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Bretagne Classic

compétition de cyclisme française

La Bretagne Classic, appelé Bretagne Classic Ouest-France pour des raisons de sponsoring avec le journal Ouest-France, est une course cycliste française. Créée en 1931 sous le nom « Circuit international de Plouay », elle devient progressivement durant les années 1960 le « Grand Prix de Plouay » (GP Plouay) et prend son nom actuel en 2016.

Bretagne Classic
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo depuis 2021
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création
Autre(s) nom(s) Circuit international de Plouay puis Grand Prix de Plouay
(1931-2015)
Organisateur(s) Comité des fêtes de Plouay
(1931-2019)
Plouay Cyclisme Organisation
(2020-)
Éditions 88 (en 2024)
Catégorie 1.2 (1960-1990)
1.1 (1991-1998)
1.HC (1999-2004)
ProTour (2005-2010)
World Tour (depuis 2011)
Type / Format Classique
Périodicité Annuelle (août)
Lieu(x) Drapeau de la France France
Participants 159 (en 2020)
Statut des participants Professionnels
Directeur Jean-Yves Tranvaux
Site web officiel pco.bzh

Palmarès
Tenant du titre Marc Hirschi (2024)
Plus titré(s) Philippe Bono
Eloi Tassin
Amand Audaire
Émile Guérinel
Jean Gainche
Fernand Picot
Jean Jourden
Jacques Bossis
Gilbert Duclos-Lassalle
Oliver Naesen
(2 victoires)
Pour la compétition en cours voir :
Bretagne Classic 2024

Organisée par le comité des fêtes de Plouay, depuis son origine, puis par sa filiale Plouay Cyclisme Organisation dès 2020, l'épreuve voit son parcours débuter et finir dans cette même ville dans le Morbihan, chaque année à la fin du mois d'août. Courue depuis ses débuts sur un tracé en circuit à parcourir plusieurs fois jusqu'en 2015 inclus, son parcours est dorénavant tracé à travers la région Bretagne (d'où elle tire son nom), évoluant à chaque édition.

La classique bretonne fait partie des cinq épreuves World Tour situées en France, la seule course d'un jour avec Paris-Roubaix; c'est également la seule à ne pas être organisée par ASO.

Histoire

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Une course paroissiale

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La course tire son origine par les fêtes patronales de "Saint-Ouen", organisées sur un week-end de quatre jours et sa course cycliste, créée en 1908[1],[2]. Sous l'impulsion du docteur René Berthy, président du comité des fêtes entre 1930 et 1932 et qui deviendra médecin du Tour de France entre 1952 et 1954[3], l'épreuve est créée en 1931 sous le nom de « Circuit international de Plouay »[4], en soutien du Nouvelliste du Morbihan, titre de presse qui perçoit le cyclisme comme un bon support marketing efficace pour accroitre ses ventes tel que l'a fait L'Auto avec le Tour de France[2].

Dès sa première édition ayant lieu le [5] et accueillant une cinquantaine de coureurs amateurs et professionnels, le circuit de Plouay connait un grand succès populaire qui s'est renforcé à la fin des années 1930 avec les victoires de Pierre Cogan, Jean-Marie Goasmat et Pierre Cloarec, alors grandes vedettes du sport dans la région[6]. L'édition de 1939 est annulée quelques jours avant en raison des prémices de la seconde guerre mondiale[5],[7],[8].

Des difficultés à un nouvel élan

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Les années d’après-guerre sont plus difficiles, le nombre d'engagés est en baisse en raison des critériums qui rémunèrent les coureurs[9]. Devenu le « Grand-Prix de Plouay », dont le nom émerge à partir des années 1960[10], la course connait des années difficiles dans les années 1970, souffrant du déclin du nombre de participants (seulement 17 coureurs en 1975)[11],[12],[13].

