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Georges Mathias (musicien)

pianiste, compositeur et pédagogue français

Georges Mathias, né Georges-Amédée-Saint-Clair Mathias à Paris le [1] et mort à Pontoise le , est un pianiste, pédagogue et compositeur français.

Georges Mathias
Description de cette image, également commentée ci-après
Georges Mathias par Marie-Alexandre Alophe.
Nom de naissance Georges Amédée Saint-Clair Mathias
Naissance
Ancien 3e arrondissement de Paris
Décès (à 84 ans)
Pontoise
Activité principale Compositeur, pianiste, pédagogue
Style Post-romantique
Années d'activité de 1862 à 1893
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres François Bazin, Auguste Barbereau, Augustin Savard, Jacques-Fromental Halévy, Friedrich Kalkbrenner, Frédéric Chopin
Enseignement Conservatoire de Paris
Élèves Erik Satie, Isidor Philipp, Paul Dukas, Raoul Pugno, Alberto Williams, Teresa Carreño, Ernest Schelling, Alfonso Rendano, James Huneker, José Tragó, Camille Chevillard, Camille Erlanger, Eugénie Satie-Barnetche
Distinctions honorifiques Légion d'honneur (1872)

Biographie

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Georges Mathias

Mathias, d'ascendance allemande par son père et d'ascendance polonaise par sa mère, est né à Paris. Il commence par travailler la composition avec Friedrich Kalkbrenner et est l'élève en piano de Frédéric Chopin pendant cinq ans, entre 1838 et 1843. Il fait ensuite ses études au Conservatoire de Paris[2] avec François Bazin, Auguste Barbereau, et Jacques-Fromental Halévy.

En 1848, il obtient un second grand Prix de Rome[3], en compagnie d'Auguste Bazille. Après avoir fini ses études, il commence à enseigner le piano au Conservatoire de Paris, de 1862 à 1887[4]. Parmi ses plus notables étudiants, on trouve Erik Satie, Isidor Philipp, Paul Dukas, Raoul Pugno, Alberto Williams, Teresa Carreño, Ernest Schelling, Alfonso Rendano, James Huneker, José Tragó, Camille Chevillard, Camille Erlanger et Eugénie Satie-Barnetche[5]. Mathias et un autre étudiant de Chopin, Karol Mikuli, ont eu une influence importante pour transmettre son style aux nouvelles générations de musiciens.

À côté de son travail d'enseignement, Georges Mathias est aussi un pianiste de concert très actif. Le , il est par exemple le pianiste principal lors de la création de la Petite messe solennelle de Rossini[6].

Comme compositeur il reçoit le prix Chartier de l'Institut pour sa production de musique de chambre en 1871[7], et le prix Rossini[8] en 1881. Il est fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1872[9] et officier d'académie des Palmes académiques en 1881[4]. Il est inhumé au cimetière Montmartre (15e division, chemin Saint-Éloy).

Œuvres

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Ses compositions comprennent, parmi ses 80 numéros d'opus, des ouvertures pour Hamlet et Mazeppa, cinq morceaux symphoniques pour piano et cordes, deux concertos pour piano (op.26 et op.56), six trios avec piano (op.1, op.15, op.30, op.33, op.36, op.50), deux symphonies[10], des Œuvres choisies pour le piano, des sonates pour piano (op.20, op.34, op.35), des Études de genre, Études de style et de mécanisme, une collection de pièces pour piano à deux ou quatre mains, des transcriptions dont une sur des scènes de la Flûte enchantée de Mozart.

Bibliographie

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Tombe de Georges Mathias au cimetière de Montmartre (division 15).

Notes et références

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  1. « Archives reconstituées d'état civil de Paris, acte de naissance, vue 32/51 » (consulté le )
  2. Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 809
  3. « Prix de Rome 1840-1849 », sur www.musimem.com (consulté le )
  4. a et b Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs : recueillis ou reconstitués, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 451
  5. « Georges Mathias et ses élèves », sur BLOG O'TOBO, (consulté le )
  6. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Journal officiel de la République française », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Cote LH/1788/29 », base Léonore, ministère français de la Culture
  10. « Répertoire de la Symphonie française (French Symphony index) », sur www.ums3323.paris-sorbonne.fr (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes

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