbonne.

Autorisée en 1855 (et détruite en 1967), l'usine à gaz de Narbonne est installée sur ce qui deviendra la première zone industrielle de la ville, près de l'église Saint-Bonaventure. Symbole du progrès, la voie qui la dessert est appelée rue de l'Avenir (aujourd'hui rue Simon-Castan)[82].

En 1859, Narbonne, qui compte 12 000 habitants, est éclairée par 214 becs. Chez les particuliers on en trouve 150. Chaque jour sont consommés 650 ou 700 mètres cubes[83].

À la fin du Second Empire, la ville qui était toujours une place forte, était à l'étroit à l'intérieur de ses fortifications. Le maire, Eugène Peyrusse, obtint le déclassement militaire de la ville et l'enceinte fut démolie entre 1868 et 1884. Les vestiges romains récupérés lors de cette démolition furent entreposés dans l'ancienne église Notre-Dame de Lamourguier, constituant ainsi la base de la collection du musée lapidaire (annexe du musée archéologique de Narbonne).

De la Commune de 1871 à la révolte des vignerons du Languedoc en 1907

Plaque commémorative du Club de la Révolution (1871), mur de Notre-Dame de Lamourguier.

Devenue capitale d'un espace viticole à partir du développement de la vigne vers 1850/1870, et profitant de sa situation de nœud ferroviaire, Narbonne se démarque politiquement : les vignerons et commerçants sont républicains. Dès les dernières années du Second Empire, la municipalité s'oppose à Napoléon III.

C'est durant le mandat de Marcelin Coural[84] que Narbonne se soulève, encouragé par la Commune de Paris, contre les « versaillais » de Thiers et proclame la Commune centrale de l'arrondissement de Narbonne. Celle-ci durera du 24 au [85] et est animé par Émile Digeon et Baptiste Limouzy[86].

Ce mouvement est précurseur des idées révolutionnaires qui amenèrent le monde du travail à s'organiser pour défendre ses intérêts et à créer, 24 ans plus tard, la CGT.

À la fin du XIXe siècle, Narbonne élit un maire félibrige et socialiste, Ernest Ferroul, dit le docteur « des pauvres », qui soutient la grande Révolte des vignerons de 1907.

Lors de la révolte des vignerons du Languedoc, le mois de fut celui des grands rassemblements dans les préfectures et sous-préfectures du Languedoc-Roussillon. Le premier a lieu à Narbonne où le , un rassemblement mobilise entre 80 et 100 000 personnes[87]. Le maire, Ernest Ferroul, prend position pour la lutte des viticulteurs du Midi. Tous les comités de défense viticoles des quatre départements se fédèrent et adoptent le serment des fédérés : « Constitués en comité de salut public pour la défense de la viticulture, nous nous jurons tous de nous unir pour la défense viticole, nous la défendrons par tous les moyens. Celui ou ceux qui, par intérêt particulier, par ambition ou par esprit politique, porteraient préjudice à la motion première et, par ce fait, nous mettraient dans l'impossibilité d'obtenir gain de cause seront jugés, condamnés et exécutés séance tenante ». Les discours séparatistes prononcés en occitan inquiètent le gouvernement[88].

Arrestation du docteur Ferroul, le à 4 h du matin.
Ernest Ferroul en prison sous l'œil goguenard de Clemenceau.

Jusqu'alors, les manifestations dominicales s'étaient déroulées dans le calme et la discipline. Elles se voulaient pacifiques. Mais Clemenceau jugea que force devait rester à la loi et, pour rétablir l'ordre, il fit appel à l'armée. Depuis le , 22 régiments d’infanterie et 12 régiments de cavalerie occupaient tout le Midi. La gendarmerie reçut alors ordre d’incarcérer les responsables des manifestations. Albert Sarraut, sénateur de l'Aude, refusa de cautionner cette politique et démissionna du gouvernement[88].

Le , Ernest Ferroul est arrêté au petit matin à son domicile de Narbonne par le 139e régiment de cuirassiers et est emprisonné à Montpellier. Trois autres membres du comité de défense viticole se livrent aux gendarmes à Argeliers. La nouvelle de l'arrestation programmée de tous les membres du Comité d'Argeliers met le feu aux poudres[89].

Barricades à Narbonne devant l'hôtel de ville.

La foule entrave la progression des gendarmes en se couchant par terre. Narbonne est en état de siège, une manifestation spontanée se crée qui réclame la libération des membres du Comité et crie à la vengeance. Des incidents éclatent durant toute la journée, la sous-préfecture est prise d'assaut, des barricades barrent les rues. Le soir, dans la confusion générale, la cavalerie tire sur la foule. Il y a deux morts dont un adolescent de 14 ans[90],[91].

Dans les départements du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, les conseils municipaux démissionnent collectivement — il y en aura jusqu'à 600 — certains appellent à la grève de l'impôt. La situation devient de plus en plus tendue, les viticulteurs furieux attaquent perceptions, préfectures et sous-préfectures[91].

Le lendemain , la tension monte encore et le Midi s'embrase. À Perpignan, la préfecture est pillée et incendiée. Le préfet David Dautresme doit se réfugier sur le toit. À Montpellier, la foule se heurte aux forces armées. À Narbonne, l’inspecteur de police Grossot, l'un des auteurs de l’arrestation de Ferroul, est pris à partie et mis à mal par la foule. Pour le dégager, il est donné ordre à la troupe de tirer sur les manifestants. Les coups de feu font cinq morts dont une jeune fille, âgée de 20 ans, Julie (dite Cécile) Bourrel qui se trouvait là par hasard, venue à Narbonne en ce jour de marché. Il y a de plus 33 blessés qui gisent à terre[88].

