[go: nahoru, domu]

Gaillac-Toulza

commune française du département de la Haute-Garonne

Gaillac-Toulza est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Gaillac-Toulza
Gaillac-Toulza
Mairie de Gaillac-Toulza.
Blason de Gaillac-Toulza
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais
Maire
Mandat
Hubert Mesplié
2020-2026
Code postal 31550
Code commune 31206
Démographie
Gentilé Gaillacois
Population
municipale
1 322 hab. (2021 en évolution de +6,18 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 20″ nord, 1° 28′ 18″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 360 m
Superficie 40,40 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auterive
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Gaillac-Toulza
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Gaillac-Toulza
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Gaillac-Toulza
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Gaillac-Toulza
Liens
Site web https://www.gaillac-toulza.com

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Jade, la Mouillonne, le ruisseau de Calers, le ruisseau de la Palanquelle, le ruisseau de larrogue, le ruisseau de Saint-Colomb et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gaillac-Toulza est une commune rurale qui compte 1 322 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Gaillacais ou Gaillacaises.

Géographie

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Localisation

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La commune de Gaillac-Toulza se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Gaillac-Toulza fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[1].

Elle se situe à 39 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, à 26 km de Muret[3], sous-préfecture, et à 11 km d'Auterive[4], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Marliac (3,0 km), Saint-Quirc (3,5 km), Lissac (3,7 km), Labatut (3,8 km), Caujac (4,9 km), Canté (4,9 km), Justiniac (5,0 km), Durfort (5,5 km).

Gaillac-Toulza est limitrophe de onze autres communes dont sept dans le département de l'Ariège.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 4 040 hectares ; son altitude varie de 206 à 360 mètres[7].

La commune se répartit sur un vaste territoire varié de plaines et de coteaux cultivés ou boisés.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseaux hydrographique et routier de Gaillac-Toulza.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Jade, la Mouillonne, le Ruisseau de Calers, le ruisseau de la Palanquelle, le ruisseau de larrogue, le ruisseau de Saint-Colomb, le Rieumerdier, le Vermeil, le ruisseau de Pissebouc, le ruisseau Peybarre, le ruisseau Rouil et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 54 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Jade, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Justiniac (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 9 communes[10].

La Mouillonne, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 10 communes[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 28 km à vol d'oiseau[14], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[18] : les « coteaux et bois de Mauressac à Caujac » (2 203 ha), couvrant 6 communes du département[19].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gaillac-Toulza est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,8 %), terres arables (40,5 %), forêts (10,2 %), prairies (4,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Les maisons les plus anciennes du village s'organisent autour de la Grand Rue ou parallèlement. Cette rue fait partie de la route départementale 25 qui relie la vallée de l'Ariège à celle de la Lèze.

La commune est constituée de hameaux dont les plus importants ont une église, Escayre (église Saint-Paul) et Saint-Julien (église de Saint-Julien connue pour son pèlerinage du avec procession à la « fontaine sainte »).

Voies de communication et transports

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Accès par la route départementale D 25.

La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gaillac-Toulza est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Calers et la Mouillonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2005, 2009 et 2018[23],[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gaillac-Toulza.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 494 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 494 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Toponymie

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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Gaillac-la-Montagne[26].

Histoire

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Ce village fut construit au XIIe siècle par les moines cisterciens de l'abbaye de Calers toute proche. Il fut détruit pendant la guerre des Albigeois, reconstruit en bastide et à nouveau détruit au XVIe siècle à l'occasion d'autres guerres de Religion.

À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Gaillac-Toulza faisait partie du diocèse de Rieux.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[27],[28].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Gaillac-Toulza faisait partie de l'ex-canton de Cintegabelle).

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 1989 André Balondrade    
mars 1989 En cours Hubert Mesplié DVD Retraité de l'enseignement

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 1 322 habitants[Note 4], en évolution de +6,18 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3388001 4311 6221 7231 8801 9141 9291 960
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0182 0021 9721 8471 7341 6281 5471 5951 528
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4081 4091 3291 1401 1511 1481 0641 021937
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7717476586107709101 0841 1061 210
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2471 3111 322------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[32] 1975[32] 1982[32] 1990[32] 1999[32] 2006[33] 2009[34] 2013[35]
Rang de la commune dans le département 96 140 174 149 144 141 140 142
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

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Gaillac-Toulza fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : maternelle et primaire[36].

