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Saint-Pathus

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Saint-Pathus
Saint-Pathus
L'église Saint-Pathus.
Blason de Saint-Pathus
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CC Plaines et monts de France
Code postal 77178
Code commune 77430
Démographie
Gentilé Pathusiens
Population
municipale
6 358 hab. (2021 en augmentation de 5,84 % par rapport à 2015)
Densité 1 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ nord, 2° 48′ est
Altitude Min. 89 m
Max. 113 m
Superficie 5,71 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saint-Pathus
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mitry-Mory
Législatives 6e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Saint-Pathus
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Saint-Pathus
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Saint-Pathus
Liens
Site web https://www.saint-pathus.fr/

Saint-Pathus [sɛ̃ paty] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Saint-Pathus dans le département de Seine-et-Marne.

Saint-Pathus est un bourg périurbain de la Goële au nord de la Seine-et-Marne, jouxtant le département de l'Oise (département) et situéà 41 km à vol d'oiseau au nord-est de Paris et à 20 km de zone aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle, 22 km au sud-est de Senlis, 19 km au sud de Crépy-en-Valois et 14 km au nord-ouest de Meaux.

La commune se trouve dans l'aire urbaine de Paris, est la ville-centre de son unité urbaine, et fait partie de la zone d'emploi de Meaux et du bassin de vie du Plessis-Belleville[I 1]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Silly-le-Long, Lagny-le-Sec, Le Plessis-Belleville, Marchémoret et Oissery.

Rose des vents Le Plessis-Belleville
(Oise)
Silly-le-Long (Oise) Rose des vents
Lagny-le-Sec
(Oise)
N Oissery
O    Saint-Pathus    E
S
Marchémoret

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 89 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[1].

La superficie de la commune est de 5,36 km²[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Pathus.

Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière Thérouanne, longue de 23,31 km[3], affluent de la Marne en rive droite.

Sa longueur totale sur la commune est de 1 km[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records PLESSIS-BELLEVILLE (60) - alt : 116m, lat : 49°06'21"N, lon : 2°44'13"E
Records établis sur la période du 01-05-2003 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,9 3 5,3 8,4 11,5 13,1 12,9 10,3 8,2 4,9 2,2 6,9
Température moyenne (°C) 4 5 7,3 10,8 13,7 17,3 19,5 18,9 15,9 12,2 7,8 4,6 11,4
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8 11,5 16,4 19 23 25,8 24,9 21,5 16,2 10,6 7 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,1
10.01.09
−11,9
07.02.12
−11,2
13.03.13
−3,9
07.04.21
−0,7
06.05.19
2,9
01.06.06
3,8
31.07.15
5,1
26.08.18
−0,3
30.09.18
−5,7
28.10.03
−5,7
30.11.10
−8,7
19.12.09
−14,1
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
09.01.15
19,4
27.02.19
23,8
31.03.21
29,1
20.04.18
31,4
27.05.17
35,5
18.06.22
42,2
25.07.19
40,1
06.08.03
34,9
09.09.23
28,3
01.10.11
21,7
08.11.15
16,6
17.12.15
42,2
2019
Précipitations (mm) 56,2 49,8 48,8 36,2 74,2 63,4 53,2 60,3 46 53,5 52,6 67,5 661,7
Source : « Fiche 60500004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé en 2021 sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.

Typologie[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Pathus est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pathus[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[15],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Photographie aérienne de Saint-Pathus en 2014.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones urbanisées (39,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %)[19].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[20],[21],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 285, alors qu'il était de 2 060 en 2016 et de 1 928 en 2011[I 3].

Parmi ces logements, 95,6 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,4 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pathus en 2021 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) par rapport au département (3,1 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Saint-Pathus en 2021.
Typologie Saint-Pathus[I 4] Seine-et-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 95,6 90,2 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 3,1 9,7
Logements vacants (en %) 3,7 6,7 8,1

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[22].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

  • Crèche intercommunale.
  • Centre culturel.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Pathusius en 1102[25] ; De Sancto Patu vers 1172[26] ; Sanctus Patusius en 1183[27] ; Leprosia de Sancto Patusio en 1247[28] ; Sanctus Patuisius en 1252[29] ; Sanctus Patucius en 1263[30] ; Saint Patu en 1265[31] ; Saint Patus en 1284[32] ; Saint Patuz en 1326[33].

La localité de Saint-Pathus porte le nom du prêtre Patusius qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Lors de la construction d’un lotissement aux Petits Ormes en 2005, les fouilles ont mis au jour une villa et environ 4 000 structures archéologiques. Les vestiges s'étendent du Néolithique final, bronze final, Bas-Empire et du haut Moyen Âge et l'époque moderne[34].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Saint-Pathus porte le nom d’un prêtre de vie renommée vertueuse qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur. Originaire de Senlis, il se rendait à Meaux par la route que la reine Brunehilde venait de faire construire, en priant Dieu d’éloigner la mitre (coiffure triangulaire portée par les évêques) de sa tête et fut exaucé. Il expira chemin faisant en bénissant la ville de Meaux qui l’avait élu. À l’endroit où il mourut, sire Guillaume des Barres, seigneur de la région, lui fit édifier, en 1102, une église qu’il plaça sous son patronage. Le village qui se forma autour du lieu sacré prit par la suite le nom du saint.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département dela Seine-et-Marne[I 2]