L'épreuve prend en 1989 l’appellation officielle « Grand Prix Ouest-France de Plouay » incluant le nom du journal Ouest-France qui parraine la course depuis 1982, notamment utilisée par l'Union cycliste internationale (UCI)[14] et par l'organisation elle-même[15] ainsi que par divers journaux (Ouest-France, L'Équipe, etc.). Toutefois l’appellation historique « Grand Prix de Plouay » reste fréquemment celle qui est retenue dans les médias. Au cours des années 1990, le succès ne se désemplit pas et on dénombre jusqu'à 300 000 spectateurs autour du circuit[5]. En 1992, suivant les recommandations de la télévision, l'épreuve délaisse le traditionnel jour du mardi pour le dimanche[13]; la course s'internationalise et le nombre de coureurs étrangers augmente[6]. La course est inscrite cette même année au calendrier de la première édition de la coupe de France jusqu'en 1999.

Accession au plus haut niveau et passage de la course en ligne

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L'épreuve accède à l'élite mondiale du cyclisme en 2005 en obtenant le label Pro Tour, étant inscrite sans discontinuité au calendrier depuis cette date[16].

En 2016, les organisateurs décident de changer de nom pour prendre l'appellation Bretagne Classic Ouest-France. Cette modification de nom s'effectue également par un changement de format. L'UCI incitant à montrer davantage le patrimoine breton dans les retransmissions télévisées, la course en circuit évolue vers une course en ligne à travers la Bretagne[5],[17].

En février 2019, les organisateurs annoncent l'arrêt de la course consécutivement au retrait du diffuseur France Télévisions[18]. À la suite de cette annonce, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian intervient auprès de France Télévisions, qui revient sur sa décision au bout de quelques jours. La Bretagne Classic est finalement maintenue[19].

La saison 2020 de cyclisme, connaissant des difficultés à la suite de nombreux reports et d'annulations d'épreuves dus à la pandémie de Covid-19, la classique prend place le mardi précédant le départ du Tour de France 2020. Elle est programmée la même semaine que les championnats d'Europe de cyclisme sur route, organisés également à Plouay.

Parcours

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Course en circuit

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Le GP de Plouay est une épreuve qui se court depuis son origine en circuit, d'où sa première appellation, le circuit de Plouay. L'épreuve se compose d'un circuit à parcourir plusieurs fois, d'une longueur variable (jusqu'à 50 kilomètres lors des années 1970[20]), et composé de différentes côtes. La côte du Pont-Neuf est notamment montée entre 1956 et 1975[21]. En 1976, la côte du Lézot (1,4 km à 4 %) est escaladée pour la première fois, elle sera juge d'arrivée dès 1983 en préparation du championnat de France de cyclisme sur route en 1984[20]. La côte de Ty Marrec (1 km à 7 %), qui deviendra célèbre dû aux nombreuses attaques les années suivantes, est ajoutée au circuit en 1989[20]. À la suite de l'organisation des championnats du monde de cyclisme sur route en 2000 qui a lieu quelques semaines plus tard, le Grand-Prix Ouest-France 2000 emprunte le circuit Jean-Yves Perron long de 14,150 km. Exit l'arrivée au Lézot, le départ et l’arrivée se font dorénavant sur le bien-nommé Boulevard des championnats du monde[20].

 
Le Scorff, qui longe le circuit.

La côte du moulin, qui précède celle du Lézot, est remis au goût du jour lors de l'édition 2003[22],[23]. En 2006, le circuit est prolongé pour atteindre 19,75 km, dans le but de rendre le parcours plus sélectif[24],[20]. En conséquence, les coureurs doivent désormais escalader une nouvelle ascension, celle de Kérihuel (2,3 km à 8 %)[25]. Pour répondre aux souhaits des diffuseurs, en 2012, l'équipe organisatrice allonge le tracé pour atteindre 27 km. Arrivés à Pont-Neuf, les coureurs longent alors le Scorff, en passant proche du moulin de Coat-Cren, l'auberge et le château de Pont-Calleck et sa chapelle Sainte-Anne. Le circuit revient vers Pont-Neuf avant d'emprunter le Minojenn du Calvaire (variante de la première partie d'ascension de la côte de Ty-Marrec), route étroite de trois mètres de large et une pente maximale de 13 %, pour rendre le circuit plus difficile[20]. Le parcours dans le centre-ville est légèrement modifié l'année suivante pour des raisons de circulation, ne passant plus par la côte du Moulin et empruntant des rues parallèles[22],[23],[26]. Lors des éditions 2014 et 2015, le tour final est celui utilisé entre 2003 et 2005[27].