Activités sportives

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Plus près du village, un circuit de motocross[37], sur terrain très pentu accueille, tous les ans (le 1er mai), une compétition de haut niveau. Plusieurs champions du monde ont brillé sur ce circuit visible à 100 % devant un public de 5 à 7 000 personnes.

En outre, le village dispose d'un stade de football où évoluent les équipes du Coq Gaillacois, d'un terrain de tennis, et d'un boulodrome couvert.

Culture et événement

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Les jeunes ont leur « salle des jeunes » à La Prade proche, du local du club du 3e Âge. Le foyer rural propose plusieurs activités (informatique, gymnastique, randonnée pédestre).

Trois comités des Fêtes animent les festivités annuelles (Saint-Julien mi-juillet, Escayre fin août et Gaillac-Toulza, le premier week-end d'août).

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[38].

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 443 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 095 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 100 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6 % 4,9 % 9 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 800 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 358 emplois en 2018, contre 380 en 2013 et 362 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 519, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 11].

Sur ces 519 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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92 établissements[Note 7] sont implantés à Gaillac-Toulza au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 92 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 20,7 % (5,7 %)
Construction 24 26,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 19,6 % (25,9 %)
Information et communication 3 3,3 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,1 % (3,8 %)
Activités immobilières 1 1,1 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 13 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 5,4 % (16,6 %)
Autres activités de services 9 9,8 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 92 entreprises implantées à Gaillac-Toulza), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Societe Des Cliniques Du Midi, activités hospitalières (14 406 k€)
  • Cipre Photovoltaique, production d'électricité (110 k€)
  • Arvi, ingénierie, études techniques (57 k€)
  • Le Vignie, production d'électricité (24 k€)
  • Geoconsult, activités de soutien aux autres industries extractives (15 k€)
 
Jihane el-Sadate rend visite aux blessés de guerre égyptiens dans la clinique de Verdaïch en 1974.

Clinique de Verdaïch : clinique de rééducation fonctionnelle à laquelle est annexée un centre neurologique.

Le "Country Camping a succédé au « Camping naturiste de la Lèze » au lieu-dit « Louise », il se situe sur un versant ensoleillé. Un gîte rural écologique est ouvert à Chaumarty.

Agriculture

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La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 91 44 50 47
SAU[Note 10] (ha) 2 878 3 111 3 207 3 433

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 44 en 2000 puis à 50 en 2010[42] et enfin à 47 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 878 ha en 1988 à 3 433 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 73 ha[42].

Culture locale et patrimoine

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Église.
 
Eglise Saint-Julien de Louise

Lieux et monuments

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  • La Grand Rue possède des demeures intéressantes : l'ancien couvent, la maison Dorio et la maison Mialhe.
  • Au cimetière on peut découvrir le caveau de la famille Fauré.
  • L'église Saint-Étienne de Gaillac-Toulza, dédiée à saint Étienne puis également à Notre-Dame, et datant du XIIIe siècle, a subi plusieurs restaurations. Son portail gothique est d'origine et son clocher mur à arcades date du XVIIIe siècle. Elle abrite un orgue construit en 1848 par Fréféric Jungk, classé aux monuments historiques pour sa partie instrumentale.
  • Église Saint-Julien de Louise.
  • Église Saint-Paul d'Escayre.
  • En dehors de l'ancienne abbaye de Calers, on peut voir le château de Verdaïch qui abrite une clinique.
  • Écomusée « Nostre Païs » ouvert en juillet et août et sur demande les autres mois de l'année.
  • Motocross international ou Championnat de France sur le circuit d'Oursas le 1er mai (organisation Toulouse Moto Sport).
  • Fontaine sainte de Saint-Julien construite en 1812 et l'objet d'une procession le , jour de la fête du saint.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Son blasonnement est : D'azur au coq d'argent, crêté, barbé, becqué et membré d'or, surmonté d'une fleur de lys du même.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Gaillac-Toulza » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Gaillac-Toulza ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gaillac-Toulza » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources

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