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Marchienne-au-Pont

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Marchienne-au-Pont
Marchienne-au-Pont
L'ancien hôtel de ville de 1973.
Blason de Marchienne-au-Pont
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Charleroi
Code postal 6030
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Marchiennois(e)[1]
Population 15 064 hab. (1/1/2022[2])
Densité 2 235 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 22″ nord, 4° 23′ 40″ est
Superficie 674 ha = 6,74 km2
Localisation
Localisation de Marchienne-au-Pont
Localisation de Marchienne-au-Pont dans la commune de Charleroi
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Marchienne-au-Pont
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Marchienne-au-Pont
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Marchienne-au-Pont

Marchienne-au-Pont (en wallon Mårciene) est une section de la ville belge de Charleroi située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977 date à laquelle elle comptait 17 000 habitants. Elle fut un centre industriel important. De nos jours, il existe encore Industeel-Charleroi (anciennement la FAFER) ; Carsid (ancien Cockerill-Sambre) a fermé ses portes en 2012.

Étymologie

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Le mot Marchienne signifie soit domaine de Marcius (nom gallo-romain), soit terres aux limites (du latin marca, via le germain marka et l'ancien français marche[note 1]). Le pont est celui sur la Sambre[3].

Démographie

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Évolution de la population[4],[5]
1801 1846 1900 1947 1977[note 2] 2001
1 140 2 695 18 938 21 351 17 017 14 985

Géographie

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Géographie physique

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Le paysage de Marchienne-au-Pont est assez vallonné, se situant dans la vallée de la Sambre et de l'Eau d'Heure. Son relief reste marqué par la révolution industrielle avec la présence de trois terrils. L'altitude se situe entre 100 m au niveau de la Sambre et 203 m au terril du Bayemont. L'est de la commune est bordé par l'Eau d'Heure qui marque la limite avec Mont-sur-Marchienne.

Marchienne-au-Pont se situe à la limite est de la « Faille du midi » qui court du nord de la France à Liège presque à l'horizontale. Le sous-sol de de Marchienne-au-Pont est constitué d'une variété de composants géologiques comportant des gisements importants de houille grasse et d'alluvions de la vallée de la Sambre.

Hydrographie

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Marchienne-au-Pont est traversé par trois cours d'eau : la Sambre, l'Eau d'Heure (affluent de la Sambre) et le canal Charleroi-Bruxelles. Le canal Charleroi-Bruxelles relie la vallée de la Sambre avec l'Escaut via le canal maritime de Bruxelles à l'Escaut.

La localité est entourée au nord par Jumet, au nord-est par Lodelinsart, à l'est par Dampremy, au sud-est par Marcinelle, au sud par Mont-sur-Marchienne, au sud-ouest par Montigny-le-Tilleul, à l'ouest par Monceau-sur-Sambre, et au nord-ouest par Roux.

  • Terril Leveau-Sainte-Barbe.
  • Terril du Bayemont Saint-Charles.
  • Terril Saint-Théodore Ouest.

Morphologie urbaine

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Principaux quartiers

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  • Marchienne-Est, ce quartier se trouve où il y a les anciennes Forges de la Providence.
  • Matadi, ce quartier est au sud de la commune une église a été construite et une cité porte le même nom.
  • Marchienne-Docherie, quartier au nord de Marchienne-au-Pont. Ce quartier s'est développé grâce à l'industrie et aux charbonnages. Quartier populaire incorporé à Marchienne[6],[7].
  • Marchienne-État, ce quartier se trouve entre la Sambre et la route de Mons où se trouve l'ancienne brasserie des Alliés.
  • Marchienne-Cartier, c'est le centre-ville de Marchienne, où se trouve l'hôtel de ville et l'église.

Autres quartiers et lieux-dits

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  • Le Spignat.
  • Rond-Point.
  • Les Remparts.
  • La Providence, où se trouvait les forges du même nom.
  • Fond Suzanne, nom donné où se trouvait le puits Sainte-Suzanne.
  • Saint-Charles, nom donné où se trouvait le puits Saint-Charles.
  • Bayemont. Le nom viendrait de "noir mont", "bail" ou "baye" signifie en ancien français, un endroit clôturé d'une barrière[8] et autrefois la colline était clôturée de barrières[9].
  • Le Pêlon.
  • Le Bougnou.
  • Fond-Beghin. Appelé aussi Pont-Beghin, avant la construction du canal Charleroi, le Pont aux Scouffes[10].
  • Saint-Martin.
  • Zone, de Zona c'est-à-dire ceinture[11].
  • Cité-parc Louis Leriche, nom donné au dernier bourgmestre de Marchienne-au-Pont avant les fusions des communes.
  • Cité du Nord.
  • Cité Ouvrière. Bâtie par les Habitations Marchiennoises en 1925[12],[13].
  • Cité des Cerisiers.
  • Cité Peetermans, nom donné à Louis Peetermans, échevin des finances et président des Habitations Marchiennoises[14].
  • Cité des Acacias.
  • Cité de l'Egalité, appelée en hommage aux révolutionnaires français[15].
  • Cité de Bayemont. Logements pour familles d'ouvriers construits par la Société Bayemont-Docherie[16].

Le territoire de Marchienne au moment de l'invasion romaine, appartenait à l'un des cinq peuples clients des Nerviens, appelé « Gordunes », dont les frontières suivaient la Sambre à partie de Marcinelle, alors territoire de Marchienne, jusqu'à Solre-sur-Sambre, puis les rives de l'Hantes jusqu'à Leval, les limites occidentales de Solre-Saint-Géry, Renlies, Froidchapelle et Rance. Elles touchaient à l'orient le territoire des Lévaques[11].

27 ans av. J.-C., sous le règne d'Auguste, les romains divisent le Gaule en provinces, appelées première Belgique, seconde Belgique et seconde Germanie[11].

Ces provinces sont divisées en cités et celles-ci partagées en pagi ou cantons. Dans la cité des Tongrois, était situé le pagus de Lomme lequel comprenait le territoire de Marchienne. Pendant la période franque, le grand pagus de Lomme avait sous sa juridiction les pagi moyens de Darnau, de la Sambre et de Lomme était situé à l'est de l'Hainœnsis. Le pagus de la Sambre dans lequel était compris Marchienne, s'étendait sur la rive droite de la Sambre jusqu'à l'embouchure de l'Eau d'Heure à Marchienne. A l'époque romaine, Marchienne n'avait point de possessions sur la rive gauche de la Sambre[17].

En 1860 on trouva des objets et en 1891 on trouva à 1m50 de profondeur, d'un mètre d'épaisseur consiste en : tuiles romaines à rebords, briques très dure et très grandes, béton composé de chaux et de moëllons grands et solides. Et d'un cimetière gallo-romain en 1879 sur la rive droite de la Sambre[18].

Marchienne-au-Pont dans les années 1770 (extrait de la carte de Ferraris).

