Jean-François Le Nepvou de Carfort
Jean-François Le Nepvou de Carfort | |
Surnom | Le Chef |
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Naissance | Saint-Brieuc |
Décès | (à 72 ans) Trébry |
Origine | Français, Breton |
Allégeance | Royaume de France Chouan |
Arme | Armée catholique et royale des Côtes-du-Nord |
Grade | Brigadier |
Commandement | Division de Saint-Brieuc |
Conflits | Chouannerie |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
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Jean-François le Nepvou de Carfort né le à Saint-Brieuc, mort à Trébry le , est un chef chouan.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-François Le Nepvou de Carfort est le fils de Godefroy le Nepvou, chevalier de Carfort, seigneur de La Grivelais, et de Catherine Emmanuelle de Gouyon.
Dès 1790, les habitants de Plémy le mirent à leur tête. D'abord lieutenant de Boishardy, Carfort fut reconnu colonel de la division de Saint-Brieuc en février 1795, puis fut nommé major général des armées royales de Bretagne, division des Côtes-du-Nord, en 1799. Du mois d' au mois d', Il fut emprisonné au château d'If. Libéré à la Restauration il fut décoré de l'ordre de Saint-Louis.
En , lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant Henri V comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du 46e régiment d'infanterie et de la Garde nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc. ; le , un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Touchenaux, près de la ferme de la Gaudinière en Vergéal[1],[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Auxiliaire breton du 1er juin », Journal des débats politiques et littéraires, Paris, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée militaire, t. 4, Paris, Gosselin, , 569 p., 4 vol. ; 18 cm (OCLC 47054945, lire en ligne), p. 497.
Liens externes
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