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Bancs publics (Versailles Rive-Droite)

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Bancs publics
(Versailles Rive-Droite)

Titre original Bancs publics
(Versailles Rive-Droite)
Réalisation Bruno Podalydès
Scénario Bruno Podalydès, Olivia Basset, Denis Podalydès
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Bancs publics (Versailles Rive-Droite) est un film français de Bruno Podalydès tourné en 2007 et sorti en 2009[1].

Un matin, Lucie et ses collègues de travail aperçoivent, suspendue au balcon d'une fenêtre de l'immeuble en face du leur, une banderole sur laquelle il est écrit : « HOMME SEUL » Ce message de détresse ne manque pas d'attiser toutes les curiosités.

Le film dépeint une galerie de personnages vivant ou travaillant à Versailles, entre l'immeuble de bureaux avec ses employés, le square du quartier avec ses habitués, et le magasin de bricolage avec ses vendeurs et ses clients.

Fiche technique

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Le square des Francine, où a été tourné des scènes du film, ainsi que dans le pâté de maisons à côté.

Distribution

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Autour du film

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  • Le film est émaillé de nombreux clins d'œil au diptyque de films Le Mystère de la chambre jaune/Le Parfum de la dame en noir également réalisés par Bruno Podalydès et dont la plupart des acteurs sont présents ici (à l'exception de Sabine Azéma et Zabou Breitman).
  • Le film a été tourné à Versailles, mais contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, le square emblématique du film (square des Francine, ou jardin des Francine) ne se situe pas dans le quartier « Rive droite » mais bel et bien dans le quartier « Rive gauche ». Lors du tournage du film (2009) il n'existait pas encore la connexion directe avec la gare du même nom, à l'extrémité sud-est de l'avenue de Sceaux. Et, de fait, ce jardin était essentiellement utilisé par les habitants, employés et enfants du quartier Saint-Louis.
  • Certains plans ont été filmés rue Édouard-Charton, qui donne sur le square. Le magasin de bricolage se trouve au 50, avenue de Sceaux. Il s'agit d'une ancienne maison de peinture dont la façade en mosaïque indique le créateur : « André Paille ».
  • On notera que le film Versailles Rive-Gauche (moyen métrage) a été tourné dans le quartier Versailles Rive-Droite. Y a-t-il un sens caché dans cette inversion ? Car Versailles rive droite est composé de nombreux quartiers populaires alors que Versailles rive gauche, et son fameux quartier Saint-Louis, est essentiellement composé de maisons bourgeoises.
Logo Commons
  • Dans la partie « Bricodream » du film, les collègues du personnage interprété par Denis Podalydès lui collent à son insu un autocollant qu'il traîne un certain moment. Affublé du terme « Inoxydable », cet autocollant a la particularité d'arborer le logo de Wikimedia Commons, la médiathèque de Wikipédia.
  • Bruno Podalydès a l'habitude de glisser dans ses films un clin d'œil à Tintin. Dans le présent film, le personnage incarné par Bernard Campan évoque la présence de troupes françaises en Syldavie, pays imaginaire des aventures de Tintin. Un plan montrant Josiane Balasko vers la fin du film contient une maquette de la fusée lunaire de Tintin en arrière-plan.
  • Dans la scène au jardin public, le personnage joué par Nicole Garcia écoute une émission à la radio. On peut y entendre Pierre Arditi lire un texte écrit par le philosophe Alain (Émile Chartier) : « Qu'as-tu appris à la guerre ? ».

Réception critique

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  • Pour Télérama, Guillemette Odicino salue « une comédie en kit »« Bruno Podalydès confirme son talent pour le burlesque. » et où « les mots et les objets sont les plus forts »[2].
  • Christophe Carrière pour L'Express souligne un « chassé croisé réussi » empreint « du sceau Podalydès, faisant la part belle à une minutieuse et empathique observation de son prochain »[1].
  • En revanche, Vincent Malausa dans Chronic'Art est globalement déçu par le film. Il a apprécié la séquence dans le magasin de bricolage Brico-Dream mais n'a pas du tout apprécié « l'interminable séquence du parc » et trouve ce plan séquence « artificiel »[3].

Notes et références

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  1. a et b Critique de Christophe Carrière, dans L'Express.fr, 2009
  2. Critique sur telerama.fr
  3. Vincent Malausa, « Bancs publics (Versailles rive droite) », Chronic'art,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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