Le , à Narbonne, 10 000 personnes assistent aux obsèques de Cécile. Cet enterrement fut la dernière grande manifestation du Midi viticole. Entre-temps, le Parlement ayant renouvelé sa confiance au gouvernement, L'Humanité de Jean Jaurès constate en cinq colonnes à la une « La Chambre acquitte les massacreurs du Midi[88] ».

Léon Blum en devient député en 1929. Le maire socialiste Achille Lacroix[92], révoqué par le régime de Vichy, meurt en déportation. Jusqu'à l'arrivée du tourisme dans les années 1960, la commune reste très liée aux crises de la viticulture.

Héraldique, logotype et devise

Blason

Narbonne

« Parti, au premier de gueules, à une clef d'or forée en pal ; au deuxième aussi de gueules, à une double croix d'or posée d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »

— Malte-Brun, la France illustrée (1882)

La clef symbolise les portes de la Cité représentée par les Consuls, la croix archiépiscopale représente le siège des archevêques de la province et les trois fleurs de lys représentent son attachement au royaume de France.

Écu de gueules plain.
La couleur rouge du blason est celle des vicomtes de Narbonne (de gueules plain).

Logotype

Narbonne

  • Description :

Devises

  • Slogans récents
    • « Carrefour de l'Europe du Sud »
    • « L'esprit d'ouverture »
    • « Au cœur des possibles »
    • « J'aime cette ville, elle a du punch ! »

Politique et administration

Hôtel de ville de Narbonne.

Narbonne fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance et de commerce de Narbonne, ainsi que de la cour d'appel de Montpellier[93].

Tendances politiques et résultats

Didier Mouly, maire (DVD) de Narbonne depuis mars 2014.

Politiquement, après une longue période de socialisme municipal, Narbonne a été pendant 35 ans une ville de droite, les électeurs ayant voté majoritairement à droite pour les élections municipales depuis 1971. Hubert Mouly occupa le poste de maire jusqu'en 1999. Le maire de la commune élu de 1999 à 2008, Michel Moynier, est classé « divers droite ». En 2008, c'est le député socialiste Jacques Bascou qui est élu maire de Narbonne. Didier Mouly, fils de l'ancien maire Hubert Mouly, reprend la mairie de Narbonne le [94].

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 20,87 %, suivi de Lionel Jospin avec 18,30 % puis de Jacques Chirac avec 16,85 %, puis Arlette Laguiller avec 5,80 % et enfin Jean-Pierre Chevènement avec 5,77 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 76,54 % pour Jacques Chirac contre 23,46 % pour Jean-Marie Le Pen, avec un taux d’abstention de 22,24 %, résultat différent des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cinq points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[95].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Narbonnais ont largement voté contre la Constitution européenne, avec 62,47 % de Non contre 37,53 % de Oui, avec un taux d’abstention de 32,61 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français[96].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 29,26 %, suivi par Ségolène Royal avec 28,07 %, François Bayrou avec 15,30 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,97 %, puis Olivier Besancenot avec 4,18 %, et enfin Marie-George Buffet avec 2,68 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy, avec 50,93 % (national : 53,06 %) contre 49,07 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[97].

Un an après l'élection du maire divers droite Didier Mouly, le Parti socialiste et le PRG remportent les élections départementales de mars , arrivant en tête dans les trois cantons de la ville.

Conseillers départementaux canton Narbonne 1 : Nicolas Sainte-Cluque, Magali Vergnes

Conseillers départementaux canton Narbonne 2 : Catherine Bossis, Jean-Luc Durand

Conseillers départementaux canton Narbonne 3 : Patrick François, Hélène Sandragné

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 PS 33,66 DVD 27,13 FN 14,29 UMP 10,90 DVD 45,19 PS 43,82 FN 10,98
Européennes 2014[98] FN 29,52 UMP 17,56 PS 17,29 FG 9,31 Tour unique
Régionales 2015[99] FN 37,18 PS 23,61 LR 17,32 EELV 7,60 PS-EELV 41,17 FN 39,64 LR 19,19
Présidentielle 2017[100] FN 25,87 LFI 22,15 EM 20,30 LR 17,38 LREM 58,30 FN 41,70 Pas de 3e
Législatives 2017[101] EM 28,52 FN 16,94 PS 16,48 LR 14,96 LREM 61,52 FN 38,48 Pas de 3e
Européennes 2019[102] RN 29,98 LREM 18,36 EELV 10,74 PS-PP 8,53 Tour unique

Liste des maires

Situation administrative

Cantons

Narbonne est divisée en 3 cantons :

Avant 2015, le découpage était le suivant :

Circonscriptions

Narbonne appartient à la 2e circonscription de l'Aude, dont elle est le chef-lieu (arrondissement de Narbonne, qui compte 151 209 habitants en 2009).

Communauté d'agglomération

Narbonne est la ville-centre de la communauté d'agglomération du Grand Narbonne, qui compte 31 communes et 125 487 habitants en 2011. Depuis 2010, la commune de Narbonne est chaque année récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ ».

Le recensement de 2011 évalue à 151 209 habitants la population de l'aire urbaine de Narbonne.Services publics

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Narbonne est de 85,86 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005), ce qui en fait un taux assez élevé dans l'Aude, mais presque équivalent à la moyenne nationale (83/1 000). Ce taux est néanmoins inférieur au taux de criminalité de l'ancienne région Languedoc-Roussillon (109,31‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 33,45 %, un taux moyen pour le département, mais plus proche des moyennes régionale (26,79 %) et nationale (28,76 %)[103].

La mairie de Narbonne gère environ une cinquantaine d'agents de la police municipale[104].