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Dammartin-en-Goële[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mitry-Mory[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Pathus était membre de la communauté de communes du Pays de la Goële et du Multien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Plaines et Monts de France, dont est désormais membre la commune[I 2]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Benoît Pinturier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 580 voix (67,03 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle PS menée par Nathalie Moine , qui a recueilli 777 voix (32,96 %, 4 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 39,50 % dces électeurs se sont abstenus[35].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DIV menée par le maire sortant Jean-Benoît Pinturier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 174 voix (61,69 %, 24 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant tyrès largement celle DVG menée par Ludovic Landrier, qui a recueilli 729 voix (38,30 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 55,17 % des électeurs se sont abstenus[36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[37]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mai 1953 mars 1971 René Pluvinage   Ingénieur
mars 1971 mars 1977 Lucien Pluvinage    
mars 1977 mai 1984 René Pluvinage   Ingénieur
mai 1984 juin 1989 André Buzance    
juin 1989 1999 Bruno Mancinelli    
1999 mars 2008 Daniel Stephan DVD-UMP  
mars 2008[38] juillet 2024[39],[40] Jean-Benoît Pinturier[41],[42] DVG Cadre commercial
Vice-président de la CC Plaines et Monts de France (2014[43] → 2024)
Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal


Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Les habitants disposent d'un complexe sportif, 42 associations (sportives, culturelles, sociales…), un terrain multi-sports, un centre de loisirs, une salle des fêtes (le Mille Club), deux groupes scolaires (Charles-Perrault et Antonio-Vivaldi), des services techniques, le PAJ (Point d'Accueil Jeunesse), une police municipale, 20 km de voirie et un verger.

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Pathus est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46],[50].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [46],[51].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Saint-Pathusiens[52].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 6 358 habitants[Note 5], en augmentation de 5,84 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
269285280267276308330315350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
331314312315304295274260251
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
235255255201240277233280360
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3253421 2952 9214 5154 8295 2615 9016 042
2021 - - - - - - - -
6 358--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,4 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 023 hommes pour 3 071 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,31 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,2 
2,1 
75-89 ans
2,7 
12,3 
60-74 ans
11,5 
21,9 
45-59 ans
21,2 
21,4 
30-44 ans
23,7 
17,3 
15-29 ans
17,5 
25,1 
0-14 ans
23,0 
Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,2 
4,7 
75-89 ans
6,5 
13,6 
60-74 ans
14,1 
20,3 
45-59 ans
20 
20,1 
30-44 ans
20,5 
19,1 
15-29 ans
18 
21,8 
0-14 ans
19,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 000 (dont 71 % imposés), représentant 6 076 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 830 euros[57].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 258 dont 13 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 35 dans la construction, 99 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’Information et communication, 8 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 22 étaient relatifs aux autres activités de services[I 8].

En 2020, 59 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 48 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[I 9].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Saint-Pathus est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[58].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Pathus, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Saint-Pathus entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[58],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u) 4 1 0
Travail (UTA) 9 3 0
Surface agricole utilisée (ha) 405 101 0
Cultures[60]
Terres labourables (ha) 405 s 0
Céréales (ha) 268 s
dont blé tendre (ha) 134 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s
Élevage[58]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 12 12

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pathus Logo monument historique Inscrit MH (2007)[61] est considérée comme l'un des « bijoux » de Seine-et-Marne.
    Elle date du XIIe siècle, construite dans le style roman et cistercien, fait assez rare en Île-de-France.
    L'église a été restaurée en style néogothique en 1872, perdant un peu de son originalité première.
    Sur l'édifice et à l'intérieur, de nombreuses représentations du saint, statue ou vitrail.
  • La ferme des Brumiers était le bâtiment principal d’une exploitation agricole d’une quarantaine d’hectares. Transformée tout d’abord en restaurant et salle de réception pour mariage vers 1980, la ferme a été ensuite récupérée par la municipalité qui a décidé en 2010 de mettre ce lieu à la disposition des associations de la ville pour l'organisation de leurs événements artistiques et culturels. Ce lieu atypique accueille chaque année depuis 2011 le festival Du Foin aux Brumiers organisé par l’Association Culturelle des Brumiers.
  • La ferme de Noëfort et son pigeonnier :
    Ce domaine agricole a été fondé par les bénédictines du prieuré Saint-Nicolas de Noëfort en 1127. Guillaume Ier des Barres en a été un des bienfaiteurs (voir sa page Wikipédia). La ferme a été depuis restaurée et transformée en lieu de résidence.
  • La vieille école communale, datant de 1866.
  • Monument aux morts, édifié sur le lieu de la bataille de Oissery-Forfry, datant sans doute de 1922 et rénové en 2022[62]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Pathus comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
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  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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  8. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 16 mai 2021.
  9. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 16 mai 2021.

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Therouanne (F6410600) » (consulté le ).
  4. 77430 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 janvier 2019
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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