Au Ve siècle, la domination romaine cesse et la monarchie franque, fondée par Clovis apparaît. Marchienne devenu un fief royal, Louis-le-Débonnaire le donne le 8 mai avec Pont-de-Loup (Funderlo) à Eckard. Celui-ci reçoit en toute propriété, les maisons et les édifices, les terres cultivées les terres incultes, les pâturages, les bois, les moulins, les manants des deux villages. En 868, un polyptyque rédigé par Irmonon, fait que l'abbaye de Lobbes avait des possessions à Marchienne et à Marcinelle dans le pays de la Sambre. L'évêché de Liège se transforme au Xe siècle en Principauté de Liège, à laquelle, sous l'abbé Eracle. En 860, les biens et le territoire de Marchienne appartenant à l'abbaye de Lobbes sont attribués à cette principauté[19].

Pour clarifier l'histoire de Marchienne-au-Pont, il faut remonter au IXe siècle, à la mort de Charlemagne. Son empire est partagé en trois parties : la Francie, la Germanie, et entre les deux, un long territoire appelé Royaume de Lothaire. Celle-ci comprenait une grande partie de la Belgique actuelle et de la Bourgogne. Le , Arnulf de Carinthie, roi de Germanie, afin de se ménager un appui politique en Lotharingie, donne l'Abbaye de Lobbes et ses 17 villages à Francon, abbé de Lobbes et ensuite évêque de Liège[20]. L'histoire est en marche, la localité et ses environs proches vers le sud et l'ouest sont pour plusieurs centaines d'années possession liégeoise, et constituent une avancée vers les terres du Comté de Hainaut à l'ouest. À quelques kilomètres (à l'époque on disait « lieues »), à l'est, Charleroi, qui n'est encore qu'un bourg nommé « Charnoy », est une possession du Comté de Namur.

Le Perron de Liège sera longtemps l'emblème de la bourgade, puis de la commune. Un perron en pierre trône sur l'actuelle place Albert 1er[20] (actuellement place du Perron).

En 980, le prince-évêque Notger acquiert les pouvoirs comtaux et transforme le domaine en enclave politique liégeoise avec, comme place forte, Thuin et ses remparts[20]. Sous la protection des princes-évêques, Marchienne se développe et prospère.

Ancien Régime

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Vue du bourg et du château par Remacle Le Loup dans Les Délices du Pays de Liège (vol. 5 - 1738-1744).

Le vieux pont

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Le « vieux pont de Marchienne » est l'autre élément important. La localité lui doit son nom actuel. Il est fait mention de ce pont, pour la première fois, dans les archives locales, en 1541[21]. Il mesure 81 m de long sur 3,80 m de large. Un pont-levis barre le centre de l'édifice. Grâce à cet ouvrage de génie civil, la localité devient un lieu de passage important. Il favorise l'installation de commerces et de négoces et accroît progressivement le développement urbain. Jusqu'en 1842, et la construction du « Pont Neuf », le vieux pont à trois arches est le seul pont entre Charleroi (où il n'y a pas de pont de pierres avant 1668) et l'Abbaye d'Aulne, soit sur une distance de 15 km.

L'ancienne église (XVIe siècle)[22]. Elle a servie de prison pendant la révolution française[23].

Le Vieux Pont à trois arches et le Perron figurent sur les armoiries de la commune de Marchienne-au-Pont.

Années 1408, 1554 et 1680

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La localité fut détruite en 1408 lors les Liégeois sont révoltés contre le prince-évêque Jean de Bavière qui refusait de prendre les ordres ecclésiastiques[24]. En 1554, les troupes de Henri II ravage le village. En 1587, les Espagnols séjournent et y commettent des déperditions. La localité eut le droit de s'entourer de remparts pour se protéger des pilleries des gens de guerre.

République et Empire français

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La principauté de Liège était divisée en quartiers, et chaque quartier était divisé en districts dont le nombre variait selon son étendue ; celui d’entre Sambre et Meuse en comprenait cinq.

Dans le premier, nous rencontrons : Farciennes, Loverval, Montigny-sur-Sambre, Presles, Châtelet, Pont-de-Loup, Bouffioulx, etc. ;

dans le deuxième, Couillet, Landelies, Leernes, Monts-Marchiennes, Montigny-le-Tilleul, Monceau-sur-Sambre et Marchienne-au-Pont.

À la suite des événements militaires de 1794, la principauté de Liège, en vertu d’un arrêté de la convention du 1er octobre 1795, fut réunie à la France, tandis qu’un mois plus tôt, en vertu d’un arrêté du comité de salut public du 7 fructidor an III (), Marchienne-au-Pont, bourg de la principauté de Liège, avait été réuni au département de Jemmapes.

Le pouvoir exécutif, qui, d’après la nouvelle constitution, devait régir l’État conjointement avec le conseil des Cinq-Cents et celui des Anciens, fut installé le 13 brumaire an IV (). Il se composait de 5 membres nommés par les deux conseils. C’est sous le Directoire exécutif que Monceau-sur-Sambre fut réuni à Marchienne-au-Pont[25].

L'église devenue une prison militaire en 1794

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L’église de Marchienne est transformée en une prison militaire. C’est dans cet édifice consacré au culte catholique que le célèbre Jourdan, le vainqueur de Charleroi et de Fleurus, enferme les suspects, les déserteurs et les prisonniers de guerre. Parmi les premiers, on comptait notamment Pierre Jacques Claeys, greffier de Charleroi, et Navez, échevin de la même ville, qui, après leur arrestation, furent conduits à Marchienne, quartier général, par deux hussards[26].

Monceau réuni à Marchienne

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Monceau à l'époque de la réunion à Marchienne remonte à l'an V, était l'une des plus anciennes baronnies du Pays de Liège et appartenait à la famille de Hamal, d'où elle passa à celle de Gavre. Cette terre jouissait autrefois des prérogatives les plus étendues[27]. Ce qu’il y a ici d’étrange, c’est que dans l’arrêté du 7 fructidor an III qui désigne les communes de la ci-devant « principauté de Liège », notamment Marchienne, qui sont réunies au département de Jemmapes, il n’est fait aucune mention de Monceau-sur-Sambre. Il semblerait résulter de là, que Monceau était alors déjà une dépendance de Marchienne. Cependant, dans un cahier contenant la correspondance de Monceau de 1822-1823, nous avons puisé des notes d’où il résulte que les deux communes ont été réunies l’an V, c’est-à-dire entre le et le , cours de l’an V de la République. L’intervention en 1796, comme signataire des comptes de Monceau, de M. de Cartier, agent municipal de Marchienne, indique que la réunion est tout au moins en voie d’exécution.

Une commission consulaire remplaça le directoire exécutif, et une nouvelle constitution fut décrétée le 22 frimaire an VIII (). Le gouvernement de la République fut confié aux trois consuls : Bonaparte, Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et Charles-François Lebrun. Ils entrèrent en fonction le 4 nivôse an VIII ().

La loi organique du 28 pluviôse an VIII () apporta de nouveaux changements dans l’administration intérieure du pays. Le département de Jemmapes fut divisé en trois arrondissements, à savoir : Tournai, Mons et Charleroi. Marchienne fait depuis lors partie de l’arrondissement de Charleroi.

Le , les cloches de Marchienne annoncent que Napoléon est proclamé empereur. Le 2 juin, les fonctionnaires et les employés prêtent serment au nouveau souverain et le 10 juin le Te Deum est chanté dans les églises de toutes nos communes. Le Pape Pie VII vint à Paris consacrer la nouvelle dynastie.

Le , Napoléon se fait sacrer roi d’Italie à Milan.