Passage en ligne

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Pour éviter le schéma traditionnel (échappée dès les premiers tours puis reprise dans les derniers tours suivi d'attaques ou d'un sprint), casser la monotonie de la course, ainsi que de répondre favorablement à une demande de l'UCI concernant les images pour la diffusion internationale, les organisateurs décident à la suite de l'édition 2015 d'innover ; le parcours empruntera dorénavant un tracé à travers la région Bretagne, tout en gardant un tour de circuit traditionnel[28]. Dès 2016, l'itinéraire de la nouvelle nommée Bretagne Classic emprunte les routes du Morbihan, des Côtes d'Armor et du Finistère, avec un passage par les monts d'Arrée, sur une distance de 233 km avant de finir par un tour du circuit Jean-Yves Perron de 14 km[29],[30],[31]. L'année suivante, le parcours voit une double ascension de la côte de Mûr-de-Bretagne[32],[33]. La côte de Cadoudal à Plumelec, escaladée à deux reprises, le golfe du Morbihan, ainsi qu'un passage à Vannes sont au programme en 2018 avec la présence d'un ribin (traduction chemin en breton), qui s'avèrera décisif[34]. Le circuit final est légèrement modifié : la côte du Moulin fait son retour alors que la côte du bois de Kerlucas est attaqué par les coureurs d'un autre angle[22],[23]. L'édition suivante voit la course prendre direction du Finistère jusqu’à la Presqu'île de Crozon, avec un passage sur le pont de Térénez et deux secteurs empierrés proches de Saint-Goazec. Le tour final revient à la boucle traditionnelle[35],[36].

En 2020, après un passage une nouvelle fois par Mûr de Bretagne puis à Saint-Brieuc, préfecture des côtes d’Armor, et à Yffiniac, patrie de Bernard Hinault, la classique finit par un tour de circuit des épreuves en ligne des championnats d'Europe qui ont lieu la même semaine, long de 13,7 km. L'ascension de Ty-Marrec est supprimée du parcours, une première depuis trente ans, et deux côtes la remplacent, la montée de Lann Payot (1,3 km à 2,6 %) et la Côte du Pont-Neuf, dit aussi Restergal, (1,5 km à 4,2 %), qui fait office de juge de paix[37]. En 2022, après un parcours en ligne intégralement dans le Morbihan et le passage par deux secteurs gravel, le circuit final change une nouvelle fois. Exit la côte du Pont-Neuf remplacée par celle de Rostervel, toujours accompagné par l'ascension du Lézot et celle de Kerscoulic[38].

Edition Départements traversés Tracé en ligne Circuit Total
2016 Côtes d'Armor, Finistère, Morbihan 235 km 13,9 km 248,9 km
2017 Côtes d'Armor, Morbihan 227,8 km 13,9 km 241,7 km
2018 Morbihan 242,2 km 14,7 km 256,9 km
2019 Finistère, Morbihan 234,2 km 13,9 km 248,1 km
2020 Côtes d'Armor, Morbihan 234,1 km 13,7 km 247,8 km
2021 Finistère, Morbihan 236,8 km 13,7 km 250,5 km
2022 Morbihan 242,3 km 11,7 km 254 km