Jumelages

Quatre jumelages sont actifs[105] :

Population et société

Évolution démographique


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D'un point de vue des mouvements migratoires, deux grandes phases d'immigration ont peuplé Narbonne :

L'arrivée des Espagnols a coïncidé avec un dépeuplement de la région de Narbonne à cause de faits de guerres : de nombreux jeunes Narbonnais ont en effet disparu lors des deux guerres mondiales. L'afflux de réfugiés espagnols a donc permis d'assurer une main-d'œuvre immédiate, docile et nécessaire pour assurer les tâches agricoles et industrielles, tout en stabilisant la démographie locale (solde négatif de 2 000 « à peine », par rapport à d'autres villes françaises). D'un point de vue économique, les Espagnols se sont investis dans le maraîchage, l'horticulture, l'artisanat, le négoce de gros matériel.

Les Pieds-noirs, quant à eux, ont relancé brusquement la démographie locale. En effet, Narbonne a vu arriver du jour au lendemain environ 2 000 Pieds-noirs et 500 harkis, soit une augmentation de plus de 20 % de la population locale. Face à ce défi démographique, de nouveaux quartiers ont vu le jour (Razimbaud, Saint-Jean Saint-Pierre, Roches Grises, Hauts de Narbonne), et les Pieds-noirs se sont tournés vers les métiers de la concession automobile, du tourisme et de l'hôtellerie, de l'informatique naissante (IBM s'installe à Montpellier), de la culture (le Théâtre Pied-Noir est créé à Narbonne, le Musée de Narbonne monte une aile réservée aux peintres orientalistes). Mais surtout, les Pieds-noirs s'investissent dans la viticulture en s'orientant vers les cépages de qualité et la mise en avant de nouvelles techniques de vinification tendant à faire du vin de qualité. Ils s'investissent donc vers des territoires laissés à l'abandon qu'ils remontent en AOC : La Clape, le Quatourze notamment. Dans ces deux AOC, 80 % des châteaux et domaines appartiennent à des rapatriés.

Les Pieds-noirs ont eu aussi une importance sociétale de par leur brusque arrivée. D'un côté, ils ont facilement fait la liaison avec les Espagnols, notamment par le biais de la communauté oranaise qui est hispanophone. De l'autre, ils ont pu stabiliser la population harkie qui, elle, a tenté de se montrer exemplaire dans son intégration malgré les énormes difficultés qu'elle a dû affronter (de nombreux harkis sont restés reclus dans les camps de Rivesaltes, Bias, Saint-Martin-des-Puits). Des associations se sont montées pour aider la population harkie à son intégration (comme les camps de vacances de Narbonne-Plage), à la suite de mouvements de manifestations de cette communauté (comme la révolte des harkis de 1992 et de 1995). La communauté harkie narbonnaise a donné de nombreux sportifs à Narbonne : Lamri Boudiaf (professionnel de handball à Bordeaux), Nora Boudiaf (championne de France d'athlétisme, 800 m), Kader Hammoudi (rugby, vainqueur du Challenge Yves du Manoir avec le Racing Club narbonnais en 1991), Fayçal Dali (volley-ball, membre de l'équipe pro de Narbonne Volley, les Centurions), Ali Kadri (Jeu à XIII).

Outre l'aspect sociétal, les Pieds-noirs ont aussi lancé un vaste réseau associatif. La principale association est sans doute le Cercle algérianiste[106], fondée par Maurice Calmein et Jacques Villard en 1973 et dont le premier congrès national s'est tenu à Narbonne en 1977. Cette association œuvre pour la sauvegarde de la culture rapatriée et pour le rétablissement de la vérité sur les périodes de colonisation. Elle édite donc un bulletin depuis Narbonne (L'Algérianiste) qui est diffusé mensuellement dans le monde entier. Cette association détient par devers elle une documentation extrêmement riche, consultée par de nombreux universitaires et qui permet d'apporter la controverse médiatique, preuves à l'appui. Cette documentation est maintenant gérée par le CDDFA à Perpignan.

Deux Narbonnais ont été présidents du Cercle Algérianiste : Maurice Calmein et Joseph Sohet.

Une troisième vague d'immigration eut lieu entre les années 1975 et 1982 : celles des boat-people fuyant le Viêt Nam et le Cambodge. Ceux-ci arrivèrent notamment à Port-la-Nouvelle mais furent vite dispersés entre Narbonne, Montpellier, Nîmes et d'autres villes du Languedoc. Ils furent essentiellement pris en charge par la Croix-Rouge mais aussi par les associations d'anciens combattants d'Indochine. La plupart des restaurants asiatiques de Narbonne et du Languedoc ont été créés par ces mêmes réfugiés asiatiques.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 25 589 hommes pour 29 786 femmes, soit un taux de 53,79 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,92 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[107]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,4 
9,1 
75-89 ans
12,0 
18,1 
60-74 ans
19,6 
19,1 
45-59 ans
19,0 
17,4 
30-44 ans
15,9 
17,6 
15-29 ans
16,5 
17,7 
0-14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département de l'Aude en 2021 en pourcentage[108]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,4 
9,5 
75-89 ans
11,8 
21,2 
60-74 ans
21,7 
20,4 
45-59 ans
20,3 
16,3 
30-44 ans
16,1 
14,9 
15-29 ans
13,1 
16,6 
0-14 ans
14,7 

Édifices religieux

Catholicisme

Protestantisme réformé

Temple protestant de Narbonne, inauguré en 1903, 6 boulevard Condorcet.

Protestantisme évangélique

Judaïsme

  • Synagogue, rue Droite.

Islam

  • Grande mosquée de Narbonne, rue Gabriel-Pelouse.
  • Mosquée de la rue Rieutord.
  • Mosquée de l'avenue de Bordeaux.

