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Grésy-sur-Isère

commune française du département de la Savoie

Grésy-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Grésy-sur-Isère
Grésy-sur-Isère
Blason de Grésy-sur-Isère
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arlysère
Maire
Mandat
François Gaudin
2020-2026
Code postal 73460
Code commune 73129
Démographie
Population
municipale
1 203 hab. (2021 en évolution de −3,14 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 06″ nord, 6° 15′ 16″ est
Altitude Min. 292 m
Max. 2 071 m
Superficie 9,02 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Albertville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albertville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Grésy-sur-Isère
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Grésy-sur-Isère

Géographie

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La commune au pied des Bauges.

La commune est située sur le flanc sud-oriental du massif des Bauges dans la combe de Savoie, entre Saint-Pierre-d'Albigny et Albertville. La moitié nord de la commune est de ce fait située sur les pentes du massif jusqu'au sommet de la pointe des Arces (2 076 m) tandis que la moitié sud est située dans la plaine jusqu'à la rive droite de l'Isère.

La commune comprend un plan d'eau, le lac de Grésy-sur-Isère, ainsi que le ruisseau de la Bialle.

Voies de communication et transport

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Grésy-sur-Isère est traversé par la Route départementale 201 reliant Chambéry à Albertville et est l'origine de la Route départementale 222 entre le chef-lieu et la RD 1090.

La commune voit en outre passer sur son territoire la ligne de Saint-Pierre-d'Albigny à Bourg-Saint-Maurice, ligne à voie unique électrifiée aussi appelée « ligne de la Tarentaise ». Elle est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes avec la gare de Grésy-sur-Isère.

Communes limitrophes

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Grésy-sur-Isère est limitrophe de 4 communes : École (située dans le massif des Bauges), Montailleur, Aiton et Fréterive.

Communes limitrophes de Grésy-sur-Isère
Fréterive École Montailleur
Fréterive Grésy-sur-Isère  Montailleur
Aiton Aiton Aiton

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 376 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 353,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Grésy-sur-Isère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,4 %), terres arables (28,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Le nom de Grésy remonte à l'époque romaine et vient du latin Gratiacum qui signifie « domaine de Gratius »[12].

Histoire

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Des traces de vie datant de l'époque du néolithique ont été retrouvées. Le village de Grésy-sur-Isère date de l'époque romaine. L'un des grands patrimoines de ce village est son ancienne église qui date également de l'époque romaine : des billes en terre ainsi que de nombreux restes humains y ont été retrouvés. Depuis peu, un abri en matériaux modernes la protège des intempéries.

Quant au château vicomtal de Grésy, dont il ne reste aucun vestige visible, il fut le centre de la seigneurie de Grésy.

La famille Cisa Asinari di Gresy domiciliée à Pignerol puis à Turin portait le titre de baron puis de marquis de Grésy. Cette famille descend de Giovanni Battista Guaragno riche marchand à Chambéry au XVIe siècle, dont l'épouse chambérienne était née Jeannette Cise.[réf. nécessaire]

Politique et administration

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Mairie de Grésy-sur-Isère.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 novembre 1947 René Trepier   Vice-président du Comité de Libération
novembre 1947 1962 Louis Blondin    
1962 1977 Jean Ballaz    
1977 1978 Pierre Vergnay    
1978 1986 Jacques Gonnard    
1986 1989 Jean-Louis Rosset    
1989 1991 Marc Verzotti    
Mars 1991 Octobre 2006 Pierre Bonnet    
décembre 2006 mars 2008 Michel Viallet PS  
mars 2008 2014 François Gaudin    
mars 2014 2020 François Gaudin    
mars 2020 2026 François Gaudin    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

En 2021, la commune comptait 1 203 habitants[Note 3], en évolution de −3,14 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
9261 0611 1761 4011 4861 4721 4641 4721 463
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 4481 4471 4181 4051 1441 062953912822
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
721708713725655632593611626
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
5878901 0431 2001 2161 2611 2421 2021 203
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens.
  • Ancienne église Saint-Pierre-aux-liens, surnommée « La belle endormie »[17].
  • Maison Pajean, ancienne maison des gardes du château.
  • Tour de Pacoret ; aujourd'hui c'est un hôtel-restaurant.
  • Écomusée des Coteaux du Salins : un écomusée où la vie d'autrefois se montre dans une quinzaine de petits sartots édifiés à flanc de coteau : école, fruitière, laiterie, forge, cave, moulin... Des machines-outils, des tracteurs et un musée du sapeur-pompier complètent l'ensemble.
Depuis plusieurs années, l'écomusée propose des animations thématiques adaptées aux saisons : le mois du livre savoyard, le tour du monde en 300 crèches, la folie des œufs, le vrombissement des moteurs, etc.
  • Maison du poète Jean-Pierre Veyrat

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Grésy-sur-Isère et Gilly-sur-Isère », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Grésy-sur-Isère ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albertville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Gresy-sur-isere, « Mairie de Grésy-sur-Isère », sur gresy-sur-isere.com (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. D.D., « L’église “la Belle endormie” a résonné au son de divers orchestres », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).