[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

« Victor Arrighi » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Jmax (discuter | contributions)
Mi Ga (discuter | contributions)
Ajout
Balise : Liens d’homonymie
 
(14 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Arrighi}}
{{Sources à lier|date=août 2018}}
{{Infobox Biographie2
{{Infobox Biographie2
| image = Arrighi, Victor Noel.jpg
| image = Victor Arrighi.jpg
| légende = Victor Arrighi en uniforme lors de la mobilisation de 1938.
| légende = Victor Arrighi, membre du [[parti populaire français]] en 1937.
| lieu de décès = {{16e arrondissement de Paris}}}}
}}
'''Victor-Noël Arrighi''' ( 25 décembre 1900 à [[Saint-André-de-Cotone]] - 9 avril 1945 à Paris) est un [[homme politique]] [[France|français]] et l'un des membres fondateurs du [[Parti populaire français|PPF]].


'''Victor-Noël Arrighi''' ({{date-|25 décembre 1900}} à [[Sant'Andréa-di-Cotone]] - {{date-|9 avril 1945}} à [[16e arrondissement de Paris|Paris {{16e}}]]) est un [[homme politique]] [[France|français]] et l'un des membres fondateurs du [[Parti populaire français]] (PPF).
==Biographie==
Issu d'une famille de postiers d'origine corse, il est membre en 1920 du [[Parti communiste français|PCF]], puis devient directeur de la "Banque Ouvrière et Paysanne" dépendant de ce parti. Exclu du PCF en 1924, il devient [[Parti radical, républicain et radical-socialiste|radical]] de 1930 à 1936. Il parait avoir été membre du groupe "Travail et Nation", une des structures possibles de la "[[Synarchie]]".


== Biographie ==
En 1936 il devient secrétaire général du [[Parti populaire français|PPF]] de [[Jacques Doriot]] tout en étant délégué du parti en Algérie. Il y développe l'antisémitisme et devient militant ultra. Il reçoit des fascistes italiens une somme de {{formatnum:300000}} F, destinée à la presse du PPF. Toutefois, en 1938, hostile à l'alignement sur le nazisme, il quitte le PPF.


Issu d'une famille de postiers d'origine corse, il est membre en 1920 du [[Parti communiste français]] (PCF), secrétaire administratif du comité central. "Homme de confiance" il est chargé de questions financières puis devient directeur de la "Banque ouvrière et paysanne" dépendant de ce parti. Exclu du PCF vers 1929, il devient [[Parti radical, républicain et radical-socialiste|radical]] de 1930 à 1936.
Pendant l'occupation il est à [[Vichy]], puis, à la [[Libération de la France|Libération]], est placé en résidence surveillée à cause de son état de santé.
Il meurt, à Paris, le 9 avril 1945.


En 1936 il devient secrétaire général du [[Parti populaire français]] de [[Jacques Doriot]] tout en étant délégué du parti en Algérie. Il y développe l'antisémitisme et devient militant ultra. Il reçoit des fascistes italiens une somme de {{formatnum:300000}} F, destinée à la presse du PPF. Toutefois, en 1938, hostile à l'alignement sur le nazisme, il quitte le PPF.
==Lien externe==
*[http://ebreo.blogspot.com/2007/03/criminels-nazis.html Le sort de 1.076 criminels nazis et de quelques complices]


Pendant [[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|l'occupation]], il est à [[Vichy]], puis, à la [[Libération de la France|Libération]], est placé en résidence surveillée à cause de son état de santé cardiaque. Il meurt, à Paris, le {{date-|9 avril 1945}}.
{{Portail|politique française|communisme|Seconde Guerre mondiale}}