Témoins de Jéhovah

  • Salle du royaume, rue de Ratacas.

Anciennes églises

  • Église des cordeliers, impasse des Cordeliers.
  • Église des jacobins, place des Jacobins.
  • Église des carmes, rue Voltaire.
  • Église de la Major, dite aussi église des Pélerins, impasse Jussieu.

Chapelles

  • Chapelle de l'Hôtel-Dieu, anciennement église des Pénitents blancs, rue de l'Hôtel Dieu.
  • chapelle des Pénitents bleus, place Roger-Salengro (salle d'exposition).
  • Chapelle Notre-Dame de Grâces, rue des Tanneurs.
  • Chapelle du Refuge, rue Garibaldi.
  • Chapelle institution Sévigné, rue du Capitole.
  • Chapelle, rue du Capitole.
  • Chapelle des frères du Saint Esprit, rue Rabelais.
  • Chapelle du Château de Levrettes.
  • Chapelle Sainte-Thérèse, rue Fleming (désaffectée).

Médias

Les studios de la première radio occitane du Languedoc-Roussillon, Ràdio Lenga d'òc, sont situés à Narbonne.

La ville compte également une radio régionale, Grand Sud FM et un émetteur de Virgin Radio.

Le magazine culturel et mensuel Le Petit Agenda (diffusion sur le département de l'Aude et de l'Hérault) possède son siège à Narbonne.

Manifestations culturelles

Le , l'idée d'un festival a été proposée à Charles Trenet dans un courrier adressé par René Coll, Marie-Claude Eglessiès (maire-adjoint de la ville de Narbonne chargé du tourisme et de l’animation) et monsieur Jean Rambaud (un proche du poète). Charles Trenet a officiellement accordé l’organisation du Festival, en exclusivité, aux signataires de cette lettre[121].

Ce n’est qu’en 2008 que le premier Festival verra le jour, centré sur la chanson francophone. L’organisation du premier festival s’est faite dans un délai assez court de 3 mois. Cette première édition s'est déroulée sur deux journées. Elle a attiré entre 20 000 à 25 000 personnes par jour ainsi que plus de 8 000 personnes par concert en soirée[122],[123].

Le prix Sacem/Trenet soutenu par la Sacem et le Centre Régional de la Chanson, récompense les nouveaux talents de la scène française après une longue sélection. Un jury de personnalités et de professionnels juge alors la prestation des jeunes artistes. Auteurs, compositeurs, interprètes sont les bienvenus à ce concours national[124].

Conférences, Festival des arts de la rue, visites et concerts rythment ce festival de musique francophone. On peut citer pour l'édition 2008 les concerts du soir, présentés par Laurent Boyer, avec à l'affiche le Grand Orchestre de René Coll, Chico et les Gypsies, Sheryfa Luna, Sofia Mestari ou encore Frédéric Lerner[125].

Depuis 2004 a lieu en juillet le festival Jazz à l’Hospitalet sur cinq jours[126]. Ces dîners-concerts ont notamment accueilli Melody Gardot, Lisa Simone ou Craig David[127].

Le Festival international du film de fiction historique de Narbonne, créé en 2015, a lieu chaque année[128].

Musées

Narbonne compte plusieurs musées reflétant sa riche histoire. Il s'agit du musée d'art et d'histoire (importante collection de beaux-arts, notamment de peintures, orientalistes, anciennes et modernes des principales écoles européennes), du musée Narbo Via, ouvert en 2021 (qui regroupe notamment les éléments lapidaires gallo-romains provenant des anciens monuments antiques de la ville), du musée Horreum (le seul exemple en France d'horreum gallo-romain, c'est-à-dire d'entrepôts souterrains de marchandises, conservé dans sa quasi-intégralité) et de la maison Charles Trenet.

Médiathèque

L’actuelle médiathèque a ouvert ses portes boulevard Frédéric-Mistral en , succédant à la bibliothèque municipale qui depuis 1956 avait ses locaux dans un ancien moulin du XVIe siècle situé rue Jean-Jaurès au bord du canal de la Robine. Les fonds patrimoniaux[129] de la médiathèque (15 000 documents) proviennent essentiellement de l’ancienne bibliothèque des archevêques de Narbonne, qui fut ouverte au public en 1833[130].

Sports

Narbonne est également connue pour son club de rugby le RC Narbonne qui évolue en Nationale pour la saison 2022-2023 après être resté pendant 100 ans en Top 14. Grand centre de formation du rugby français, le RCN a remporté deux fois le titre de champion de France (en 1936 et en 1979) et possède le record de victoires en Challenge Yves du Manoir (coupe de France de rugby). Le club est arrivé en finale du Bouclier européen en 2001. Ce grand club du rugby français a fourni un nombre considérable de joueurs à l'équipe de France : le célèbre Walter Spanghero, son frère Claude, François Sangalli, Franck Tournaire ou encore le Petit Prince, Didier Codorniou. Le RCN joue au parc des sports et de l'amitié (12 000 places assises). Le club de rugby fait partie intégrante de la culture et de la vie narbonnaises.

En rugby à XV féminin, le club narbonnais du SFN Narbonne XV, conduit par Nathalie Amiel, finit champion de France en 1991. La section féminine est refondée en 2006, et devient championne de France de fédérale 1, durant la saison 2016/17.

Le volley est également très présent à Narbonne. Le Narbonne Volley joue en Pro A au palais du travail. Les centurions ont été champions de France de pro B en 2006-2007[131] et surtout champions d'Europe CEV en 2022, battant Ankara en finale.

Le Football Union Narbonne, plus connu sous le nom de « FUN », est un des clubs de football de la ville évoluant en CFA2. Le club de l'ASPTT Narbonne est aussi un club de foot de la ville.