En 1813, le conseil communal de Marchienne vote 50 francs pour la fête de l’empereur qui se célébrait au mois d’août. L’année suivante, retiré à Fontainebleau, l’empereur abdique et est exilé dans l'île d’Elbe. Le 3 avril, le son des cloches annonçait cet événement au peuple[27].

Royaume uni des Pays-Bas

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Après Waterloo, Marchienne-au-Pont fait partie du Royaume uni des Pays-Bas jusqu'au traité de Londres du .

Monceau séparé de Marchienne-au-Pont

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Marchiennes se sépare de Monceau le par un arrêter royal du roi Guillaume des Pays-Bas et nomme le Marquis F. A. de Gavres comme maire de la commune de Monceau-sur-Sambre[28].

De 1830 à 1977

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La Belgique devient indépendante le .

Pouvoirs communaux

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Sous l'ancien régime, trois personnes se partageaient le pouvoir communal, sous la surveillance du Prince-Evêque et du bailli de l'Entre-Sambre-et-Meuse, qui résidait à Fosse-la-Ville. Il y avait le mayeur qui présidait la cour de justice formée de sept échevins, le bourgmestre qui dirigeait le Conseil Communal et le Curé qui administrait la paroisse. Sous le régime Français, la municipalité était dirigée par des agents municipaux et un maire. À cette époque Monceau est relié à Marchienne[29].

En vertu d’un ordre du gouvernement provisoire du , envoyé aux autorités de Marchienne le 12 du même mois par le gouverneur du Hainaut, les notables de Marchienne, c’est-à-dire tous ceux qui payaient 10 florins au moins annuellement en contributions directes, patentes comprises, les avocats, avoués, notaires, médecins, chirurgiens, officiers de santé, professeurs de sciences, arts ou lettres, instituteurs, etc., se sont réunis chez François Jacques, rue du Perron, où, après avoir reçu avis du conseil communal encore en fonction que toutes les formalités prescrites par les arrêtés susvisés avaient été remplies, l’assemblée a procédé, sous la présidence de M. Jean-Baptiste Eliears, doyen d’âge des notables, assisté de Jean-Baptiste Pouillon, Englebert de Cartier, Joseph de Cartier, Alphonse Cossée, les plus imposés de la commune, comme scrutateurs, à l’élection du président de l’assemblée[30].

Les 49 membres présents prirent part au vote ; M. Jean-Baptiste Pouillon fut élu président par 40 voix. Joseph de Cartier, Dominique Monnom, Sylvain Pirmez et Benoît Baudy avaient respectivement obtenu 5, 2, 1 et 1 voix[30].

Liste des bourgmestres de Marchienne-au-Pont de 1830 à 1977.

Buste du bourgmestre Robert Fesler dans le parc de l'hôtel de ville.
  • Sylvain Pirmez (1830-1836) ;
  • Joseph de Cartier (1836-1844) ;
  • A. De Paul (1844-1847) ;
  • Pierre Parent[note 3] (1847-1848) ;
  • A. Cossée (1848-1854) ;
  • Eudore Pirmez (1854-1860), (Parti Libéral) ;
  • Joseph Caludriau (1860-1885) ;
  • Joseph Lefèvre (1885-1895) ;
  • Léon Pourbais (1895-1896) ;
  • Camille Dessart (1896-1901) ;
  • Léopold Vasse (1901-1905) ;
  • Omer Bernard (1905-1921), (Parti Libéral) ;
  • Robert Fesler (1921-1931), (POB) ;
  • Pierre Bauwens (1931-1933) ;
  • Edmond Jacquin (1933-1957) ;
  • Louis Leriche[note 4] (1957-1976)[31], (PSB).

Accidents successifs au puits Sainte-Suzanne

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Au puits Sainte-Suzanne, on invoque le grisou qui a fait 10 morts en 1846 et 3 en 1849, un coup d'eau en 1854 et le , un nouveau coup de grisou empêchent 25 mineurs de remonter du puits Sainte-Suzanne. C'est au puits Saint-Henri en 1858, que 3 ouvriers perdent la vie à la suite de la rupture d'un câble[32].

Développement du quartier de La Docherie

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A l'époque carolingienne, le bois de La Docherie et le bois de Jumet furent des territoire de chasse englobé dans domaine royale de Marchienne-au-Pont. Du haut moyen-âge au XVIIIe siècle, la colline de La Docherie, appartenait à la seigneurie de Marchienne[8]. En 1750, une société fut fondée sous le nom de "Bois de Bayemont". Une deuxième concession, s'étalent sous le hameau proprement dit, fut englobé par la société du "Bois de Bayemont"[33]. En 1840 Pierre Parent, devenu bourgmestre achète le bois de Bayemont qu'il fit défricher par après, il fit tracer les première rues et il vendit des parcelles de terrains pour y construire des maisons[34]. Il fait construire une église de vaste proportion pour ancrer les nouveaux habitants. La première pierre fut posée en 1868 et l'édifice fut terminé en 1871[34].

En 1853, il y a 721 habitants (3167 pour tout Marchiennes). C'est aussi cette année que pour la première fois, deux conseillers communaux sont choisis parmi les éligibles Dochards. En 1893, soit juste quarante ans plus tard, plus de 6000 habitants sont dénombrés[35].

Le chemin de fer

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Le chemin de fer a fait son apparition à Marchienne-au-Pont en 1843, avec l'ouverture par les Chemins de fer de l'État belge de la ligne Braine-le-Comte, Manage, Luttre, Charleroi (actuelles lignes 117 et 124).

Le 1er décembre 1848, la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse, financée par des capitaux anglais, inaugure la section Marchienne - Walcourt - Morialmé (actuelles lignes 132 et 135), avec une antenne vers Laneffe (à traction chevaline). Ces travaux sont supervisés par Eugène Gremez, de Cerfontaine, contrôleur du Service des Transports, placé directement sous les ordres de George Sheward, administrateur anglais de la ligne, dont l’adresse n’est autre que Jardinet-lez-Walcourt, c-à-d à l’ancienne abbaye. Gremez multiplie les visites non seulement aux diverses stations de ligne, mais il s’enquiert des multiples développements commerciaux possibles, étudie les prix de revient, passe commande de tous les instruments et objets nécessaires, nomme des responsables à tous les niveaux[36]. Quatre années plus tard, cette ligne est continuée vers le sud (Silenrieux, Cerfontaine, Mariembourg, Vireux-Molhain).

Le canal de Chimay

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Avant de décider de la construction d’un chemin de fer au centre de l’Entre-Sambre-et-Meuse, les milieux économiques de l’époque avaient proposé la construction d’un canal pour désenclaver la région.

A la fin de l’amalgame avec la Hollande, la Chambre de Commerce de Charleroi — qui désirait favoriser la forgerie de l’Entre-Sambre-et-Meuse — proposait la construction du canal de Chimay : depuis Thuin, sur la Sambre, à Chimay, avec une « rigole » vers Couvin, alimentée par le trop-plein du lac de Virelles. Le but premier : « permettre aux bateaux partant de Chimay et Couvin, de transporter le fer fabriqué, la fonte et les ardoises, etc. jusqu’à l’Escaut. »[37].

Vue sur la Sambre au début du XXe siècle.

