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Djupedalia

genre fossile de plésiosaures de la famille des Cryptoclididae

Djupedalia engeri

Djupedalia
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation artistique de Djupedalia engeri.
152.1–145 Ma
1 collection
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Sauropsida
Super-ordre  Sauropterygia
Ordre  Plesiosauria
Super-famille  Plesiosauroidea
Famille  Cryptoclididae

Genre

 Djupedalia
Knutsen (d), Druckenmiller (d) & Hurum (d), 2012

Espèce

 Djupedalia engeri
Knutsen (d), Druckenmiller (d) & Hurum (d), 2012

Djupedalia est un genre fossile de plésiosaures de la super-famille des Plesiosauroidea et de la famille des Cryptoclididae. Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre est resté monotypique et la seule espèce est l'espèce type Djupedalia engeri.

Historique

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Le genre Djupedalia et l'espèce Djupedalia engeri sont décrits en 2012 par les paléontologues, norvégien, américain et norvégien respectivement, Espen M. Knutsen (d) (1980-), Patrick S. Druckenmiller (d) et Jørn H. Hurum (d) (1967-)[1],[2],[3].

Fossiles

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Selon Paleobiology Database en 2024, ce genre Djupedalia a une seule collection référencée de fossiles. Cette collection est du Tithonien du Jurassique supérieur, c'est-à-dire datent de 152,1 à 145 Ma avant notre ère[2],[3].

Répartition

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Cette collection de fossiles est découverte au Spitzberg en Norvège[2].

Famille

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Ce genre Djupedalia appartient à la famille des Cryptoclididae, confirmé en 2014 par les paléontologues Roger B. J. Benson (d) et Patrick S. Druckenmiller (d)[4],[2].

Étymologie

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Il doit son nom de genre à Øystein Djupedal, l'ancien ministre de l'Éducation et de la Recherche de 2005 à 2007 qui a contribué à financer les fouilles fossiles avec un budget de 1,2 million de couronnes norvégiennes[5].

L'épithète spécifique, engeri, rend hommage à Oyvind Enger, un bénévole qui a participé aux fouilles.

Description

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Cet animal est connu grâce à un fossile incomplet appartenant probablement à un spécimen juvénile, étant donné le faible degré d'ossification du squelette. Djupedalia était un grand plésiosaure, mesurant probablement plus de 6 mètres de long ; l'apparence était très similaire à celle d'autres plésiosaures à long cou tels que Kimmerosaurus et Muraenosaurus, trouvés dans les strates du Jurassique moyen et supérieur en Angleterre. Certaines caractéristiques le distinguaient cependant des formes similaires, notamment la morphologie et les proportions des centres vertébraux cervicaux, les épines neurales dorsales extrêmement courtes et les fémurs plus longs que les humérus.

Décrit pour la première fois en 2012, Djupedalia est connu à partir d'un fossile incomplet trouvé dans la région de Janusfjellet au Spitzberg (Svalbard) en Norvège. Il est considéré comme un représentant des cryptoclididés, un groupe de plésiosaures dotés d'un long cou, d'une petite tête et de petites dents fines. Le crâne devait être assez similaire à celui du Kimmerosaurus, tandis que la forme des centres vertébraux cervicaux vus de face rappelait celle des centres de Picrocleidus, une petite forme du Jurassique moyen anglais ; les mêmes centres, vus latéralement, étaient plutôt similaires à ceux d'autres plésiosaures du Jurassique anglais tels que Tricleidus, Colymbosaurus et Cryptoclidus. Djupedalia présente des similitudes notables avec l'espèce Colymbosaurus svalbardensis, trouvée dans la même localité, mais les pattes postérieures étaient très différentes et il est peu probable qu'il représente un individu juvénile de la même espèce. D'autres caractéristiques de la morphologie des pattes et des vertèbres distinguent Djupedalia du Spitrasaurus, un autre cryptoclidide possible trouvé au Spitzberg. Ces deux genres, selon l'étude de 2012, pourraient appartenir à un clade proche de l'origine des élasmosaures, un groupe de plésiosaures au très long cou typique du Crétacé.

Classification

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Ci-dessous, le cladogramme des Cryptoclididae basé d'après Roberts et al. (2020)[6] :

 Cryptoclididae 



Plesiosaurus manselii (synonyme de Colymbosaurus trochanterius)



Pantosaurus





Abyssosaurus



Colymbosaurus







Tricleidus




Picrocleidus



Muraenosaurus







Cryptoclidus




Kimmerosaurus



Tatenectes






Djupedalia




Spitrasaurus



Ophthalmothule








Voir aussi

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Liens externes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2013] (en) R. B. J. Benson et P. S. Druckenmiller, « Faunal turnover of marine tetrapods during the Jurassic-Cretaceous transition », Biological Reviews, vol. 89, no 1,‎ , p. 1–23 (PMID 23581455, DOI 10.1111/brv.12038, S2CID 19710180). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

Publication originale

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  • [2012] (en) E. M. Knutsen, P. S. Druckenmiller et J. H. Hurum, « A new plesiosauroid (Reptilia: Sauropterygia) from the Agardhfjellet Formation (Middle Volgian) of central Spitsbergen, Norway », Norwegian Journal of Geology, vol. 92, nos 2-3,‎ , p. 213-234 (ISSN 0029-196X, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Djupedalia » (voir la liste des auteurs).

Références taxonomiques

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Références

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  1. Knutsen, Druckenmiller et Hurum 2012, p. 187-212.
  2. a b c et d (en) Référence Paleobiology Database : Djupedalia Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le ).
  3. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Djupedalia engeri Knutsen et al. 2012 (plesiosaur) (consulté le ).
  4. Benson et Druckenmiller 2013, p. 1-23.
  5. Geir Barstein, « «Monsterøgle» oppkalt etter Øystein Djupedal » [« "Monster Lizard" Named After Øystein Djupedal »], Dagbladet,‎ (lire en ligne [archive du ] Inscription nécessaire )
  6. (en) Aubrey J. Roberts, Patrick S. Druckenmiller, Benoit Cordonnier, Lene L. Delsett et J. H. Hurum, « A new plesiosaurian from the Jurassic–Cretaceous transitional interval of the Slottsmøya Member (Volgian), with insights into the cranial anatomy of cryptoclidids using computed tomography », PeerJ, vol. 8,‎ , e8652 (PMID 32266112, PMCID 7120097, DOI 10.7717/peerj.8652 Accès libre )