L'Espace de Liberté est un des principaux équipements sportifs de la Région avec un bassin olympique, une patinoire et un bowling. Il accueille près de 600 000 visiteurs par an.

La Société de tir de Narbonne, créée en 1881, est la plus vieille association sportive encore en activité à Narbonne. Elle est dotée d'un stand de tir régional situé à Montplaisir. Ce stand accueille régulièrement l'équipe de France de tir au pistolet (dont les médaillés olympiques Franck Dumoulin et Céline Goberville).

Enseignement

Narbonne accueille plus de 4 000 écoliers dans 31 écoles. Elle possède également vingt écoles maternelles, dix-huit écoles élémentaires, six collèges et cinq lycées.

Elle est également dotée d’une antenne de l'université de Perpignan (faculté de droit et de sciences économiques) et d'un IUT carrières juridiques. Plus de 1 000 étudiants fréquentent le campus. Une résidence étudiante est disponible depuis septembre 2007, ainsi qu'un CROUS et une cafétéria universitaire. Un projet de développement des installations universitaires est en cours.

Le groupe associatif SUPEXUP - écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce : immobilier (école de la FNAIM), commerce (management, communication, gestion, ressources humaines) et classes préparatoires aux concours d'entrée des écoles médicales et paramédicales (depuis septembre 2016).

Vie étudiante

Établissements d'enseignement supérieur

Université Perpignan Via Domitia, antenne de Narbonne

Hubert Mouly, maire de Narbonne de 1971 à 1999 décide, afin d'enrichir l'enseignement supérieur de la ville, en 1993, d'importer de l'Université de Perpignan une antenne concernant le domaine du droit. Lors de la création de ce pôle universitaire, une seule formation était proposée à savoir celle de l'Institut Universitaire Technologique “Carrière Juridique”[132].

En 1997, la capacité en droit est ajoutée aux formations. Afin de continuer à se diversifier, la faculté de droit se dote d'un pôle urbanisme.

En 1999, l’ouverture du pôle urbanisme. Le pôle urbanisme a fait l’objet d’une rénovation en 2013, il arbore aujourd’hui un style plus moderne et à la pointe de la technologie.

En 2001, la faculté de droit accueille la première promotion de la Licence professionnelle « Droit et gestion de la filière vitivinicole ». La même année s’ouvre la Licence en droit privé et en droit public.

Malgré sa petite taille, l’antenne de Narbonne réalise le souhait de mélanger les cursus de formations plutôt traditionnelles des facultés et des formations uniques en France avec un cadre d’étude idéal et propice à la réussite. Ceci permet de recruter des étudiants en dehors de la région.

La faculté accueille régulièrement des conférences et des rencontres université-entreprises, une démarche très intéressante pour les étudiants en vue d’approfondir leurs connaissances.

L’ensemble des diplômes proposés permettent aux étudiants d’avoir une offre de formation de haute qualité. Le campus de Narbonne comporte les services indispensables à la vie étudiante à savoir des locaux récents équipés d’un parking, une bibliothèque universitaire riche en ouvrages, une couverture WIFI, une salle informatique, un restaurant universitaire et des résidences privées à proximité.

Le campus de Narbonne[133] possède une association d’élèves, l’AJN, l’Association des Juristes Narbonnais, qui s’occupent notamment d’organiser des soirées étudiantes telles que la soirée d’intégration ou bien le gala de fin d'année. L’association permet également l’achat de pulls à l’effigie de la faculté.

L’antenne de Narbonne présente trois grandes spécialités que sont : le Droit, les Sciences et les Lettres.

Elle propose des formations post bac :

· DUT (Diplômes Universitaires Technologiques) Carrières Juridiques mais aussi DUT Génie Chimique et Génie des Procédés (niveau bac +2)

· Licence de Droit, licence professionnelle de Droit de l’immobilier, licence professionnelle de Droit et Gestion de la filière vitivinicole et licence professionnelle Encadrement de chantier et construction (niveau bac +3)

· Master en Droit de l’environnement et de l’urbanisme qui se divise en deux parcours en deuxième année (Droit de l’urbanisme et du développement durable ou Estimation des biens fonciers) et un master Droit de l’immobilier parcours droit des biens et promotion immobilière (niveau bac +5)

· La Licence professionnelle Guide Conférencier a pour but de former des guides conférenciers trilingues qui, à la fin de leur année en histoire de l’art, guidage, ingénierie touristique, et langues étrangères, pourront exercer dans l’espace économique et culturel des pays membres de l’Union Européenne mais aussi ceux situés dans le bassin méditerranéen.

· Des formations telles que le DU Expertise de justice (Diplôme Universitaire) qui s’adresse aux professionnels qui souhaitent acquérir ou approfondir leurs connaissances ou le Certificat de capacité en droit qui permet aux personnes souhaitant reprendre leurs études et d’obtenir un diplôme équivalent au baccalauréat, sont proposées.

SupExup Narbonne

SupExup[134] est une association à but non lucratif qui accueille aussi bien des étudiants jeunes de 17 à 26 ans en formation initiale traditionnelle ou en alternance école/entreprise qu’un public d’adulte en reconversion. L'école abrite un CFA pour toutes les formations dispensées et compte une centaine d'étudiants sur son site du quartier Croix Sud.

L’école SupExup propose à Narbonne des formations au diplôme d'État du BTS qui se préparent en deux ans à savoir :

· BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) formation destinée à un public extraverti et très actif, pour devenir un vendeur itinérant.

· BTS MCO (Management Commercial et Organisation), formation destinée à un public de futurs managers dans la grande distribution, ou éventuellement, de vendeurs sédentaires en commerce spécialisé. Ce BTS, généraliste, s’adresse à tous publics.

