[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

« Wikipédia:Lumière sur/Philippe II Auguste » : différence entre les versions

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Vlaam (discuter | contributions)
Koeurby (discuter | contributions)
m Date
 
(6 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<div style="float:right;margin-right:8px;border:1px solid black;background-color:white;padding:0">[[Image:Philippe II Auguste.jpg|150px|Philippe {{II}} de France]]</div>
<noinclude>{{Wikipédia:Lumière sur/Date de publication|23/07/2006|24/07/2006}}{{Wikipédia:Lumière sur/Date de publication|23/02/2007|24/02/2007}}</noinclude>[[Image:Philippe II Auguste.jpg|right|120px|Philippe {{II}} de France]]
'''[[Philippe II de France|Philippe {{II}}]]''' dit '''''Philippe Auguste''''', (né le [[21 août]] [[1165]] à [[Gonesse]], mort à [[Mantes-la-Jolie]] le [[14 juillet]] [[1223]]), Roi de France ([[1180]]–[[1223]]), fut le septième représentant de la dynastie dite des [[Capétiens]] directs, fils et héritier de [[Louis VII de France|Louis {{VII}}]] dit ''le Jeune'' et d’[[Adèle de Champagne]].


'''[[Philippe II de France|Philippe {{II}}]]''' dit '''''Philippe Auguste''''' (né le [[21 août]] [[1165]] à [[Gonesse]], mort à [[Mantes-la-Jolie]] le [[14 juillet]] [[1223]]), roi de France ([[1180]]–[[1223]]), fut le septième représentant de la dynastie dite des [[Capétiens]] directs, fils et héritier de [[Louis VII de France|Louis {{VII}}]] dit ''le Jeune'' et d’[[Adèle de Champagne]].
Le surnom d'''Auguste'' qu'on lui donna de son vivant, est une référence directe au [[auguste (titre)|titre antique]], quoique d'autres interprétations aient été fournies sous son règne : il peut rappeler le mois de sa naissance, ou encore le verbe latin ''augere'' qui signifie « augmenter », « faire croître ». La figure de Philippe Auguste, telle que célébrée par les chroniqueurs du temps, a été en grande partie occultée par la concurrence de [[Louis IX de France|Louis {{IX}}]] (connu depuis comme ''Saint-Louis''), devenu&nbsp;— et pour longtemps&nbsp;— le modèle royal par excellence dès la fin du {{XIIIe siècle}}. Il n’en reste pas moins que la victoire remportée par Philippe {{II}} à [[bataille de Bouvines|Bouvines]] en [[1214]] reste parmi les éléments les plus essentiels de la mythologie nationale française, grâce aux ''[[Grandes Chroniques de France]]'' ou, bien plus tard, par les manuels scolaires de la [[Troisième République (France)|{{III}}{{e}} République]]. Son règne fut aussi marqué par un agrandissement notable de [[Paris]] et par la construction de la ''tour neuve'', à l’entrée Ouest de la ville, futur [[Palais du Louvre]].


Le surnom d'''Auguste'' qu'on lui donna de son vivant est une référence directe au [[auguste (titre)|titre antique]], quoique d'autres interprétations aient été fournies sous son règne : il peut rappeler le mois de sa naissance, ou encore le verbe latin ''augere'' qui signifie « augmenter », « faire croître ». La figure de Philippe Auguste, telle que célébrée par les chroniqueurs du temps, a été en grande partie occultée par la concurrence de [[Louis IX de France|Louis {{IX}}]] (connu depuis comme ''saint Louis''), devenu&nbsp;— et pour longtemps&nbsp;— le modèle royal par excellence dès la fin du {{XIIIe siècle}}. Il n’en reste pas moins que la victoire remportée par Philippe {{II}} à [[bataille de Bouvines|Bouvines]] en [[1214]] reste parmi les éléments les plus essentiels de la mythologie nationale française, grâce aux ''[[Grandes Chroniques de France]]'' ou, bien plus tard, par les manuels scolaires de la [[Troisième République (France)|{{III}}{{e}} République]]. Son règne fut aussi marqué par un agrandissement notable de [[Paris]] et par la construction de la ''tour neuve'', à l’entrée Ouest de la ville, futur [[Palais du Louvre]].
Philippe {{II}} reste l’un des monarques les plus admirés et étudiés de la France médiévale, en raison non seulement de la longueur de son règne, mais aussi de ses importantes victoires militaires et des progrès essentiels accomplis pour affermir le pouvoir royal et mettre fin à l’[[système féodal|époque féodale]]. Père de [[Louis VIII de France|Louis {{VIII}}]] qui lui succéda, il était le grand-père de [[Louis IX de France|Saint-Louis]].