Palmarès

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  Année Vainqueur[39] Deuxième Troisième
Circuit international de Plouay puis Grand-Prix de Plouay
1931 Drapeau de la France  François Favé Drapeau de la France  Pierre Le Doaré Drapeau de la France  André Godinat
1932 Drapeau de la France  Philippe Bono Drapeau de la France  Paul Le Drogo Drapeau de la France  Ferdinand Le Drogo
1933 Drapeau de la France  Philippe Bono Drapeau de la France  Raymond Louviot Drapeau de la France  Julien Grujon
1934 Drapeau de la France  Lucien Tulot Drapeau de la France  Jean Keriel Drapeau de la France  René Durin
1935 Drapeau de la France  Jean Le Dilly Drapeau de la France  Emile Le Gallo Drapeau de la France  Raymond Drouet
1936 Drapeau de la France  Pierre Cogan Drapeau de la France  François Lucas Drapeau de la France  Jean Le Dilly
1937 Drapeau de la France  Jean-Marie Goasmat Drapeau de la France  Robert Oubron Drapeau de la France  Amédée Fournier
1938 Drapeau de la France  Pierre Cloarec Drapeau de la France  Robert Tanneveau Drapeau de la France  Jean-Marie Goasmat
1939-1944 Non disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1945 Drapeau de la France  Éloi Tassin Drapeau de la France  Christophe Taeron Drapeau de la France  François Gouyette
1946 Drapeau de la France  Ange Le Strat Drapeau de la France  Roger Chupin Drapeau de la France  Pierre Cogan
1947 Drapeau de la France  Raymond Louviot Drapeau de la France  Albert Bourlon Drapeau de la France  Roger Chupin
1948 Drapeau de la France  Éloi Tassin Drapeau de la France  Francis Chretien Drapeau de la France  Raymond Louviot
1949 Drapeau de la France  Amand Audaire Drapeau de la France  Guy Butteux Drapeau de la Belgique  René Haugustaine
1950 Drapeau de la France  Amand Audaire Drapeau de la France  André Ruffet Drapeau de la France  Germain Mercier
1951 Drapeau de la France  Émile Guérinel Drapeau de la France  Guy Butteux Drapeau de la France  Jean Erussard
1952 Drapeau de la France  Émile Guérinel Drapeau de la France  François Mahé Drapeau de la France  Jean Bobet
1953 Drapeau de la France  Serge Blusson Drapeau de la France  Louis Gillet Drapeau de la France  Raymond Scardin
1954 Drapeau de l'Italie  Ugo Anzile Drapeau de la France  Jean Le Guilly Drapeau de la France  Jean Cadras
1955 Drapeau de la France  Jean-Jacques Petitjean Drapeau de la France  Jacques Dupont Drapeau de la France  Joseph Le Cadet
1956 Drapeau de la France  Valentin Huot Drapeau de la France  René Fournier Drapeau de la France  Joseph Morvan
1957 Drapeau de la France  Isaac Vitré Drapeau de la France  Joseph Morvan Drapeau de la France  Joseph Groussard
1958 Drapeau de la France  Jean Gainche Drapeau de la France  André Ruffet Drapeau de la France  Fernand Picot et Joseph Thomin
1959 Drapeau de la France  Emmanuel Crenn Drapeau de la France  Jean Gainche Drapeau de la France  Félix Le Buhotel
1960 Drapeau de la France  Hubert Ferrer Drapeau de la France  André Foucher Drapeau de la France  Joseph Velly
1961 Drapeau de la France  Fernand Picot Drapeau de la France  Émile Le Bigaut Drapeau de la France  Max Bleneau
1962 Drapeau de la France  Jean Gainche Drapeau de la France  Georges Groussard Drapeau de la France  Joseph Morvan
1963 Drapeau de la France  Fernand Picot Drapeau de la France  Pierre Le Mellec Drapeau de la France  Fernand Delort
