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Kazimierz Bein

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Kazimierz Bein
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
ŁódźVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière catholique de la rue Ogrodowa à Lodz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
KabeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
Membre de
Comité linguistique d’espéranto (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature de Kazimierz Bein
Signature

Kazimierz Bein ( - ), plus connu par les espérantistes sous le pseudonyme Kabe, est un ophtalmologiste et espérantiste polonais.

Kazimierz Bein nait le à Sierżnia, alors dans l’Empire russe, de Aleksander Bein, propriétaire foncier, curateur et insurgé de janvier, et Berta Bein, née Toeplitz[1],[2]. D’origine juive, sa famille est de confession catholique[2]. Après ses études secondaires, il intègre en la faculté de médecine de l’Université de Varsovie[1]. En , il participe à une manifestation politique à Varsovie à l’occasion du centenaire de l’insurrection de Kościuszko[2] et est exilé deux ans à Iekaterinbourg, où il travaille comme correspondant commercial[1]. En , à la fin de son exil, il reprend ses études de médecine à l’Université fédérale de Kazan et obtient son diplôme le [1],[2].

Carrière médicale

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En , Kazimierz Bein revient à Varsovie et travaille comme assistant à l’Institut Ophtalmique (pl) de Varsovie[1]. Il perfectionne ses connaissances dans des cliniques parisiennes de à [1]. Il travaille ensuite comme ophtalmologiste de à , puis comme chef de service[pas clair] à l’Institut Ophtalmique, de à [1]. À partir de , il est conseiller honoraire dans ce même Institut[1].

Il écrit 24 études d’ophtalmologie et donne plusieurs cours[Où ?][1].

En , il cofonde la Société ophtalmologique de Varsovie dont il est vice-président en , puis président en [1]. En , il est fait membre honoraire de la Société ophtalmologie polonaise[1].

Insurrection, déménagement et fin de vie

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En , il participe à l’insurrection de Varsovie et déménage à Łódź en où il travaille à la Croix-Rouge polonaise et dans un centre de santé[1].

Il meurt le à Łódź[1].

Kabe et l’espéranto

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Il fut l'un des écrivains qui a le plus œuvré pour donner un style à la littérature espérantophone des débuts. On le considérait comme le meilleur styliste durant les premiers temps de l'espéranto. Son style fluide et facile (il évitait autant que possible les temps composés à la forme active) a eu une influence considérable sur l'évolution de la langue ; après Zamenhof il est l'auteur le plus cité dans la Plena Analiza Gramatiko qui est à l'espéranto ce que Le Bon Usage de Grevisse est à la langue française.

Il s'est rendu célèbre par sa traduction du roman de Sieroszewski Fundo de l' Mizero (Le fin fond de la misère), parue en 1904 dans la revue Lingvo Internacia et celle du roman de Prus, La faraono (Le Pharaon). On lui doit aussi le Vortaro de Esperanto, dictionnaire d'espéranto. Il devint vice-président de l'Académie d'espéranto en 1906.

Il connaissait plusieurs langues et, selon lui, pour avoir un bon style, il était nécessaire de connaître au moins trois langues différentes. Il pensait également que les travaux de traduction étaient beaucoup plus profitables à l'espéranto que l'écriture directe dans cette langue, car l'écrivain qui utilise directement la langue peut toujours s'en sortir en se contentant de ne pas utiliser d'expressions difficiles ou en trouvant d'autres solutions pour exprimer ce qu'il souhaite. Une telle opinion se justifiait pleinement à une époque où la langue en était à ses débuts et où il restait encore beaucoup à créer pour lui donner son style propre.

En 1911 il abandonna brutalement le mouvement espérantiste sans en donner les raisons. On a supposé que cela était dû à un désaccord avec différentes personnes (entre autres Grabowski et Zakrzewski), cependant lui-même a expliqué en 1931 (Literatura Mondo, page 144) qu'il pensait que l'espéranto ne progressait pas assez rapidement.

Son pseudonyme (Kabe) est à l'origine du verbe kabei, qui, en espéranto, signifie « faire comme Kabe, qui, après avoir été un espérantiste actif, a subitement abandonné le mouvement »[3].

  • Vortaro de Esperanto (dictionnaire en espéranto)
Traductions
  • Fundo de l'mizero, (Le Fond de la misère) roman historique de Wacław Sieroszewski
  • La Faraono de Bolesław Prus
  • La interrompita kanto de Eliza Orzeszkowa
  • Pola Antologio
  • Versaĵoj en prozo de Ivan Tourgueniev
  • Patroj kaj filoj de Ivan Tourgueniev
  • Elektitaj fabeloj (Contes choisis) des frères Grimm
  • Internacia Krestomatio
  • Unua legolibro (Premier livre de lecture)
  • La lasta de Władysław Reymont

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l et m (eo) Halina Gorecka et Aleksander Korĵenkov, Nia diligenta kolegaro : Biografio de 200 eminentaj esperantistoj, (ISBN 978-609-95087-6-4 et 609-95087-6-7, OCLC 1082448709), p. 149-150
  2. a b c et d (pl) Andrzej Grzybowski et Julia Urszula Orlińska, « Kazimierz Bein (1872-1959): współzałożyciel Polskiego Towarzystwa Okulistycznego i aktywny esperantysta », Archiwum Historii i Filozofii Medycyny, vol. 82,‎ , p. 106–112 (ISSN 0860-1844, lire en ligne, consulté le )
  3. L’Homme qui a défié Babel, René Centassi (eo) et Henri Masson, p. 94

Bibliographie

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  • (eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et association lituanienne d’espéranto, , 320 p. (ISBN 609-95087-6-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.Voir et modifier les données sur Wikidata
  • (pl) Andrzej Grzybowski et Julia Urszula Orlińska, « Kazimierz Bein (1872-1959): współzałożyciel Polskiego Towarzystwa Okulistycznego i aktywny esperantysta », Archiwum Historii i Filozofii Medycyny, vol. 82,‎ , p. 106–112 (ISSN 0860-1844, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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