{{Clr}}
Philippe {{II}} reste l’un des monarques les plus admirés et étudiés de la France médiévale, en raison non seulement de la longueur de son règne, mais aussi de ses importantes victoires militaires et des progrès essentiels accomplis pour affermir le pouvoir royal et mettre fin à l’[[système féodal|époque féodale]]. Père de [[Louis VIII de France|Louis {{VIII}}]] qui lui succéda, il était le grand-père de [[Louis IX de France|Louis IX]].
''{{B|Philippe II de France}}''<br clear="all" />

<noinclude>
{{Lire la suite|Philippe II de France}}<noinclude>
{{DEFAULTSORT:Philippe Auguste}}
{{DEFAULTSORT:Philippe Auguste}}
[[Catégorie:Lumière sur/Histoire]]
[[Catégorie:Lumière sur/Moyen Âge]]
[[Catégorie:Lumière sur/Moyen Âge]]
[[Catégorie:Lumière sur/France]]
[[Catégorie:Lumière sur/France]]

Dernière version du 14 février 2020 à 00:07

Ce « Lumière sur » a été ou sera publié sur la page d'accueil de l'encyclopédie du dimanche 23 juillet 2006 au lundi 24 juillet 2006.


Ce « Lumière sur » a été ou sera publié sur la page d'accueil de l'encyclopédie du vendredi 23 février 2007 au samedi 24 février 2007.


Philippe II de France
Philippe II de France

Philippe II dit Philippe Auguste (né le 21 août 1165 à Gonesse, mort à Mantes-la-Jolie le 14 juillet 1223), roi de France (11801223), fut le septième représentant de la dynastie dite des Capétiens directs, fils et héritier de Louis VII dit le Jeune et d’Adèle de Champagne.

Le surnom d'Auguste qu'on lui donna de son vivant est une référence directe au titre antique, quoique d'autres interprétations aient été fournies sous son règne : il peut rappeler le mois de sa naissance, ou encore le verbe latin augere qui signifie « augmenter », « faire croître ». La figure de Philippe Auguste, telle que célébrée par les chroniqueurs du temps, a été en grande partie occultée par la concurrence de Louis IX (connu depuis comme saint Louis), devenu — et pour longtemps — le modèle royal par excellence dès la fin du XIIIe siècle. Il n’en reste pas moins que la victoire remportée par Philippe II à Bouvines en 1214 reste parmi les éléments les plus essentiels de la mythologie nationale française, grâce aux Grandes Chroniques de France ou, bien plus tard, par les manuels scolaires de la IIIe République. Son règne fut aussi marqué par un agrandissement notable de Paris et par la construction de la tour neuve, à l’entrée Ouest de la ville, futur Palais du Louvre.

Philippe II reste l’un des monarques les plus admirés et étudiés de la France médiévale, en raison non seulement de la longueur de son règne, mais aussi de ses importantes victoires militaires et des progrès essentiels accomplis pour affermir le pouvoir royal et mettre fin à l’époque féodale. Père de Louis VIII qui lui succéda, il était le grand-père de Louis IX.