· BTS Gestion de la PME, formation très générale à toutes les activités de service nécessaires au fonctionnement des PME au niveau de l‘accueil, bureautique, la comptabilité, la gestion, le suivi des commandes et des clients, la communication, le secrétariat. Ce BTS est particulièrement adapté aux besoins du tissu économique narbonnais.

· BTS Professions Immobilières, pour lequel le groupe SUPEXUP est premier en France, et est l'école officielle de la FNAIM de l'Hérault (discussion en cours pour l'Aude). Métiers : négociateur, agent immobilier, syndic, gestionnaire, promoteur...

IFSI Narbonne

L’école infirmière du Centre Hospitalier de Narbonne[135] a été inaugurée le 3 novembre 1950. Au départ, le nombre d’élèves était de 15, l’équipe pédagogique était alors composée d’une directrice et d’une enseignante. La formation s’est développée petit à petit au fil des réformes, de la modification de la durée des études et de l’évolution de la profession d’infirmier(ère).

Depuis, des aménagements ont permis d’adapter l’établissement aux évolutions des formations. Aujourd’hui, l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l’institut de formation des aides-soignants (IFAS) sont proposées pour un nombre de 63 étudiants par promotion et une capacité d’accueil de 50 élèves en cursus complet et partiel.

École Supérieure Occitane - ESO

ESO est une école privé situé à Narbonne proposant plusieurs formations Bac +2 et Bac +3[136].

Enseignement Supérieur Preventys

Fermée depuis le 23 juillet 2018 à la suite de la liquidation judiciaire de la société exploitante ECOFORM et à l'absence de repreneurs auprès du tribunal de commerce de Narbonne. Liquidateur : Me Vanessa ARNAUD.

Autres formations

De nombreux lycées publics ou privés à Narbonne proposent un enseignement post-bac. Il peut s’agir de formation de type BTS comme le propose les lycées Louise Michel, Beauséjour, Lacroix ou encore un DCG que dispense également le lycée Louise Michel[137].

Cités universitaires

Résidences universitaires

Restaurants universitaires

Situé dans le même bâtiment que la maison de l’étudiant, en face de la faculté de droit et de l’IUT, le restaurant universitaire « Cafet’ 1000 Pâtes » accueille les étudiants du lundi au vendredi de 7h à 15h. Pratique, la cafeteria propose de nombreux types de repas, répartis en trois menus à savoir le petit-déjeuner et le déjeuner ainsi que des snacks. L’emplacement du restaurant universitaire dispose d’un parking pour faciliter son accès. Enfin, le prix est largement abordable pour des étudiants[138].

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 25 873 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 51 288 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 620 [I 1] (19 240  dans le département[I 2]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (39,9 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 3] 11,5 % 14,9 % 14,7 %
Département[I 4] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 32 436 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (54,8 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 7],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Narbonne[Carte 4],[I 6]. Elle compte 28 528 emplois en 2018, contre 27 712 en 2013 et 27 190 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 18 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 157,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 7].

Sur ces 18 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 843 travaillent dans la commune, soit 76 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 15,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Secteurs d'activités

6 594 établissements[Note 8] sont implantés à Narbonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 6 594 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
369 5,6 % (8,8 %)
Construction 746 11,3 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
2 211 33,5 % (32,3 %)
Information et communication 117 1,8 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 253 3,8 % (2,7 %)
Activités immobilières 329 5 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 053 16 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
990 15 % (13,2 %)
Autres activités de services 526 8 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,5 % du nombre total d'établissements de la commune (2211 sur les 6 594 entreprises implantées à Narbonne), contre 32,3 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[139] :

  • Suez RV Mediterranee, traitement et élimination des déchets non dangereux (177 800 k€)
  • Sph-Gerard Bertrand - SPH, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (156 883 k€)
  • Maurel Audoise, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (55 048 k€)
  • Languedoc Automobiles, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (43 511 k€)
  • Sioen France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (30 845 k€)

Industrie et artisanat

Narbonne est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Narbonne - Lézignan-Corbières et Port-la-Nouvelle. Elle gère Port-la-Nouvelle et le Port-la-Robine. Port-la-Nouvelle est le siège d'exploitation d'entreprises comme Lafarge, Colas, Salins du Midi.

La zone de Malvési héberge aussi une entreprise de fabrication de produits chimiques appartenant au groupe Total. Sur cette même zone, EDF vient d'inaugurer l'une des plus grandes centrales solaires d'Europe.

À l'ouest, au quartier du Pastouret, se trouvent les Ateliers d'Occitanie, principale entreprise française de maintenance ferroviaire.

L'entreprise Narbonne Accessoires, numéro 1 européen du camping-car et du caravaning est bien sûr issue de Narbonne.

Narbonne est siège de district régional d'exploitation des autoroutes du Sud de la France.

Narbonne est de plus réputée pour son Centre Routier International situé à Croix-Sud, apte à héberger plusieurs centaines de camions et de chauffeurs par nuit.

Nucléaire

Entrée de l'usine Areva de Malvési.

Au nord-ouest de la commune, à Malvesi, se trouve l'usine de raffinage et de conversion d'uranium d'Areva (exploitée jusqu'en 2013 par la Comurhex). Cette usine traite environ un quart du minerai d'uranium extrait dans le monde. La majorité de l'uranium traité dans l'usine est transportée par camion jusqu'à l'usine Comurhex de Pierrelatte.

Depuis quelques années, les nouveaux projets de Malvési sont contestés par des habitants de Narbonne et des villages alentour, qui protestent contre les projets TDN et NVH du groupe Orano (ex-Areva)[140].