Assez vite, ce tracé est abandonné au profit d’un canal depuis l’embouchure de l’Eau d’Heure à Marchienne-au-pont jusqu’à sa source dans les bois de Cerfontaine ; de là, la voie d’eau devait traverser le coteau de partage, en partie à ciel ouvert, partie en souterrain, vers la Brouffe et l’Eau Blanche.

Finalement, c’est le chemin de fer qui l’emporte[36]. En 1852, la Compagnie du chemin de fer de Charleroi à la frontière de France (qui devint par mise à bail la Compagnie du Nord - Belge en 1854) inaugure la ligne de Charleroi à Erquelinnes (actuelle ligne 130A). Le principal dépôt de locomotives du Nord-Belge fut installé au lieu-dit Saint-Martin, près de la gare de Marchienne-Zone. En plus du dépôt se trouvaient des ateliers de réparation, où le Nord-Belge fait construire des wagons et quelques locomotives ; une cité ouvrière, actuellement appelée la Cité du N, fut construite à proximité immédiate.

En 1867, le « vieux pont » cède la place à une passerelle en fer[38], développement technologique oblige.

Les troubles de 1867

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Le vendredi , la grève est décidé les machines sont arrêtés, les grilles des fours à puddler décrochées. La gendarmerie à cheval sillonne les rues de la cité. Le lendemain des houilleurs du siège du Mambourg et de la Blanchisserie de Dampremy désertent leur fosse et menacent leurs camarades de leur couper leur cordes s'ils osent descendre. Ils entraîne avec eux les métallurgistes et les verriers des usines voisins à la route de Mons. Des enfants et des femmes sont rejoint aux hommes. Sur la petite place de l'église, une foule houleuse de près de deux mille individus qui se massent. On réclame une farine moins chère. La foule avance et pille les entrepôts. Le feu est même bouté aux bâtiments mais des ouvriers plus calmes l'éteignent rapidement[39].

Le ballon monté Général-Daumesnil

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Le 22 janvier 1871 le ballon monté Général-Daumesnil s'envole de la gare de l'Est à Paris, alors assiégée par les Prussiens (Guerre de 1870), et termine sa course à Marchienne-au-Pont après avoir parcouru 277 kilomètres[40].

Première Guerre mondiale

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photo noir et blanc
Yvonne Vieslet.

Au début de la Première Guerre mondiale, lors de l'invasion allemande, la commune de Marchienne-au-Pont est relativement épargnée comparée à ses voisines, ne déplorant que quelques otages civils tués et peu de maisons incendiées[41]. Le , les soldats Allemands arrivèrent et engagèrent un combat avec les soldats français, en contrebas de l'orphelinat. Les français reculèrent et furent poursuivis au-delà du canal, dans la direction de Monceau[42]. Le 4 novembre, des avions allemands survolèrent et lâchèrent des bombes dans le périmètre de la rue du Cimetière[43] (actuellement rue du Curé Robert). Il y eut beaucoup de dégâts aux bâtiments, mais les sœurs et les riverains ne furent atteints. Le quartier de Marchienne-Etat est en proie aux flammes. Elle connaît un événement tragique, peu avant la fin de la guerre, lorsqu’une écolière, Yvonne Vieslet, âgée de 10 ans, est tuée par un soldat allemand, le [43].

Seconde Guerre mondiale

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Le , Le puits n°18 - Parent, propriété de la SA Monceau-Fontaine, est le théâtre d'un coup de grisou qui tue 26 mineurs[44]. Le , dans leur progression rapide, des soldats allemands, venant de Jumet, poursuivirent, dans La Docherie, des Saphis français, avec tout l'horreur des combats de rues[45]. Un obus allemand fait exploser une maison de la rue Destrée, dont on retira un mort et plusieurs blessés[45]. Les bombardements aériens, visant les installations ferroviaires de Saint-Martin causent des dégâts importants. Le centre de Marchienne-au-Pont est dévasté, les ponts enjambant la Sambre sont détruits, l'ancien hôtel de ville est touché (le clocher à bulbe est détruit), les moulins à vapeur sont incendiés.

Après guerre

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Après la guerre en 1949, le nouveau pont est inauguré en présence du ministre Oscar Bohogne. La commune sous la houlette du bourgmestre Jacquin et son successeur Louis Leriche entreprend une politique de construction d'habitations sociales. Le canal est aménagé à 1350 tonnes mis à gabarit de la Sambre jusqu'à la Jambe de Bois[46]. La construction d'un nouvel hôpital de nouvelles écoles et d'un nouvel hôtel de ville.

À la suite de la loi sur la fusion des communes, Marchienne-au-Pont rejoint 14 autres communes pour former l'entité de Charleroi.

Traditionnellement, deux secteurs constituaient l'essentiel de l'activité économique à Marchienne-au-Pont : le charbon et la sidérurgie. Si le charbon a définitivement disparu, l'industrie sidérurgique s'est restructurée et modernisée et occupe toujours une place importante. Ainsi, Industeel[47], filiale d'Arcelor est un leader mondial dans les aciers spéciaux et inoxydables. En 2024, Industeel fournira ainsi des tours en acier bas carbone à Vestas Wind Systems, n° 1 mondial dans le secteur des éoliennes.

La localité possède encore des entreprises dans le secteur de l'énergie qui se situent notamment sur le site des anciennes Forges de la Providence : la centrale électrique Total Énergie à cycle combiné gaz (430 MW) et la centrale d'Air Liquide, fournisseur de gaz.

Industries historiques

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Usines métallurgiques

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Parmi les usines métallurgiques au XIXe siècle et XXe siècle il avait :

