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Fireball (voilier)

série international de voilier de course

Dessinée par Peter Milne en 1962, le Fireball est une classe de dériveur monotype de série internationale menée par un équipage de deux personnes.

Fireball
illustration de Fireball (voilier)
Silhouette d'un Fireball avec le sigle de la classe

Type Série internationale
Gréement bermudien
Histoire
Architecte Peter Milne
Lancement 1962
Équipage
Équipage 2
Caractéristiques techniques
Longueur 4,938 m
Maître-bau 1,371 m
Tirant d'eau 4 ft
Déplacement 80 kg
Voilure Grand-voile 10 m2
Foc 3,25 m2
Spinnaker 13 m
Fireball sous spi

Description

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Sa coque à bouchains vifs avec une étrave à marotte lui donne une allure unique. Elle a été conçue à l'origine pour être construite en contreplaqué, et peut aussi être construite du fait de l'évolution des techniques en fibre de verre ou en combinant bois et fibre de verre. Son poids minimum est de 79 kg. Il est équipé d'une grand voile, d'un foc et d'un spi symétrique. L'équipier dispose d'un trapèze.

Le Fireball est un dériveur de compétition, très répandu dans le monde, avec des championnats organisés aux niveaux local, national, continental et mondial. Il est accessible à tous les âges. Ses performances dépendent de la qualité des réglages effectués sur le gréement. Les possibilités d'ajustement sont telles que le bateau est contrôlable jusqu'à 35 nœuds (65 km/h), et le planning est possible dès 8 nœuds (15 km/h).

Le Fireball a longtemps été un bateau voué à la construction amateur, du fait de son architecture à bouchains vifs adaptée au contreplaqué marine, et la classe Fireball en France au plus fort de son activité (années 1970 et 1980) était une pépinière de constructeurs chercheurs qui passaient beaucoup de temps à améliorer la vitesse de leur bateau en profitant de la jauge assez libérale du bateau. À l'exception d'une poignée de coureurs frottés au niveau international, les fireballistes français étaient plus connus pour le temps passé à améliorer leur engin que pour leur compétence dans le domaine de la condition physique ou de la tactique et la stratégie de régate. les coureurs britanniques, eux préféraient acheter des bateaux tout faits et s'entraîner, ce qui a assis leur domination sur la série.

Trois chantiers professionnels (aujourd'hui disparus) ont cependant produit en France des Fireball de bonne qualité ; Craff, Guindé et Barat. de nos jours , les meilleurs bateaux sont suisses (duvoisin) ou anglais (Guy Winder) mais ils coûtent très cher et la popularité de la classe en a souffert

Lors de l'achat d'un Fireball d'occasion, il faut être très attentif à l'origine de la fabrication (amateur ou chantier réputé) et à l'état du bateau, en particulier à la déformation de la coque une fois le gréement sous tension. La forme du pont autour du cockpit est importante: cette coque étroite et plate, très toilée et pourvue d'un trapèze tend à se vriller sous l'effort: Si la découpe du cockpit dans le pont est ovale avec des renforts dans les angles, la coque résistera mieux qu'avec une découpe à angles vifs, qui sont autant de zones de concentration d'effort.

En prévision des olympiades de 1976 l'IYRU (plus tard ISAF), avait souhaité introduire un dériveur mixte à deux équipiers, populaire et adapté aux petits gabarits et aux filles pour contrer la dérive des coûts engendrée par le très sophistiqué et très puissant Flying Dutchman :

La fédération britannique mit le Fireball sur les rangs et la fédération italienne proposa le très élégant Strale (en France le Caneton Strale) dû au crayon de l'architecte Santarelli, mais finalement c'est le prétendant français, le 470, dû à André Cornu, qui fut sélectionné… pour son malheur, car ce dériveur populaire et bon marché tomba à son tour dans le travers de la sophistication et de la course à l'armement, par manque d'une monotypie absolue, comme celle du Laser.

Championnat du monde

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Le premier équipage français (Rémy Thuillier/Loïc Berthelot) se classe 15e sur 59 équipages.

Le premier équipage français (Franck Juin/Pierre Perdon) se classe 21e sur 70 équipages.

Le premier équipage français (Ludovic Alleaume/Étienne Perdon) se classe 4e sur 101 équipages.

Il n'y avait aucun équipage français présent.

Le premier équipage français (Martin Péculier/Thomas Le Seac'h) se classe 38e sur 95 équipages.

Le premier équipage français (Franck Juin/Jean-François Nouel) se classe 6e sur 49 équipages après avoir gagné le pré-mondial la semaine précédente.

Le premier équipage français (Ludovic Alleaume/Étienne Perdon) se classe 14e sur 176 équipages.

Championnat d'Europe

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Le premier équipage français (Martin Péculier/Jean-François Nouel) se classe 13e sur 49 équipages.

Le premier équipage français (Ludovic Alleaume/Étienne Perdon) se classe 7e sur 89 équipages.

Le premier équipage français (Ludovic Alleaume/Jean-François Nouel) se classe 6e sur 99 équipages.

Le premier équipage français (Jenny Green/Malcolm Green) se classe 45e sur 119 équipages.

Semaine Internationale

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Il n'y avait aucun équipage français présent.

Le premier équipage français (Julien Bicler/Ludovic Roblin) se classe 17e sur 64 équipages.

Notes et références

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Voir aussi

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Liens externes 

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