1964 Drapeau de la France  Jean Bourlès Drapeau de la France  Hubert Ferrer Drapeau de la France  Jean Gainche
1965 Drapeau de la France  François Goasduff Drapeau de la France  Hubert Niel Drapeau de la France  Jean-Louis Jagueneau
1966 Drapeau de la France  Claude Mazeaud Drapeau de la France  Jean Bourlès Drapeau de la France  Pierre Le Mellec
1967 Drapeau de la France  François Hamon Drapeau de la France  Georges Chappe Drapeau de la France  Maurice Morin
1968 Drapeau de la France  Jean Jourden Drapeau de la France  Jean-Claude Lebaube Drapeau de la France  André Zimmermann
1969 Drapeau de la France  Jean Jourden Drapeau de la France  François Goasduff Drapeau de la France  Léon-Paul Ménard
1970 Drapeau de la France  Gianni Marcarini Drapeau de la France  Robert Bouloux Drapeau de la France  Roland Berland
1971 Drapeau de la France  Jean-Pierre Danguillaume Drapeau de la France  Jacques Gestraud Drapeau de la France  Raymond Delisle
1972 Drapeau de la France  Robert Bouloux Drapeau de la France  Gérard Besnard Drapeau de la France  Enzo Mattioda
1973 Drapeau de la France  Jean-Claude Largeau Drapeau de la France  Gilbert Bellone Drapeau de la France  Guy Sibille
1974 Drapeau de la France  Raymond Martin Drapeau de la France  Jacques Botherel Drapeau de la France  Claude Aigueparses
1975 Drapeau de la France  Cyrille Guimard Drapeau de la France  Jean-Louis Danguillaume Drapeau de la France  Guy Santy
1976 Drapeau de la France  Jacques Bossis Drapeau de la France  Patrick Perret Drapeau de la France  Pierre-Raymond Villemiane
1977 Drapeau de la France  Jacques Bossis Drapeau de la France  Roger Legeay Drapeau de la France  Christian Seznec
1978 Drapeau de la France  Pierre-Raymond Villemiane Drapeau des Pays-Bas  Joop Zoetemelk Drapeau de la France  Marcel Tinazzi
1979 Drapeau des Pays-Bas  Frits Pirard Drapeau de la France  Jean Chassang Drapeau de la France  Yvon Bertin
1980 Drapeau de la France  Patrick Friou Drapeau de la France  Jacques Bossis Drapeau de la France  Bernard Becaas
1981 Drapeau de la France  Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de la France  Dominique Arnaud Drapeau de la France  Raymond Martin
1982 Drapeau de la France  Francis Castaing Drapeau de la France  Régis Clère Drapeau de la France  Didier Vanoverschelde
1983 Drapeau de la France  Pierre Bazzo Drapeau de la France  Marc Madiot Drapeau de l'Irlande  Stephen Roche
1984 Drapeau de l'Irlande  Sean Kelly Drapeau de la France  Frédéric Vichot Drapeau de la France  Éric Caritoux
1985 Drapeau de la France  Éric Guyot Drapeau de la Belgique  Rudy Matthijs Drapeau de la France  Marc Madiot
1986 Drapeau de la France  Martial Gayant Drapeau de l'Irlande  Sean Kelly Drapeau du Danemark  Soren Lilholt
1987 Drapeau de la France  Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de la France  Jean-Claude Bagot Drapeau de la France  Frédéric Brun
1988 Drapeau de la France  Luc Leblanc Drapeau de la France  Charly Mottet Drapeau de la France  Patrice Esnault
1989 Drapeau de la France  Jean-Claude Colotti Drapeau de la France  Bruno Cornillet Drapeau de la France  Gilles Delion
1990 Drapeau de la France  Bruno Cornillet Drapeau de la France  Martial Gayant Drapeau de la Suisse  Thomas Wegmüller