  • Les laminoirs Bonehill ou de l'Espérance, créés en 1855 pour son propre compte[48],[49]. Ces usines qui touchent la Sambre, au canal Marchienne-Bruxelles et à la rue de la Providence, furent dirigé pendant 3 ans par Thomas Bonehill, auquel succéda son beau-fils M. Emile Constant qui en 1863, fit construire les Laminoirs du Ruau à Monceau-sur-Sambre'"`UNIQ--nowiki-000000C9-QINU`"'50'"`UNIQ--nowiki-000000CA-QINU`"'. Les Usines Bonehill furent absorbées par la Providence après le premier conflit mondial[48];
  • Hauts fourneaux Mineur[48], c'est par un arrêté royal du , que M. Mineur fut autorisé à construire, deux hauts fourneaux, 15 fours à puddler, 8 fours à réchauffer dont 2 à tôles, un train à gros fer marchants et à rails, un train à petits fers marchants et à fers fendus, 3 cisailles, des fours à coke et 5 machines à vapeur motrice. Ils étaient inactifs depuis le , et ont été démolis en 1893 par Amour Sottiaux et Émile Bonehill, qui en avaient fait l'acquisition avec tout les dépendances : terres, cours, bureaux, cantine, les 18 maisons situées à l'est, la maison directoriale et le château situé au sommet d'une petite colline fort agréable[51].
  • Le symbole de la société qui représente l'Œil de la Providence placé au-dessus de la salle de spectacle et culturel du Rockerill dans les bâtiments industriel des anciennes forges.
    Châtelet-Marchienne. Vers 1858, Thomas Bonehill acheta à la famille Misonne, les terrains où existèrent jusqu'en 1893, les laminoirs de Châtelet-Marchienne, pour y construire des hauts fourneaux ; la mort ne lui permit pas de mettre ce projet à exécution, et un arrêté du , autorisait son fils Édouard à y établir une forge destinée à la fabrication de pièces mécaniques. Cette forge comprenait deux fours à puddler, deux fours à réchauffer, trois foyers découverts de quatre marteaux. En 1867, cette forge était transformée en un laminoir à fers marchands. En 1871, fut constituée la société anonyme des forges et laminoirs de Marchienne-au-Pont. En 1878, la firme redevient Edouard Bonehill[52].
  • Fabrique de fer de Charleroi.
  • L'Alliance. La société des forges et laminoirs de l'Alliance à Marchienne-au-Pont, fut fondée le par MM. Ferdinand Joseph Niffle et Odile Joseph Wilmart. Ce dernier en fut le directeur-gérant sous la firme Wilmart et Cie. L'établissement est bâti sur des terrains ayant appartenu à M. le baron de Cartier et à M. De Paul. La société a commencé sa fabrication en décembre 1866[53].
  • Laminoirs Saint-Victor. Le laminoir St-Victor construit en 1871, par M. Célestin Goffin-Leroy, qui en est le propriétaire, touche à la Sambre, rue de la Providence, aux usines Thomas Bonehill et aux verreries de l'Etoile. Il se compose de 23 fours à puddler, deux fours à réchauffer, un four à gaz, dit four Simens, une machine activent le train ébaucheur, une machine activent le train marchand, deux marteaux pilons, trois pompes à alimenter et 3 cisailles[54].
  • En 1864, M. Julien Balieu construisit le laminoir St Fiacre à Monceau-sur-Sambre. À cette époque, l’usine comprenait 6 fours à puddler, 2 fours à réchauffer, un train ébaucheur, un train marchand avec train à fendre, une presse à cingler, le tout activé par une machine. En 1870, M. Balieu transforma les ateliers et clouteries Bernard de Fontaine-l’Évêque en laminoir à feuillards (spattés). Cependant, une rupture de volant et le refus du gouvernement d’autoriser la maintenue obligèrent M. Balieu à abandonner cet établissement. En 1871, il fit construire les Tréfileries de Belle-Vue à Marchienne. L’usine initiale comprenait 8 fours à puddler, 4 fours à réchauffer, un marteau pilon, deux cisailles, un train à fer fendu, deux trains serpenteurs, une tréfilerie et un train d’aisance, le tout activé par trois machines[54].
Forges de la Providence
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Lettre et facture du 5 novembre 1838 d'un montant total de sept mille sept cent cinquante deux francs adressée à Madame veuve Degorge-Legrand de Hornu. Le logotype de la société représente l'œil de la Providence.

La « Société anonyme des laminoir, forge, fonderie et usines de la Providence » est fondée en 1838 par des membres de la famille Puissant et l'ingénieur anglais Thomas Bonehill. Thomas Bonehill convainc Ferdinand Puissant, industriel wallon, d’abandonner son petit site sidérurgique de Gougnies, au bord d’une forêt et alimenté par une faible rivière, pour construire un laminoir moderne à Marchienne, le long d'une grande voie d’eau, et surtout d’un site charbonnier. C’est ainsi qu'il fonde en 1832 le premier laminoir de la Providence sous le nom de Forges de la Providence[55] au lieu-dit « La Providence», idéalement situé entre la Sambre et le canal de Charleroi-Bruxelles. Thomas Bonehill lui apporte l'expertise technique nécessaire pour la constitution de cette nouvelle usine qui contenait une fonderie, une forge et un laminoir à l'anglaise. Ensemble, l’entrepreneur wallon et l’ingénieur anglais construisent de nouveaux fours à puddlage et mettent en service le laminoir dès 1832. Il s'agissait d’une des installations les plus perfectionnées et rentables du moment, capable de produire annuellement 6.500 tonnes de produits finis[56]. Les forges de la Providence, reconnues internationalement, fonctionneront pendant 150 ans[57].

Industries verriers

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L’emplacement de la société anonyme des Verreries de l’Étoile, rue de la Providence, s’appelait anciennement « Pachi del Crapaud rue », dépendance du lieu-dit Lige au champ et appartenait à la famille De Paul Barchifontaine. Une partie de ce terrain fut vendu en 1838 à la société Du Gottier & Cie, qui y éleva des ateliers de construction et une fonderie en cuivre. Cette société ayant été dissoute, l’usine fut mise en vente le , mais, par suite de procès et de nombreuses formalités judiciaires, l’adjudication définitive en fut successivement reportée jusqu’au [58]. C’est M. Cas. Lambert, fabricant à Gilly, qui, le premier, introduisit une demande « d’autorisation d’établir à Marchienne-au-Pont, 2 verreries composées de 2 fours de fusion et de 4 fours d’étendage ». Cette autorisation lui ayant été accordée par arrêté royal du , il se constitua, sous la firme Andris Lambert & Cie, une société ayant pour objet la fabrication et la vente des verres vitres. Le terrain occupé au début par cette verrerie était de 1 hectare 50 ares, 20 centiares. Il fut successivement agrandi par l’achat : 1º à M. De Paul, le , d’une parcelle de terrain contenant 34 ares, 87 centiares. 2º à M. Constant Gallez, le 15 juin 1865, d’une parcelle de terrain avec maison, contenant 9 ares, 12 centiares. 3º à M. Victor Goffin, le 18 octobre 1870, d’une parcelle de terrain de 8 ares, 50 centiares, ce qui porte à 2 hectares, 2 ares, 69 centiares la superficie du terrain actuellement occupé par la société anonyme des Verreries de l’Étoile[59].

Les miroiterie de Charleroi-Mirox
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Constant Knoops installe en 1893 le long de l'Eau d'Heure, les ateliers d'une miroiterie qui prendra plus tard le nom de Mirox. En 1973, après 80 ans d'activités aux abords de l'Eau d'Heure, l'usine à déménagé sur le site industriel de Gosselies[60].

Les charbonnages

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SA du charbonnage de Marchienne résulte de la fusion de plusieurs sociétés :

  • les charbonnages de la Réunion ;
  • les charbonnages des Propriétaires Réunis ;
  • les charbonnages de Saint-Martin.

Elle est ensuite absorbée par la SA des Charbonnages de Monceau-Fontaine dont l'activité s'étendra jusqu'en 1980[61].

Parmi les puits il y avait :

  • Saint-Martin ;
  • Sainte-Barbe ;
  • Sainte-Sophie ;
  • Bas-longs-Prés.
  • Charbonnage de la Providence devenu Siège n°18 - Parent. Le , il est l'un des deniers charbonnages du bassin houiller de Charleroi à fermer.

Société Bois de Bayemont à La Docherie et « Chauw à Roc » créée en 1750, citées au XIXe siècle parmi les 63 sociétés charbonnières du bassin de Charleroi[62]. La société des Hauts Fourneaux de Monceau et Bayemont Docherie ne formeront plus qu'une seule société en 1851[62].

Parmi les puits il y avait :

  • Fosse Saint-Auguste ;
  • Saint-Henri ;
  • Saint-Hippolyte ;
  • Sainte-Marie ;
  • Sainte-Cécile ;
  • Saint-Gustave ;
  • Fosse Sainte-Suzanne qui servira pour l'exhaure des eaux des autres puits[62]et Saint-Charles en activité jusqu'en 1950[63].

