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Mont-Blanc (navire)

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Mont-Blanc
illustration de Mont-Blanc (navire)
Le Mont-Blanc au large de Marseille (détail de cette image), par Antoine Roux.

Autres noms Pyrrhus, Trente-et-un-mai, Républicain
Type vaisseau de ligne
Classe Classe Téméraire
Histoire
A servi dans Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
Pavillon de la Marine du Premier Empire Marine impériale française
 Royal Navy
Commanditaire Royaume de France ; Révolution française ; Premier Empire
Chantier naval Brest, Toulon, Lorient, Rochefort, puis à partir de 1805 Anvers, Gênes, Venise et Cherbourg
Équipage
Équipage 680 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 55,90 mètres
Maître-bau 14,90 mètres
Tirant d'eau 7,25 mètres
Déplacement 2 950 tonnes
Tonnage environ 1 600 tonneaux
Propulsion voiles
Vitesse ~ 11 nœuds maximum
Caractéristiques militaires
Armement 74 canons
Pavillon France

Le Mont-Blanc ex-Pyrrhus, ex-Trente-et-un-mai, ex-Républicain était un navire de ligne de 74 canons de la classe Téméraire (sous-classe Duquesne) de la marine française qui autant que ces changements de noms rapides a connu les heures de gloires et de tragédie de la marine française de la Royauté à l'Empire, avant de finir sa carrière dans la Royal Navy après la campagne et la bataille de Trafalgar.

Construit à Rochefort, sous le nom de Pyrrhus en 1791 il est rebaptisé Mont-Blanc en 1793, avant de changer à nouveau de nom en 1794, pour devenir le Trente-et-un Mai. C'est sous ce nom qu'il participe à la troisième bataille d'Ouessant en juin 1794. En 1795, il est renommé encore, le Républicain avant de redevenir le Mont-Blanc en 1796.

Présent dans l’escadre française au combat de prairial ( et ), il est commandé par le capitaine de vaisseau Thévenard. Il quitte l’escadre le et rentre au port de Toulon.

En 1805, commandé par le capitaine de vaisseau Guillaume Jean Noël Lavillegris, il fait partie de l'escadre de l'amiral Villeneuve qui quitte Toulon pour les Antilles en y attirant Nelson tout en lui échappant. Dans l'état-major, on trouve le jeune aspirant de 2e classe, Joseph-Toussaint Bernard, tout juste 18 ans, qui sera plus tard commandant du Superbe et bien plus tard nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, après des états de service rocambolesques[1]

Lors de la bataille de Trafalgar, le vaisseau se retrouve à l'avant-garde de la flotte franco-espagnole. Cette avant-garde était sous les ordres du vice-amiral Pierre Dumanoir le Pelley le et se composait aussi du Formidable, du Scipion, du Duguay-Trouin, de L'Intrépide et du Neptuno espagnol. L'attaque de Nelson en se portant sur le centre et l'arrière-garde de la ligne de bataille franco-espagnole laisse ces navires en dehors de la confrontation principale. Dumanoir n'exécute pas immédiatement les ordres de Villeneuve d'entrer dans la bataille, et, à l'exception de l’Intrépide et du Neptuno qui iront se jeter, à leur perte, au cœur de la canonnade pour tenter de secourir le Bucentaure de Villeneuve, les quatre autres vaisseaux croiseront à petite distance et s'en sortiront matériellement quasiment intacts, avant de mettre le cap sur la Manche, sans doute moralement très éprouvés.

Le HMS Caesar engageant Le Mont-Blanc à la bataille du cap Ortegal, .

Mais, alors qu'ils s'apprêtaient à entrer dans le golfe de Gascogne, ces fuyards sont interceptés et défaits au large du cap Ortegal, le , par le commodore britannique Sir Richard Strachan, et son escadre composée des quatre vaisseaux (HMS Caesar, HMS Hero, HMS Courageux, HMS Namur) et de quatre frégates. Tous les vaisseaux français sont capturés.

Le Mont-Blanc réarmé par la Royal Navy est rebaptisé HMS Mont Blanc. À partir de 1811, il sert de réservoir de poudre à canon avant d'être vendu pour démolition en 1819.

Notes et références

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  1. LEONORE, Base des personnes nommées ou promues dans l'Ordre de la Légion d'honneur. Les dossiers sont conservés aux Archives nationales ou à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur. Etats de service de Joseph Toussaint Bernard, né le 1er novembre 1787 à Toulon, aïeul d'une lignée de grands marins du XIXe et XXe siècles, décorés également de la Légion d'Honneur, Chevalier ou Officier. JT. Bernard fut également décoré de la Croix de Saint Louis et nommé Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis.

Sources et bibliographie

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Articles connexes

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