1991 Drapeau de la France  Armand de Las Cuevas Drapeau de l'Allemagne  Andreas Kappes Drapeau du Mexique  Miguel Arroyo
1992 Drapeau de la France  Ronan Pensec Drapeau de la Belgique  Serge Baguet Drapeau de la France  Thierry Claveyrolat
1993 Drapeau de la France  Thierry Claveyrolat Drapeau de la France  Jean-François Bernard Drapeau de la France  Thierry Laurent
1994 Drapeau de l'Ukraine  Andreï Tchmil Drapeau de la France  Richard Virenque Drapeau de l'Allemagne  Jens Heppner
1995 Drapeau de la Suisse  Rolf Jaermann Drapeau de la France  Laurent Madouas Drapeau de l'Allemagne  Christian Henn
1996 Drapeau de la Belgique  Frank Vandenbroucke Drapeau de la France  Laurent Brochard Drapeau de l'Ukraine  Andreï Tchmil
1997 Drapeau de l'Italie  Andrea Ferrigato Drapeau de l'Italie  Sergio Barbero Drapeau des États-Unis  Christopher Horner
1998 Drapeau de la France  Pascal Hervé Drapeau de la Belgique  Ludo Dierckxsens Drapeau de la France  Stéphane Heulot
1999 Drapeau de la France  Christophe Mengin Drapeau de la Suisse  Markus Zberg Drapeau de la Russie  Sergueï Ivanov
2000 Drapeau de l'Italie  Michele Bartoli Drapeau de la Belgique  Nico Mattan Drapeau de la France  Walter Bénéteau
2001 Drapeau de la Belgique  Nico Mattan Drapeau de la France  Patrice Halgand Drapeau de l'Australie  Patrick Jonker
2002 Drapeau du Royaume-Uni  Jeremy Hunt Drapeau de l'Australie  Stuart O'Grady Drapeau de l'Australie  Baden Cooke
2003 Drapeau de la France  Andy Flicklinger Drapeau de la France  Anthony Geslin Drapeau de la France  Nicolas Jalabert
2004 Drapeau de la France  Didier Rous Drapeau de la Belgique  Serge Baguet Drapeau de l'Italie  Guido Trentin
2005 Désattribué[n 1] Drapeau de la Biélorussie  Alexandre Usov Drapeau de l'Italie  Davide Rebellin
2006 Drapeau de l'Italie  Vincenzo Nibali Drapeau de l'Espagne  Juan Antonio Flecha Drapeau de l'Italie  Manuele Mori
2007 Drapeau de la France  Thomas Voeckler Drapeau de la Norvège  Thor Hushovd Drapeau de l'Italie  Danilo Di Luca
2008 Drapeau de la France  Pierrick Fédrigo Drapeau de l'Italie  Alessandro Ballan Drapeau de l'Espagne  David López García
2009 Drapeau de l'Australie  Simon Gerrans Drapeau de la France  Pierrick Fédrigo Drapeau de l'Allemagne  Paul Martens
2010 Drapeau de l'Australie  Matthew Goss Drapeau des États-Unis  Tyler Farrar Drapeau de la France  Yoann Offredo
2011 Drapeau de la Slovénie  Grega Bole Drapeau de l'Australie  Simon Gerrans Drapeau de la France  Thomas Voeckler
2012 Drapeau de la Norvège  Edvald Boasson Hagen Drapeau du Portugal  Rui Costa Drapeau de l'Australie  Heinrich Haussler
2013   Filippo Pozzato   Giacomo Nizzolo   Samuel Dumoulin
2014   Sylvain Chavanel   Andrea Fedi   Arthur Vichot
2015   Alexander Kristoff   Simone Ponzi   Ramūnas Navardauskas
Bretagne Classic
2016   Oliver Naesen   Alberto Bettiol   Alexander Kristoff
2017   Elia Viviani   Alexander Kristoff   Sonny Colbrelli
2018   Oliver Naesen   Michael Valgren   Tim Wellens
2019   Sep Vanmarcke   Tiesj Benoot   Jack Haig
2020   Michael Matthews   Luka Mezgec   Florian Sénéchal
2021   Benoît Cosnefroy   Julian Alaphilippe   Mikkel Honoré
2022   Wout van Aert   Axel Laurance   Alexander Kamp
2023   Valentin Madouas   Mathieu Burgaudeau   Felix Großschartner
2024   Marc Hirschi   Paul Magnier   Magnus Cort Nielsen
 
