André Merlin
André Merlin, né le de parents artisans[1] à Pleaux (département du Cantal) en France, est un ingénieur et industriel français, ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1962[2]) et diplômé de l'École supérieure d'électricité (promotion 1967[3]).
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Marié en 1965, il est le père de quatre enfants et le grand-père de trois petits-enfants[1].
Carrière professionnelle
modifierAu sein d'EDF
modifierEn 1968, André Merlin entre à 26 ans à la Direction des études et recherches d'Électricité de France. Ingénieur au sein de ce service, il y développera sa connaissance des réseaux de transport et de distribution d'électricité. Il est, en 1974, promu au rôle de responsable du développement d'outils d'aide à la décision pour l'exploitation et la planification des réseaux électriques. Il rejoint en 1984 le Service du Transport où il est nommé, en 1987, Chef du Centre Régional du Transport et des Télécommunications de la Région Rhône-Alpes-Auvergne et il devient, en 1989, Chef du Service du Transport et des Télécommunications d’EDF. En 1992, il retourne, en qualité de Directeur adjoint, à la direction des Études et Recherches. De 1994 à 1997, il est Directeur de la Production Hydraulique et Thermique Classique, du Transport d’Énergie et des Télécommunications, de l’Exploitation du Système Électrique et Directeur du Marché de la Grande Industrie, puis, de 1997 à 2000, Directeur délégué à la Présidence et à la Direction Générale d’EDF chargé de préparer la création du gestionnaire français du réseau de transport d’électricité.
Au sein de RTE
modifierEn , André Merlin est nommé directeur de RTE (gestionnaire du réseau de transport d'électricité), la division transport du groupe EDF, et en il devient, parallèlement, président de l'Association européenne des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité (ETSO). Il devient président du Forum européen de l’énergie et des transports, comité consultatif auprès de la Commission européenne, président du Comité national français du Conseil international des grands réseaux électriques (CIGRE) et président du Conseil de surveillance de l'École supérieure d'électricité[1].
À la suite du changement de statut juridique de RTE (filialisation de RTE), devenu société anonyme à conseil de surveillance et directoire, André Merlin a été nommé président du directoire le [4]. Atteint par la limite d'âge en [5], il a été nommé président d'honneur de RTE.
En retraite d'EDF
modifierEn , il est élu président du CIGRÉ pour un mandat de 4 ans qui s'achève en . En 2008 et 2009, il est conseiller spécial du commissaire européen à l'énergie. En , il est nommé président des conseils de surveillance de RTE et d'ERDF (filiale d'EDF de distribution de l'électricité)[6],[7]. En , il est nommé président du consortium industriel pour le développement des interconnexions électriques entre l'Europe et le sud et l'est de la Méditerranée (Medgrid).
Distinctions
modifierReconnaissance par ses pairs
modifier- Lauréat en 1985 de la médaille Blondel décernée par la Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (SEE)[8]
- Membre Fellow de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers des États-Unis, depuis 1990[1].
- Docteur honoris causa de l'Université Politehnic de Bucarest en 1999[1].
- Prix du manager international décerné par les Global Energy Awards (États-Unis) pour l'ensemble de sa carrière, en 2005[9].
Décorations
modifier- Officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur
Notes et références
modifier- Who's Who in France, édition 2008, p. 1552
- Annuaire des anciens élèves de l'École polytechnique, édition 1998, p. 88
- Annuaire des anciens élèves de l'École supérieure d'électricité, édition 2002, p. 247
- Dépêche RTE
- « André Merlin quittera RTE avant le 17 mai »,
- La gazette des communes
- www.asso-supelec.org/docs/2010054173657_depn509andremerlinaucs.pdf
- « Liste des lauréats de la médaille André Blondel », sur le site de la Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication (consulté le ).
- Communiqué de presse de RTE, 2 décembre 2005, [lire en ligne]