Guy Émeric Anne de Durfort-Civrac
Guy Émeric Anne de Durfort-Civrac (Paris, - château de Fontpertuis[1] de Lailly-en-Val, ), 2e duc de Lorges, est un militaire et une personnalité politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Guy Émeric Anne de Durfort-Civrac | |
Titre | 2e Duc de Lorges (1826-1867) |
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Autres titres | Duc de Civrac (1815-1867) |
Prédécesseur | Jean-Laurent de Durfort-Civrac |
Successeur | Émeric Laurent Paul Guy de Durfort-Civrac |
Allégeance | Royaume de France Armée des princes Royaume de France Royaume de France |
Grade militaire | Maréchal de camp |
Conflits | Guerres de la Révolution française |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
Autres fonctions | Président du conseil général du Loiret Membre de la Chambre des pairs |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Durfort |
Naissance | Paris |
Décès | (à 70 ans) Château de Fontpertuis (Lailly-en-Val, Loiret) |
Père | Jean-Laurent de Durfort-Civrac |
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Biographie
modifierFils aîné de Jean-Laurent, marquis de Durfort-Civrac, depuis duc de Lorges, Gui-Émeric-Anne de Durfort-Civrac suivit lui aussi la carrière des armes. Capitaine au régiment de Royal-Piémont Cavalerie en 1788[2],[3], il fait avec son père et son frère les campagnes de l'émigration[4].
Nommé chevalier de l'ordre de Saint-Louis au retour du roi (1814)[4], il parvient au grade de maréchal-de-camp[4],[5].
Président du conseil général du Loiret à trois reprises (1817, 1827 et 1829), Durfourt-Civrac est admis, le , par droit héréditaire, à siéger à la Chambre des pairs en remplacement de son père décédé[5]. Il prend rang parmi les plus zélés royalistes[5].
Ayant refusé, après la révolution de juillet 1830 de satisfaire à la loi du qui prescrivait le serment au nouveau roi, il est considéré comme démissionnaire.
Postérité
modifier- Il épousa, le à Klagenfurth[6] (Carinthie)[2], Anne ( - Fontpertuis, ), fille d'Étienne de Jaucourt (1727-1780), colonel du régiment Royal-La-Marine (1772), dont il eut :
- Émeric Laurent Paul Guy de Durfort-Civrac ( - ), 3e duc de Lorges (1837-1879), chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (), marié le avec Émilie Léonie (1802-1844), fille cadette de Charles Louis Yves du Bouchet de Sourches (1768-1815), marquis de Tourzel, 6e marquis de Sourches (1786), grand prévôt de France, dont :
- Marie Régine Olivie (1805 - ), mariée le avec Emmanuel Philippe Thibaut (1789-1871), marquis de La Rochethulon, officier supérieur des gardes du corps du Roi, puis gentilhomme de la Chambre du roi Charles X de France, dont postérité ;
- Louise Alexandrine Euxadie (1806-1867)[7] ;
- Marie Césarine Clémence (Paris, - Château de Fontpertuis (Lailly-en-Val, Loiret), ), mariée le avec François Louis Arthur du Lau (1806-1870), comte du Lau d'Allemans, dont postérité ;
- Louis Albéric Aldonce ([7] 1810 - ), marquis de Durfort, marié le avec Alix du Plessis-Chatillon (1817-1860), dont :
- Marie Laurence Aliénor Marie Laurence Aliénor Marie Éléonore (Paris, [2] ou 1816[7] - Château de Villefort (Yzernay, Maine-et-Loire), ), mariée, le , avec Edouard Henri ou René Olivier Victurnien de Colbert (1813-1891), marquis de Maulévrier.
- Laurent Louis Septime (1815 - ), comte de Durfort, marié le avec Isabelle de Gars de Courcelles (1823-1912), sans postérité.
Distinctions
modifierTitres
modifier- Un brevet du l'autorise à prendre sa vie durant le titre de duc de Civrac[2],[3],[8].
- 2e Duc de Lorges (1826-1867) ;
- Pair de France[9] :
- Par droit héréditaire[9],
- - .
Décorations
modifierArmoiries
modifier- Armes de cette branche
- Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[4],[10].
Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[4],[9].
Notes et références
modifier- « Le château de Fonpertuis », notice no IA45000081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Roglo 2012.
- Pierfit 2012.
- Courcelles 1826, p. 297.
- Rober & Cougny 1891, p. 179.
- Frebault 2012.
- Theroff 2012, p. Theroff.
- Garric 2012.
- Velde 2005, p. Lay peers.
- Rietstap 1884.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Alexandre Emeric de Durfort Civrac de Lorge », sur roglo.eu, (consulté le ) ;
- Pierfit, « Guy Emeric Anne de Durfort de Civrac de Lorge », sur gw3.geneanet.org (consulté le ) ;
- Henri Frebault, « Guy Emeric Anne de Durfort de Civrac de Lorges », sur gw1.geneanet.org (consulté le ) ;
- Alain Garric, « Guy de Durfort-Civrac de Lorge », sur gw1.geneanet.org (consulté le ) ;
- André Decloitre, « Alexandre Emeric de Durfort-Civrac », sur gw1.geneanet.org (consulté le ) ;
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le ) ;
- (en) Paul Theroff, « Paul Theroff’s Royal Genealogy Site : An online Gotha », Durfort, sur www.angelfire.com, Angelfire (consulté le ) ;
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Lorges (Guy-Emmeric-Anne de Durfort-Civrac, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. IV, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 179 ;
- « Gui-Émeric-Anne de Durfort, duc de Civrac », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VI, , 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 297-298 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;