En 1438, il avait une brasserie à Marchienne. Elle était située à la chaussée de Mons, au Wez. À la même époque, il y avait une brasserie au château de Marchienne (château De Cartier). Au XIXe siècle, les brasseries prennent de l'importance, la population grandissant sans cesse avec l'essor industriel[64],[65].

Parmi les brasseries au XIXe siècle il y avait :

  • Brasserie du Village ;
  • Brasserie banale ;
  • Brasserie du Moulin ;
  • Brasserie Deprez[66];
  • Brasserie Saint-Pierre : Pierre Parent construit en 1860 le long du bassin en plein centre des usines métallurgiques, une malterie et une brasserie. Elle s'étend en 1894 à l'emplacement des anciens laminoirs Bonehill. La malterie sera fortement endommagée et c'est en 1962 que toute activité cessera à la brasserie[67],[65].
Moulins à vapeur et brasserie de Marchienne
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Le premier moulin est mentionné en 1412 tournait sur l'Eau d'Heure, c'était le moulin banal de Marchienne. En 1736, le moulin est reconstruit et en 1859 une machine à vapeur allie sa force à celle de la roue hydraulique haute de 4 mètres. Ce moulin cessera de tourner peu avant la Première Guerre mondiale, mais on y broie alors du noir de fonderie et il est exploité par Georges Pivon[68].

En 1836, un autre moulin à vapeur est construit non loin du château de la Sambre. Joseph De Cartier abandonne le vieux manoir, construit le château blanc en 1833 dans un parc et fait édifier à côté de sa demeure un immense bâtiment flanqué de tours haut perchées près des toitures par l'architecte Auguste Cador. Un raccordement au chemin de fer de Zône rejoint la rue de Beaumont après avoir traversé le parc du château[68].

L'ancienne ferme seigneuriale est transformée en atelier, magasins et forges. Un élévateur à grain, se dresse sur le bord de la Sambre. Une autre brasserie jouxte le tout, ainsi qu'une malterie le long de la rue des Rocs[69](actuellement rue Georges Tourneur). En 1867, ils seront mis à sac lors des premières grandes grèves par les émeutiers et, en 1944, le lundi de Pentecôte, les bombes alliées mettent le feu à tout l'édifice. La société ne se relève jamais de ce sort. La station de Cartier est construite à l'emplacement des silos à blé[69].

Brasserie des Alliés
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Vue de l'ancien bâtiment de la brasserie des Alliés.

La brasserie des Alliés à Marchienne-au-Pont, dont la présence est signalée par la tour cubique sur la route de Mons, a produit de la bière sur le territoire de Marchienne-au-Pont de 1921 aux années 1980. Pour son exploitation, de nouveaux bâtiments d'exploitation sont construits le long de la route de Mons dans l'entre-deux-guerres. Les bâtiments les plus anciens, destinés à la production ont à présent été détruits. En revanche, la façade, la toiture, le muret, le garde-fou, le portail métallique et son mécanisme de l'édifice de René Dubois ont été classés au patrimoine wallon en 1995[70].

Centrale électrique

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En 1953, une centrale électrique est mise en service à côté de l'ancienne par Intercom. Elle était quasiment identique à la Centrale de Monceau juste en amont, les deux sites étant d'ailleurs exploités par Intercom (plus tard fusionné avec Electrabel). La capacité de la centrale est portée à 115 MW en 1959. Dans les années 1970, la centrale est modifiée pour pouvoir également fonctionner au fioul et au grisou. Elle est fermée en 1997.

Les Ateliers de Constructions Electrique de Charleroi (A.C.E.C.)

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En 1866 la "Société d'électricité et d'hydraulique" fut créée. Les débuts sont difficiles car ces moteurs d'un type nouveau ne sont pas admis immédiatement par la plupart des industriels[71]. Sur le terrain voisin de l'usine on construit en 1896 un tramodrome pour tester les moteurs et les controllers des futurs engins. L'Italie décerne en 1903 le prix Ferrari à un système de traction mis au pont à Marcinelle[71]. L'usine pris de l'expansion. En 1904, les ateliers de Construction Electrique de Charleroi succèdent à la première société et en 1913 ils sont repris dans le groupe Empain[72]. En 1975 sont nées les câbleries de Charleroi[72]. Si les A.C.E.C. ont bien les roues sur terre, on les trouve aussi dans l'espace[73]. Les A.C.E.C. sont été présenter au 1er et 2e étage de la fusée Ariane elle-même et un second banc de contrôle a été utilisé lors du lancement d'Ariane III, le à partie du nouveau pas de tir inauguré pour la circonstance[73].

Hôpital psychiatrique Vincent Van Gogh. Déjà au XVe siècle, il y avait un hôpital à Marchienne. Godefroid du Pont, échevin de 1446 à 1450, laissa par testament fait en 1471, par devant Maître Jehan Gobinal, curé de St Quirin de Leernes, sa maison de Marchienne pour créer un hôpital pour y héberger les pauvres. Il dote cet établissement d’une grange, de tous les biens qu’il possède à Marchienne, Monceau, Montigny-le-Tilleul, d’une maison à Thuin, de onze journels de terre à Gozée, ses biens de Châtelet, de Pont-de-Loup, les onze muids de rente qu’il a sur le moulin de Marchiennes et donne le bois nécessaire pour arranger l’hôpital. Le , Mme la douairière Joseph de Cartier de Marchiennes, née baronne Emilie de Pitteurs de Budinghen, exprimait l’intention de consacrer une somme de 50,000 francs à l’érection d’un hôpital à Marchienne-au-Pont, sous l’appellation de « Hôpital du Sacré Cœur de Jésus ». Cette appellation est gravée sur le frontispice du bâtiment principal ainsi que l’emblème : « Un cœur enflammé avec couronne d’épines »[74].

En séances des et , le conseil communal nomme les membres du conseil administratif de l’Hôpital civil que le collège installe le . La donation de 50,000 francs faite le par M. Joseph de Cartier, a été approuvée par arrêté royal du 2 août de la même année, et un arrêté royal du autorise la construction d’un hôpital à Marchienne-au-Pont. Par dispositions testamentaires du , Mlle Henriette de Paul de Barchifontaine lègue une somme de 25,000 francs pour être affectée à la construction de l’Hôpital. Cette donation a été approuvée par arrêté royal du . La confection des plans fut confiée à l’architecte Riez, et M. Noël André fut l’adjudicataire des travaux, le , pour la somme de 66,950 francs. Le , la députation permanente approuva cette adjudication. Le , la commission administrative décide que les noms des donateurs de 5000 francs au moins, seront gravés sur marbre blanc placé sur la façade de l’hôpital. Les Sœurs hospitalières (Sœurs noires), venues de Binche à Marchienne, en janvier 1863, pour donner leurs soins à domicile aux malades, sont choisies le pour occuper l’Hôpital. Elles y sont logées et reçoivent un salaire de 500 francs. Elles sont au nombre de cinq[75]. La chapelle fut érigée en 1891.

En 1963 les anciens bâtiments furent démolis et, en 1975, un nouvel hôpital fut construit. L'Institut Van Gogh a été construit en 1981[76].

Maison de repos

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Résidence Jules Hustin, (faisant partie du C.P.A.S. de Charleroi)[77], rue de l'Hôpital.