== Bibliographie ==
* {{Article |prénom1=Jean-Paul|nom1= Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre= Un fascisme français |sous-titre= le Parti populaire français de Doriot (1936-1939)|périodique= [[Revue française de science politique]]|lieu=Paris|éditeur= [[Presses de Sciences Po|Presses de la Fondation nationale des sciences politiques]]|volume=33 |numéro= 2 |mois= avril|année= 1983|pages= 255-280 |issn= 0035-2950|lire en ligne= http://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1983_num_33_2_394065}}.
* {{Article |prénom1=Jean-Paul|nom1= Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre= Le P.P.F. et la notion de puissance nationale (1936-1939)|périodique= [[Revue d'histoire moderne et contemporaine]]|lieu=|éditeur= |tome={{XXXI}} |mois= octobre-décembre|année= 1984|pages= 666-674 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54461980/f132.image}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Paul|nom1=Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre=Jacques Doriot|sous-titre=du communisme au fascisme|lieu=Paris|éditeur=Balland|année=1986|pages totales=562|isbn=2-7158-0561-6|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1988_num_43_3_283512_t1_0695_0000_003}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1986_num_11_1_1503_t1_0137_0000_1|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k18390q/f214|texte=présentation en ligne}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Burrin|lien auteur1=Philippe Burrin|titre=La Dérive fasciste|sous-titre=Doriot, Déat, Bergery, 1933-1945|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=325|année=2015|année première édition=1986|pages totales=585|isbn=978-2-02-058923-9|isbn2=2-02-058923-0|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1987_num_14_1_1874_t1_0119_0000_2}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1988_num_43_3_283512_t1_0693_0000_001|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446267s/f172.image|texte=présentation en ligne}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Laurent Kestel|titre=La conversion politique|sous-titre=Doriot, le PPF et la question du fascisme français|lieu=Paris|éditeur=Raisons d'agir|collection=Cours & travaux|année=2012|pages totales=232|isbn=978-2-912107-65-7|présentation en ligne=https://lectures.revues.org/7817}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Dieter|nom1=Wolf|traducteur=Georgette Chatenet|titre=Doriot, du communisme à la collaboration|traduction titre=Die Doriot Bewegung|lieu=Paris|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|collection=Les grandes études contemporaines|année=1969|pages totales=487}}

== Liens externes ==
{{liens}}
{{Portail|politique française|communisme|Seconde Guerre mondiale}}
{{DEFAULTSORT:Arrighi, Victor}}
{{DEFAULTSORT:Arrighi, Victor}}
[[Catégorie:Décès en avril 1945]]
[[Catégorie:Personnalité politique du régime de Vichy]]
[[Catégorie:Décès à Paris]]
[[Catégorie:Personnalité politique du Régime de Vichy]]
[[Catégorie:Personnalité du Parti communiste français]]
[[Catégorie:Personnalité du Parti communiste français]]
[[Catégorie:Personnalité du Parti populaire français]]
[[Catégorie:Personnalité du Parti populaire français]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1900]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1900]]
[[Catégorie:Naissance en Haute-Corse]]
[[Catégorie:Naissance en Corse]]
[[Catégorie:Décès en avril 1945]]
[[Catégorie:Décès dans le 16e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 44 ans]]
[[Catégorie:Décès à 44 ans]]

Dernière version du 25 juin 2023 à 13:57

Victor Arrighi
Victor Arrighi, membre du parti populaire français en 1937.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Partis politiques

Victor-Noël Arrighi ( à Sant'Andréa-di-Cotone - à Paris 16e) est un homme politique français et l'un des membres fondateurs du Parti populaire français (PPF).

Issu d'une famille de postiers d'origine corse, il est membre en 1920 du Parti communiste français (PCF), secrétaire administratif du comité central. "Homme de confiance" il est chargé de questions financières puis devient directeur de la "Banque ouvrière et paysanne" dépendant de ce parti. Exclu du PCF vers 1929, il devient radical de 1930 à 1936.

En 1936 il devient secrétaire général du Parti populaire français de Jacques Doriot tout en étant délégué du parti en Algérie. Il y développe l'antisémitisme et devient militant ultra. Il reçoit des fascistes italiens une somme de 300 000 F, destinée à la presse du PPF. Toutefois, en 1938, hostile à l'alignement sur le nazisme, il quitte le PPF.

Pendant l'occupation, il est à Vichy, puis, à la Libération, est placé en résidence surveillée à cause de son état de santé cardiaque. Il meurt, à Paris, le .

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]