Agriculture

La commune est dans le « Narbonnais », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Aude[141]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 444 272 189 144
SAU[Note 11] (ha) 5 206 4 692 3 991 4 063

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 444 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 272 en 2000 puis à 189 en 2010[143] et enfin à 144 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[144],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 206 ha en 1988 à 4 063 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 28 ha[143].

Viticulture

Le groupe UCCOAR - Val d'Orbieu est l'un des plus grands groupes coopératifs viticoles de France. Il regroupe 2 500 vignerons.

Patrimoine

Narbonne est classée ville d'art et d'histoire.

Patrimoine antique

Narbonne a perdu la plupart des monuments qui l'ornèrent durant l'époque romaine[145].

Le Clos de la Lombarde

Le Clos de la Lombarde[146] est un site archéologique qui a été fouillé pendant les années 1980 à 2000. Les fouilles ont mis au jour :

  • les uniques maisons de ville romaines (« domus ») en France (Ier siècle av. J.-C. jusqu’au IIIe siècle apr. J.-C.)
  • des thermes romains du quartier
  • des établissements artisanaux
  • des rues avec leurs égouts
  • la première basilique chrétienne de Narbonne

Le site est classé monument historique depuis 2007.

Horrea

Les horrea sont composés de galeries souterraines remontant au Ier siècle avant notre ère. Uniques en Europe, elles sont situées sous un monument disparu qui aurait pu servir d'entrepôt public (horreum)[147].

Vestiges de la Via Domitia

Au centre de la place de l’Hôtel de Ville, l’antique voie Domitienne (Via Domitia) est visible dans son état de la fin du IVe siècle. C'est un vestige de la première grande route romaine tracée en Gaule à partir de par le proconsul Cneus Domitius Ahenobarbus deux ans avant la fondation de la Colonia Narbo Martius, deuxième colonie romaine en Gaule, après Aix-en-Provence. La voie Domitienne reliait l’Italie à l’Espagne romanisée. À Narbonne, elle rencontrait la Via Aquitania, ouverte en direction de l'Atlantique par Toulouse et Bordeaux, attestant dès cette époque du rôle de carrefour tenu par la ville. Le vestige découvert le présente une portion de voie dallée de calcaire dur, marquée par de profondes ornières. Elle est bordée de trottoirs et de la base d’une fontaine.

La ville de Narbonne constitue également un site de fouilles exceptionnel renfermant de nombreux vestiges de l'époque antique[148].

Patrimoine médiéval

La cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur. La première pierre de la cathédrale, spécialement envoyée de Rome par le pape Clément IV, ancien archevêque de la cité, fut posée le . Sa construction fut arrêtée en 1355, en raison de l'invasion de la ville par le Prince Noir. Elle ne sera jamais terminée. Cette cathédrale est la quatrième plus haute de France, après celles de Beauvais, d'Amiens et de Metz. Elle possède le plus haut chœur gothique du sud de la France avec une hauteur de voûtes à 41 mètres.

Le palais des archevêques de Narbonne est le second ensemble archiépiscopal après le Palais des papes d'Avignon, il est composé du palais vieux d'origine romane et du palais neuf de style gothique. Le passage de l'ancre relie la place de l'Hôtel de Ville au cloître de la cathédrale. Sa façade comporte trois tours carrées datant des XIIIe et XIVe siècles. La partie centrale de la façade a été restaurée par Viollet-le-Duc. Il accueille depuis le XIXe siècle la mairie de Narbonne, le musée d'art et d'histoire et le musée archéologique.

Le pont des Marchands reliant le bourg à la cité permettait à l'origine le franchissement de l'Aude par la voie Domitienne. Ce pont bâti, rare en Europe, était constitué de 7 arches. Depuis que l'Aude a quitté son ancien cours et que son lit accueille le canal de la Robine, classé par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité, une seule arche suffit au passage de l'eau, les autres servant de caves aux maisons bâties des deux côtés du pont. C'est un des très rares ponts habités de France.

La basilique Saint-Paul, l'une des plus anciennes églises gothiques du Midi de la France, est construite sur les vestiges d'un ancien cimetière paléochrétien (IIIe – IVe siècle), autour du tombeau du premier évêque de la ville. Cet édifice a la particularité de mêler art roman et art gothique. Son bénitier à la grenouille est célèbre.

L'église Notre-Dame de Lamourguier, édifice typique du gothique languedocien et catalan, est l'unique reste d'un prieuré bénédictin. Elle sert désormais de musée lapidaire où ont été déposés les blocs sculptés antiques retirés des remparts de Narbonne où ils avaient été remployés. Le musée lapidaire de Narbonne est le second après Rome. L'abbaye Sainte-Marie de Fontfroide est un ancien monastère cistercien située à 12 km de Narbonne, c'est l'un des plus grands monastères du sud de la France.

Patrimoine de la Renaissance

Il est notamment représenté par la maison des Trois-Nourrices, ou encore par l’hôtel de l'Archidiacre qui, bien que de construction tardive (1635) et composite, relève également de ce style.

Patrimoine des XXe et XXIe siècles

Les halles[149] de style Baltard ont été inaugurées le [150]. Place de la mairie l'ancien magasin des Dames de France (1905). À proximité de la statue d’Ernest Ferroul, érigée en 1933 par la Confédération générale des vignerons du Midi par souscription nationale, est édifié, à partir de 1938, sous la direction de Joachim Genard, le palais des arts, des sports et du travail, ensemble architectural d'influence néoclassique abritant une piscine, une salle de sport, une salle des fêtes, achevée en 1967, des salles d'assemblée et des sièges syndicaux. Le projet d'y loger un théâtre n'aboutira pas. Les locaux de la proprement dite « Bourse du Travail », partie prenante de l'ensemble, sont inaugurés en 1952.

