Frank Press
Frank Press, né le et mort le , est un géophysicien américain, conseiller de quatre présidents américains et président de l'Académie nationale des sciences pendant deux mandats consécutifs (1981-1993).
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City College of New York (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'en ) Université Columbia (doctorat) (jusqu'en ) |
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Distinctions | Liste détaillée Médaille d'or de la Royal Astronomical Society () Médaille Arthur L. Day () Médaille William-Bowie () Médaille Maurice-Ewing (d) () Membre étranger de la Royal Society () Prix japonais () National Medal of Science () Prix Philip-Hauge-Abelson de l'AAAS () Doctorat honoris causa de l'Institut de physique du Globe de Paris () Médaille Beno-Gutenberg () Médaille Lomonossov () Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne |
Biographie
modifierFrank Press naît le dans le quartier de Brooklyn, à New York[1]. Il obtient un Bachelor of Science au City College of New York, puis un doctorat en géophysique à l'université Columbia en 1949[2]. Il y enseigne la géophysique puis devient professeur au California Institute of Technology en 1956, où il dirige le laboratoire de sismologie[1],[2].
En parallèle, il conseille plusieurs agences gouvernementales, siège au President's Science Advisory Committee (en) pendant les administrations de John Fitzgerald Kennedy (1961-1963) et Lyndon B. Johnson (1963-1969) et est nommé par le président Richard Nixon au National Science Board (en)[2].
De 1965 à 1977, il dirige le département de géologie et de géophysique du Massachusetts Institute of Technology (MIT)[3].
En 1977, il est nommé conseiller scientifique du président Jimmy Carter et directeur de l'Office of Science and Technology Policy, poste qu'il occupe jusqu'en 1981[2].
Toujours en 1977, il rédige un mémoire adressé au président qui relate les connaissances scientifiques de l'époque sur le risque d'un réchauffement climatique provoqué par les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des combustibles fossiles[4]. Deux ans plus tard, en 1979, à la suite de la publication d'un rapport du comité JASON, il demande à l'Académie nationale des sciences une évaluation de la robustesse scientifique des modélisations numériques du climat, qui donne lieu au rapport Charney publié la même année, lequel conclut à un futur réchauffement du climat[5],[6].
En 1981, il devient président de l'Académie nationale des sciences, fonction qu'il occupe jusqu'en 1993[7].
Il meurt le à Chapel Hill, à l'âge de 95 ans[1].
Références
modifier- (en) Neil Genzlinger, « Frank Press, White House Science Adviser, Is Dead at 95 », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) « Frank Press », sur nasonline.org, Académie nationale des sciences (consulté le ).
- (en) Michaela Jarvis, « Frank Press, MIT geophysicist and U.S. science adviser, dies at 95 », sur news.mit.edu, Massachusetts Institute of Technology, (consulté le ).
- (en) Emma Pattee, « The 1977 White House climate memo that should have changed the world », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Nathaniel Rich, « Losing Earth: The Decade We Almost Stopped Climate Change », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) Alice Bell, « Sixty years of climate change warnings: the signs that were missed (and ignored) », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Emily Langer, « Frank Press, a guiding force in U.S. science policy for years, dies at 95 », The Washington Post, (lire en ligne).
Liens externes
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