Siège de Trieste
Date | 12 - |
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Lieu | Trieste |
Issue | Victoire anglo-autrichienne |
Empire français Royaume d'Italie |
Monarchie de Habsbourg Royaume-Uni |
colonel Rabie | feld-maréchal Nugent |
800 hommes[1] | 3 500 hommes[1] |
environ 150 tués 641 prisonniers de guerre[1] |
63 tués et blessés[1] |
Batailles
- Sainte-Croix-en-Plaine
- Metz
- Besançon
- Saint-Avold
- 1re Saint-Dizier
- Brienne
- La Rothière
- Campagne des Six-Jours (Champaubert
- Montmirail
- Château-Thierry
- Vauchamps)
- Mormant
- Montereau
- Bar-sur-Aube
- Saint-Julien
- Berry-au-Bac
- Laubressel
- Craonne
- Laon
- Soissons
- Mâcon
- Reims
- Saint-Georges-de-Reneins
- Limonest
- Arcis-sur-Aube
- Fère-Champenoise
- 2e Saint-Dizier
- Meaux
- Claye
- Villeparisis
- Paris
Coordonnées | 45° 38′ 10″ nord, 13° 48′ 15″ est | |
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Le siège de Trieste se déroule du 12 à la fin du mois d'octobre 1813. Un corps d'armée anglo-autrichien commandé par le feld-maréchal Nugent y capture la ville de Trieste défendue par la garnison franco-italienne du colonel Rabie.
Contexte
[modifier | modifier le code]Le , après plusieurs semaines de manœuvres diplomatiques, l'Autriche déclare la guerre à la France et se joint à la Sixième Coalition. Dès le , une armée autrichienne envahie les Provinces illyriennes[2]. Carlstadt et Villach tombent en quelques jours, ce qui pousse le gouverneur des Provinces illyriennes, Joseph Fouché, à replier son administration de Ljubljana vers Trieste qu'il atteint le [3].
Face à l'armée autrichienne, le vice-roi d'Italie, Eugène de Beauharnais, ne dispose que de trop faibles forces, en raison du nombre important d'Italiens perdus dans la campagne de Russie l'année précédente. Le l'administration des provinces illyriennes évacue Trieste et se replie sur Gorice[3].
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , le feld-maréchal Nugent, à la tête de 3 500 Anglo-Autrichiens et avec le soutien de l'escadre anglaise de l'amiral Thomas Fremantle, met le siège devant Trieste[1]. Plusieurs assauts sont menés sur les positions françaises et, le , un important ouvrage avancé, dit de la vieille poudrière, est emporté[4]. Une batterie y est installée et inflige d'importants dégâts au fort, qui résiste cependant quelques jours encore jusqu'à être entièrement en ruine[4]. Les combats cessent le selon Digby Smith[1] et le 31 selon Jean-Claude Castex[4].
Conséquences
[modifier | modifier le code]Les assiégeants comptent 63 morts et blessés[1]. Sur les 800 hommes de la garnison, 641 sont faits prisonniers[1]. Selon Digby Smith, la garnison est ensuite reconduite au plus proche poste français et libérée[1], tandis que Jean-Claude Castex affirme qu'elle capitule sans conditions et est faite prisonnière[4].
La chute de Trieste marque la perte définitive des Provinces illyriennes. L'armée autrichienne se tourne désormais vers l'Italie du Nord et la plaine du Pô.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Smith 1998, p. 473
- Tulard 1999, p. 279
- Tulard 1999, p. 280
- Castex 2013, p. 537-538
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Castex, Combats franco-anglais des Guerres du Premier-Empire, Vancouver, Les éditions du Phare-Ouest, , 606 p. (ISBN 978-2-921668-21-7, lire en ligne)
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
- Jean Tulard, Joseph Fouché, Paris, Fayard, , 496 p. (ISBN 2-213-59991-2)