Le Théâtre Scène nationale, la médiathèque et le palais de justice sont des ouvrages à l'architecture contemporaine.

René Iché, sculpteur français du XXe siècle a laissé quelques-unes de ses œuvres dans Narbonne :

  • Le buste d’Albarel, dans les jardins de la médiathèque ;
  • L'Art, le travail et le sport, hauts-reliefs au-dessus des portes du palais du travail ;
  • L'Athlète, au Parc des sports et de l'amitié ;
  • Étude de lutteurs et La Petite Danseuse, au musée des beaux-arts.

Patrimoine environnemental

La ville de Narbonne possède 150 ha d'espaces verts, soit plus de 20 000 arbres et plus de 60 aires de jeux à entretenir[151]. Elle figure au palmarès des villes et villages fleuris avec deux fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[152].

Plusieurs espaces verts sont à la disposition des Narbonnais, comme le jardin de la Révolution, le jardin du Plan Saint Paul, le jardin des Archevêques, récemment rénové, le parc de la Campane, les berges du canal de la Robine et le massif forestier de Fontfroide entourant l'abbaye bénédictine du même nom.

Le miel de Narbonne, miel à base de romarin, est la première AOC enregistrée concernant le miel.

Narbonne dans la culture

Victor Hugo, dans un poème de La Légende des siècles intitulé Aymerillot, consacre près de 300 vers dans lesquels il relate la difficulté que rencontre Charlemagne pour trouver parmi ses hommes celui qui osera entreprendre le siège de Narbonne. L'empereur, en découvrant cette « ville unique sous les cieux », assure : « J'aurai cette ville avant d'aller plus loin. » Il demande tour à tour à ses plus vaillants chevaliers, comtes, ducs et seigneurs de prendre Narbonne, mais la ville est si bien défendue, et ses hommes si usés par leurs précédents combats, que tous refusent. C'est alors qu'un jeune homme inconnu de vingt ans, qui est pris « pour une fille habillée en garçon », et nommé Aymerillot, s'avance vers l'empereur et affirme : « J'entrerai dans Narbonne et je serai vainqueur. »

C'est à Narbonne que fut tourné Le père Noël a les yeux bleus de Jean Eustache. Le film est dédié à Charles Trenet, natif de Narbonne.

Dans le film Les Truffes, Jean Reno doit accompagner son ami à Narbonne-Plage. Dans la réalité, le film est tourné à Valras-Plage.

Quelques scènes du film Le Petit Baigneur avec Michel Galabru et Louis de Funès sont tournées dans les alentours de Narbonne, la Clape notamment.

Les Chevaliers du Fiel citent Narbonne au tout début de leur chanson la Simca 1000.

Thomas Fersen, dans le moucheron, chante que le « moucheron bourdonne avec l'accent de Narbonne. »

Alphonse Allais, dans un conte du recueil On n'est pas des bœufs vante les vertus du miel de Narbonne.

Christian Signol, dans Les Vignes de Sainte-Colombe narre avec une acuité rare les évolutions de la sociologie narbonnaise à travers les événements comme la guerre de 1870, les guerres d'Espagne, les guerres mondiales, les tragédies de 1907.

Garnison

Le 100e régiment d’infanterie était en garnison à Narbonne durant la révolte des vignerons du Languedoc en 1907, et fut consigné cinq dimanches de suite. Cependant, des groupes d’appelés acclament les manifestants et entonnent l'Internationale. Le régiment est envoyé en manœuvres dans le causse du Larzac, puis en garnison à Tulle[153].

Personnalités liées à la commune

Ernest Ferroul, maire de Narbonne.

Personnalités économiques et industrielles

Personnalités politiques

Personnalités des arts et spectacles

  • Bernart Alanhan de Narbona, troubadour du XIIIe siècle originaire de Narbonne.
  • Paul Albarel, (1873-1929), médecin et écrivain, maître en Gai Savoir, créateur de La Cigalo Narbouneso (revue artistique et littéraire, 1911-1929), auteur de La Vouès de la Pinedo (1914), Majoral du Félibrige (1918), Président du Syndicat d'initiative de Narbonne et de la Maintenance du Languedoc à Montpellier durant plusieurs années. Son buste en bronze, de René Iché, est visible dans le parc de la Médiathèque.
Buste d'Apollon lauré (IIe siècle av. J.-C.), Narbonne, Clos de la Lombarde, maison à Portiques.
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville.

Personnalités du sport

Personnalités scientifiques

Personnalités religieuses

Personnalités civiles

Personnalités militaires

Distinctions

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[142].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Narbonne » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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  2. Canal du Midi
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  5. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Albi
  6. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Paris
  7. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Clermont-Ferrand
  8. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Lyon
  9. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Marseille
  10. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Montpellier
  11. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Toulouse
  12. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Mer Méditerranée
  13. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Pamiers
  14. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Perpignan
  15. Distance à vol d'oiseau Narbonne/Mer Méditerranée
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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Michel Vieux : NARBONNE la ville où je suis né -Tome1- (R Latour Editions) (ISBN 978-2-916467-23-8)
  • Michel Vieux : Les événements viticoles dans le Midi mars juin 1907 - Tome 1 (R Latour Editions) (ISBN 2-916467-04-1)
  • Michel Vieux : Les événements viticoles De la lumière à l'ombre - Tome 2 (R Latour Editions) (ISBN 2-916467-16-5)
  • Michel Vieux: TRAMWAYS A VAPEUR DE L'AUDE, Le petit train des vignes. (R. Latour Editions) (ISBN 2-916467-19-X)
  • Jacques-Michel Ducros: NARBONNE ET SON PATRIMOINE (JMD Éditeur) juin 2015 ( (ISBN 2-9520321-8-1)

Articles connexes

Liens externes