Gare de Comines (Belgique)
La gare de Comines (en néerlandais : station Komen) est une gare ferroviaire belge de la ligne 69 de Y Courtrai-Ouest à Poperinge située à Comines, section de la ville de Comines-Warneton, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Elle est également proche de Comines située en France.
Comines | |
Bâtiment voyageurs et ancienne entrée de la gare (2021). | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Comines-Warneton |
Section | Comines |
Adresse | Rue du chemin de fer 7780 Comines |
Coordonnées géographiques | 50° 46′ 18″ nord, 2° 59′ 54″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCB |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88964122 |
Services | InterCity (IC) Heure de pointe (P) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 69, Y Courtrai-Ouest à Poperinge |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Altitude | 19 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus Ilévia | 944 |
TEC Hainaut | 3, 6, BLC |
De Lijn | 43, 89 |
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Elle est mise en service en 1853 par la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale (FO).
C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC) et Heure de pointe (P).
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 19 m d'altitude, la gare de Comines est située au point kilométrique[1] (PK) 19,300 de la ligne 69 de Courtrai à Poperinge, entre les gares ouvertes de Wervik et d'Ypres.
Histoire
modifierLa gare de Comines est mise en service , par la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale (FO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Wervicq à Comines de sa ligne de Courtrai à Poperinge[2]. La section suivante de Comines à Ypres est ouverte le 23 janvier 1854 et l'intégralité de la ligne le [2].
Elle est reliée en 1876 à la gare de Comines en France par un prolongement qui franchit la Lys sur un pont surélevé[3]. Mais cela fait bien longtemps désormais qu'elle ne relie plus les deux pays.
Le bâtiment d'origine, typique des gares néoclassiques de la compagnie FO fut agrandi avant d'être détruit pendant la Première Guerre mondiale. À l'origine, il était identique à celui de la gare de Poperinge.
Un nouveau bâtiment, type "reconstruction", est réalisé après la guerre. Ce bâtiment monumental en sept parties quasi-symétriques (près de 16 travées) est la plus grande des gares "reconstruction" réalisée en Belgique. Elle ne comporte qu'un seul niveau, mais des combles importantes. La partie centrale présente, côté rue, une verrière très haute et une série d'avancées[4]. Ce grand bâtiment est en partie utilisé comme école de musique et bâtiment de service par la SNCB.
L'annonce de la fermeture du guichet en 2012 provoque de nombreuses réactions[5] ; il ferme effectivement en 2013.
Service des voyageurs
modifierAccueil
modifierGare[6] SNCB dispose d'un bâtiment voyageurs. Depuis le 28 juin 2013, la gare est devenue un point d'arrêt et le guichet est définitivement fermé. L'achat d'un titre de transport peut s'effectuer via l'automate de vente. La gare propose des aménagements pour les personnes à la mobilité réduite (parking, quais bas et boucle d'induction).
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Desserte
modifierComines est desservie par des trains InterCity (IC) et Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 69 (Courtrai - Poperinge[7]).
En semaine, comme les week-ends, la gare possède une desserte régulière cadencée à l’heure :
- des trains IC-04 effectuant le trajet Poperinge - Courtrai - Gand - Saint-Nicolas - Anvers-Central.
Quelques trains supplémentaires d'heure de pointe se rajoutent en semaine :
- deux trains P de Poperinge à Schaerbeek (le matin) ;
- un train P dans chaque sens entre Poperinge et Courtrai (le matin, de même l’après-midi) ;
- deux trains P de Schaerbeek à Poperinge (l’après-midi).
Le dimanche soir, en période scolaire, un unique train P relie Poperinge à Sint-Joris-Weert (près de Louvain) via Gand-Saint-Pierre et Malines.
Intermodalité
modifierLe stationnement des véhicules est possible à proximité. Un arrêt de bus fait face à la gare[6].
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Bâtiment.
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Guichet.
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Souterrain.
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Abri de quai.
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Accès direct au quai.
Notes et références
modifier- « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
- Belgique Chambre des Représentants, Recueil des pièces imprimées par ordre de la Chambre des Représentants, Volume 3, 1857, p. 24 intégral (consulté le 28 avril 2012).
- André Schoonheere, Comines de siècle en siècle: une double destinée, éditions L'Harmattan, 1998 (ISBN 9782738469298) p. 91 extrait (consulté le 29 janvier 2012).
- « Les gares belges d'autrefois. La gare de Comines (Belgique). Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
- Site lavoixdunord.fr, « À Comines (B), la fermeture du guichet à la gare alimente le débat entre Wallons et Flamands », article du 2 août 2011 lire (consulté le 29 janvier 2012).
- « SNCB - Comines », sur www.belgianrail.be (consulté le ).
- « Brochures de ligne (voir ligne 69) », sur belgiantrain.be, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Informations sur la Gare de Comines (Belgique), sur le site de la SNCB
- Site SNCB : fiches horaires (brochures de ligne)
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Poperinge | Ypres | IC | Wervicq | Anvers-Central | ||
Poperinge | Ypres | P (en semaine) |
Wervicq | Courtrai ou Schaerbeek | ||
Poperinge | Ypres | P (week-ends et fériés) |
Wervicq | Weert-Saint-Georges |