Fañch Favé domine la première édition
 
Éloi Tassin, double vainqueur en 1945 et 1948.
 
Jean Jourden s'impose consécutivement en 1967 et 1968.
 
Gilbert Duclos-Lassalle, triomphant en 1981 et 1987.
 
Vincenzo Nibali l'emporte en 2006.
 
Simon Gerrans, premier non-européen victorieux en 2009.
 
Oliver Naesen, lauréat en 2016 puis en 2018.

Statistiques

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Vainqueurs multiples

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Dix coureurs ont remporté l'épreuve deux fois.

Victoires Coureur Pays Éditions
2 Philippe Bono Drapeau de la France  France 1932 et 1933
Eloi Tassin Drapeau de la France  France 1945 et 1948
Amand Audaire Drapeau de la France  France 1949 et 1950
Émile Guérinel Drapeau de la France  France 1951 et 1952
Jean Gainche Drapeau de la France  France 1958 et 1962
Fernand Picot Drapeau de la France  France 1961 et 1963
Jean Jourden Drapeau de la France  France 1968 et 1969
Jacques Bossis Drapeau de la France  France 1976 et 1977
Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau de la France  France 1981 et 1987
Oliver Naesen Drapeau de la Belgique  Belgique 2016 et 2018

Victoires par pays

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# Pays Victoires Dernier vainqueur
1 Drapeau de la France  France 63 Valentin Madouas (2023)
2 Drapeau de l'Italie  Italie 6 Elia Viviani (2017)
Drapeau de la Belgique  Belgique 6 Wout van Aert (2022)
4 Drapeau de l'Australie  Australie 3 Michael Matthews (2020)
5 Drapeau de la Norvège  Norvège 2 Alexander Kristoff (2015)
Drapeau de la Suisse  Suisse 1 Marc Hirschi (2024)
7 Drapeau du Royaume-Uni  Grande-Bretagne 1 Jeremy Hunt (2002)
Drapeau de l'Irlande  Irlande 1 Sean Kelly (1984)
Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas 1 Frits Pirard (1979)
Drapeau de la Slovénie  Slovénie 1 Grega Bole (2011)
Drapeau de l'Ukraine  Ukraine 1 Andreï Tchmil (1994)

Autour de l'épreuve

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La Bretagne Classic est l'un des rares événements sportifs de renommée internationale à être entièrement organisé par des bénévoles : ils sont ainsi chaque année plus de 600 à travailler au sein du comité des fêtes de Plouay[42],[43].

Depuis 2002, elle est intégrée dans un week-end de 3 jours puis 4 jours, en 2012 (4 jours CIC de Plouay)[44],[45], comprenant des épreuves de différentes catégories :