Le 2e dimanche de mai a lieu un mini cortège carnavalesque. Le Pardon de la Batellerie, se déroule au mois de septembre. Fêtes de la Cité Jardin de Matadi au mois d'août.

1993 : Marchienne de vie de Richard Olivier[note 5].

La salle de concert du Rockerill et les bâtiments des anciennes forges de la Providence.

Le Rockerill[78], salle de concert dans les anciens bâtiments des Forges de la Providence.

Enseignement

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Écoles primaires

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Réseau communal

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École des Chrysalides, rue Edmond Jacquin, école du Spignat, rue Arthur Brédat, école Victor Hachez, rue Victor Hachez et école de La Docherie, rue des Dochards.

Écoles libres

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École Libre de la Docherie : école Saint-Pierre, place Astrid et école Saint-Louis, rue Léon Dubois, école des Étoiles, rue des Chantiers.

Écoles secondaires

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Athénée Royal Yvonne Vieslet, rue des Remparts et Institut Médico Pédagogique René Thône, rue de Beaumont.

Académie de Marchienne-au-Pont André Souris[79], rue de Châtelet.

Sceau et armoiries

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Sceau de Marchienne-au-Pont.
Blasonnement : Un pont de trois arches surmonté du perron liégeois[80].
  • Délibération communale : 9 juillet 1892
  • Arrêté royal : 7 novembre 1892
Armoiries officieuses de la commune de Marchienne-au-Pont inspirées de l'ancien sceau[note 6].


Église de la Sainte-Vierge.
  • L'église de la Sainte-Vierge. Construite en 1512, mais un texte du fait mention de réparation de la tour. L'église souvent endommagée surtout au XVIe siècle. En 1579 alors qu'elle venait d'être réparée, elle subit l'assaut des Gueux qui emportèrent les ses cloches[81]. Devenue trop petite est vétuste à la fin du XIXe siècle, l'église fut démolie en 1905 pour aménager la place[82]. La nouvelle église a été construite entre 1901 et 1904 par l'architecte C. Sonneville[22], elle est de style néo-gothique est est inspirée de l'abbatiale d'Aulne[83]. Elle possède dans le porche quelques pierres tombales de l'ancienne église.
    • Dans le porche de l'église se trouve la pierre tombale du chevalier Jehan de Labricque (mort en 1556) écuyer et greffier à la Cour de Marchienne entouré de ses deux épouses (Françoise du Fary et Isabeau de Davre)[84].
  • Église paroissiale Sainte-Bernadette, construite par l'architecte Letroye en 1935 et 1936 et consacrée en 1954[85].
  • Église Saint-Pierre, située dans le quartier de La Docherie. Construite en 1868 en style néo-roman et vite lézardée par les dégâts minières ; le clocher n'a été terminé qu'en 1893[86],[87],[88].
  • Église Notre-Dame des sept Douleurs, deuxième église du quartier de La Docherie. Bâtie en 1935-1936 par l'architecte Dubois[89], elle est aujourd'hui une église orthodoxe.
  • Temple protestant, bâti en 1897 dans un style éclectique[85].
  • Le bateau-chapelle Spes Nostra, amarré sur la Sambre quai du Sud, près du pont depuis 1953[90].
  • Chapelle Saint-Roch, bâtie en 1891[85], rue des Chantiers.
  • Chapelle Notre-Dame de Miséricorde, édifié à la fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle[85].
  • Sanctuaire Sainte-Rita, sainte née au XIVe siècle qui est fêtée chaque année les 22 mai, Route de Mons.
  • Presbytère, Restauré en 1933, c'était une ancienne miroiterie qui remontait à la 2e moitié du XVIIIe siècle[91].
  • École et couvent Notre-Dame, bâtiment qui remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle[85].
  • Le château Bilquin-de Cartier construit au XVIIe siècle[22]. Le château survit à la période révolutionnaire et à travers des décennies avant d'être incendiée en 1932[92]. En 1815, le général Drouet d'Erlon et le 1er corps d'armée française logeait dans la nuit du 15 au 16 juin sur le chemin du champ de bataille de Waterloo[93]. Le château abrite notamment la bibliothèque Marguerite Yourcenar. Un monument à la mémoire de l'écrivain se dresse dans la cour du château.
  • Brasserie des Alliés, construite en 1937-1938 par l'architecte Dubois[86].
  • Hôtel de ville : l'ancien a été aménagé entre 1900 et 1901 dans un château dénommé "Château blanc"[94]. Une tour avec bulbe et deux ailes complètent l'ensemble[95]. Endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale puis détruit en 1974. L'hôtel de ville actuel a été inauguré le 10 mai 1973[95] en style moderniste. Depuis la fusion des communes en 1977 l'ancien hôtel de ville est devenu une annexe de l'hôtel de ville de Charleroi.
  • Le salon communal construit en 1982[76].

Monuments et statues

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  • Le monument aux morts de 1914-1918.
    Buste de Robert Fesler, bourgmestre de 1921-1931, il se situe dans le parc de l'hôtel de ville.
  • Monument aux morts 1914-1918, il se situe dans le parc communal. Face à l'Hôtel de Ville, l'œuvre monumentale due à Monsieur Van den Houten représentera la Belgique libérée sous les traits d'une femme. Les quatre rivières Sambre, Meuse, Escaut et l'Yser représentées par quatre personnages versant de l'eau dans un bassin circulaire évoquent les quatre grandes batailles du conflit. Toutes ces figures allégoriques sont bien dans l'esprit de l'époque[96].
  • Monument aux morts de la guerre de 1940-1945 dans le parc communal.
  • Monument Marchiennes à ses glorieux morts, œuvre de J. Roger de Marchienne[97]. Il se situe dans le cimetière de Marchienne-centre.
  • Monument aux fusillés du 22 août 1914 situé route de Beaumont. Il commémore les hommes et se dresse à proximité du lieu de leur exécution[98].
  • Monument à l'endroit ou Yvonne Vieslet, âgée de 10 ans, fut atteinte le 12 octobre 1918 par une balle tirée par un soldat allemand. Inauguré le , réalisé par Hector Brognon avec l’aide de Joseph Roger et de l’architecte René Anthoine[99].
  • Monument Marguerite Yourcenar, il s'élève dans la cour du château De Cartier[100].
  • Monument à la France, il se situe route de Beaumont. Inauguré le , le monument est érigé à l'emplacement des 4 civils furent fusillés par les Allemands le [101].
  • Monument des Déportés, inauguré en , en mémoire des déportés[102], il se situe dans un square à La Docherie.
  • Monument aux Mamans, il se situe devant l'école du Spignat à Matadi et deuxième qui se situe près des écoles à La Docherie.
  • Monument « À nos Martyrs », il se situe au pied du campanile de l'église Sainte-Bernadette.
  • L'arbre de la Liberté, planté le .

Tourisme à vélo

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Le RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes) traverse le territoire de Marchienne. Il permet la pratique du vélo à des fins sportives et de tourisme sur des itinéraires protégés. Les itinéraires empruntent les chemins de halage le long de la Sambre et du canal Charleroi-Bruxelles et des voies de chemin de fer désaffectées. Passant notamment par le site des anciennes usines de la Providence, il permet de constater la transformation de Marchienne entre usines en activité et anciens terrains industriels en cours de réaffectation.

