Bataille de Longeau
La bataille de Longeau se déroule le à Longeau, dans le canton de Berne, et oppose l'armée révolutionnaire française commandée par le général Alexis Schauenburg à la milice suisse cantonnée dans le village. L'affrontement se solde par une victoire française.
Date | |
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Lieu | Longeau, canton de Berne (Suisse) |
Issue | Victoire française |
République française | Confédération des XIII cantons |
Alexis Balthazar Henri Schauenburg |
15 000 hommes |
200 tués ou blessés ~ 200 prisonniers 8 canons |
Invasion française de 1792 et 1798
Batailles
Coordonnées | 47° 10′ 55″ nord, 7° 22′ 00″ est | |
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Contexte
modifierEn 1798, les troupes françaises envahissent la Suisse, prenant comme prétexte la mort d'un hussard français dans la nuit du 25 au 26 janvier à Thierrens, à la suite d'un malentendu, pour occuper le pays de Vaud dès le [1]. Le général Guillaume Brune, commandant en chef de l'armée d'Helvétie, donne l'ordre au général Schauenburg de s'emparer de la ville de Soleure, afin d'être ensuite en mesure de marcher sur Berne.
La bataille
modifierLe 2 mars 1798, l'armée française, forte de 15 000 hommes, arrive à trois[2] ou quatre heures du matin devant le village de Longeau, occupé par un bataillon de miliciens bernois[3]. Le général Schauenburg décide d'attaquer, et les soldats suisses sont mis en déroute après un bref combat[2]. Un canonnier bernois aurait refusé de se rendre en criant : « Je ne veux point de grâce des ennemis de mon pays ! », avant d'être tué par les Français[2].
Les Suisses perdent 200 soldats tués ou blessés, ainsi qu'un nombre à peu près égal de prisonniers. Dans leur retraite, ils abandonnent par ailleurs huit canons et leurs caissons de munitions[3].
Conséquences
modifierÀ la suite de ce succès, les colonnes françaises continuent leur progression vers Soleure, qu'elles occupent à dix heures et demie du matin. Le général Schauenburg exige alors des autorités de la ville que les armes en possession des habitants lui soient remises sans conditions[3].
Dans le cimetière de Longeau, il y a un monument pour les mortes du bataille. écrit sur lequel: "den Gefallenen zur Ehre, der Nachwelt zur Lehre"Franzoseneinfall (Schweiz) (lit. Honneur aux mortes! Pour enseigner à la postérité. en allemand, il rime.)
Notes et références
modifier- Felber 2006, p. 249
- Joanne 1841, p. 282
- Archives pour l'histoire de la Suisse, p. 403
Bibliographie
modifier- Jean-Pierre Felber, De l'Helvétie romaine à la Suisse romande, Genève, [détail des éditions]
- Adolphe Joanne, Itinéraire descriptif et historique de la Suisse, Paulin, , 635 p..
- Archives pour l'histoire de la Suisse, vol. 14, S. Höhr, , 414 p..