  • Le Grand Prix de Plouay féminin, dénommé depuis 2022 Classic Lorient Agglomération , créé en 1999 et qui est devenu une manche de la Coupe du monde en 2002[13]. Originellement disputée en circuit, l'épreuve se déroule en ligne puis circuit final dès 2022; elle est disputée le samedi après-midi, sauf exceptionnellement le lundi en 2021[46].
  • Le Grand Prix de Plouay (1.2), anciennement appelé Grand Prix de Plouay amateurs ou Grand Prix de Plouay Elite Open, est une course créée en 2002 et courue en circuit, qui se dispute jusqu'en 2016 le samedi matin et puis dès 2017, le dimanche, en course d'attente de la Bretagne Classic. Elle devient une épreuve du calendrier UCI Europe Tour en 2023.
  • Le Grand Prix de Plouay Juniors est une épreuve classée "juniors fédérale" qui voit le jour en 2017 et qui se déroule le samedi matin[47] sauf en 2022, le samedi en fin d'après-midi.
  • Le Grand Prix de Plouay Juniors Femmes, dont la première édition a lieu en 2021, une épreuve "juniors fédérale féminine", la seule inscrite au calendrier de la Fédération française de cyclisme. Elle se déroule le samedi après-midi, remplaçant le GP féminin décalé au lundi en 2021[46], puis en course d'attente de cette même épreuve, dès 2022[48].
Programme type (exemple 2023)
Jour Période Epreuve Catégorie Parcours
Samedi Matin GP Plouay Juniors Hommes junior (1.1) Tours de circuit
Samedi Fin de matinée - après-midi Classic Lorient Agglomération UCI World Tour féminin (1.WWT)
Femmes Elite
Parcours en ligne + circuit final
Samedi Midi - après-midi GP Plouay Juniors Femmes Femmes junior (1.1) Tours de circuit
Dimanche Midi - après-midi GP Plouay Elite Men UCI Europe Tour (1.2)
Hommes Elite
Tours de circuit
Dimanche Fin de matinée - Fin d'après-midi Bretagne Classic UCI World Tour (1.UWT)
Hommes Elite professionnel
Parcours en ligne + circuit final

Durant le même week-end, d'autres animations ont lieu telles qu'une épreuve cyclosportive, la Cyclo Morbihan, créée en 1992[49] qui a lieu le vendredi, une épreuve sur piste (challenge 44-56) et une compétition de BMX depuis 2013[45],[50]. Une rando-vintage, réservée aux cyclos en tenue d'époque, voit le jour en 2014[51],[52].

En 2021, le Cyclisme handisport (ou paracyclisme) fait son apparition avec différentes épreuves[53].

Expérimenté dans l'organisation d'épreuves, le comité des fêtes a organisé le championnat de France des professionnels en 1984, avec le sacre de Laurent Fignon et les championnats du monde en 2000 sur le circuit du Grand Prix portant le nom de Jean-Yves Perron, l'ancien vice-président du comité des fêtes à l'origine de l'internationalisation de cette course cycliste[5]. Le Championnat de France des Sapeurs-Pompiers s'est déroulé en 2013[54] ainsi que les Championnats d'Europe en 2020, remplaçant au pied levé la région du Trentin, démissionnaire et préférant orchestré celle de l'année suivante[13].

Notes et références

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  1. George Hincapie, initialement vainqueur en 2005, a été déclassé par l'UCI[40],[41]

Références

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  1. « Plouay et le vélo », sur plouay.fr,
  2. a et b « Grand Prix de Plouay » [PDF], sur gerard.alle.site.free.fr,
  3. « TOUR DE FRANCE TON HISTOIRE – SERVICE MÉDICAL DES ANNÉES 1950 », sur dopagedemondenard.com,
  4. « Le Grand Prix de Plouay, une grande histoire... », sur grandprix-plouay.com,
  5. a b c d et e « L'association et son Grand Prix en quelques mots... » [PDF], sur grandprix-plouay.com,
  6. a et b « Bulletin informations municipales » [PDF], sur plouay.fr,
  7. « Du cliquetis des pédales au bruit des bottes : un été cycliste perturbé en Bretagne (juillet-septembre 1939) », sur enenvor.fr,
  8. « Pourquoi le Grand prix de Plouay n’a pas eu lieu en 1939 », sur ouest-france.fr,
  9. « Les quatre jours de Plouay : du patronage au World Tour… », sur blog-sante-social.fr,
  10. Alain Croix, Jean-Yves Veillard, Dictionnaire du patrimoine breton, Apogée, , p. 306.
  11. Plouay : village breton et Mecque du cyclisme
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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Damien Chemillé et David Chemillé (préf. Cyrille Guimard), L'histoire du Grand Prix de Plouay, 1931-2008, , 450 p.

Liens externes

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