RAVeL W6 « Au fil de l’eau » : ce chemin longeant la Sambre permet de relier Charleroi à Thuin (côté ouest). De même, Marchienne se situe sur la route EuroVelo3, également nommée « Véloroute des pèlerins » . Il s'agit d'une route longue de 5 122 km qui relie Trondheim en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. L’itinéraire traverse ainsi sept pays, la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Espagne[103].

Promenades et tourisme vert

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Les terrils

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Terril Saint-Charles.

Le paysage carolorégien post-industriel est ponctué par de nombreux terrils qui sont désormais colonisés par une flore parfois abondante et deviennent des refuges de biodiversité. L'on trouve ainsi des pelouses pionnières, friches fleuries, mares temporaires, roselières, zones boisées, etc. Un réseau de sentiers entretenus relie un certain nombre de terrils et constitue un corridor écologique. Ces terrils sont traversés par le Réseau RAVeL qui permet des promenades à pied, à cheval ou équipé d'un vélo. La Maison du Tourisme du Pays de Charleroi organise régulièrement des promenades guidées (dont une promenade photo le long du chemin de halage)[104]. Parmi les terrils les plus représentatifs, l'on trouve la chaîne des terrils de la porte ouest (Saint-Théodore ouest et Bayemont). À leur sommet, l'on découvre différents panoramas de la métropole carolorégienne, des anciennes industries et charbonnages qui soit ont été préservés soit sont en cours de réaffectation[105].

Un grand itinéraire de randonnée balisé GR 412, la Boucle noire, a été tracé dans les années 2000. Il chemine sur 22 km en passant par les terrils, où la nature a repris ses droits[106],[107] et par le chemin de halage en bord de Sambre le long des anciens sites industriels de Marchienne-au-Pont. Le long du chemin de halage, l'on chemine ainsi à côté de l'ancienne aciérie de Carsid [108] et du haut fourneau numéro 4 qui a été préservé ainsi que trois cheminées, symboles de la sidérurgie à Charleroi[109],[110],[111].

Parc communal

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Marchienne-au-Pont a en son centre le parc communal de Marchienne-au-Pont[112]. L'attrait paysager de ce parc est renforcé par l'élégance du château Bilquin-de Cartier érigé au XVIIe siècle. Le bourgmestre Joseph Lefèvre en 1893 propose l'achat par la commune de trois hectares de parc du Château Blanc afin de transformer en maison communale et de doter la localité d'un espace vert[113].

Royale Association Marchiennoise des Sports (club de football 1922-2000), Jeunesse Olympic Charleroi Marchienne asbl.

Infrastructures

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Stade de football (Marchienne-Centre) date de 1966[114], centre sportif et la piscine en 1975[114] (en cours de rénovation pour 2026[115]), salle des sports (La Docherie) en 1972[114], stade de La Docherie.

Transports en commun

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La gare de Marchienne-au-Pont est la principale gare ferroviaire de la commune. Elle est desservie par tous les trains de voyageurs circulant, au départ de Charleroi, sur les lignes 112 et 124 : InterCity, trains P, Réseau Suburbain de Charleroi (anciens trains omnibus renommés en 2017).

La gare.

Il existe ou existait d'autres gares à Marchienne-au-Pont :

  • Marchienne-Zone, sur la ligne 130A (uniquement desservie par les trains S63).
  • Marchienne-Est, sur la ligne 124. Cette gare, fermée et démolie, se situait approximativement au niveau de l'arrêt de bus TEC du même nom.
  • La Sambre, à Mont-sur-Marchienne sur les lignes 130A et 132. Construite par la compagnie qui exploitait la ligne 132, cette gare établie rue de la Sambre au nord de l'ancienne commune de Mont-sur-Marchienne, était principalement une gare de marchandises. Désormais fermée, son bâtiment trouva d'autres usages avant d'être démoli vers 2012.

La commune est également desservie par le métro léger de Charleroi et de nombreux bus de l'opérateur de transport de Wallonie (TEC).

Personnalités

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Notes et références

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  1. Ce mot marche signifie [endroit situé sur une] limite, frontière. Ces limites furent fixées par l'administration impériale romaine et ont été conservées par les Francs, qui y ont créé des zones tampons, démilitarisées, qu'ils ont nommés markan, terrains neutres et lieux de rencontre entre regiones (du latin regio, territoires soumis à l'autorité royale) (Jespers 2011, p. 424)
  2. Année de la fusion des communes en Belgique
  3. Pierre Parent qui a construit l'église Saint-Pierre.
  4. Dernier bourgmestre avant la fusion des communes.
  5. Marchienne de vie est édité en DVD en novembre 2015 par la Cinémathèque royale de Belgique associée pour l'occasion à la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  6. On retrouve ces armoiries officieuses sur le vitrail présent dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Charleroi (Institut royal du Patrimoine artistique), mais également sur la grille protégeant le monument "À la France" situé sur la route de Beaumont. (50° 23′ 34″ N, 4° 23′ 16″ E). Toutefois dans cette dernière représentation le blason est peint en "bleu-blanc-rouge"

Références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Marchienne-au-Pont, Charleroi, Espace Environnement, , 16 p. (lire en ligne)
  • Joseph Boudart et Jo Bertrand, Souvenir de Marchienne-au-Pont : Première partie, , 72 p. — Édité en 1987 au profit de la restauration du Château de Cartier.
  • Joseph Boudart et Jo Bertrand, Souvenir de Marchienne-au-Pont : Deuxième partie, , 77 p. — Édité en 1988 au profit de la restauration du Château de Cartier. Pages numérotées de 73 à 150.
  • Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 155-157
  • Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 752 p. (ISBN 978-2-87386-733-1)
  • André Lépine, Le canal de Chimay (1831) et le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse (1844) : deux projets de désenclavement ambitieux, avec une carte de l'ESM (1844) ; voir le chapitre : L’ouverture de la ligne de chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse — section de Marchienne-au-Pont à Walcourt (1848), Cahier du Musée de Cerfontaine, , 468e éd., 18 p.
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  • Claude Daubanton, La Royale feuille d'étain de Marchienne-au-Pont, , 179 p.
  • Guy Weyn, « Les avoués de Thuin : Contribution à l'histoire de l'abbaye de Lobbes et des seigneurs de Marchienne, Mont-sur-Marchienne et Montigny-le-Tilleul », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LVIII,‎ 1979-1981, p. 73-168
  • André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine no 503, 100 vues, 1996.
  • Gérard Amand, La Docherie au passé recomposé : 125e anniversaire de la paroisse Saint-Pierre, 88 p.
  • Émile Van Aelst, Les fantômes de la Docherie, , 152 p.
  • Émile Van Aelst, Gens de la Docherie, , 207 p.
  • Gwanaëlle Vernans, La vie quotidienne à La Docherie : Un quartier populaire de Wallonie de années 20' à 60', Charleroi/Bruxelles, Couleur livres, , 165 p. (ISBN 2-87003-430-X)
  • Iwan Strauven (dir.), Judith Le Maire (dir.) et Marie-Noëlle Dailly (dir. et photogr.), 1881-2017 Charleroi métropole, Bruxelles, Mardaga et Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coll. « Guide d'architecture moderne et contemporaine » (no 4), , 367 p. (ISBN 9782804703677).