Bernard Essers
Bernard Essers, né le à Kraksaän (près de Probolinggo, en Indonésie) et mort le à Doniawerstal (Pays-Bas), est un dessinateur, illustrateur, graveur, aquarelliste et peintre-verrier néerlandais.
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Il effectue plusieurs voyages en Italie et en France, notamment, d'où il tire ses sujets.
Biographie
modifierBernard Essers naît à Kraksaän, près de Probolinggo, sur l'île indonésienne de Java, alors une colonie néerlandaise le [1],[2].
Essers arrive aux Pays-Bas en 1903, d'abord à Utrecht puis à Amsterdam[1].
Fils d'un médecin, il fréquente l'école de dessin Kayser d'Amsterdam à partir de 1908, puis étudie de 1910 à 1911 à la Royal Academy[1]. Il étudie ensuite à l'école de dessin « Priesma » d'Amsterdam jusqu'en 1914, et l'année suivante, il apprend la gravure auprès d'un certain « J. M. », puis de Johannes Graadt van Roggen (nl) à Bergen et il apprend la gravure sur bois auprès de Jacobus Gerardus Veldheer (nl)[1].
Il se fait connaitre en 1917 en illustrant Ein verliebter Wanderer d'Arthur van Schendel.
Essers effectue plusieurs voyages. En 1920, il part avec sa mère en Italie, à Florence puis en Sicile l'année suivante. Il finit son voyage avec un séjour de deux semaines à Paris, en . Il voyage ensuite deux mois en Grande-Bretagne, fin 1922. En 1926, il retourne à Rapallo. À l'été 1927, Essers séjourne avec son ancien professeur de gravure Graadt van Roggen en Bretagne ; il y produit des dessins et des aquarelles, dont il fera des gravures sur bois à son retour[1]. Il effectue aussi un voyage à Bâle, en Suisse, en 1929[1].
En France, il illustre sur bois les Stances de Jean Moréas[3]. Essers travaille aussi à l'eau-forte, à l'aquarelle et peint sur verre[1].
Bernard Essers meurt à Doniawerstal, près de Skarsterlân, au nord des Pays-Bas, le [1].
Galerie
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1920
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1920
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1923
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1923
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1924
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1924
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Paysage de dunes (1922-1923).
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Statue de Saint-Nicolas au port de Tréboul, gravure sur bois (1927).
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Mer à Bergen, gravure sur bois (c. 1925).
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Voiles rouges, Sicile, aquarelle (1921).
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La Fuite en Égypte, vitrail (c. 1920).
Notes et références
modifier- (en) « Notice de Bernard Essers », sur rkd.nl (consulté le ).
- (en) « Bernard Essers », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 474.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (nl) A. van der Boom, « B. Essers, Een korte karakteriestiek van zijn werk », dans Op de Hoogte, .
- (nl) A. van der Boom, De moderne houtsnede in Nederland, Amsterdam, 1928.
- (nl) D. A. Klomp, In en om de Bergensche School, Amsterdam, 1943.
- (nl) Pieter A. Scheen, « Essers, Bernhard », dans Lexikon Nederlandse beeldende kustenaaren 1969–1970, vol. 1, p. 323.
- (nl) Piet Spijk, Annemarie Timmer, Bernard Essers (1893–1945), Zwolle en Assen, 2008.
- (nl) Laurens van der Waals, « Graphische kustenaars 1, Bernard Essers », dans Elsevier,s Geillusteerd Maandschrift, no 35, 1925.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au sport :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (nl) « Site consacré à Bernard Essers », sur bernardessers.nl (consulté le ).